:storygreen: :s23: đŸ‡”đŸ‡č :fpf: :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Sur toutes les stories oui
 :sadpepe: Manque encore d’organisation pour mes temps libres :joy:

Un Portugal petit bras mais c’est suffisant.

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@FC_Guimaraes

@celiavalencia oui ça a été plus dur avec la qualification acquise.

@Rhino c’est un peu l’état d’esprit mĂȘme si j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© de plus gros score.

@alexgavi Renato c’est Jesus rĂ©incarnĂ© :rofl: on domine toujours mais moins :hoho:

@CaptainAmericka coquin

- Eli Patermeu en difficulté ! -

Il y avait parfois, dans la vie d’un footballeur, des instants de bascule qui ne ressemblaient pas Ă  des tragĂ©dies mais Ă  des failles intĂ©rieures. Le cas d’Eli Patermeu relevait prĂ©cisĂ©ment de cela : non pas la chute vertigineuse, mais l’effritement progressif d’un Ă©quilibre fragile. À l’automne 2045, le jeune ailier portugais, celui qui, deux saisons durant, avait incarnĂ© l’étincelle crĂ©atrice de Vianense, traversait un passage que d’aucuns nommeraient crise, mais qui ressemblait plutĂŽt Ă  une transition douloureuse vers l’ñge adulte.

Ce qui frappait en premier lieu, ce n’était pas son jeu, encore audacieux lorsqu’il s’exprimait enfin balle au pied, mais son absence de lumiĂšre sociale. Celui qui aimantait les regards s’était refermĂ© sur lui-mĂȘme : il entrait le premier et sortait le premier, l’échine basse, le casque vissĂ© sur les oreilles, esquivant jusqu’aux tapes amicales de Carlos SimĂ”es ou les plaisanteries de SĂ©rgio Mata. Dans le vestiaire, l’ambiance restait bon enfant mais on sentait autour de lui un halo d’ombre volontairement entretenu, comme un signal silencieux : « ne me parlez pas, je rumine Â».

Car Eli Patermeu n’était pas seulement confrontĂ© Ă  une concurrence sportive ; il faisait face, pour la premiĂšre fois, au vertige de la dĂ©possession. Le retour en grĂące de Luis Almeida son aĂźnĂ©, son guide tacite, celui qu’on croyait sur le dĂ©clin avait bousculĂ© l’ordre acquis. Eli n’était plus “le crack par dĂ©faut”, mais un talent parmi d’autres, et cette idĂ©e le blessait plus qu’il ne voulait l’admettre. Il avait grandi dans une logique de survie, non de partage. À Lisbonne, il fallait ĂȘtre le plus fort ou disparaĂźtre. À Vianense, il dĂ©couvrait qu’un groupe pouvait se mĂ©riter plutĂŽt que se conquĂ©rir.

Les symptĂŽmes commencĂšrent hors du rectangle vert. Une soirĂ©e Ă  Porto, simple dĂźner entre amis, se transforma en dĂ©rapage mĂ©diatique. Un paparazzo trop insistant, cherchant la provocation facile, l’avait harcelĂ© de questions. Les mots avaient fusĂ©. La colĂšre aussi. Et soudain, filmĂ©e en basse luminositĂ©, ses menaces agressives tournĂšrent en boucle sur les chaĂźnes sportives. On n’y voyait pas un jeune homme excĂ©dĂ©, mais une caricature : un joueur “au melon”, frustrĂ©, instable.

Lorsque la vidĂ©o fut prĂ©sentĂ©e Ă  AnĂ­bal GuimarĂŁes, ce dernier resta d’abord immobile, le regard fixe, pensif. Puis il hocha la tĂȘte lentement, comme si la vie venait de lui rappeler une vĂ©ritĂ© simple : grandir fait mal. Aucun commentaire tonitruant, aucune humiliation publique. Juste une phrase Ă  Hugo Viana :

« On va le rattraper. »

La condamnation la plus subtile arriva cependant de la part d’une voix que personne n’attendait. Bernardo Silva, lĂ©gende portugaise, homme de sagesse et de retenue, analysa l’incident avec une justesse presque douloureuse. Sur le plateau de Record, il dĂ©clara d’un ton posĂ© :

« Patermeu vit ce que vivent tous les jeunes talents. Être discutĂ©, c’est une Ă©tape obligatoire. Il doit apprendre Ă  respirer dans l’adversitĂ©, Ă  retrouver le plaisir du jeu, Ă  accepter qu’on n’est jamais au sommet par droit acquis. »

C’était dit sans violence, mais avec la force d’une vĂ©ritĂ© longue. AnĂ­bal dĂ©cida de montrer cette sĂ©quence Ă  Eli, seul, dans son bureau. Le jeune joueur, crispĂ©, s’attendait Ă  une remontrance. Le coach, lui, parla bas, presque avec tendresse.

« Tu es dans ton premier hiver, Eli. Tu crois que tu recules, mais tu mĂ»ris. La frustration, on l’a tous ressentie. La vraie question est simple : qu’est-ce que tu en fais ? Tu t’effondres ou tu transformes ? »

Eli resta silencieux longtemps, puis murmura, la voix Ă  peine audible :

« J’ai peur de disparaĂźtre. »

« Alors travaille, » répondit Aníbal. « Ceux qui travaillent ne disparaissent pas. »

La reconstruction commença de là. Pas en un éclair. Mais par un retour à la base.

