Une mauvaise nouvelle pour Anibal ça. Un dĂ©part risque dâĂȘtre compliquĂ© Ă organiser
RĂ©ponses aux lecteurs
@CaptainAmericka câest un peu ça mais ça lui pendait au nez.
@VertPourToujours Parce quâil a un contrat avec une option de prolongation pour le club
@Rhino Ă suivre.
De retour en Colombie pour une sĂ©rie de rendez-vous avec les avocats dâEnvigado, Anibal sentait la pression monter. Ce retour dans le pays nâavait rien dâanodin. Sa relation avec le club devenait de plus en plus complexe, et lâinfluence du nouveau propriĂ©taire, Ezekiel Reyes, ajoutait une ombre menaçante Ă chaque discussion. Lâambiance Ă©tait lourde, teintĂ©e dâincertitudes. Cependant, au beau milieu de cette tourmente, une lueur inattendue apparut sous la forme dâun appel de Rafaela Pimienta, son agent fidĂšle.
« Anibal ! Devine oĂč je suis ? »
Anibal se sentait excitĂ© de dĂ©couvrir le pourquoi de lâappel de Rafaela. « Si tu mâappelles avec cette Ă©nergie, jâimagine que tu es quelque part qui pourrait changer mon avenir⊠»
La truculente agente ne put cacher ses intentions plus longtemps et annonça Ă Anibal quâil devait lâa rejoindre. « Exactement ! Je suis Ă SĂŁo Paulo, et jâai un rendez-vous pour toi avec Palmeiras. Ils sont trĂšs sĂ©rieux, Ani. Ils veulent que tu les rencontres le plus vite possible. »
Le nom de Palmeiras rĂ©sonna dans lâesprit dâAnibal. Le club lĂ©gendaire du football brĂ©silien, aurĂ©olĂ© de gloire, venait de dominer la scĂšne sud-amĂ©ricaine et souhaitait conserver son titre national et continental. Il en avait parlĂ© quelques semaines avant avec Diego Mauricio et EstevĂŁo. « Palmeiras ? Ils viennent de tout gagner. Pourquoi voudraient-ils de moi, alors quâils pourraient choisir quelquâun avec une trajectoire sans taches ? »
Rafaela expliqua alors Ă son client le concours de circonstances qui avait ouvert les portes du VerdĂŁo au coach. « Justement, ils pensent que ton expĂ©rience est ce quâil leur faut. Ils ont une lĂ©gende prĂȘte Ă prendre le poste, mais il lui manque encore un an pour finaliser ses diplĂŽmes dâentraĂźneur aprĂšs sa retraite sportive. Ils veulent que tu les Ă©paules en attendant, pour guider lâĂ©quipe et faire briller leurs jeunes joueurs. »
Anibal, dâabord surpris, sentit une Ă©tincelle dâenthousiasme naĂźtre en lui. La perspective de se mesurer au niveau brĂ©silien le sĂ©duisait. Mais il savait aussi que toute dĂ©cision devait ĂȘtre prise en accord avec Yessica, sa femme, et en pensant Ă leur vie de famille. Sans hĂ©siter, il rĂ©pondit : « Donne-moi quelques heures, Rafaela. Jâai besoin de rĂ©flĂ©chir à ça sĂ©rieusement, et surtout de parler Ă Yessica. »
Quelques heures plus tard, Anibal dĂ©barquait Ă lâaĂ©roport de Rio sans avoir parler avec sa femme, accueilli par Rafaela qui lâemmena directement au siĂšge de Palmeiras. LĂ , il fut introduit auprĂšs du prĂ©sident du club, accompagnĂ© des dirigeants et du directeur sportif. Les discussions furent intenses et trĂšs chaleureuses. Gabriel Jesus, ancien pro passĂ© par Manchester City et Arsenal, retraitĂ© et devenu directeur sportif expliqua Ă Anibal lâintĂ©ret de son club. « Anibal, nous savons ce que tu as accompli en Europe et ici en AmĂ©rique du Sud. Ce que nous voulons, câest que tu insuffles cette expĂ©rience Ă notre Ă©quipe, particuliĂšrement Ă nos jeunes. Lâobjectif est simple : prĂ©server nos titres et prĂ©parer le terrain pour lâavenir du club. »
Anibal flattĂ© remercia Gabriel. « Câest un grand dĂ©fi que vous me proposez. Le groupe actuel est excellent, et je sais quâil y a des talents incroyables dans le centre de formation. Mais pour ĂȘtre honnĂȘte, jâai besoin de stabilitĂ© pour ma famille. Jâai eu quelques annĂ©es agitĂ©es et ma femme aspire Ă un environnement serein. Je ne sais pas si câest le bon moment.»
