Sur toutes les stories ouiâŠ
Manque encore dâorganisation pour mes temps libres ![]()
Un Portugal petit bras mais câest suffisant.
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Un Portugal petit bras mais câest suffisant.
@celiavalencia oui ça a été plus dur avec la qualification acquise.
@Rhino câest un peu lâĂ©tat dâesprit mĂȘme si jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© de plus gros score.
@alexgavi Renato câest Jesus rĂ©incarnĂ©
on domine toujours mais moins ![]()
@CaptainAmericka coquin
Il y avait parfois, dans la vie dâun footballeur, des instants de bascule qui ne ressemblaient pas Ă des tragĂ©dies mais Ă des failles intĂ©rieures. Le cas dâEli Patermeu relevait prĂ©cisĂ©ment de cela : non pas la chute vertigineuse, mais lâeffritement progressif dâun Ă©quilibre fragile. Ă lâautomne 2045, le jeune ailier portugais, celui qui, deux saisons durant, avait incarnĂ© lâĂ©tincelle crĂ©atrice de Vianense, traversait un passage que dâaucuns nommeraient crise, mais qui ressemblait plutĂŽt Ă une transition douloureuse vers lâĂąge adulte.
Ce qui frappait en premier lieu, ce nâĂ©tait pas son jeu, encore audacieux lorsquâil sâexprimait enfin balle au pied, mais son absence de lumiĂšre sociale. Celui qui aimantait les regards sâĂ©tait refermĂ© sur lui-mĂȘme : il entrait le premier et sortait le premier, lâĂ©chine basse, le casque vissĂ© sur les oreilles, esquivant jusquâaux tapes amicales de Carlos SimĂ”es ou les plaisanteries de SĂ©rgio Mata. Dans le vestiaire, lâambiance restait bon enfant mais on sentait autour de lui un halo dâombre volontairement entretenu, comme un signal silencieux : « ne me parlez pas, je rumine ».
Car Eli Patermeu nâĂ©tait pas seulement confrontĂ© Ă une concurrence sportive ; il faisait face, pour la premiĂšre fois, au vertige de la dĂ©possession. Le retour en grĂące de Luis Almeida son aĂźnĂ©, son guide tacite, celui quâon croyait sur le dĂ©clin avait bousculĂ© lâordre acquis. Eli nâĂ©tait plus âle crack par dĂ©fautâ, mais un talent parmi dâautres, et cette idĂ©e le blessait plus quâil ne voulait lâadmettre. Il avait grandi dans une logique de survie, non de partage. Ă Lisbonne, il fallait ĂȘtre le plus fort ou disparaĂźtre. Ă Vianense, il dĂ©couvrait quâun groupe pouvait se mĂ©riter plutĂŽt que se conquĂ©rir.
Les symptĂŽmes commencĂšrent hors du rectangle vert. Une soirĂ©e Ă Porto, simple dĂźner entre amis, se transforma en dĂ©rapage mĂ©diatique. Un paparazzo trop insistant, cherchant la provocation facile, lâavait harcelĂ© de questions. Les mots avaient fusĂ©. La colĂšre aussi. Et soudain, filmĂ©e en basse luminositĂ©, ses menaces agressives tournĂšrent en boucle sur les chaĂźnes sportives. On nây voyait pas un jeune homme excĂ©dĂ©, mais une caricature : un joueur âau melonâ, frustrĂ©, instable.
Lorsque la vidĂ©o fut prĂ©sentĂ©e Ă AnĂbal GuimarĂŁes, ce dernier resta dâabord immobile, le regard fixe, pensif. Puis il hocha la tĂȘte lentement, comme si la vie venait de lui rappeler une vĂ©ritĂ© simple : grandir fait mal. Aucun commentaire tonitruant, aucune humiliation publique. Juste une phrase Ă Hugo Viana :
« On va le rattraper. »
La condamnation la plus subtile arriva cependant de la part dâune voix que personne nâattendait. Bernardo Silva, lĂ©gende portugaise, homme de sagesse et de retenue, analysa lâincident avec une justesse presque douloureuse. Sur le plateau de Record, il dĂ©clara dâun ton posĂ© :
« Patermeu vit ce que vivent tous les jeunes talents. Ătre discutĂ©, câest une Ă©tape obligatoire. Il doit apprendre Ă respirer dans lâadversitĂ©, Ă retrouver le plaisir du jeu, Ă accepter quâon nâest jamais au sommet par droit acquis. »
CâĂ©tait dit sans violence, mais avec la force dâune vĂ©ritĂ© longue. AnĂbal dĂ©cida de montrer cette sĂ©quence Ă Eli, seul, dans son bureau. Le jeune joueur, crispĂ©, sâattendait Ă une remontrance. Le coach, lui, parla bas, presque avec tendresse.
« Tu es dans ton premier hiver, Eli. Tu crois que tu recules, mais tu mĂ»ris. La frustration, on lâa tous ressentie. La vraie question est simple : quâest-ce que tu en fais ? Tu tâeffondres ou tu transformes ? »
Eli resta silencieux longtemps, puis murmura, la voix Ă peine audible :
« Jâai peur de disparaĂźtre. »
« Alors travaille, » rĂ©pondit AnĂbal. « Ceux qui travaillent ne disparaissent pas. »
La reconstruction commença de là . Pas en un éclair. Mais par un retour à la base.