AprĂšs l’entraĂźnement, il resta pour travailler les centres avec Marcos Paulo, puis les frappes lointaines avec JoĂŁo Infante. Le lendemain, il observa pendant vingt minutes l’analyse vidĂ©o de ses dĂ©placements avec le prĂ©parateur. Et un soir, ce fut Luis Almeida lui-mĂȘme, son “rival”, qui s’assit Ă  cĂŽtĂ© de lui sur le banc du terrain annexe pour lui glisser :

« Je n’ai pas pris ta place, Eli. Tu l’as juste laissĂ©e ouverte. Maintenant reprends-la. Je t’aiderai. »

Alors, quelque chose s’adoucit en lui. La colĂšre se fissura. La peur se reconfigura. Et dans ce vacillement discret, dans cette fragilitĂ© assumĂ©e, commença peut-ĂȘtre la construction d’un joueur plus complet. Non pas seulement rapide et instinctif, mais patient, lucide, stratĂšge.

Car Vianense savait une chose que le monde extĂ©rieur ignorait encore : les chutes transforment, et ce que l’on reconstruit aprĂšs avoir doutĂ© est souvent plus solide que ce que l’on avait avant.

- Chapitre 873 -
- Anibal imbatĂ­vel, no Mundialr -
- Chapitre 875 -
Coming SOON - 27/11
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Ils n’ont rien d’autre à foutre? :sac:

La sagesse d’un grand homme!

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Dans un tel club avec un tel entraineur, il sera toujours trÚs bien entouré.

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@FC_Guimaraes

@toopil les mĂ©dias frĂ©rots :hoho:. Anibal tente de le rassurer mais le frĂ©rot Ă  la tĂȘte qui gonfle :rofl:

@CaptainAmericka ses agents prennent de la place :sac:

- Viana termina o ano em grande estilo -
- Viana fini l’annĂ©e en pĂ©tard -

Alors que Vianense reste sur 11 victoires consĂ©cutives toutes compĂ©titions confondus et demeure invaincu en championnat, un mano Ă  mano avec le FC Porto finaliste de la derniĂšre Europa League se dessine en championnat. Anibal et ses hommes ont attaquĂ©s novembre avec la rĂ©ception de la lanterne rouge, le Maritimo Funchal. Etonnamment, le leader a rapidement Ă©tĂ© menĂ© au score et a du attendre l’heure de jeu et un une deux entre Renato Pacheco et Francisco Maior pour voir ce dernier marquer et permettre Ă  Viana de revenir au score. Ce fut le vĂ©ritable tournant de ce match qui replongea le Maritimo dans ses inquiĂ©tudes. Une dizaine de minutes plus tard Luis Almeida servait Emmanuel Adjei sur un plateau pour son septiĂšme but de la saison. En Taça, Anibal fit une large revue d’effectif. EmmenĂ© par Luis Almeida, capitaine d’un soir, Viana ne fit qu’une bouchĂ©e de Famaliçao, actuel 5Ăšme de Liga Meu Super. C’est d’ailleurs Luis Almeida qui ouvrit le score sur coup franc Ă  la 18Ăšme. En forme l’ailier remis ça Ă  la demi heure de jeu. La qualification dĂ©jĂ  entĂ©rinĂ© tant son adversaire du jour Ă©tait apathique, Vianense a continuĂ© Ă  dĂ©rouler en seconde pĂ©riode. Renato Pacheco trouva lui aussi la faille aprĂšs un gros travail de Marcos Paulo puis en toute fin de match Eli Patermeu trouva la faille confirmant qu’il faudrait compter sur lui cette saison.

En champion’s le club portugais s’est offert le scalp de Dundee avec un nouveau but d’Eli Patermeu titulaire. A la demi heure de jeu SĂ©rgio Mata s’offrit un joli raid sur l’aile fauche pour doublĂ© la mise. Si Dundee rĂ©duisit l’écart, MamadĂș marqua son dixiĂšme but pour sceller une nouvelle victoire de Viana. Novembre s’est terminĂ© avec une nouvelle victoire contre Farense portant la sĂ©rie Ă  15 victoires consĂ©cutives TCC. Emmanuel Adjei, titulaire surprise inscrivit un doublĂ© tandis qu’en fin de match Eli Patermeu marqua son troisiĂšme but sur les trois derniers matchs. Il y eu tout de mĂȘme une petite ombre au tableau avec la blessure de MamadĂș. Si la blessure n’avait rien d’inquiĂ©tante, juste une fatigue musculaire, cela signifiat qu’il ne jouerait plus pour Viana avant fin janvier Ă©tant dĂ©jĂ  sĂ©lectionnĂ© pour la CAN 2046.

