Ah⊠Bon, aprÚs je parlais de la
à ma mÚre mais ça marche aussi
Quelle consĂ©cration de voir des joueurs sĂ©lectionnĂ©s pour le Mondial ! Câest une rĂ©compense supplĂ©mentaire mais lâune des plus belles !
Ah⊠Bon, aprÚs je parlais de la
à ma mÚre mais ça marche aussi
Quelle consĂ©cration de voir des joueurs sĂ©lectionnĂ©s pour le Mondial ! Câest une rĂ©compense supplĂ©mentaire mais lâune des plus belles !
Oui ça fait plaisir mĂȘme si aucun nâa jouĂ© de matchs au final
Le Mondial battait son plein. Les camĂ©ras tournaient sans pause, les salons privĂ©s se remplissaient dâoffres murmurĂ©es, de contrats esquissĂ©s sur des serviettes en lin.
AnĂbal GuimarĂŁes, lui, Ă©tait venu par respect. InvitĂ© par lâĂmir Tamim II Al Thani lui-mĂȘme, il avait rĂ©pondu prĂ©sent. Tenue sobre, voix calme, regard comme toujours ancrĂ© dans lâinstant. Car si le dĂ©cor brillait, il nâĂ©tait pas dupe.
Depuis plusieurs mois dĂ©jĂ , les rumeurs enflaient. Le PSG, en quĂȘte de structure tactique et dâidentitĂ©. West Ham, en phase de relance, sous pavillon qatari. Et surtout, un Ămir prĂȘt Ă tout , convaincu que le Portugais reprĂ©sentait le grand architecte du football globalisĂ©.
Il lâavait dit lui-mĂȘme :
« Votre prix sera le vĂŽtre. Ce que vous voulez, vous lâaurez. »
Mais AnĂbal avait refusĂ©. Poliment. Fermement. DĂ©finitivement.
« Je suis venu Ă©couter. Pas acheter. Jâai un club. Jâai une histoire. Et je viens de lâemmener en Ligue des Champions. Je nâai pas fini. Pas encore. »
Dans lâentourage de lâĂmir, le choc fut discret, mais rĂ©el. On avait tendu un chĂšque en blanc . On avait espĂ©rĂ© sĂ©duire par les moyens, par les noms, par les lumiĂšres.
Mais AnĂbal nâavait rien demandĂ©. Et lorsquâil rentra Ă Viana do Castelo, il sâassit aux cĂŽtĂ©s de Hugo Viana et signa sa prolongation de deux saisons, sans cĂ©rĂ©monie. Jusquâen 2046.
En conférence de presse, il fut interrogé sur son passage à Doha. Il répondit simplement :
« Jâai reçu beaucoup. Mais jâai dĂ©jĂ tout ce quâil me faut. Ce club, ce vestiaire, ces supporters. Parfois, rester, câest plus ambitieux que partir. »
Dans les rues de Viana, on nâouvrit pas le champagne. Mais on accrocha un drap blanc au-dessus de la porte du stade, sur lequel on avait peint, Ă la main :
âNĂŁo se compra o que Ă© feito de raĂzes.â
(On nâachĂšte pas ce qui pousse avec des racines.)
Et pendant que le monde courait derriĂšre les noms, Vianense continuait Ă bĂątir avec un homme qui avait choisi de rester. Mais le Cheikh Al-Thani avait du mal Ă digĂ©rer sa dĂ©faite et en privĂ© il jura quâAnibal deviendrait la vitrine du Qatar. Quitte Ă devoir acheter Vianense.
Jâen ai la larme Ă lâĆil
Câest beau ! Mais attention au CHĂQUE ! Il est capable de tout
Le cheickh peut ĂȘtre pire que la mafiaâŠ
Il a refusé le chÚque du chic cheick TchÚque!
