:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@VertPourToujours t’inquiète pas pour la géographie. Oui on espére du calme. On verra.

@CaptainAmericka c’est l’idée.

- Envigado veut utiliser la clause pour ani -

De retour en Colombie, Anibal se rendit au siège du club pour rencontrer Ezekiel Reyes. Sa décision de rejoindre Palmeiras étant prise, il espérait maintenant une sortie rapide et discrète, mais il savait que la tâche serait ardue. Reyes n’était pas un homme à accepter facilement la désertion, surtout lorsqu’il voyait en Anibal la clé pour propulser Envigado dans la prestigieuse Libertadores.

Anibal pénétra dans le bureau de Reyes, où ce dernier l’attendait, confortablement installé dans un large fauteuil en cuir. Derrière lui, une fenêtre offrait une vue imprenable sur la ville, rappelant implicitement l’étendue de son influence sur Medellín et ses environs. L’atmosphère pesante laissait présager un entretien tendu. « Anibal ! Content de te voir. Alors, que puis-je faire pour toi ? On parle renforts pour la Libertadores ? »

Anibal lui ne voyait pas les choses de cette façon et ne tergiversa pas. « Reyes… Je suis venu te parler de mon départ. Je te remercie de l’opportunité, mais cette aventure s’arrête ici pour moi. »

Le sourire de Reyes s’évanouit instantanément, remplacé par un regard glacial. « Ton départ ? Pas question, Anibal. Tu as mené cette équipe en haut du classement et jusqu’à un titre continental ! La Libertadores nous attend. On t’a engagé pour aller jusqu’au bout, et c’est ce que tu feras. Nous avons une option pour prolonger ton contrat.»

Anibal prit une profonde inspiration, décidant de ne pas se laisser intimider. « Reyes, tu sais très bien pourquoi ça ne fonctionnera pas. Après ce qu’il s’est passé l’an dernier avec ma famille et la pression exercée, tu ne peux pas t’attendre à ce que je continue comme si de rien n’était. Laissez-moi partir. J’ai donné tout ce que je pouvais ici. »

Reyes croisa les bras, esquissant un sourire narquois. « Anibal, ce qui s’est passé l’an dernier était… regrettable, j’en conviens. Mais c’est du passé, non ? Et puis, tu as réussi, tu es devenu un héros pour la ville. Et maintenant tu veux abandonner, me laisser sans coach pour la Libertadores ? »

Avec ces mots, Reyes ne fit qu’accentuer la volonté de son coach d’en finir. « Regrettable, c’est le mot ? » Anibal eut un rictus amer. « Mes joueurs ? Ils avaient des prolongations qui leur auraient assuré un avenir stable ici, et ton cartel a tout sabordé. Beaucoup ont quitté le club à cause de ça, Reyes. Et tu t’attends à ce que je reste là, les bras croisés, pour en voir d’autres partir ? »

Reyes resta silencieux un moment, jaugeant l’entraîneur, mais ses yeux trahissaient une colère sourde. « Tu n’as pas compris, Anibal. Je ne te laisserai pas partir aussi facilement. Nous avons un accord, et je compte bien te voir l’honorer. »

Anibal savait que la négociation classique ne mènerait à rien. Il décida alors de jouer une carte plus risquée. « Bien. Alors écoute-moi, Reyes. Je n’ai aucun problème à me retirer du football. Je pourrais même prendre ma retraite aujourd’hui. Mais avant, je prendrais le soin d’expliquer au monde comment fonctionne ton petit système ici. Imagine ce que diraient les médias s’ils apprenaient l’envers du décor d’Envigado. »

Les traits de Reyes se durcirent, son regard devenant aussi froid que l’acier. « Tu es fou de menacer quelqu’un comme moi, Anibal. Tu sembles oublier à qui tu parles. »

Mais Anibal savait qu’il n’y avait qu’une façon de se sortir de ce guépier. « Et toi, tu sembles oublier à qui tu parles, Reyes. Tu me menaces ? Vas-y. Mais je ne crains plus rien de toi. J’ai déjà perdu bien assez, et je suis prêt à tout pour retrouver ma liberté. Si tu persistes à vouloir me garder ici contre mon gré, c’est moi qui parlerai. »

Reyes fixa Anibal, son visage fermé trahissant une fureur retenue. Il se leva lentement et tourna le dos, observant la ville depuis la fenêtre.

Après un long silence, Reyes parla d’une voix résignée mais chargée de mépris. « Très bien, Anibal. Pars, si c’est ce que tu veux. Mais crois-moi… un jour, nos chemins se croiseront de nouveau. Et ce jour-là, tu paieras pour ce coup de théâtre. »

Anibal ne répondit rien, mais il savait qu’il venait de frôler la ligne dangereuse. Pourtant, pour la première fois depuis longtemps, il se sentit libéré. Alors qu’il quittait le bureau sans se retourner, il savait que le poids des menaces n’avait pas totalement disparu, mais il avait gagné une chose précieuse : sa liberté.

- Chapitre 360 -
- L’heure du choix, anibal consulte Yessica -
- Chapitre 362 -
Coming SOON - 01/11
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