Date Club Score Buteurs
:ligaportugal: J12 6/11/2045 :maritimo_funchal: MarĂ­timo 2 - 1 F.Maior (63), E.Adjei (73)
:taca_do_portugal: T4 18/11/2045 :famalicao: FamalicĂŁo 0 - 4 L.Almeida (18, 35), R.Pacheco (52), E.Patermeu (84)
:grootchampions: M5 22/11/2045 :dundee: Dundee Utd 1 - 3 E.Patermeu (14), S.Mata (31), MamadĂș (84)
:ligaportugal: J13 26/11/2045 :farense: Farense 1 - 3 E.Adjei (37, 48), E.Patermeu (81)

Pour finir l’annĂ©e en beautĂ©, Vianense attaqua dĂ©cembre en fanfare en atomisant Celje, petit poucet de Champion’s League. Si le champion slovĂšne surpris en ouvrant le score la rĂ©action de Viana fut immĂ©diate et Emmanuel Adjei profita d’une offrande de Francisco Maior pour Ă©galiser. Les portugais prirent leur temps mais le barrage slovĂšne craqua Ă  nouveau Ă  la demi heure de jeu avec un but de SĂ©rgio Mata. 9 minutes plus tard Mata accĂ©lĂ©ra de nouveua pour servir Adjei sur un plateau pour un nouveau doublĂ© du jeune international. Le match se calma jusqu’a l’heure de jeu. Adjei rata par deux fois le triplĂ© en tapant deux fois la barre slovĂšne. SurmotivĂ©, Adjei inscrivit finalement un nouveau but Ă  la 79Ăšme minute. Sur l’engagement Gilson Silva chipait le ballon avant de lober le portier adverse. ComplĂ©tement apathique, Celje encaissa un dernier but sur un missile de 45m de Luvanor.

En championnat Viana s’offrit le scalp de l’Estrela da Amadora avec un doublĂ© de Francisco Maior suivi d’un nouveau but d’Emmanuel Adjei. En Allianz Cup, Vianense pouvais se contenter d’un nul et c’est ce que le club fit contre le Sporting Portugal en faisant tourner son effectif. L’inĂ©vitable Emmanuel Adjei marqua de nouveau. Ce fut ensuite venu le moment de faire tomber un Benfica en fin de cycle. Adjei converti une offrande de Maior au retour des vestiaires avant de voir Luis Almeida faire craquer la dĂ©fense par deux fois avec un but et une assist pour SendĂŁo sur corner. L’annĂ©e s’est fini avec un nouveau succĂšs contre Tondela avec des buts de SĂ©rgio Mata, Adjei, Patermeu et Adilson.

Avec 20 matchs sans dĂ©faites et un statut d’invincible en championnat, Viana prends ses aises au classement et pointe 4 points devant Porto avec un match en moins. Gil Vicente, troisiĂšme est dĂ©jĂ  Ă  16 points du leader. En Champion’s League, Vianense est premier du classement avec cinq victoires en six journĂ©es et est dĂ©jĂ  qualifiĂ© au moins pour les barrages. Si MamadĂș est blessĂ© et compte tout de mĂȘme 10 buts cette saison, c’est surtout Emmanuel Adjei qui surprends avec dĂ©jĂ  16 buts cette saison.

Date Club Score Buteurs
:grootchampions: M6 6/12/2045 :celje: Celje 1 - 6 E.Adjei (6, 37, 79), S.Mata (29), G.Silva (80), Luvanor (89)
:ligaportugal: J14 9/12/2045 :estrela_da_amadora: Estrela da Amadora SAD 3 - 0 F.Maior (7, 90+4), E.Adjei (66)
:allianz_cup: GS 14/12/2045 :grootsporting: Sporting CP 1 - 1 E.Adjei (58)
:ligaportugal: J15 23/12/2045 :sl_benfica: Benfica 3 - 1 E.Adjei (46), L.Almeida (81), L.SendĂŁo (84)
:ligaportugal: J16 29/12/2045 :tondela: Tondela 4 - 1 S.Mata (28), E.Adjei (34), E.Patermeu (45), Ad.(90+2)

- Classificação -
- Classement -

Clt
Équipe
J G N P Bm Be Diff Pts
1er :grootchampions: :vianense: Vianense 16 14 2 0 43 12 +31 44
2e :grootchampions: :fc_porto: Porto 17 12 4 1 42 12 +30 40
3e :europa: :gil_vicente: Gil Vicente 16 8 4 4 35 26 +9 28
4e :europa: :sl_benfica: Benfica 17 6 8 3 30 17 +13 26
5e :conference: :grootsporting: Sporting CP 16 7 5 4 25 18 +7 26
6e :casa_pia: Casa Pia 16 7 4 5 30 25 +5 25
7e :salgueiros: Salgueiros 16 6 5 5 20 21 -1 23
8e :uniao_de_leiria: UniĂŁo de Leiria 16 5 6 5 17 20 -3 21
9e :farense: Farense 16 5 5 6 22 23 -1 20
10e :tondela: Tondela 16 5 5 6 26 26 0 20
11e :academica_coimbra: Académica Coimbra 16 4 7 5 17 17 0 19
12e :belenenses: Belenenses 16 4 6 6 22 27 -5 18
13e :estrela_da_amadora: Estrela da Amadora SAD 16 4 4 8 20 34 -14 16
14e :portimonense: Portimonense 16 3 6 7 22 32 -10 15
15e :santa_clara: Santa Clara 16 3 6 7 9 20 -11 15
16e B :braga: Braga 16 3 5 8 17 31 -14 14
17e :ligaportugal2: :vitoria_guimaraes: VitĂłria de GuimarĂŁes 16 2 4 10 15 33 -18 10
18e :ligaportugal2: :maritimo_funchal: MarĂ­timo 16 2 4 10 14 32 -18 10