Gabriel hocha la tĂȘte, comprĂ©hensif. « Je comprends parfaitement, Anibal. Câest aussi notre prioritĂ©. Si tu acceptes, nous nous engageons Ă mettre Ă disposition une villa sĂ©curisĂ©e, on en a dĂ©jĂ identifiĂ© plusieurs, ainsi que tous les moyens nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et la tranquillitĂ© de ta famille. »
Le regard dâAnibal sâillumina un peu plus. La proposition de Palmeiras Ă©tait complĂšte, respectueuse de ses besoins personnels et professionnels. AprĂšs plusieurs heures de discussions, il avait presque pris sa dĂ©cision, mais une ultime demande le ramena Ă la rĂ©alitĂ©. « Je suis honorĂ© de votre proposition. Mais⊠pourriez-vous me laisser une semaine pour me dĂ©cider ? Jâai besoin dâen parler Ă Yessica ma femme. Sans compter quâil me faudra rĂ©gler quelques formalitĂ©s avec Envigado quelque soit ma dĂ©cision. »
Les dirigeants acquiescĂšrent, respectueux de cette nĂ©cessitĂ© familiale. Une fois de retour Ă son hĂŽtel, Anibal appela immĂ©diatement sa femme. « Yessica, jâai besoin de ton avis. Palmeiras est prĂȘt Ă mâoffrir un contrat pour une saison, et ils sont trĂšs sĂ©rieux. Ils nous offrent un cadre de vie stable, une villa sĂ©curisĂ©e, tout pour nous permettre de vivre sereinement. »
Sa femme compris que la proposition brĂ©silienne avait fait mouche, et elle se souvenait des mots de Diego Mauricio « Ani, je vois bien que cette proposition te touche. Et si câest ce que tu veux⊠je te suivrai. Mais, avant de dire oui, pense aussi Ă notre Ă©quilibre. On doit ĂȘtre en sĂ©curitĂ© et vivre dans la tranquillitĂ© pour accueillir notre enfant. Il faut que lâon en discute ensemble. »
Anibal (hĂ©sitant mais touchĂ©) : « Câest justement ce qui me retient. Jâai tant Ă donner encore, mais je veux ĂȘtre prĂ©sent pour toi et notre enfant. »
Le lendemain, seul dans sa chambre, Anibal passa des heures Ă peser le pour et le contre. La pression du choix Ă©tait pesante face aux options qui sâouvraient devant lui.
- - - sociedad Esportiva |
Football club - - - |
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- - - SE |
palmeiras - - - |
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fondation | 1882 | |
Brasileirao | ||
Campeonato Paulista | ||
Copa Brasil | T3 | |
Copa Libertadores | ||
M Buteur M Passeur |
E.Macachero (23 B) Vinicius Jr (19 A) |
Ahhhh lo Brazil LâInternacional, el Gremio, Fluminense, Flamenco, Santos les grands clubs de ma jeunesseâŠ
Il va avoir de quoi sâamuser avec les jeunes pĂ©pites.
Ca ne peut que lui faire du bien dâaller lĂ -bas !! Il a tout Ă y gagner ! Fonce Ani !!
Bonne destination, en espĂ©rant que Reyes nâait pas des accointances avec les cartels locaux, sinon, cela ne sera que dĂ©placer le problĂšme âŠ
Sur papier, une belle destination. Mais on est pas Ă lâabri dâun retournement de situation
Bien-sĂ»r quâil y a du foot Ă Cusco. Rien quâen D1, on trouve Cenciano, Cusco FC et Deportivo Garcilaso.
RĂ©ponses aux lecteurs
@VertPourToujours ta jeunesse ça nous rajeunit pas
@CaptainAmericka on va voir, yâa plusieurs paramĂštres Ă prendre en compte.