AprĂšs lâentraĂźnement, il resta pour travailler les centres avec Marcos Paulo, puis les frappes lointaines avec JoĂŁo Infante. Le lendemain, il observa pendant vingt minutes lâanalyse vidĂ©o de ses dĂ©placements avec le prĂ©parateur. Et un soir, ce fut Luis Almeida lui-mĂȘme, son ârivalâ, qui sâassit Ă cĂŽtĂ© de lui sur le banc du terrain annexe pour lui glisser :
« Je nâai pas pris ta place, Eli. Tu lâas juste laissĂ©e ouverte. Maintenant reprends-la. Je tâaiderai. »
Alors, quelque chose sâadoucit en lui. La colĂšre se fissura. La peur se reconfigura. Et dans ce vacillement discret, dans cette fragilitĂ© assumĂ©e, commença peut-ĂȘtre la construction dâun joueur plus complet. Non pas seulement rapide et instinctif, mais patient, lucide, stratĂšge.
Car Vianense savait une chose que le monde extĂ©rieur ignorait encore : les chutes transforment, et ce que lâon reconstruit aprĂšs avoir doutĂ© est souvent plus solide que ce que lâon avait avant.
Ils nâont rien dâautre Ă foutre? ![]()
La sagesse dâun grand homme!
Dans un tel club avec un tel entraineur, il sera toujours trÚs bien entouré.
@toopil les médias frérots
. Anibal tente de le rassurer mais le frĂ©rot Ă la tĂȘte qui gonfle ![]()
@CaptainAmericka ses agents prennent de la place ![]()
Alors que Vianense reste sur 11 victoires consĂ©cutives toutes compĂ©titions confondus et demeure invaincu en championnat, un mano Ă mano avec le FC Porto finaliste de la derniĂšre Europa League se dessine en championnat. Anibal et ses hommes ont attaquĂ©s novembre avec la rĂ©ception de la lanterne rouge, le Maritimo Funchal. Etonnamment, le leader a rapidement Ă©tĂ© menĂ© au score et a du attendre lâheure de jeu et un une deux entre Renato Pacheco et Francisco Maior pour voir ce dernier marquer et permettre Ă Viana de revenir au score. Ce fut le vĂ©ritable tournant de ce match qui replongea le Maritimo dans ses inquiĂ©tudes. Une dizaine de minutes plus tard Luis Almeida servait Emmanuel Adjei sur un plateau pour son septiĂšme but de la saison. En Taça, Anibal fit une large revue dâeffectif. EmmenĂ© par Luis Almeida, capitaine dâun soir, Viana ne fit quâune bouchĂ©e de Famaliçao, actuel 5Ăšme de Liga Meu Super. Câest dâailleurs Luis Almeida qui ouvrit le score sur coup franc Ă la 18Ăšme. En forme lâailier remis ça Ă la demi heure de jeu. La qualification dĂ©jĂ entĂ©rinĂ© tant son adversaire du jour Ă©tait apathique, Vianense a continuĂ© Ă dĂ©rouler en seconde pĂ©riode. Renato Pacheco trouva lui aussi la faille aprĂšs un gros travail de Marcos Paulo puis en toute fin de match Eli Patermeu trouva la faille confirmant quâil faudrait compter sur lui cette saison.
En championâs le club portugais sâest offert le scalp de Dundee avec un nouveau but dâEli Patermeu titulaire. A la demi heure de jeu SĂ©rgio Mata sâoffrit un joli raid sur lâaile fauche pour doublĂ© la mise. Si Dundee rĂ©duisit lâĂ©cart, MamadĂș marqua son dixiĂšme but pour sceller une nouvelle victoire de Viana. Novembre sâest terminĂ© avec une nouvelle victoire contre Farense portant la sĂ©rie Ă 15 victoires consĂ©cutives TCC. Emmanuel Adjei, titulaire surprise inscrivit un doublĂ© tandis quâen fin de match Eli Patermeu marqua son troisiĂšme but sur les trois derniers matchs. Il y eu tout de mĂȘme une petite ombre au tableau avec la blessure de MamadĂș. Si la blessure nâavait rien dâinquiĂ©tante, juste une fatigue musculaire, cela signifiat quâil ne jouerait plus pour Viana avant fin janvier Ă©tant dĂ©jĂ sĂ©lectionnĂ© pour la CAN 2046.
| Date | Club | Score | Buteurs | |||
| J12 | 6/11/2045 | MarĂtimo | 2 - 1 | F.Maior (63), E.Adjei (73) | ||
| T4 | 18/11/2045 | FamalicĂŁo | 0 - 4 | L.Almeida (18, 35), R.Pacheco (52), E.Patermeu (84) | ||
| M5 | 22/11/2045 | Dundee Utd | 1 - 3 | E.Patermeu (14), S.Mata (31), MamadĂș (84) | ||
| J13 | 26/11/2045 | Farense | 1 - 3 | E.Adjei (37, 48), E.Patermeu (81) |
Pour finir lâannĂ©e en beautĂ©, Vianense attaqua dĂ©cembre en fanfare en atomisant Celje, petit poucet de Championâs League. Si le champion slovĂšne surpris en ouvrant le score la rĂ©action de Viana fut immĂ©diate et Emmanuel Adjei profita dâune offrande de Francisco Maior pour Ă©galiser. Les portugais prirent leur temps mais le barrage slovĂšne craqua Ă nouveau Ă la demi heure de jeu avec un but de SĂ©rgio Mata. 9 minutes plus tard Mata accĂ©lĂ©ra de nouveua pour servir Adjei sur un plateau pour un nouveau doublĂ© du jeune international. Le match se calma jusquâa lâheure de jeu. Adjei rata par deux fois le triplĂ© en tapant deux fois la barre slovĂšne. SurmotivĂ©, Adjei inscrivit finalement un nouveau but Ă la 79Ăšme minute. Sur lâengagement Gilson Silva chipait le ballon avant de lober le portier adverse. ComplĂ©tement apathique, Celje encaissa un dernier but sur un missile de 45m de Luvanor.