- Classificação -
- Classement -

Clt
Équipe
J G N P Bm Be Diff Pts
1er 1/8 :vianense: Vianense :portugal: 6 5 0 1 21 8 +13 15
2e 1/8 :napoli: Napoli :italy: 6 5 0 1 14 5 +9 15
3e 1/8 :barcelona: Barcelona :spain: 6 5 0 1 19 11 +8 15
4e 1/8 :real_valladolid: Real Valladolid :spain: 6 5 0 1 10 3 +7 15
5e 1/8 :wolfsburg: Wolfsburg :germany: 6 4 2 0 16 8 +8 14
6e 1/8 :bayern: Bayern MĂŒnchen :germany: 6 4 1 1 10 4 +6 13
7e 1/8 :villarreal: Villarreal :spain: 6 4 1 1 13 8 +5 13
8e 1/8 :leipzig: RB Leipzig :germany: 6 4 1 1 10 6 +4 13
9e B :juventus_rose: Juventus :italy: 6 4 0 2 14 8 +6 12
10e B :chelsea: Chelsea :england: 6 3 2 1 13 6 +7 11
11e B :monaco: Monaco :france: 6 3 1 2 13 9 +4 10
12e B :arsenal: Arsenal :england: 6 3 1 2 9 8 +1 10
13e B :olympiakos: Olympiacos :greece: 6 3 1 2 8 7 +1 10
14e B :mancity: Man City :england: 6 3 0 3 12 9 +3 9
15e B :inter: Inter Milan :italy: 6 3 0 3 14 13 +1 9
16e B :realmadrid: Real Madrid :spain: 6 3 0 3 12 11 +1 9
17e B :leverkusen: Bayer Leverkusen :germany: 6 3 0 3 12 11 +1 9
18e B :rennes: Rennes :france: 6 3 0 3 12 13 -1 9
19e B :legia_warszawa: Legia Warszawa :poland: 6 3 0 3 6 10 -4 9
20e B :genk: Genk :belgium: 6 3 0 3 4 8 -4 9
21e B :sl_benfica: Benfica :portugal: 6 2 2 2 8 8 0 8
22e B :dortmund: Dortmund :germany: 6 2 1 3 7 6 +1 7
23e B :newcastle: Newcastle :england: 6 2 1 3 5 5 0 7
24e B :psv: PSV Eindhoven :netherlands: 6 2 1 3 12 14 -2 7
25e :liverpool: Liverpool :england: 6 2 1 3 9 11 -2 7
26e :salzburg: Red Bull Salzburg :austria: 6 2 1 3 3 5 -2 7
27e :galatasaray: Galatasaray SK :tr: 6 2 1 3 3 6 -3 7
28e :charleroi: Charleroi :belgium: 6 2 1 3 9 13 -4 7
29e :roma: Roma :italy: 6 1 3 2 5 5 0 6
30e :losc: Lille :france: 6 1 2 3 6 11 -5 5
31e :hajduk: Hajduk Split :croatia: 6 0 3 3 3 10 -7 3
32e :alloa_athletic: Alloa Athletic :scotland: 6 1 0 5 5 13 -8 3
33e :dundee: Dundee Utd :scotland: 6 1 0 5 4 13 -9 3
34e :nordsjaelland: FC NordsjĂŠlland :denmark: 6 0 2 4 5 14 -9 2
35e :sparta: Sparta Prague :czech_republic: 6 0 1 5 4 16 -12 1
36e :celje: Celje :slovenia: 6 0 0 6 2 16 -14 0

- Classificação dos goleadores -
- Classement des buteurs -

Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
:1st_place_medal: :portugal: :ghana: Emmanuel Adjei 18 (3) 16 4
:2nd_place_medal: :guinea_bissau: :portugal: MamadĂș ManĂ© 11 (8) 10 2
:3rd_place_medal: :portugal: Sérgio Mata 18 (4) 9 8
:cape_verde: :portugal: LuĂ­s Almeida 17 (7) 9 5
:portugal: Francisco Maior 24 (4) 8 10

- Classificação dos colonos -
- Classement des passeurs -

Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
:1st_place_medal: :portugal: Francisco Maior 24 (4) 8 10
:2nd_place_medal: :portugal: Renato Pacheco 22 (5) 4 8
:3rd_place_medal: :portugal: Sérgio Mata 18 (4) 9 8
:portugal: Eli Patermeu 11 (7) 5 6
:spain: :portugal: Victor GuimarĂŁes 23 (3) 3 5
- Chapitre 874 -
- Eli Patermeu en difficulté ! -
- Chapitre 876 -
Coming SOON - 28/11
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Le club enchaine Ă  vitesse grand v. On est sur un bilan quasi parfait

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Ça enchaüne et Porto lñche du lest

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Ha ouais, c’est trùs costaud :hot_face:

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Alert spoiler pour les daltoniens : Ne cherchez pas de rouge, il n’y en a pas ! :smiley:

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Pas de quoi se vanter, la concurrence est limitée au Portugal 


Fun Wow GIF by CANAL+

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Putain le club est devenu aussi grand que Porto, Benfica ou le Sporting ! C’est fort ça !