@Manthyz câest aussi une donnĂ©e Ă ne pas nĂ©gliger.
@Rhino ZIP IT
@toopil <3
Anibal, lâesprit embrumĂ© par les choix qui sâaccumulaient, composa le numĂ©ro de Yessica. Il savait que sa voix douce et rassurante serait un ancrage dans cette mer de dĂ©cisions incertaines. Alors que le tĂ©lĂ©phone sonnait, il inspira profondĂ©ment, prĂȘt Ă Ă©voquer toutes ces propositions qui tournaient en boucle dans son esprit.
« Hola, amor. Comment ça va ? »
Yessica sentit tout de suite quâAni Ă©tait prĂ©occupĂ© « Ăa va, mon chĂ©ri. Mais toi, tu sembles ailleurs⊠»
Anibal ne pu cacher sa prĂ©occupation du moment. « Tu me connais trop bien. Je suis complĂštement perdu entre ces opportunitĂ©s. Jâai besoin de ton avis, sincĂšrement. »
Yessica resta silencieuse un instant, consciente de lâimportance de cette conversation. Anibal lui expliqua alors en dĂ©tail chaque proposition qui se prĂ©sentait Ă lui : Boca Juniors en Argentine, Palmeiras au BrĂ©sil, et enfin, de maniĂšre plus inattendue, le Vissel Kobe au Japon. « Pour le Japon, câest tentant⊠Ils mâoffrent une stabilitĂ© quâon ne peut pas nier. Le Vissel Kobe est un club respectĂ©, le championnat est compĂ©titif, et les conditions sont excellentes. Mais⊠je ne sais pas si câest lâendroit oĂč je veux accueillir notre fille. »
Yessica confirma les craintes dâAnibal sur la proposition nippone « Et moi alors ? » rit-elle doucement. « Anibal, tu me vois donner naissance Ă notre fille lĂ -bas, si loin de nos cultures, de nos langues ? Ce serait une expĂ©rience unique, oui, mais⊠pas pour y faire nĂąitre un enfant avec le stress qui va avec. Mais pourquoi pas prochainement. »
Ils Ă©changĂšrent un regard complice Ă travers lâĂ©cran de leurs tĂ©lĂ©phones, une comprĂ©hension muette sâĂ©tablissant entre eux. Lâoption japonaise fut mise de cĂŽtĂ©, et ils se tournĂšrent vers les deux autres possibilitĂ©s. « Alors il reste deux options. Boca Juniors en Argentine, ce serait une ambiance incroyable. LâidĂ©e de coacher un club aussi mythique, avec toute lâĂ©nergie de Buenos Aires⊠Imagine lâadrĂ©naline ! »
Yessica aimait bien lâidĂ©e mais lâĂ©loignement des clubs en Argentine lui faisait peur, tout comme la montĂ©e rĂ©cente des extrĂȘmes dans le paysage politique local. « Oui, câest sĂ»r que lâĂ©nergie y serait folle. Tu as toujours rĂȘvĂ© de vivre ce genre de passion. Mais lâArgentine, ça veut aussi dire des dĂ©placements frĂ©quent dans tous le pays, un environnement chargĂ©. Les tensions y sont parfois extrĂȘmes. Je veux dire, câest Boca, aprĂšs tout. »
Anibal rĂ©flĂ©chit, sachant que Yessica avait raison. La ferveur argentine, si sĂ©duisante soit-elle, venait aussi avec ses dĂ©fis. Mais câest alors que la proposition brĂ©silienne de Palmeiras entra Ă nouveau en scĂšne. « Et puis il y a Palmeiras. Le BrĂ©sil, on en a parlĂ© tellement de fois⊠Leur projet est simple, bien structurĂ©. Je serais lĂ pour une saison, pour stabiliser lâĂ©quipe et transmettre mes compĂ©tences Ă leurs jeunes talents. Câest plus serein, on aurait un cadre de vie plus stable, plus familier, et⊠EstevĂŁo et Diego Mauricio ne nous ont jamais cachĂ© que Rio ou SĂŁo Paulo sont bien plus sĂ»rs quâon pourrait le croire. »