En championnat Viana sâoffrit le scalp de lâEstrela da Amadora avec un doublĂ© de Francisco Maior suivi dâun nouveau but dâEmmanuel Adjei. En Allianz Cup, Vianense pouvais se contenter dâun nul et câest ce que le club fit contre le Sporting Portugal en faisant tourner son effectif. LâinĂ©vitable Emmanuel Adjei marqua de nouveau. Ce fut ensuite venu le moment de faire tomber un Benfica en fin de cycle. Adjei converti une offrande de Maior au retour des vestiaires avant de voir Luis Almeida faire craquer la dĂ©fense par deux fois avec un but et une assist pour SendĂŁo sur corner. LâannĂ©e sâest fini avec un nouveau succĂšs contre Tondela avec des buts de SĂ©rgio Mata, Adjei, Patermeu et Adilson.
Avec 20 matchs sans dĂ©faites et un statut dâinvincible en championnat, Viana prends ses aises au classement et pointe 4 points devant Porto avec un match en moins. Gil Vicente, troisiĂšme est dĂ©jĂ Ă 16 points du leader. En Championâs League, Vianense est premier du classement avec cinq victoires en six journĂ©es et est dĂ©jĂ qualifiĂ© au moins pour les barrages. Si MamadĂș est blessĂ© et compte tout de mĂȘme 10 buts cette saison, câest surtout Emmanuel Adjei qui surprends avec dĂ©jĂ 16 buts cette saison.
| Date | Club | Score | Buteurs | |||
| M6 | 6/12/2045 | Celje | 1 - 6 | E.Adjei (6, 37, 79), S.Mata (29), G.Silva (80), Luvanor (89) | ||
| J14 | 9/12/2045 | Estrela da Amadora SAD | 3 - 0 | F.Maior (7, 90+4), E.Adjei (66) | ||
| GS | 14/12/2045 | Sporting CP | 1 - 1 | E.Adjei (58) | ||
| J15 | 23/12/2045 | Benfica | 3 - 1 | E.Adjei (46), L.Almeida (81), L.SendĂŁo (84) | ||
| J16 | 29/12/2045 | Tondela | 4 - 1 | S.Mata (28), E.Adjei (34), E.Patermeu (45), Ad.(90+2) |
| Clt | Ăquipe |
J | G | N | P | Bm | Be | Diff | Pts | ||
| 1er | Vianense | 16 | 14 | 2 | 0 | 43 | 12 | +31 | 44 | ||
| 2e | Porto | 17 | 12 | 4 | 1 | 42 | 12 | +30 | 40 | ||
| 3e | Gil Vicente | 16 | 8 | 4 | 4 | 35 | 26 | +9 | 28 | ||
| 4e | Benfica | 17 | 6 | 8 | 3 | 30 | 17 | +13 | 26 | ||
| 5e | Sporting CP | 16 | 7 | 5 | 4 | 25 | 18 | +7 | 26 | ||
| 6e | Casa Pia | 16 | 7 | 4 | 5 | 30 | 25 | +5 | 25 | ||
| 7e | Salgueiros | 16 | 6 | 5 | 5 | 20 | 21 | -1 | 23 | ||
| 8e | UniĂŁo de Leiria | 16 | 5 | 6 | 5 | 17 | 20 | -3 | 21 | ||
| 9e | Farense | 16 | 5 | 5 | 6 | 22 | 23 | -1 | 20 | ||
| 10e | Tondela | 16 | 5 | 5 | 6 | 26 | 26 | 0 | 20 | ||
| 11e | Académica Coimbra | 16 | 4 | 7 | 5 | 17 | 17 | 0 | 19 | ||
| 12e | Belenenses | 16 | 4 | 6 | 6 | 22 | 27 | -5 | 18 | ||
| 13e | Estrela da Amadora SAD | 16 | 4 | 4 | 8 | 20 | 34 | -14 | 16 | ||
| 14e | Portimonense | 16 | 3 | 6 | 7 | 22 | 32 | -10 | 15 | ||
| 15e | Santa Clara | 16 | 3 | 6 | 7 | 9 | 20 | -11 | 15 | ||
| 16e | B | Braga | 16 | 3 | 5 | 8 | 17 | 31 | -14 | 14 | |
| 17e | VitĂłria de GuimarĂŁes | 16 | 2 | 4 | 10 | 15 | 33 | -18 | 10 | ||
| 18e | MarĂtimo | 16 | 2 | 4 | 10 | 14 | 32 | -18 | 10 |
| Clt | Ăquipe |
J | G | N | P | Bm | Be | Diff | Pts | |||
| 1er | 1/8 | Vianense | 6 | 5 | 0 | 1 | 21 | 8 | +13 | 15 | ||