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@FC_Guimaraes

@Rhino pour l’instant la saison dĂ©roule fort. Adjei est surpuissant.

@Tilo82 ils restent encore bien accrochĂ©s quand mĂȘme.

@toopil faut bien de temps en temps.

@alexgavi :hoho: c’est pas faux.

@Manthyz tu veux parler de la concurrence de championship ? :sac:

@CaptainAmericka peut etre pas quand mĂȘme n’oublies pas leurs palmarĂšs.

- MamadĂș et Adjei, c’est la guerre -

Mamadu entra dans le bureau d’Anibal avec ce pas tendu que tout le monde, Ă  Viana, connaissait. Il ferma la porte derriĂšre lui, non pas en claquant mais avec ce geste brusque, presque sec, qui disait davantage que les mots. Depuis quelques semaines, il fixait ses lacets dans le vestiaire plus qu’il ne regardait ses coĂ©quipiers. MĂȘme Adjei lui avait lancĂ© un regard inquiet lors du dernier entraĂźnement.

Mais lĂ , c’était diffĂ©rent. LĂ , le buteur historique venait demander des comptes.

« Ani, il faut qu’on parle. Â»

Anibal releva la tĂȘte. Il avait ce calme rare des gens qui ont traversĂ© trop d’ouragans pour ĂȘtre impressionnĂ©s par un orage. Son visage restait serein, fermĂ©, mais son regard Ă©tait attentif.

« Je t’écoute, Mamadu. Â»

Ce simple je t’écoute dĂ©clencha l’explosion.

« J’en ai marre de cette situation. Je marque, je suis prĂ©sent, je rĂ©ponds toujours quand on m’appelle et malgrĂ© ça c’est moi qui regarde le terrain depuis le banc ! J’accepte que Manu soit bon, qu’il progresse, qu’il soit une nouvelle Ă©toile, mais moi ? J’ai 151 buts pour ce club ! J’ai construit une lĂ©gende ici ! Je ne peux pas devenir un figurant ! Â»

Il parlait Ă  voix haute, la voix vibrante, remplissant l’espace du bureau comme un rugissement contrĂŽlĂ©. Il n’hurlait pas mais chaque syllabe portait une colĂšre retenue.

« Je n’ai pas refusĂ© les offres de Dortmund, de l’Atletico, de Lyon et de la Real Sociedad pour que finalement je perde ma place au profit d’un gamin qui vient d’arriver ! Â»

Il tourna autour de la table, comme une panthùre nerveuse en cage, avant d’ajouter :

« Ce club, coach, je lui ai tout donnĂ©. Je me suis toujours battu pour l’écusson. Mais maintenant, tu me donnes
 ça ? Des miettes ? Â»

Anibal ne répondit pas immédiatement. Il laissa le silence se poser entre eux, un silence lourd, pas creux. Un silence qui obligeait Mamadu à entendre sa propre respiration.

Puis enfin, le coach parla. Sa voix était basse, mais nette, aiguisée.

« Tu as raison sur un point, Mamadu : tu as construit une lĂ©gende ici. Mais la lĂ©gende ne te protĂšge pas du temps qui passe. Tu traverses un moment difficile, pas physiquement, mais mentalement. Je te vois
 tu joues crispĂ©. Tu veux tout prouver Ă  chaque action. Tu te punis toi-mĂȘme avant que le public ou tes coĂ©quipiers n’aient le temps de juger. Â»

Il croisa les bras.

« Adjei est jeune. Il joue avec l’insouciance. Il est lĂ©ger. Et toi ? Tu joues avec le poids du monde sur les Ă©paules. Â»

Un tic nerveux traversa la mùchoire de Mamadu. Mais il écoutait.

« Prends ce temps comme une respiration forcĂ©e. Tu n’es pas relĂ©guĂ©. Tu n’es pas remplacĂ©. Tu es mis au repos stratĂ©gique. Â»

« Repos stratĂ©gique ? Â» cracha Mamadu avec ironie.

« Oui. Parce que quand tu reviendras
 je veux que ce soit avec le feu dans les yeux. Le vrai. Pas la peur de dĂ©cevoir. Â»

Anibal se leva alors, lentement, contourna la table, et se plaça face à son joueur.

« Tu veux entendre la vĂ©ritĂ©, Mamadu ? La vraie ? Â»

Un silence.

« Tu n’as pas perdu ta place parce qu’Adjei est meilleur. Tu l’as perdue parce qu’il joue plus lĂ©ger, et que toi tu joues comme si chaque action Ă©tait un jugement final. Â»

La phrase tomba comme un couperet doux.

« Je ne te demande pas de devenir un autre. Je te demande de redevenir toi. Â»

Mamadu baissa la tĂȘte, une seconde. Juste une. Comme si quelque chose en lui avait Ă©tĂ© touchĂ© trĂšs profondĂ©ment. Mais la colĂšre, encore, rĂ©sistait.

« Et si je ne retrouve pas ma place ? Si je reste sur le banc ? Alors je te le dis
 je rĂ©flĂ©chirai Ă  partir. Je ne supporterai pas de finir ma carriĂšre comme doublure du petit prince. Â»

Anibal posa une main sur son épaule. Geste rare. Geste de pÚre.