Yessica se remĂ©mora les mots rassurants de ses amis de longue date, EstevĂŁo et Diego, qui avaient encouragĂ© Anibal Ă se rapprocher de leurs racines brĂ©siliennes, assurant que la vie Ă Rio pouvait offrir une stabilitĂ© surprenante. « Je pense que nos amis nâavaient pas tort, Ani. Le BrĂ©sil, câest comme un juste milieu, non ? On serait prĂšs de tout ce qui nous est cher, mais on aurait aussi un cadre pour accueillir notre enfant sans les inquiĂ©tudes que lâon a connues en Colombie. Je sais quâil y a moins de dĂ©placement entre le championnat rĂ©gional et les nombreux clubs Ă Rio. En plus ce sont aussi tes origines. Ce serait⊠moins chaotique, tu ne trouves pas ? »
Anibal acquiesça lentement. Il imaginait ce projet Ă Palmeiras comme une porte ouverte vers un dernier dĂ©fi en AmĂ©rique du Sud, mais dans un contexte plus Ă©quilibrĂ©. En tant que pĂšre en devenir, il souhaitait que sa famille puisse sâĂ©panouir dans un environnement moins intense, tout en restant dans un cadre qui vibrerait dâĂ©motion et de passion pour le football. « Oui, je crois que le BrĂ©sil pourrait ĂȘtre ce quâil nous faut. Palmeiras mâa impressionnĂ©. Leur centre de formation est remarquable, et jâaurai la chance dâentraĂźner des jeunes, de transmettre quelque chose de durable, sans les turbulences qui entourent Boca. Et si ce nâest que pour un an, ça pourrait nous convenir Ă tous les deux. Et je vais pas te cacher que voir notre fille naĂźtre dans la ville de mes ancĂȘtes aurait une saveur des plus singuliĂšres. »
Ils Ă©changĂšrent encore un instant, chacun visualisant leur possible vie au BrĂ©sil. Au-delĂ de tout cela, Anibal rĂ©alisa que le choix ne concernait pas seulement sa carriĂšre, mais le bien-ĂȘtre de sa famille, leur sĂ©curitĂ©, et leur stabilitĂ©. Yessica le soutenait pleinement, mais sa dĂ©claration suivante scella sa dĂ©cision. « Ani, je te suivrai oĂč tu iras, mais je veux quâon soit tous les trois heureux, en paix. Si câest le BrĂ©sil qui te donne cette opportunitĂ©, alors⊠je crois que câest lĂ que notre fille devrait voir le jour. Ta mĂšre serait si fiĂšre de nous. »
Ce fut la rĂ©vĂ©lation ultime. La perspective de sâĂ©tablir dans une culture passionnĂ©e, mais moins mouvementĂ©e que lâArgentine, lui sembla soudain comme la dĂ©cision la plus sage. Anibal sentit alors que Palmeiras pourrait ĂȘtre le lieu oĂč il pourrait, pour une saison, mĂȘler passion du football et sĂ©rĂ©nitĂ© familiale. « Câest dĂ©cidĂ© alors. Demain, je donnerai ma rĂ©ponse Ă Rafaela pour quâelle entame les derniĂšres nĂ©gociations. On se dirige vers le BrĂ©sil, amor. »
Leurs regards sâilluminĂšrent de soulagement, de bonheur, et de sĂ©rĂ©nitĂ© face Ă cette nouvelle perspective de vie. Pour Anibal, câĂ©tait le dĂ©but dâune aventure diffĂ©rente, un tournant autant personnel que professionnel, une promesse de stabilitĂ© pour lui et sa future famille au cĆur du football brĂ©silien.
Sao Paulo - Rio ce nâest pas non plus Ă cĂŽté⊠mais câest vrai que ça devrait ĂȘtre plus calme que la Colombie ou mĂȘme Buenos Aires
TrĂšs bon choix ça ! Le temps dâun instant, se faire plaisir une saison, se poser sereinement.
RĂ©ponses aux lecteurs
@VertPourToujours tâinquiĂšte pas pour la gĂ©ographie. Oui on espĂ©re du calme. On verra.
@CaptainAmericka câest lâidĂ©e.
