RĂ©ponses aux lecteurs
@CaptainAmericka c’est un peu ça mais ça lui pendait au nez.
@VertPourToujours Parce qu’il a un contrat avec une option de prolongation pour le club 
@Rhino Ă suivre.
De retour en Colombie pour une série de rendez-vous avec les avocats d’Envigado, Anibal sentait la pression monter. Ce retour dans le pays n’avait rien d’anodin. Sa relation avec le club devenait de plus en plus complexe, et l’influence du nouveau propriétaire, Ezekiel Reyes, ajoutait une ombre menaçante à chaque discussion. L’ambiance était lourde, teintée d’incertitudes. Cependant, au beau milieu de cette tourmente, une lueur inattendue apparut sous la forme d’un appel de Rafaela Pimienta, son agent fidèle.
« Anibal ! Devine où je suis ? »
Anibal se sentait excité de découvrir le pourquoi de l’appel de Rafaela. « Si tu m’appelles avec cette énergie, j’imagine que tu es quelque part qui pourrait changer mon avenir… »
La truculente agente ne put cacher ses intentions plus longtemps et annonça à Anibal qu’il devait l’a rejoindre. « Exactement ! Je suis à São Paulo, et j’ai un rendez-vous pour toi avec Palmeiras. Ils sont très sérieux, Ani. Ils veulent que tu les rencontres le plus vite possible. »
Le nom de Palmeiras résonna dans l’esprit d’Anibal. Le club légendaire du football brésilien, auréolé de gloire, venait de dominer la scène sud-américaine et souhaitait conserver son titre national et continental. Il en avait parlé quelques semaines avant avec Diego Mauricio et Estevão. « Palmeiras ? Ils viennent de tout gagner. Pourquoi voudraient-ils de moi, alors qu’ils pourraient choisir quelqu’un avec une trajectoire sans taches ? »
Rafaela expliqua alors à son client le concours de circonstances qui avait ouvert les portes du Verdão au coach. « Justement, ils pensent que ton expérience est ce qu’il leur faut. Ils ont une légende prête à prendre le poste, mais il lui manque encore un an pour finaliser ses diplômes d’entraîneur après sa retraite sportive. Ils veulent que tu les épaules en attendant, pour guider l’équipe et faire briller leurs jeunes joueurs. »
Anibal, d’abord surpris, sentit une étincelle d’enthousiasme naître en lui. La perspective de se mesurer au niveau brésilien le séduisait. Mais il savait aussi que toute décision devait être prise en accord avec Yessica, sa femme, et en pensant à leur vie de famille. Sans hésiter, il répondit : « Donne-moi quelques heures, Rafaela. J’ai besoin de réfléchir à ça sérieusement, et surtout de parler à Yessica. »
Quelques heures plus tard, Anibal débarquait à l’aéroport de Rio sans avoir parler avec sa femme, accueilli par Rafaela qui l’emmena directement au siège de Palmeiras. Là , il fut introduit auprès du président du club, accompagné des dirigeants et du directeur sportif. Les discussions furent intenses et très chaleureuses. Gabriel Jesus, ancien pro passé par Manchester City et Arsenal, retraité et devenu directeur sportif expliqua à Anibal l’intéret de son club. « Anibal, nous savons ce que tu as accompli en Europe et ici en Amérique du Sud. Ce que nous voulons, c’est que tu insuffles cette expérience à notre équipe, particulièrement à nos jeunes. L’objectif est simple : préserver nos titres et préparer le terrain pour l’avenir du club. »
Anibal flatté remercia Gabriel. « C’est un grand défi que vous me proposez. Le groupe actuel est excellent, et je sais qu’il y a des talents incroyables dans le centre de formation. Mais pour être honnête, j’ai besoin de stabilité pour ma famille. J’ai eu quelques années agitées et ma femme aspire à un environnement serein. Je ne sais pas si c’est le bon moment.»
Gabriel hocha la tête, compréhensif. « Je comprends parfaitement, Anibal. C’est aussi notre priorité. Si tu acceptes, nous nous engageons à mettre à disposition une villa sécurisée, on en a déjà identifié plusieurs, ainsi que tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité et la tranquillité de ta famille. »
Le regard d’Anibal s’illumina un peu plus. La proposition de Palmeiras était complète, respectueuse de ses besoins personnels et professionnels. Après plusieurs heures de discussions, il avait presque pris sa décision, mais une ultime demande le ramena à la réalité. « Je suis honoré de votre proposition. Mais… pourriez-vous me laisser une semaine pour me décider ? J’ai besoin d’en parler à Yessica ma femme. Sans compter qu’il me faudra régler quelques formalités avec Envigado quelque soit ma décision. »
Les dirigeants acquiescèrent, respectueux de cette nécessité familiale. Une fois de retour à son hôtel, Anibal appela immédiatement sa femme. « Yessica, j’ai besoin de ton avis. Palmeiras est prêt à m’offrir un contrat pour une saison, et ils sont très sérieux. Ils nous offrent un cadre de vie stable, une villa sécurisée, tout pour nous permettre de vivre sereinement. »
Sa femme compris que la proposition brésilienne avait fait mouche, et elle se souvenait des mots de Diego Mauricio « Ani, je vois bien que cette proposition te touche. Et si c’est ce que tu veux… je te suivrai. Mais, avant de dire oui, pense aussi à notre équilibre. On doit être en sécurité et vivre dans la tranquillité pour accueillir notre enfant. Il faut que l’on en discute ensemble. »
Anibal (hésitant mais touché) : « C’est justement ce qui me retient. J’ai tant à donner encore, mais je veux être présent pour toi et notre enfant. »
Le lendemain, seul dans sa chambre, Anibal passa des heures à peser le pour et le contre. La pression du choix était pesante face aux options qui s’ouvraient devant lui.
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E.Macachero (23 B) Vinicius Jr (19 A) |