Avant de le lire, et vu comment le Cheick faisait tout pour travailler avec Anibal, je me suis dit quâil allait finir par racheter le club
En tout cas, la saison Ă©coulĂ©e est trĂšs belle, et les joueurs ont rĂ©pondu prĂ©sent. Ce qui est encore plus beau, câest lâami Carlos qui se fait lourder !
Vu quâil aime bien marcher dans les pas dâAnibal, il va finir Ă Nagoya, Envigado ou Tijuana !
@Rhino pourquoi donc frérot ?
@Sythax Il a quâa racheter le club si ça lui conviens pas
@toopil Ă tes souhaits
@alexgavi câest une idĂ©e oui. Le limogeage de Carlito jâai bien kiffĂ© ouais Tâes pas prĂȘt quand tu vas voir oĂč il va rebondir.
Il avait fini la saison en patron. Meilleur buteur du club, Sergio Mata sâĂ©tait imposĂ© comme lâun des visages forts du Vianense nouveau. Puissant, prĂ©cis, intelligent dans ses dĂ©placements, il avait su porter lâattaque au moment oĂč Luis Almeida se blessait, et oĂč la pression sâintensifiait.
Et comme une cerise sur un gĂąteau quâon nâattendait pas si savoureux, il avait Ă©tĂ© appelĂ© pour la Coupe du monde. Il nâĂ©tait pas entrĂ© en jeu, mais il y Ă©tait. Dans les tribunes, dans les vestiaires, avec le maillot du Portugal sur le dos.
Mais depuis son retour, quelque chose avait changĂ©. Le regard. Le ton. Une forme de distance, polie mais rĂ©elle. Car les sollicitations Ă©taient arrivĂ©es. Valencia en tĂȘte. Villarreal, aussi, convaincu quâil pouvait devenir un neuf moderne, capable de faire la diffĂ©rence en Liga.
Et Sergio sâinterrogeait. Pas par envie de fuir. Mais parce que le monde sâouvrait Ă lui.
Pourtant, du cÎté de Vianense, le message fut clair, limpide, immédiat.
« Sergio Mata ne partira pas. Pas cet Ă©tĂ©. Il a Ă©tĂ© une clĂ© de notre succĂšs. Il sera une arme pour notre premiĂšre Ligue des Champions. Câest non nĂ©gociable. »
Les mots Ă©taient de Hugo Viana , mais la dĂ©cision venait dâen haut.
AnĂbal, lui, avait pris le joueur Ă part, dans le calme dâune salle vidĂ©o vide.
« Tu veux jouer lâEurope ? Tu vas la jouer. Mais pas en Espagne. Pas encore. Ici. Avec nous. LĂ oĂč tu es devenu un joueur que lâEurope regarde. »
Sergio avait Ă©coutĂ©. Sans rĂ©pondre immĂ©diatement. Mais il nâavait pas fui le regard.
Quelques jours plus tard, il publia une photo de lâĂ©cusson du club, accompagnĂ© dâun mot simple :
âVamos mais alto. Mas juntos.â
(Allons plus haut. Mais ensemble.)
Et dans le vestiaire, les anciens comprirent. Mata restait. Pas par dĂ©faut. Par choix. Et ça, Ă Vianense, ça valait bien plus quâun transfert en Liga.
On se doute quâil fera sa derniĂšre saison au club trĂšs certainement..
@CaptainAmericka Câest bien possible sâil continue sur son niveau de performances.
Viana do Castelo, juillet 2042.
Lâair avait un goĂ»t diffĂ©rent cette annĂ©e. Un mĂ©lange dâambition retrouvĂ©e et de tension contenue. AprĂšs une saison au scĂ©nario presque invraisemblable, Vianense, modeste bastion du football lusitanien, avait dĂ©crochĂ© une place sur le podium de la Liga Betclic. TroisiĂšme. DerriĂšre les gĂ©ants. Devant les puissants. Un exploit majuscule qui ouvrait Ă la bande dâAnĂbal GuimarĂŁes les portes du troisiĂšme tour prĂ©liminaire de la Ligue des Champions. Mais en coulisses, le triomphe avait un revers. Les projecteurs avaient attirĂ© les vautours. Et dans les bureaux du club, le mercato allait devenir une guerre dâusure.