De retour en Colombie, Anibal se rendit au siĂšge du club pour rencontrer Ezekiel Reyes. Sa dĂ©cision de rejoindre Palmeiras Ă©tant prise, il espĂ©rait maintenant une sortie rapide et discrĂšte, mais il savait que la tĂąche serait ardue. Reyes nâĂ©tait pas un homme Ă accepter facilement la dĂ©sertion, surtout lorsquâil voyait en Anibal la clĂ© pour propulser Envigado dans la prestigieuse Libertadores.
Anibal pĂ©nĂ©tra dans le bureau de Reyes, oĂč ce dernier lâattendait, confortablement installĂ© dans un large fauteuil en cuir. DerriĂšre lui, une fenĂȘtre offrait une vue imprenable sur la ville, rappelant implicitement lâĂ©tendue de son influence sur MedellĂn et ses environs. LâatmosphĂšre pesante laissait prĂ©sager un entretien tendu. « Anibal ! Content de te voir. Alors, que puis-je faire pour toi ? On parle renforts pour la Libertadores ? »
Anibal lui ne voyait pas les choses de cette façon et ne tergiversa pas. « Reyes⊠Je suis venu te parler de mon dĂ©part. Je te remercie de lâopportunitĂ©, mais cette aventure sâarrĂȘte ici pour moi. »
Le sourire de Reyes sâĂ©vanouit instantanĂ©ment, remplacĂ© par un regard glacial. « Ton dĂ©part ? Pas question, Anibal. Tu as menĂ© cette Ă©quipe en haut du classement et jusquâĂ un titre continental ! La Libertadores nous attend. On tâa engagĂ© pour aller jusquâau bout, et câest ce que tu feras. Nous avons une option pour prolonger ton contrat.»
Anibal prit une profonde inspiration, dĂ©cidant de ne pas se laisser intimider. « Reyes, tu sais trĂšs bien pourquoi ça ne fonctionnera pas. AprĂšs ce quâil sâest passĂ© lâan dernier avec ma famille et la pression exercĂ©e, tu ne peux pas tâattendre Ă ce que je continue comme si de rien nâĂ©tait. Laissez-moi partir. Jâai donnĂ© tout ce que je pouvais ici. »
Reyes croisa les bras, esquissant un sourire narquois. « Anibal, ce qui sâest passĂ© lâan dernier Ă©tait⊠regrettable, jâen conviens. Mais câest du passĂ©, non ? Et puis, tu as rĂ©ussi, tu es devenu un hĂ©ros pour la ville. Et maintenant tu veux abandonner, me laisser sans coach pour la Libertadores ? »
Avec ces mots, Reyes ne fit quâaccentuer la volontĂ© de son coach dâen finir. « Regrettable, câest le mot ? » Anibal eut un rictus amer. « Mes joueurs ? Ils avaient des prolongations qui leur auraient assurĂ© un avenir stable ici, et ton cartel a tout sabordĂ©. Beaucoup ont quittĂ© le club Ă cause de ça, Reyes. Et tu tâattends Ă ce que je reste lĂ , les bras croisĂ©s, pour en voir dâautres partir ? »
Reyes resta silencieux un moment, jaugeant lâentraĂźneur, mais ses yeux trahissaient une colĂšre sourde. « Tu nâas pas compris, Anibal. Je ne te laisserai pas partir aussi facilement. Nous avons un accord, et je compte bien te voir lâhonorer. »
Anibal savait que la nĂ©gociation classique ne mĂšnerait Ă rien. Il dĂ©cida alors de jouer une carte plus risquĂ©e. « Bien. Alors Ă©coute-moi, Reyes. Je nâai aucun problĂšme Ă me retirer du football. Je pourrais mĂȘme prendre ma retraite aujourdâhui. Mais avant, je prendrais le soin dâexpliquer au monde comment fonctionne ton petit systĂšme ici. Imagine ce que diraient les mĂ©dias sâils apprenaient lâenvers du dĂ©cor dâEnvigado. »
Les traits de Reyes se durcirent, son regard devenant aussi froid que lâacier. « Tu es fou de menacer quelquâun comme moi, Anibal. Tu sembles oublier Ă qui tu parles. »
Mais Anibal savait quâil nây avait quâune façon de se sortir de ce guĂ©pier. « Et toi, tu sembles oublier Ă qui tu parles, Reyes. Tu me menaces ? Vas-y. Mais je ne crains plus rien de toi. Jâai dĂ©jĂ perdu bien assez, et je suis prĂȘt Ă tout pour retrouver ma libertĂ©. Si tu persistes Ă vouloir me garder ici contre mon grĂ©, câest moi qui parlerai. »
Reyes fixa Anibal, son visage fermĂ© trahissant une fureur retenue. Il se leva lentement et tourna le dos, observant la ville depuis la fenĂȘtre.