| 2e | 1/8 | Napoli | 6 | 5 | 0 | 1 | 14 | 5 | +9 | 15 | ||
| 3e | 1/8 | Barcelona | 6 | 5 | 0 | 1 | 19 | 11 | +8 | 15 | ||
| 4e | 1/8 | Real Valladolid | 6 | 5 | 0 | 1 | 10 | 3 | +7 | 15 | ||
| 5e | 1/8 | Wolfsburg | 6 | 4 | 2 | 0 | 16 | 8 | +8 | 14 | ||
| 6e | 1/8 | Bayern MĂŒnchen | 6 | 4 | 1 | 1 | 10 | 4 | +6 | 13 | ||
| 7e | 1/8 | Villarreal | 6 | 4 | 1 | 1 | 13 | 8 | +5 | 13 | ||
| 8e | 1/8 | RB Leipzig | 6 | 4 | 1 | 1 | 10 | 6 | +4 | 13 | ||
| 9e | B | Juventus | 6 | 4 | 0 | 2 | 14 | 8 | +6 | 12 | ||
| 10e | B | Chelsea | 6 | 3 | 2 | 1 | 13 | 6 | +7 | 11 | ||
| 11e | B | Monaco | 6 | 3 | 1 | 2 | 13 | 9 | +4 | 10 | ||
| 12e | B | Arsenal | 6 | 3 | 1 | 2 | 9 | 8 | +1 | 10 | ||
| 13e | B | Olympiacos | 6 | 3 | 1 | 2 | 8 | 7 | +1 | 10 | ||
| 14e | B | Man City | 6 | 3 | 0 | 3 | 12 | 9 | +3 | 9 | ||
| 15e | B | Inter Milan | 6 | 3 | 0 | 3 | 14 | 13 | +1 | 9 | ||
| 16e | B | Real Madrid | 6 | 3 | 0 | 3 | 12 | 11 | +1 | 9 | ||
| 17e | B | Bayer Leverkusen | 6 | 3 | 0 | 3 | 12 | 11 | +1 | 9 | ||
| 18e | B | Rennes | 6 | 3 | 0 | 3 | 12 | 13 | -1 | 9 | ||
| 19e | B | Legia Warszawa | 6 | 3 | 0 | 3 | 6 | 10 | -4 | 9 | ||
| 20e | B | Genk | 6 | 3 | 0 | 3 | 4 | 8 | -4 | 9 | ||
| 21e | B | Benfica | 6 | 2 | 2 | 2 | 8 | 8 | 0 | 8 | ||
| 22e | B | Dortmund | 6 | 2 | 1 | 3 | 7 | 6 | +1 | 7 | ||
| 23e | B | Newcastle | 6 | 2 | 1 | 3 | 5 | 5 | 0 | 7 | ||
| 24e | B | PSV Eindhoven | 6 | 2 | 1 | 3 | 12 | 14 | -2 | 7 | ||
| 25e | Liverpool | 6 | 2 | 1 | 3 | 9 | 11 | -2 | 7 | |||
| 26e | Red Bull Salzburg | 6 | 2 | 1 | 3 | 3 | 5 | -2 | 7 | |||
| 27e | Galatasaray SK | 6 | 2 | 1 | 3 | 3 | 6 | -3 | 7 | |||
| 28e | Charleroi | 6 | 2 | 1 | 3 | 9 | 13 | -4 | 7 | |||
| 29e | Roma | 6 | 1 | 3 | 2 | 5 | 5 | 0 | 6 | |||
| 30e | Lille | 6 | 1 | 2 | 3 | 6 | 11 | -5 | 5 | |||
| 31e | Hajduk Split | 6 | 0 | 3 | 3 | 3 | 10 | -7 | 3 | |||
| 32e | Alloa Athletic | 6 | 1 | 0 | 5 | 5 | 13 | -8 | 3 | |||
| 33e | Dundee Utd | 6 | 1 | 0 | 5 | 4 | 13 | -9 | 3 | |||
| 34e | FC NordsjĂŠlland | 6 | 0 | 2 | 4 | 5 | 14 | -9 | 2 | |||
| 35e | Sparta Prague | 6 | 0 | 1 | 5 | 4 | 16 | -12 | 1 | |||
| 36e | Celje | 6 | 0 | 0 | 6 | 2 | 16 | -14 | 0 |
| Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
| Emmanuel | Adjei | 18 (3) | 16 | 4 | |||
| MamadĂș | ManĂ© | 11 (8) | 10 | 2 | |||
| Sérgio | Mata | 18 (4) | 9 | 8 | |||
| LuĂs | Almeida | 17 (7) | 9 | 5 | |||
| Francisco | Maior | 24 (4) | 8 | 10 |
| Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
| Francisco | Maior | 24 (4) | 8 | 10 | |||
| Renato | Pacheco | 22 (5) | 4 | 8 | |||
| Sérgio | Mata | 18 (4) | 9 | 8 | |||
| Eli | Patermeu | 11 (7) | 5 | 6 | |||
| Victor | GuimarĂŁes | 23 (3) | 3 | 5 |
Le club enchaine Ă vitesse grand v. On est sur un bilan quasi parfait
Ăa enchaĂźne et Porto lĂąche du lest
Ha ouais, câest trĂšs costaud ![]()
Alert spoiler pour les daltoniens : Ne cherchez pas de rouge, il nây en a pas ! ![]()
Pas de quoi se vanter, la concurrence est limitĂ©e au Portugal âŠ

Putain le club est devenu aussi grand que Porto, Benfica ou le Sporting ! Câest fort ça !