« Si un jour tu pars, Mamadu
 ce sera par la grande porte, et personne ne t’empĂȘchera d’aller conquĂ©rir un autre championnat. Mais ce moment n’est pas maintenant. Maintenant, c’est l’instant oĂč tu ravales l’ego, oĂč tu retrouves l’envie pure, l’instinct, la rage, celle qui t’a fait devenir le Mamadu qu’on admire. Â»

Puis il conclut :

« Le club a besoin de toi. Adjei a besoin de toi. Et
 moi aussi, j’ai encore besoin de toi. Â»

Pour la premiĂšre fois depuis qu’il Ă©tait entrĂ©, quelque chose se fissura dans le regard de Mamadu. Pas une larme mais une Ă©motion brĂšve, fugace.

Il inspira longuement.

« TrĂšs bien, coach. Je vais me battre. Je vais revenir. Et je te jure que personne ne parlera plus du petit que de moi en fin de saison. Â»

Anibal sourit faiblement.

« VoilĂ . Tu vois ? Le roi n’est pas mort. Â»

Mamadu hocha la tĂȘte, tourna les talons, et quitta le bureau mais plus lentement qu’il n’était entrĂ©.

Et ce fut seulement une fois la porte refermĂ©e qu’Anibal, seul, murmura pour lui-mĂȘme :

« Que la guerre entre les buteurs commence. Â»

Parce qu’au fond, il savait que ce duel-là
 allait faire grandir les deux.

- Chapitre 875 -
- Viana termina em grande estilo -
- Chapitre 877 -
Coming SOON - 30/11
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Cherchez l’erreur :sac:

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Ani, c’est vraiment devenu le vieux sage par excellence

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A en juger l’image, et le fait qu’une poignĂ©e est Ă  environ 1m20 du sol, Mamadu ne doit pas dĂ©passer le mĂštre 50. Du coup, je peux comprendre qu’il n’aille pas confronter Adjei et sa tĂȘte de meurtrier :grin:

Par le passĂ©, il a largement prouvĂ© qu’il pouvait ĂȘtre l’attaquant star. Maintenant, le trĂŽne n’est certainement pas assez grand pour deux !

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@FC_Guimaraes

@toopil Lyon avait des bonnes perfs y’a quelques saisons :sac:

@Rhino il devient assez mature en effet et plus calme. Mais c’est pas incohĂ©rent.

@alexgavi Il est pas grand mais tout de mĂȘme. Mais c’est vrai qu’Adjei peut etre intimidant. Faut qu’il bosse et le meilleur jouera c’est le jeu.

- Luis Almeida sur le départ ? -

Luis Almeida avait toujours Ă©tĂ© de ces joueurs qu’on croyait Ă©ternels dans un club, comme un vieux pilier de vestiaire dont on prĂ©sume, sans mĂȘme y rĂ©flĂ©chir, qu’il finira sa carriĂšre lĂ  oĂč elle avait commencĂ©. Huit ans Ă  Vianense, 286 apparitions, des hauts, des creux, des renaissances, des blessures, des buts cruciaux, de l’amour donnĂ© et reçu. À l’automne 2045, pourtant, quelque chose se fissurait doucement dans cette certitude tacite.

Ce n’était pas son niveau qui posait question bien au contraire. Avec six buts et quatre passes dĂ©cisives en dix-huit apparitions, dont douze titularisations, il redevenait irrĂ©sistible. On retrouvait ce Luis qui prenait son couloir comme une colline Ă  dĂ©valer, qui levait la tĂȘte, crochettait, enveloppait une passe millimĂ©trĂ©e. Les supporters l’avaient senti : Almeida est revenu.

Mais ce retour en grĂące avait rĂ©veillĂ© un autre questionnement, plus intime, plus immatĂ©riel : le temps passait. Et tandis qu’il gagnait en maturitĂ©, le cocon de Viana devenait aussi une cage dorĂ©e dont il ne savait s’il voulait sortir.

Son agent avait rendu les choses plus concrĂštes. Une offre, ou plutĂŽt : un murmure d’intention. Wolfsburg. La Bundesliga. Et surtout Pedro Tiba. Son grand pote. Son frĂšre d’armes. Celui avec qui il avait grandi au club, puis qu’il avait vu partir sans pouvoir le retenir. Retrouver Pedrinho
 Cette idĂ©e le troublait plus qu’il osait l’avouer.

Un soir, dans la maison familiale Ă  la pĂ©riphĂ©rie de Viana do Castelo, il en parla enfin Ă  la seule personne qu’il savait capable de le renvoyer Ă  lui-mĂȘme : son pĂšre.

Son pĂšre Ă©tait dans le salon, lunettes posĂ©es sur le bout du nez, lisant un vieux journal sportif qu’il avait gardĂ© de l’époque oĂč Luis signait son premier contrat pro. Quand il entendit la porte intĂ©rieure claquer, il releva la tĂȘte et sans un mot, il sut que quelque chose pesait.

« Tu rentres tĂŽt, Â» dit-il doucement.

« Ouais
 J’avais pas la tĂȘte Ă  rester Â».