AprĂšs un long silence, Reyes parla dâune voix rĂ©signĂ©e mais chargĂ©e de mĂ©pris. « TrĂšs bien, Anibal. Pars, si câest ce que tu veux. Mais crois-moi⊠un jour, nos chemins se croiseront de nouveau. Et ce jour-lĂ , tu paieras pour ce coup de thĂ©Ăątre. »
Anibal ne rĂ©pondit rien, mais il savait quâil venait de frĂŽler la ligne dangereuse. Pourtant, pour la premiĂšre fois depuis longtemps, il se sentit libĂ©rĂ©. Alors quâil quittait le bureau sans se retourner, il savait que le poids des menaces nâavait pas totalement disparu, mais il avait gagnĂ© une chose prĂ©cieuse : sa libertĂ©.
Un faux air de Ron Perlman ce Reyes
Ne jamais sâattaquer Ă un pĂšre de famille qui sent sa famille menacĂ©e, tu devrais le savoir, Reyes !
Lâassurance vie dâAnibal couvre-t-elle un Ă©ventuel retour Ă Envigado dans le cadre dâun compĂ©tition continentale ?
Mais tellement!!!
jâavais cru le voir lâacteur quand jâai vu lâimage
Belle paire de couilles Anibal !!
Nâoublie pas, si tâas besoin, jâai un contact vite fait comme çaâŠ
Ohhh Reyes, la menace de la vengeance Ă peine dissimulĂ©eâŠ
RĂ©ponses aux lecteurs
@Rhino @alexgavi @Tiien @celiavalencia câest normal je mâen suis servi comme modĂšle. TrĂšs clairement pour lâarc Envigado je me suis inspirĂ© dâune de mes sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s « Son Of anarchy » comme lâavait un peu remarquĂ© @Malakai. Dâailleurs pour info Ezekiel Reyes est le personnage principal de la sĂ©rie dĂ©rivĂ©e de SOA, Mayans MC.
@gwendil35 ah ça, il a voulu jouĂ© avec le feu, il sâest brĂ»lĂ©
@CaptainAmericka tu savais pas encore ? Pour le moment on saura se passer de lui
@VertPourToujours gageons quâil reste loin de nous.
La nouvelle est tombĂ©e comme une bombe dans le monde du football sud-amĂ©ricain : Anibal GuimarĂŁes, lâentraĂźneur portugais au parcours exceptionnel, dĂ©barque Ă Palmeiras. DĂšs son arrivĂ©e Ă lâaĂ©roport de SĂŁo Paulo, une foule en dĂ©lire sâest rassemblĂ©e pour accueillir celui qui est perçu comme le sauveur du club pour cette saison de transition. Des centaines de fans vĂȘtus du cĂ©lĂšbre vert de Palmeiras scandaient son nom, agitant banderoles et drapeaux, impatients de voir Anibal faire renaĂźtre la flamme de leur Ă©quipe.
AprĂšs plusieurs semaines de nĂ©gociations, Anibal a rĂ©siliĂ© son contrat avec Envigado en Colombie, tournant ainsi la page dâune aventure riche en succĂšs et en pĂ©ripĂ©ties. Ce dĂ©part de Colombie, souvent Ă©voquĂ© mais encore incertain, se concrĂ©tisait sous les yeux des supporters brĂ©siliens. Palmeiras nâĂ©tait pas la seule Ă©quipe Ă convoiter le coach portugais : des offres sĂ©rieuses en provenance de clubs de renom en Argentine et au Japon lui avaient Ă©tĂ© faites, mais câest finalement le dĂ©fi brĂ©silien qui a conquis le cĆur dâAnibal. Son arrivĂ©e a Ă©tĂ© orchestrĂ©e dans le but prĂ©cis de prĂ©parer la lĂ©gende locale Saldanha, qui a rĂ©cemment pris sa retraite, Ă prendre les rĂȘnes de lâĂ©quipe lâan prochain.