Parmi les joueurs les plus ciblĂ©s, Carlos SimĂ”es nâĂ©tait pas une surprise. Lâinternational angolais, formĂ© au club, symbolisait Ă lui seul la trajectoire de Vianense : discret, travailleur, fidĂšle, et diablement efficace. Ă 20 ans, il venait dâenchaĂźner sa quatriĂšme saison pleine avec une rĂ©gularitĂ© de mĂ©tronome et une montĂ©e en puissance que mĂȘme les observateurs les plus sceptiques ne pouvaient plus ignorer. LibĂ©ro dâune modernitĂ© rare, autant Ă lâaise dans les duels quâĂ la relance, SimĂ”es attirait lâĆil. Et les clubs anglais ne sây Ă©taient pas trompĂ©s.
Tottenham, Wrexham, Southampton, Sunderland, Brentford⊠et surtout Everton, furent les premiers Ă concrĂ©tiser leur intĂ©rĂȘt.
Lâoffre des Toffees tomba un matin dâĂ©tĂ©, comme une dĂ©tonation feutrĂ©e. Un fax. Sobre. 18 millions dâeuros. Du jamais vu pour un joueur angolais issu de Vianense. Dans nâimporte quel autre contexte, un tel montant aurait provoquĂ© des rĂ©unions dâurgence, des hĂ©sitations, des calculs. Mais ici, Ă Viana,les convictions valaient plus que les chiffres. Hugo Viana, directeur sportif du club et artisan discret de la montĂ©e en puissance du projet, convoqua le joueur. Il ne tourna pas autour du pot. Il lui montra lâoffre, puis leva les yeux. « Tu connais notre position, Carlos. Tu fais partie de cette aventure. Tu es essentiel. Pas vendable. » Le ton Ă©tait posĂ©. La dĂ©cision ferme. Le message clair.
Et SimĂ”es, fidĂšle Ă son tempĂ©rament, ne broncha pas. Ni chantage, ni menace. Juste un hochement de tĂȘte. Un regard droit dans celui de Viana. Et une phrase, glissĂ©e calmement
« Jâai grandi ici. Je veux Ă©crire lâhistoire ici. »
Quelques heures plus tard, AnĂbal GuimarĂŁes confirmait la nouvelle en confĂ©rence de presse. Il Ă©voqua la loyautĂ© de son joueur, sa mentalitĂ© irrĂ©prochable, et le rĂŽle central quâil aurait dans lâaventure europĂ©enne Ă venir.
« Il y a des joueurs quâon ne remplace pas avec un chĂšque. Carlos en fait partie. »
Puis il ajouta, presque Ă voix basse, comme pour lui-mĂȘme :
« Quand on veut bùtir un club, il faut garder ceux qui savent ce que cela coûte. »
Dans un Ă©tĂ© agitĂ© par les convoitises et les manĆuvres de coulisse, Vianense avait su dire non. Et dans cette Ligue des Champions qui se dessinait Ă lâhorizon, Carlos SimĂ”es serait lĂ . Dans lâaxe. Comme toujours.
Vu la belle saison, normal que les meilleurs Ă©lĂ©ments attirent lâattention. Si tout se passe bien pour le moment, jâimagine quâil y aura bien un cadre qui cĂšdera aux sirĂšnes de grands clubs
Lâavantage câest quâavec le dernier mercato Vianense a de lâargent donc aucune obligation de vendreâŠ
@alexgavi oui câest bien normal surtout vu leur jeunesse aprĂšs avec la qualif inespĂ©rĂ© on peut espĂ©rer pouvoir garder quasiment tout le monde.
@VertPourToujours tout à fait et ça fait du bien.