@Rhino pour lâinstant la saison dĂ©roule fort. Adjei est surpuissant.
@Tilo82 ils restent encore bien accrochĂ©s quand mĂȘme.
@toopil faut bien de temps en temps.
@alexgavi
câest pas faux.
@Manthyz tu veux parler de la concurrence de championship ? ![]()
@CaptainAmericka peut etre pas quand mĂȘme nâoublies pas leurs palmarĂšs.
Mamadu entra dans le bureau dâAnibal avec ce pas tendu que tout le monde, Ă Viana, connaissait. Il ferma la porte derriĂšre lui, non pas en claquant mais avec ce geste brusque, presque sec, qui disait davantage que les mots. Depuis quelques semaines, il fixait ses lacets dans le vestiaire plus quâil ne regardait ses coĂ©quipiers. MĂȘme Adjei lui avait lancĂ© un regard inquiet lors du dernier entraĂźnement.
Mais lĂ , câĂ©tait diffĂ©rent. LĂ , le buteur historique venait demander des comptes.
« Ani, il faut quâon parle. »
Anibal releva la tĂȘte. Il avait ce calme rare des gens qui ont traversĂ© trop dâouragans pour ĂȘtre impressionnĂ©s par un orage. Son visage restait serein, fermĂ©, mais son regard Ă©tait attentif.
« Je tâĂ©coute, Mamadu. »
Ce simple je tâĂ©coute dĂ©clencha lâexplosion.
« Jâen ai marre de cette situation. Je marque, je suis prĂ©sent, je rĂ©ponds toujours quand on mâappelle et malgrĂ© ça câest moi qui regarde le terrain depuis le banc ! Jâaccepte que Manu soit bon, quâil progresse, quâil soit une nouvelle Ă©toile, mais moi ? Jâai 151 buts pour ce club ! Jâai construit une lĂ©gende ici ! Je ne peux pas devenir un figurant ! »
Il parlait Ă voix haute, la voix vibrante, remplissant lâespace du bureau comme un rugissement contrĂŽlĂ©. Il nâhurlait pas mais chaque syllabe portait une colĂšre retenue.
« Je nâai pas refusĂ© les offres de Dortmund, de lâAtletico, de Lyon et de la Real Sociedad pour que finalement je perde ma place au profit dâun gamin qui vient dâarriver ! »
Il tourna autour de la table, comme une panthĂšre nerveuse en cage, avant dâajouter :
« Ce club, coach, je lui ai tout donnĂ©. Je me suis toujours battu pour lâĂ©cusson. Mais maintenant, tu me donnes⊠ça ? Des miettes ? »
Anibal ne répondit pas immédiatement. Il laissa le silence se poser entre eux, un silence lourd, pas creux. Un silence qui obligeait Mamadu à entendre sa propre respiration.
Puis enfin, le coach parla. Sa voix était basse, mais nette, aiguisée.
« Tu as raison sur un point, Mamadu : tu as construit une lĂ©gende ici. Mais la lĂ©gende ne te protĂšge pas du temps qui passe. Tu traverses un moment difficile, pas physiquement, mais mentalement. Je te vois⊠tu joues crispĂ©. Tu veux tout prouver Ă chaque action. Tu te punis toi-mĂȘme avant que le public ou tes coĂ©quipiers nâaient le temps de juger. »
Il croisa les bras.
« Adjei est jeune. Il joue avec lâinsouciance. Il est lĂ©ger. Et toi ? Tu joues avec le poids du monde sur les Ă©paules. »
Un tic nerveux traversa la mùchoire de Mamadu. Mais il écoutait.
« Prends ce temps comme une respiration forcĂ©e. Tu nâes pas relĂ©guĂ©. Tu nâes pas remplacĂ©. Tu es mis au repos stratĂ©gique. »
« Repos stratégique ? » cracha Mamadu avec ironie.
« Oui. Parce que quand tu reviendras⊠je veux que ce soit avec le feu dans les yeux. Le vrai. Pas la peur de décevoir. »
Anibal se leva alors, lentement, contourna la table, et se plaça face à son joueur.
« Tu veux entendre la vérité, Mamadu ? La vraie ? »
Un silence.
« Tu nâas pas perdu ta place parce quâAdjei est meilleur. Tu lâas perdue parce quâil joue plus lĂ©ger, et que toi tu joues comme si chaque action Ă©tait un jugement final. »
La phrase tomba comme un couperet doux.
« Je ne te demande pas de devenir un autre. Je te demande de redevenir toi. »
Mamadu baissa la tĂȘte, une seconde. Juste une. Comme si quelque chose en lui avait Ă©tĂ© touchĂ© trĂšs profondĂ©ment. Mais la colĂšre, encore, rĂ©sistait.
