:storygreen: :s13: đź—ľ :grootnagoya: O LeĂŁo de Lisboa

RĂ©ponses aux lecteurs

@toopil c’est une idée y’a du foot là bas ? :sac: je connais que l’empereur mégalo moi :hoho:

@CaptainAmericka et oui

@VertPourToujours Ce serait beau en effet.

@Heisen femme a

@Manthyz c’est pas faux :sac:

- Ezekiel Reyes officiellement propriétaire -

En pleine réflexion sur la suite à donner à sa carrière, Anibal se sentait tiraillé. Les sollicitations affluaient de la part de clubs intéressés par son profil, certains avec des propositions concrètes, d’autres simplement curieux, cherchant à jauger s’il était prêt à faire un retour en force sur le banc. L’idée d’un nouveau projet l’attirait, mais il restait incertain sur le lieu et le contexte. Anibal rêvait d’un environnement stable, un cadre où il pourrait enfin conjuguer son métier de coach avec un quotidien plus paisible pour sa famille. Sa récente conversation avec Yessica lui avait donné un nouvel élan, une certitude : il était temps de choisir le chemin qui leur permettrait à tous deux d’avancer sereinement.

Mais en pleine réflexion, son téléphone vibra, brisant le calme apparent de son bureau. Anibal consulta l’écran et son cœur se serra : un message d’un ancien collaborateur lui confirmait une nouvelle qui pesait lourd. Ezekiel Reyes, figure incontournable du cartel Gallindo et entrepreneur controversé, venait d’officialiser le rachat d’Envigado FC. Cette simple notification avait des allures de coup de massue pour Anibal, car Reyes devenait désormais le propriétaire du club… et donc, en théorie, son nouveau patron.

La première question qui traversa l’esprit d’Anibal fut celle de son accord avec l’ancien propriétaire, Eusebio Cortes. Cortes lui avait promis qu’en cas de proposition alléchante d’un autre club, il serait libre de partir sans obstacle, le tout pour le remercier de l’incroyable saison qu’il avait offerte à Envigado. Cet accord verbal, passé entre deux hommes de parole, n’avait pas de trace écrite, mais il reposait sur une base de confiance que Cortes et Anibal partageaient depuis le premier jour. Cependant, tout bascula avec ce rachat. Reyes n’avait probablement aucun intérêt à respecter cet arrangement, d’autant plus qu’il connaissait la valeur d’Anibal et l’influence que celui-ci exerçait sur le groupe.

Anibal sentit une tension monter en lui. Son esprit s’embrouillait tandis qu’il tentait de dénouer les implications d’un tel rachat. Il comprenait que Reyes ne verrait probablement pas d’un bon œil son départ, d’autant plus qu’il connaissait la place cruciale qu’il occupait au sein de l’équipe. Anibal prit une profonde inspiration et composa le numéro de Rafaela Pimienta, son agent, pour lui exposer la situation. Elle décrocha immédiatement devant qui plus est discuter avec son poulain. “Anibal ! Ça fait plaisir d’avoir de tes nouvelles. Dis-moi, je viens d’échanger avec quelques clubs, mais ils attendent encore ton feu vert pour faire des offres plus concrètes.”

Mais Anibal ne l’a laissa pas terminer “Rafaela… il y a un problème. Ezekiel Reyes vient de racheter Envigado.”

“Reyes ? Celui du cartel ? Bon sang, je pensais qu’il s’en était détourné après l’épisode de la tentative de rachat… Comment tu te sens avec ça ?” répondit paniqué Rafaela.

“Pas bien, pour tout dire. Ce type n’a jamais eu d’intention honnête envers le club, et surtout, il ne respectera jamais l’accord que j’avais passé avec Cortes. Je crains qu’il m’enferme ici pour son propre intérêt.”

Un silence s’installa au bout de la ligne, et Anibal imagina Rafaela peser chaque mot avant de lui répondre. “Écoute, Ani. Si tu veux vraiment partir, on trouvera un moyen. Mais Reyes est un type influent, et je crains que ses méthodes soient bien éloignées des nôtres. On doit réfléchir avec stratégie. Si on joue mal nos cartes, il pourrait compliquer ton départ… et peut-être même rendre ta situation intenable.”

Anibal ferma les yeux, la tête appuyée contre son fauteuil. Les perspectives semblaient de plus en plus restreintes, et la tension de cette année difficile l’avait épuisé bien plus qu’il n’osait l’admettre. Mais la voix rassurante de Rafaela lui donna un regain de courage. “Je suis prêt à jouer le jeu pour le moment, Rafaela. Je vais rester, mais uniquement si je sens que je peux quitter ce club au moment où une opportunité sérieuse se présentera. Je n’ai aucune envie de servir les intérêts de Reyes ou de son réseau.”

Rafaela tenta de rassurer Anibal une nouvelle fois. “Bien, je comprends. Je vais contacter Cortes, voir si l’on peut lui rappeler cette promesse. Peut-être que Reyes se montrera plus conciliant si je lui expose la situation.”

Après l’appel, Anibal se sentit légèrement soulagé, mais il savait que cette situation serait complexe à dénouer. Quelques jours plus tard, il croisa Reyes dans les couloirs du club. L’homme affichait un sourire énigmatique, l’air de celui qui tenait toutes les cartes en main. “Alors, coach, prêt à faire encore mieux cette saison ? Sachez que je compte sur vous pour renforcer la réputation du club… Et pour rester à Envigado, n’est-ce pas ?”

Anibal, bien que souriant en surface, ressentait un malaise profond. Cependant, il répondit d’un ton calme, se rappelant les conseils de Rafaela. “Envigado est un club formidable, et j’y ai mis tout mon cœur. Mais j’espère que vous comprenez aussi, Monsieur Reyes, qu’un coach doit parfois s’adapter à des défis plus grands encore.”

Reyes hocha la tête, mais dans son regard transparaissait une ombre de défi. Il savait ce qu’il en était, tout comme Anibal. La lutte était loin d’être terminée, et le coach comprenait qu’il ne pourrait probablement plus décider de son avenir seul.

- Chapitre 357 -
- Yessica veut rester en Amérique du Sud -
- Chapitre 127 -
Coming SOON - 30/10
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