@FC_Guimaraes quelques infos sur lâavenir du fils GuimarĂŁes
Il avait lâĂąge des grands frissons et des questions trop lourdes pour ses Ă©paules. LâĂ©tĂ©, cette annĂ©e-lĂ , aurait dĂ» avoir un goĂ»t de triomphe et de tendresse retrouvĂ©e. Victor venait de rentrer de son stage Ă la fĂ©dĂ©ration, aurĂ©olĂ© dâun nouveau succĂšs au prestigieux tournoi de Montaigu, remportĂ© pour la seconde annĂ©e consĂ©cutive. Dans lâhistoire de la compĂ©tition, rares Ă©taient ceux qui avaient laissĂ© une empreinte aussi brillante. Les scouts, eux, ne sây trompaient pas. Les gĂ©ants dâEurope avaient tous cochĂ© son nom : Manchester City, le Real Madrid, le Napoli, Arsenal, le PSG⊠mĂȘme Valladolid, lieu de sa naissance, sâĂ©tait manifestĂ©. Le monde sâouvrait Ă lui, les opportunitĂ©s pleuvaient. Mais Victor, lui, hĂ©sitait.
Il aurait pu savourer. Se perdre dans la lumiĂšre, comme tant dâautres. Mais il nâĂ©tait pas comme tant dâautres. Depuis quelques semaines, il dĂ©couvrait une famille, la sienne, au sens le plus intime du terme. Il apprenait Ă rire avec Beatriz, Ă veiller sur les jumeaux, Luisa et Pedro. Il observait Yessica, comme une Ă©toile apaisĂ©e, comme une femme qui avait su embrasser sa place sans faire dâombre Ă celle des autres. Et au centre de tout, il y avait AnĂbal. PrĂ©sent, discret, intense. Un pĂšre dĂ©sormais, mais surtout un homme que Victor avait dâabord admirĂ© de loin, puis redĂ©couvert de lâintĂ©rieur. Une lĂ©gende vivante, oui. Mais surtout un homme avec ses fĂȘlures, ses silences, ses maladresses et ses Ă©lans de tendresse mal camouflĂ©s.
Et pourtant, derriĂšre les sourires, lâangoisse persistait. Victor aimait Vianense. Il aimait ce club, ses couleurs, ses gradins. Il y avait Ă©tĂ© formĂ©, il y avait grandi. Mais comment rester, quand le regard des autres risquait de changer ? Quand la vĂ©ritĂ© Ă©claterait, quand ses coĂ©quipiers comprendraient quâil nâĂ©tait pas seulement le prodige du centre, mais aussi le fils du coach, de lâidole, du mythe ? Il redoutait leurs murmures, leurs soupçons de favoritisme, leur jalousie dissimulĂ©e. Il ne voulait pas ĂȘtre le âfils deâ, il voulait mĂ©riter. Et ce nom, âGuimarĂŁesâ, pourtant absent de ses papiers, pesait dĂ©jĂ comme un hĂ©ritage collĂ© Ă sa peau.
AnĂbal, de son cĂŽtĂ©, voyait bien lâagitation derriĂšre le regard de son fils. Il lâavait lui-mĂȘme vĂ©cue, cette lutte intĂ©rieure entre identitĂ© et destin. Alors il avait dĂ©cidĂ© dâagir Ă sa maniĂšre. Sans discours pompeux. Sans grandes dĂ©monstrations. Un soir, sur la terrasse de la villa, pendant que la brise faisait danser les rideaux et que les cris de Luisa et Pedro rĂ©sonnaient encore dans la maison, il sâĂ©tait assis Ă cĂŽtĂ© de Victor. Un verre dâeau fraĂźche Ă la main. Un silence dâabord. Puis une main posĂ©e sur lâĂ©paule. Et ces mots, simples, murmurĂ©s, presque cassĂ©s par lâĂ©motion :
âTu nâes pas moi. Tu nâas pas Ă lâĂȘtre. Tu es Victor. Et tu vas Ă©crire ton propre chemin. Que ce soit ici⊠ou ailleurs. Mais si tu restes, sache que tu lâauras mĂ©ritĂ©. Et que tu nâas rien volĂ© Ă personne.â
Victor ne rĂ©pondit pas tout de suite. Il regarda son pĂšre. Et pour la premiĂšre fois, il ne vit ni le coach, ni la lĂ©gende, ni le guerrier tatouĂ©. Juste un pĂšre. Le sien. Il hocha la tĂȘte. Il nâavait pas encore dĂ©cidĂ© de ce quâil ferait. Peut-ĂȘtre partirait-il. Peut-ĂȘtre resterait-il. Mais il savait quâĂ cet instant prĂ©cis, il nâĂ©tait plus seul.