« Et si je ne retrouve pas ma place ? Si je reste sur le banc ? Alors je te le dis⊠je réfléchirai à partir. Je ne supporterai pas de finir ma carriÚre comme doublure du petit prince. »
Anibal posa une main sur son épaule. Geste rare. Geste de pÚre.
« Si un jour tu pars, Mamadu⊠ce sera par la grande porte, et personne ne tâempĂȘchera dâaller conquĂ©rir un autre championnat. Mais ce moment nâest pas maintenant. Maintenant, câest lâinstant oĂč tu ravales lâego, oĂč tu retrouves lâenvie pure, lâinstinct, la rage, celle qui tâa fait devenir le Mamadu quâon admire. »
Puis il conclut :
« Le club a besoin de toi. Adjei a besoin de toi. Et⊠moi aussi, jâai encore besoin de toi. »
Pour la premiĂšre fois depuis quâil Ă©tait entrĂ©, quelque chose se fissura dans le regard de Mamadu. Pas une larme mais une Ă©motion brĂšve, fugace.
Il inspira longuement.
« TrÚs bien, coach. Je vais me battre. Je vais revenir. Et je te jure que personne ne parlera plus du petit que de moi en fin de saison. »
Anibal sourit faiblement.
« VoilĂ . Tu vois ? Le roi nâest pas mort. »
Mamadu hocha la tĂȘte, tourna les talons, et quitta le bureau mais plus lentement quâil nâĂ©tait entrĂ©.
Et ce fut seulement une fois la porte refermĂ©e quâAnibal, seul, murmura pour lui-mĂȘme :
« Que la guerre entre les buteurs commence. »
Parce quâau fond, il savait que ce duel-là ⊠allait faire grandir les deux.
Cherchez lâerreur ![]()
Ani, câest vraiment devenu le vieux sage par excellence
A en juger lâimage, et le fait quâune poignĂ©e est Ă environ 1m20 du sol, Mamadu ne doit pas dĂ©passer le mĂštre 50. Du coup, je peux comprendre quâil nâaille pas confronter Adjei et sa tĂȘte de meurtrier ![]()
Par le passĂ©, il a largement prouvĂ© quâil pouvait ĂȘtre lâattaquant star. Maintenant, le trĂŽne nâest certainement pas assez grand pour deux !
@toopil Lyon avait des bonnes perfs yâa quelques saisons ![]()
@Rhino il devient assez mature en effet et plus calme. Mais câest pas incohĂ©rent.
@alexgavi Il est pas grand mais tout de mĂȘme. Mais câest vrai quâAdjei peut etre intimidant. Faut quâil bosse et le meilleur jouera câest le jeu.
Luis Almeida avait toujours Ă©tĂ© de ces joueurs quâon croyait Ă©ternels dans un club, comme un vieux pilier de vestiaire dont on prĂ©sume, sans mĂȘme y rĂ©flĂ©chir, quâil finira sa carriĂšre lĂ oĂč elle avait commencĂ©. Huit ans Ă Vianense, 286 apparitions, des hauts, des creux, des renaissances, des blessures, des buts cruciaux, de lâamour donnĂ© et reçu. Ă lâautomne 2045, pourtant, quelque chose se fissurait doucement dans cette certitude tacite.
Ce nâĂ©tait pas son niveau qui posait question bien au contraire. Avec six buts et quatre passes dĂ©cisives en dix-huit apparitions, dont douze titularisations, il redevenait irrĂ©sistible. On retrouvait ce Luis qui prenait son couloir comme une colline Ă dĂ©valer, qui levait la tĂȘte, crochettait, enveloppait une passe millimĂ©trĂ©e. Les supporters lâavaient senti : Almeida est revenu.
Mais ce retour en grĂące avait rĂ©veillĂ© un autre questionnement, plus intime, plus immatĂ©riel : le temps passait. Et tandis quâil gagnait en maturitĂ©, le cocon de Viana devenait aussi une cage dorĂ©e dont il ne savait sâil voulait sortir.
Son agent avait rendu les choses plus concrĂštes. Une offre, ou plutĂŽt : un murmure dâintention. Wolfsburg. La Bundesliga. Et surtout Pedro Tiba. Son grand pote. Son frĂšre dâarmes. Celui avec qui il avait grandi au club, puis quâil avait vu partir sans pouvoir le retenir. Retrouver Pedrinho⊠Cette idĂ©e le troublait plus quâil osait lâavouer.
Un soir, dans la maison familiale Ă la pĂ©riphĂ©rie de Viana do Castelo, il en parla enfin Ă la seule personne quâil savait capable de le renvoyer Ă lui-mĂȘme : son pĂšre.
Son pĂšre Ă©tait dans le salon, lunettes posĂ©es sur le bout du nez, lisant un vieux journal sportif quâil avait gardĂ© de lâĂ©poque oĂč Luis signait son premier contrat pro. Quand il entendit la porte intĂ©rieure claquer, il releva la tĂȘte et sans un mot, il sut que quelque chose pesait.
« Tu rentres tÎt, » dit-il doucement.
« Ouais⊠Jâavais pas la tĂȘte Ă rester ».
Luis sâassit face lui, les coudes sur les genoux, le regard perdu dans le tapis.
« Papa⊠tu sais que je tâai toujours tout dit. Tout. Et lĂ je suis perdu ».
« Alors dis-moi ».
Luis inspira profondément.
"Wolfsburg est revenu Ă la charge. Ils veulent me faire venir. Et⊠Pedro est lĂ -bas. Il mâa Ă©crit. Il mâa dit : « Rejoins-moi, frĂ©rot. On remet les pendules Ă lâheure ensemble. »"
« Mmmh »
Son pÚre posa le journal. Le plia soigneusement. Le déposa sur la table basse. Puis, seulement ensuite, il répondit.
« Et toi, Luis ? Tu veux y aller ? »
« Je sais pas. Câest ça le problĂšme. Une partie de moi dit oui. Une autre dit que Viana, câest ma maison. »
Son pĂšre sourit, doucement.
Non. Toi tu dis : AnĂbal mâa fait confiance alors que jâĂ©tais personne. Tu dis : Jâai grandi ici comme un enfant Ă©levĂ© par un village. Et tu dis aussi : Mais peut-ĂȘtre que je dois devenir homme ailleurs.
Luis leva les yeux, saisi.
« Comment tu fais pour lire dans ma tĂȘte comme ça ? »
« Je ne lis rien. Je tâai vu naĂźtre, ça suffit. »
Un silence sâinstalla. Pas un silence gĂȘnĂ©, mais un silence oĂč le cĆur rĂ©flĂ©chit.
« Tu sais ce qui me retient le plus ? » dit enfin Luis.
« Dis-moi. »
« Jâai peur que partir⊠ce soit trahir Vianense. »
« Ah. Voilà le vrai sentiment. »
Son pĂšre se redressa, le regard brillant.
« Luis⊠ce club tâa donnĂ© beaucoup. Oui. Mais toi aussi tu lui as donnĂ© huit annĂ©es de ta jeunesse, de ton corps, de ta loyautĂ©. Quitter un endroit ne signifie pas lâabandonner. Il y a plusieurs façons dâhonorer une famille : rester⊠ou partir en portant son hĂ©ritage plus loin. »
Luis resta longuement immobile. Il sentit que ces mots pénétraient lentement, comme la lumiÚre au petit matin.
« Et puis, ajouta son pĂšre, sâil y a une chose que jâai apprise⊠câest que la carriĂšre dâun joueur nâest pas un chapitre unique. Câest un livre, avec plusieurs lieux, plusieurs nuances. Tu nâes plus le gamin de 17 ans avec les yeux Ă©merveillĂ©s. Tu es un homme de 24 ans qui doit choisir son horizon. Et quel que soit ce choix⊠je serai fier. »
Luis cligna des yeux. Une larme lui aurait Ă©chappĂ©, sâil nâavait pas fait lâeffort de la retenir.
« Merci, papa. »
« Je tâai pas donnĂ© la rĂ©ponse. »
« Si. Tu mâas donnĂ© le droit de la trouver. »
Ce soir-lĂ , en remontant lâescalier vers sa chambre, Luis sentit une envie Ă©trange Ă la fois de rester, et dâoser partir. Et peut-ĂȘtre que le vrai courage nâĂ©tait pas de savoir immĂ©diatement, mais de sâautoriser Ă choisir.
Il nâavait pas encore pris sa dĂ©cision. Mais il savait dĂ©sormais quâelle lui appartenait. Et câĂ©tait un premier pas vers la vĂ©ritĂ©. Sa vĂ©ritĂ©.
Ăa sent le dĂ©part
Il y a des pages qui sont en train de se tourner au club..
@Rhino @CaptainAmericka Luis est et a Ă©tĂ© un grand serviteur du club. Sâil ne sây retrouve plus le club ne le bloquera pas, câest Ă©vident.
| H | ||||
| Colombie | Portugal | ThaĂŻlande | Ukraine |
Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2046 sâĂ©tait tenu Ă Doha, sous une lumiĂšre artificielle couleur ambre, oĂč les projecteurs sâĂ©crasaient sur la scĂšne comme un soleil artificiel. Les camĂ©ras du globe avaient les yeux rivĂ©s sur chaque boule tirĂ©e, chaque drapeau rĂ©vĂ©lĂ©, chaque silence qui prĂ©cĂ©dait lâannonce.
Et au milieu de ce théùtre mondialisĂ©, le Portugal dâAnibal GuimarĂŁes dĂ©couvrit enfin son destin.
Un groupe qui semblait à la fois familier, exotique et piégé.
Portugal â Ukraine â Colombie â ThaĂŻlande.
Quand ces quatre noms apparurent lâun aprĂšs lâautre sur lâĂ©cran gĂ©ant, un murmure traversa la salle. La moitiĂ© des journalistes portugais Ă©changĂšrent un sourire confiant ; lâautre moitiĂ©, un froncement de sourcils.
LâUkraine. Une vieille connaissance trop rĂ©cente.
On les avait dĂ©jĂ affrontĂ©s lors des qualifications, dans des duels Ăąpres, oĂč les Ukrainiens avaient dĂ©montrĂ© une rĂ©silience de granit. On se souvenait encore de lâailier Maksym Korobov, capable de jaillir sur 30 mĂštres sans perdre le ballon, ou du stoppeur Serhiy Bondar, brique humaine impermĂ©able, statue de bĂ©ton, qui avait dĂ©fiĂ© Ildio comme sâil avait Ă©tĂ© taillĂ© pour lui rĂ©sister.
Et donc, ils se retrouveraient. MĂȘme groupe. MĂȘme adversaire. Mais pas la mĂȘme scĂšne.
Cette fois, câĂ©tait une Coupe du Monde. Le cadre Ă©tait sacrĂ©, et le poids dâun match Ă©tait multipliĂ© par mille.
La Colombie, elle, força lâattention dâAnibal. Il connaissait trop bien ce football-lĂ , ce rythme nerveux, ces dribbles tordus, cette folie instinctive. Il avait entraĂźnĂ© des Colombiens au cours de sa carriĂšre, il avait parlĂ© avec des coachs colombiens, il avait vu jouer Juan-Sebastian Anaya enfant, il connaissait lâĂąme de ce football-lĂ : La Colombie jouait comme si chaque match Ă©tait une danse, et le ballon un fruit mĂ»r quâon voulait croquer avant quâil ne tombe.
Et puis il y avait eu cette ombre, le Cartel Gallindo, les ramifications sombres, les dangers qui avaient frÎlé Anibal au cours de son histoire.
Il ne pouvait sâempĂȘcher dây penser. MĂȘme si cela nâavait rien Ă voir avec le terrain. Il savait trĂšs bien que pour la presse, cela voudrait dire une semaine entiĂšre de gros titres mĂ©langeant football et anciennes affaires criminelles.
Il soupira en silence. Et puis⊠la Thaïlande. Là , les supporters portugais avaient ri. Les commentateurs avaient parlé de « petit poucet », de « respiration dans le groupe ».
Anibal, lui, ne riait pas. Il savait que les Coupes du Monde nâavaient jamais Ă©tĂ© tendres avec ceux qui sous-estimaient les nations Ă©mergentes.
Il savait que la ThaĂŻlande viendrait avec la vitesse, la fougue, lâenthousiasme et surtout sans aucune pression. Une Ă©quipe qui nâa rien Ă perdre peut ĂȘtre lâennemi le plus dangereux.
Quelques heures plus tard, lors de la prise de parole officielle, Anibal se présenta devant les micros. Costume sobre. Regard tendu. Voix posée.
« Nous respectons chaque adversaire. Nous avons dĂ©jĂ affrontĂ© lâUkraine, mais ce sera un autre match, une autre intensitĂ©. La Colombie est un adversaire extrĂȘmement dangereux, imprĂ©visible, et la ThaĂŻlande mĂ©rite le mĂȘme respect que nâimporte quel autre qualifiĂ©. Rien ne sera facile mais rien nâest impossible. »
Il marqua une pause, puis ajouta :
Le Portugal nâest pas ici pour faire acte de prĂ©sence. Nous sommes ici pour honorer notre football, notre pays et nos couleurs.
Une phrase qui vibra dans la salle. De retour Ă Viana do Castelo quelques jours plus tard, Anibal resta seul dans son bureau de sĂ©lectionneur, tard dans la nuit. Il Ă©tala lentement les dossiers dâanalyse devant lui : Ukraine â Colombie â ThaĂŻlande.
Il pensa à ses joueurs. Aux égos jeunes, flamboyants. Aux anciens sages, fatigués mais précieux. Aux promesses fragiles mais brillantes.
Il pensa aussi Ă Francisco Maior, ce gamin devenu leader discret, Ă Puga, son soleil offensif, Ă Diogo vieitas, revenu de lâombre, Ă Ganso, dĂ©sormais loin, mais encore dans le cĆur du projet, et Ă Gonçalo Sequeira, qui voudrait peut-ĂȘtre faire de ce Mondial son testament sportif.
Il savait ce que cela reprĂ©sentait. Ce nâĂ©tait pas seulement un tournoi. CâĂ©tait un hĂ©ritage Ă dĂ©poser au monde. La Coupe du Monde 2046 sâannonçait comme un champ de mines et dâĂ©toiles.
Le Portugal nây arrivait ni en conquĂ©rant sĂ»r de lui, ni en outsider indiffĂ©rent mais en Ă©quipe affamĂ©e, blessĂ©e par lâEuro prĂ©cĂ©dent, mĂ»rie par la Ligue des Nations, et prĂȘte Ă mordre enfin dans lâimmortalitĂ©.
Anibal le savait. Ses joueurs le savaient. Et bientĂŽt, le monde entier le saurait.
| A | ||||
| Corée du sud |
Irlande | République Tchéque |
Tunisie |
| B | ||||
| Angleterre | Iran | NorvĂšge | R.D Congo |
| C | ||||
| Barbades | Brésil | Cameroun | SuÚde |
| D | ||||
| italie | JamaĂŻque | Japon | Mali |
| E | ||||
| Allemagne | Australie | Canada | Ghana |
| F | ||||
| Emirats Arabes Unis |
Sénégal | Turquie | Uruguay |
| G | ||||
| Arabie Saoudite |
Bulgarie | Chili | CĂŽte dâIvoire |
| I | ||||
| Chine | Danemark | Etats Unis | Maroc |
| J | ||||
| Argentine | Nigéria | Panama | Pays-Bas |
| K | ||||
| cap Vert | Mexique | Pérou | Roumanie |
| L | ||||
| France | Nouvelle Zélande |
Paraguay | Serbie |
Un groupe largement à la portée des portugais