Luis s’assit face lui, les coudes sur les genoux, le regard perdu dans le tapis.

« Papa
 tu sais que je t’ai toujours tout dit. Tout. Et lĂ  je suis perdu Â».

« Alors dis-moi Â».

Luis inspira profondément.

"Wolfsburg est revenu Ă  la charge. Ils veulent me faire venir. Et
 Pedro est lĂ -bas. Il m’a Ă©crit. Il m’a dit : « Rejoins-moi, frĂ©rot. On remet les pendules Ă  l’heure ensemble. »"

« Mmmh Â»

Son pÚre posa le journal. Le plia soigneusement. Le déposa sur la table basse. Puis, seulement ensuite, il répondit.

« Et toi, Luis ? Tu veux y aller ? Â»

« Je sais pas. C’est ça le problĂšme. Une partie de moi dit oui. Une autre dit que Viana, c’est ma maison. Â»

Son pĂšre sourit, doucement.

Non. Toi tu dis : AnĂ­bal m’a fait confiance alors que j’étais personne. Tu dis : J’ai grandi ici comme un enfant Ă©levĂ© par un village. Et tu dis aussi : Mais peut-ĂȘtre que je dois devenir homme ailleurs.

Luis leva les yeux, saisi.

« Comment tu fais pour lire dans ma tĂȘte comme ça ? Â»

« Je ne lis rien. Je t’ai vu naĂźtre, ça suffit. Â»

Un silence s’installa. Pas un silence gĂȘnĂ©, mais un silence oĂč le cƓur rĂ©flĂ©chit.

« Tu sais ce qui me retient le plus ? Â» dit enfin Luis.

« Dis-moi. Â»

« J’ai peur que partir
 ce soit trahir Vianense. Â»

« Ah. VoilĂ  le vrai sentiment. Â»

Son pĂšre se redressa, le regard brillant.

« Luis
 ce club t’a donnĂ© beaucoup. Oui. Mais toi aussi tu lui as donnĂ© huit annĂ©es de ta jeunesse, de ton corps, de ta loyautĂ©. Quitter un endroit ne signifie pas l’abandonner. Il y a plusieurs façons d’honorer une famille : rester
 ou partir en portant son hĂ©ritage plus loin. Â»

Luis resta longuement immobile. Il sentit que ces mots pénétraient lentement, comme la lumiÚre au petit matin.

« Et puis, ajouta son pĂšre, s’il y a une chose que j’ai apprise
 c’est que la carriĂšre d’un joueur n’est pas un chapitre unique. C’est un livre, avec plusieurs lieux, plusieurs nuances. Tu n’es plus le gamin de 17 ans avec les yeux Ă©merveillĂ©s. Tu es un homme de 24 ans qui doit choisir son horizon. Et quel que soit ce choix
 je serai fier. Â»

Luis cligna des yeux. Une larme lui aurait Ă©chappĂ©, s’il n’avait pas fait l’effort de la retenir.

« Merci, papa. Â»

« Je t’ai pas donnĂ© la rĂ©ponse. Â»

« Si. Tu m’as donnĂ© le droit de la trouver. Â»

Ce soir-lĂ , en remontant l’escalier vers sa chambre, Luis sentit une envie Ă©trange Ă  la fois de rester, et d’oser partir. Et peut-ĂȘtre que le vrai courage n’était pas de savoir immĂ©diatement, mais de s’autoriser Ă  choisir.

Il n’avait pas encore pris sa dĂ©cision. Mais il savait dĂ©sormais qu’elle lui appartenait. Et c’était un premier pas vers la vĂ©ritĂ©. Sa vĂ©ritĂ©.

- Chapitre 876 -
- MamadĂș et Adjei, c’est la guerre -
- Chapitre 878 -
Coming SOON - 01/12
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Ça sent le dĂ©part

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Il y a des pages qui sont en train de se tourner au club..

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Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@Rhino @CaptainAmericka Luis est et a Ă©tĂ© un grand serviteur du club. S’il ne s’y retrouve plus le club ne le bloquera pas, c’est Ă©vident.

- Tirage prometteur pour la Seleção -

H :groot_colombie: :fpf: :groot_thailande: :groot_ukraine:
Colombie Portugal ThaĂŻlande Ukraine

Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2046 s’était tenu Ă  Doha, sous une lumiĂšre artificielle couleur ambre, oĂč les projecteurs s’écrasaient sur la scĂšne comme un soleil artificiel. Les camĂ©ras du globe avaient les yeux rivĂ©s sur chaque boule tirĂ©e, chaque drapeau rĂ©vĂ©lĂ©, chaque silence qui prĂ©cĂ©dait l’annonce.

Et au milieu de ce théùtre mondialisĂ©, le Portugal d’Anibal GuimarĂŁes dĂ©couvrit enfin son destin.

Un groupe qui semblait à la fois familier, exotique et piégé.

Portugal — Ukraine — Colombie — Thaïlande.

Quand ces quatre noms apparurent l’un aprĂšs l’autre sur l’écran gĂ©ant, un murmure traversa la salle. La moitiĂ© des journalistes portugais Ă©changĂšrent un sourire confiant ; l’autre moitiĂ©, un froncement de sourcils.

L’Ukraine. Une vieille connaissance trop rĂ©cente.

On les avait dĂ©jĂ  affrontĂ©s lors des qualifications, dans des duels Ăąpres, oĂč les Ukrainiens avaient dĂ©montrĂ© une rĂ©silience de granit. On se souvenait encore de l’ailier Maksym Korobov, capable de jaillir sur 30 mĂštres sans perdre le ballon, ou du stoppeur Serhiy Bondar, brique humaine impermĂ©able, statue de bĂ©ton, qui avait dĂ©fiĂ© Ildio comme s’il avait Ă©tĂ© taillĂ© pour lui rĂ©sister.

Et donc, ils se retrouveraient. MĂȘme groupe. MĂȘme adversaire. Mais pas la mĂȘme scĂšne.

Cette fois, c’était une Coupe du Monde. Le cadre Ă©tait sacrĂ©, et le poids d’un match Ă©tait multipliĂ© par mille.

La Colombie, elle, força l’attention d’Anibal. Il connaissait trop bien ce football-lĂ , ce rythme nerveux, ces dribbles tordus, cette folie instinctive. Il avait entraĂźnĂ© des Colombiens au cours de sa carriĂšre, il avait parlĂ© avec des coachs colombiens, il avait vu jouer Juan-Sebastian Anaya enfant, il connaissait l’ñme de ce football-lĂ  : La Colombie jouait comme si chaque match Ă©tait une danse, et le ballon un fruit mĂ»r qu’on voulait croquer avant qu’il ne tombe.

Et puis il y avait eu cette ombre, le Cartel Gallindo, les ramifications sombres, les dangers qui avaient frÎlé Anibal au cours de son histoire.

Il ne pouvait s’empĂȘcher d’y penser. MĂȘme si cela n’avait rien Ă  voir avec le terrain. Il savait trĂšs bien que pour la presse, cela voudrait dire une semaine entiĂšre de gros titres mĂ©langeant football et anciennes affaires criminelles.

Il soupira en silence. Et puis
 la ThaĂŻlande. LĂ , les supporters portugais avaient ri. Les commentateurs avaient parlĂ© de « petit poucet », de « respiration dans le groupe ».

Anibal, lui, ne riait pas. Il savait que les Coupes du Monde n’avaient jamais Ă©tĂ© tendres avec ceux qui sous-estimaient les nations Ă©mergentes.

Il savait que la ThaĂŻlande viendrait avec la vitesse, la fougue, l’enthousiasme et surtout sans aucune pression. Une Ă©quipe qui n’a rien Ă  perdre peut ĂȘtre l’ennemi le plus dangereux.

Quelques heures plus tard, lors de la prise de parole officielle, Anibal se présenta devant les micros. Costume sobre. Regard tendu. Voix posée.

« Nous respectons chaque adversaire. Nous avons dĂ©jĂ  affrontĂ© l’Ukraine, mais ce sera un autre match, une autre intensitĂ©. La Colombie est un adversaire extrĂȘmement dangereux, imprĂ©visible, et la ThaĂŻlande mĂ©rite le mĂȘme respect que n’importe quel autre qualifiĂ©. Rien ne sera facile mais rien n’est impossible. Â»

Il marqua une pause, puis ajouta :

Le Portugal n’est pas ici pour faire acte de prĂ©sence. Nous sommes ici pour honorer notre football, notre pays et nos couleurs.

Une phrase qui vibra dans la salle. De retour Ă  Viana do Castelo quelques jours plus tard, Anibal resta seul dans son bureau de sĂ©lectionneur, tard dans la nuit. Il Ă©tala lentement les dossiers d’analyse devant lui : Ukraine — Colombie — ThaĂŻlande.

Il pensa à ses joueurs. Aux égos jeunes, flamboyants. Aux anciens sages, fatigués mais précieux. Aux promesses fragiles mais brillantes.

Il pensa aussi Ă  Francisco Maior, ce gamin devenu leader discret, Ă  Puga, son soleil offensif, Ă  Diogo vieitas, revenu de l’ombre, Ă  Ganso, dĂ©sormais loin, mais encore dans le cƓur du projet, et Ă  Gonçalo Sequeira, qui voudrait peut-ĂȘtre faire de ce Mondial son testament sportif.

Il savait ce que cela reprĂ©sentait. Ce n’était pas seulement un tournoi. C’était un hĂ©ritage Ă  dĂ©poser au monde. La Coupe du Monde 2046 s’annonçait comme un champ de mines et d’étoiles.

Le Portugal n’y arrivait ni en conquĂ©rant sĂ»r de lui, ni en outsider indiffĂ©rent mais en Ă©quipe affamĂ©e, blessĂ©e par l’Euro prĂ©cĂ©dent, mĂ»rie par la Ligue des Nations, et prĂȘte Ă  mordre enfin dans l’immortalitĂ©.

Anibal le savait. Ses joueurs le savaient. Et bientĂŽt, le monde entier le saurait.

A :groot_southkorea: :groot_ireland: :groot_czech: :groot_tunisie:
Corée
du sud
Irlande République
Tchéque
Tunisie
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Angleterre Iran NorvĂšge R.D Congo
C :groot_barbade: :grootbrazil: :groot_cameroun: :groot_sweden:
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Un groupe largement à la portée des portugais

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