Ă peine sorti de lâaĂ©roport, Anibal a Ă©tĂ© pris dans lâeffervescence de lâaccueil. Les mĂ©dias, avides dâune premiĂšre dĂ©claration, sâagglutinaient autour de lui. Mais fidĂšle Ă sa discrĂ©tion habituelle, il sâest contentĂ© de saluer briĂšvement la foule et de lancer un sourire confiant, laissant prĂ©sager lâambition qui lâanime pour cette saison.
Le directeur sportif de Palmeiras, en annonçant officiellement lâarrivĂ©e dâAnibal, a dĂ©crit le choix du club comme un mĂ©lange parfait entre lâexpĂ©rience et la formation. « Nous savions quâAnibal Ă©tait la personne idĂ©ale pour transmettre son savoir Ă Saldanha, notre propre icĂŽne », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Nous attendons beaucoup de cette collaboration, qui marque une nouvelle Ăšre pour Palmeiras. »
Lâassociation entre Anibal et Saldanha sâannonce riche en promesses. Ce dernier, ancien capitaine et lĂ©gende vivante de Palmeiras, sâest montrĂ© enthousiaste Ă lâidĂ©e de travailler sous les ordres de celui quâil considĂšre comme un mentor. MalgrĂ© son statut de retraitĂ©, Saldanha rejoint le staff avec lâhumilitĂ© dâun jeune apprenti, conscient de la chance unique qui sâoffre Ă lui.
AprĂšs une nuit de repos bien mĂ©ritĂ©e, Anibal a dĂ©butĂ© sa premiĂšre journĂ©e Ă la Cidade Palmeiras, le centre dâentraĂźnement du club. Dans une atmosphĂšre solennelle, entourĂ© de Saldanha et des cadres de lâĂ©quipe, il a exposĂ© sa vision pour la saison. « Cette saison sera la fondation de ce que Palmeiras peut devenir dans les annĂ©es Ă venir. Je suis ici pour vous faire grandir et pour apprendre Ă vos cĂŽtĂ©s, mais aussi pour mettre en place une structure solide pour lâavenir », a-t-il dĂ©clarĂ© aux joueurs.
Le dĂ©fi qui lâattend ne sera pas simple : Palmeiras traverse une phase de transition aprĂšs avoir tout gagnĂ©, et le championnat brĂ©silien regorge de clubs ambitieux et de talents rivalisant pour le titre. Anibal devra Ă©galement guider lâĂ©quipe en Copa Libertadores, la compĂ©tition reine en AmĂ©rique du Sud, oĂč lâattendent des adversaires redoutables. Mais loin dâintimider le Portugais, ces dĂ©fis semblent le galvaniser.
Alors quâil bouclait cette premiĂšre journĂ©e intense et inspirante, Anibal observa Saldanha, prenant des notes et Ă©coutant avec une attention absolue chaque conseil et observation du coach portugais. Leur collaboration, pour lâinstant Ă ses balbutiements, prend dĂ©jĂ la forme dâune passerelle unique entre le passĂ© glorieux de Palmeiras et son avenir ambitieux.
La question reste cependant en suspens : Anibal restera-t-il uniquement une saison ? Pour lâheure, les supporters semblent prĂȘts Ă tout pour le garder, mais le coach sait que la mission de transition est capitale. « Mon but, câest que Palmeiras devienne une force encore plus redoutĂ©e. Ce nâest pas juste une saison, câest une nouvelle direction. Mais au final, le club et Saldanha devront prendre leur envol », a-t-il confiĂ© en conclusion, laissant entendre que, peut-ĂȘtre, le BrĂ©sil pourrait bien ĂȘtre plus quâune simple Ă©tape.
TrĂšs bon choix mĂȘme si je prĂ©fĂšre Flamengo ! Letâs go les nibbards sur les plagesâ:rofl: