:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@VertPourToujours ta jeunesse :hoho: ça nous rajeunit pas :sac:

@CaptainAmericka on va voir, y’a plusieurs paramètres à prendre en compte.

@Manthyz c’est aussi une donnée à ne pas négliger.

@Rhino ZIP IT

@toopil <3

- L’heure du choix, Anibal consulte Yessica -

Anibal, l’esprit embrumé par les choix qui s’accumulaient, composa le numéro de Yessica. Il savait que sa voix douce et rassurante serait un ancrage dans cette mer de décisions incertaines. Alors que le téléphone sonnait, il inspira profondément, prêt à évoquer toutes ces propositions qui tournaient en boucle dans son esprit.

« Hola, amor. Comment ça va ? »

Yessica sentit tout de suite qu’Ani était préoccupé « Ça va, mon chéri. Mais toi, tu sembles ailleurs… »

Anibal ne pu cacher sa préoccupation du moment. « Tu me connais trop bien. Je suis complètement perdu entre ces opportunités. J’ai besoin de ton avis, sincèrement. »

Yessica resta silencieuse un instant, consciente de l’importance de cette conversation. Anibal lui expliqua alors en détail chaque proposition qui se présentait à lui : Boca Juniors en Argentine, Palmeiras au Brésil, et enfin, de manière plus inattendue, le Vissel Kobe au Japon. « Pour le Japon, c’est tentant… Ils m’offrent une stabilité qu’on ne peut pas nier. Le Vissel Kobe est un club respecté, le championnat est compétitif, et les conditions sont excellentes. Mais… je ne sais pas si c’est l’endroit où je veux accueillir notre fille. »

Yessica confirma les craintes d’Anibal sur la proposition nippone « Et moi alors ? » rit-elle doucement. « Anibal, tu me vois donner naissance à notre fille là-bas, si loin de nos cultures, de nos langues ? Ce serait une expérience unique, oui, mais… pas pour y faire nâitre un enfant avec le stress qui va avec. Mais pourquoi pas prochainement. »

Ils échangèrent un regard complice à travers l’écran de leurs téléphones, une compréhension muette s’établissant entre eux. L’option japonaise fut mise de côté, et ils se tournèrent vers les deux autres possibilités. « Alors il reste deux options. Boca Juniors en Argentine, ce serait une ambiance incroyable. L’idée de coacher un club aussi mythique, avec toute l’énergie de Buenos Aires… Imagine l’adrénaline ! »

Yessica aimait bien l’idée mais l’éloignement des clubs en Argentine lui faisait peur, tout comme la montée récente des extrêmes dans le paysage politique local. « Oui, c’est sûr que l’énergie y serait folle. Tu as toujours rêvé de vivre ce genre de passion. Mais l’Argentine, ça veut aussi dire des déplacements fréquent dans tous le pays, un environnement chargé. Les tensions y sont parfois extrêmes. Je veux dire, c’est Boca, après tout. »

Anibal réfléchit, sachant que Yessica avait raison. La ferveur argentine, si séduisante soit-elle, venait aussi avec ses défis. Mais c’est alors que la proposition brésilienne de Palmeiras entra à nouveau en scène. « Et puis il y a Palmeiras. Le Brésil, on en a parlé tellement de fois… Leur projet est simple, bien structuré. Je serais là pour une saison, pour stabiliser l’équipe et transmettre mes compétences à leurs jeunes talents. C’est plus serein, on aurait un cadre de vie plus stable, plus familier, et… Estevão et Diego Mauricio ne nous ont jamais caché que Rio ou São Paulo sont bien plus sûrs qu’on pourrait le croire. »

Yessica se remémora les mots rassurants de ses amis de longue date, Estevão et Diego, qui avaient encouragé Anibal à se rapprocher de leurs racines brésiliennes, assurant que la vie à Rio pouvait offrir une stabilité surprenante. « Je pense que nos amis n’avaient pas tort, Ani. Le Brésil, c’est comme un juste milieu, non ? On serait près de tout ce qui nous est cher, mais on aurait aussi un cadre pour accueillir notre enfant sans les inquiétudes que l’on a connues en Colombie. Je sais qu’il y a moins de déplacement entre le championnat régional et les nombreux clubs à Rio. En plus ce sont aussi tes origines. Ce serait… moins chaotique, tu ne trouves pas ? »

Anibal acquiesça lentement. Il imaginait ce projet à Palmeiras comme une porte ouverte vers un dernier défi en Amérique du Sud, mais dans un contexte plus équilibré. En tant que père en devenir, il souhaitait que sa famille puisse s’épanouir dans un environnement moins intense, tout en restant dans un cadre qui vibrerait d’émotion et de passion pour le football. « Oui, je crois que le Brésil pourrait être ce qu’il nous faut. Palmeiras m’a impressionné. Leur centre de formation est remarquable, et j’aurai la chance d’entraîner des jeunes, de transmettre quelque chose de durable, sans les turbulences qui entourent Boca. Et si ce n’est que pour un an, ça pourrait nous convenir à tous les deux. Et je vais pas te cacher que voir notre fille naître dans la ville de mes ancêtes aurait une saveur des plus singulières. »

Ils échangèrent encore un instant, chacun visualisant leur possible vie au Brésil. Au-delà de tout cela, Anibal réalisa que le choix ne concernait pas seulement sa carrière, mais le bien-être de sa famille, leur sécurité, et leur stabilité. Yessica le soutenait pleinement, mais sa déclaration suivante scella sa décision. « Ani, je te suivrai où tu iras, mais je veux qu’on soit tous les trois heureux, en paix. Si c’est le Brésil qui te donne cette opportunité, alors… je crois que c’est là que notre fille devrait voir le jour. Ta mère serait si fière de nous. »

Ce fut la révélation ultime. La perspective de s’établir dans une culture passionnée, mais moins mouvementée que l’Argentine, lui sembla soudain comme la décision la plus sage. Anibal sentit alors que Palmeiras pourrait être le lieu où il pourrait, pour une saison, mêler passion du football et sérénité familiale. « C’est décidé alors. Demain, je donnerai ma réponse à Rafaela pour qu’elle entame les dernières négociations. On se dirige vers le Brésil, amor. »

Leurs regards s’illuminèrent de soulagement, de bonheur, et de sérénité face à cette nouvelle perspective de vie. Pour Anibal, c’était le début d’une aventure différente, un tournant autant personnel que professionnel, une promesse de stabilité pour lui et sa future famille au cœur du football brésilien.

- Chapitre 359 -
- Anibal arrive au Brésil pour Palmeiras -
- Chapitre 361 -
Coming SOON - 31/10
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