Et dans le vent tiÚde de cette nuit de juillet, deux générations Guimarães se regardaient enfin, sans peur, sans faux-semblants.
Victor a lâair dâavoir un vrai potentiel ! Sâil dĂ©cidait de partir, ça ferait chier pour lâhistoire⊠Surtout que son pĂšre nâest pas le plus nul des entraineurs ! Il a tout Ă y gagner Ă rester auprĂšs de lui.
Il a le talent lui, pas comme un certain Lance par exempleâŠ
Oh la balle perdue, GwendilâŠ
@CaptainAmericka JâespĂšre aussi quâil va reste. Maix existe tâil mĂȘme ou nâest il quâun fugace ressort scĂ©naristique.
@gwendil35 Jâai pas la rĂ©f
Dans le tumulte de lâĂ©tĂ© europĂ©en, marquĂ© par les transferts Ă huit chiffres, les tractations secrĂštes et les ambitions continentales, le SC Vianense a dĂ©cidĂ© de frapper un grand coup. Non pas sur le marchĂ© des joueurs cette fois, mais dans lâimage quâil souhaite dĂ©sormais renvoyer au monde entier. Et quoi de plus parlant, de plus symbolique, que le maillot, cette seconde peau qui raconte une saison avant mĂȘme quâelle ne commence ?
AprĂšs trois annĂ©es marquĂ©es par une collaboration solide avec Castore, la montĂ©e en puissance du club et surtout la qualification historique pour la Ligue des Champions ont incitĂ© les dirigeants Ă revoir leur stratĂ©gie Ă la hausse. Le SC Vianense a ainsi officialisĂ© un accord de partenariat avec Nike, Ă©quipementier planĂ©taire, pour les cinq prochaines saisons. DâaprĂšs les indiscrĂ©tions de la presse Ă©conomique, le montant du contrat sâapprocherait des standards rĂ©servĂ©s aux mastodontes du football portugais, un record pour un club hors du âBig Threeâ (Benfica, Porto, Sporting). Un signal fort. Une dĂ©claration dâintention. Une maniĂšre aussi de rappeler que Vianense ne veut plus simplement exister, mais briller, durablement.
Hugo Viana, directeur sportif, a saluĂ© âun moment structurant dans lâhistoire du clubâ.
Plus discret mais tout aussi Ă©loquent, AnĂbal GuimarĂŁes, le coach, a soufflĂ© devant les journalistes que âle prestige sâacquiert par le jeu, mais il sâincarne aussi par lâimage. Ces maillots racontent ce que nous sommes devenus, et ce que nous voulons incarner.â Et justement, ces maillots, parlons-en.
Conçus autour du célÚbre template Total 90, hommage aux grandes heures du football des années 2000, ils allient nostalgie et modernité avec une audace maßtrisée.
Le maillot principal rend hommage aux racines profondes du club. Arborant un bleu nuit intense, il se pare dâun subtil motif vertical Ă©voquant les lignes dâarmures mĂ©diĂ©vales, en rĂ©fĂ©rence directe au surnom du club, âOs Cavaleirosâ. Le col et les bords de manches sont soulignĂ©s de blanc, tandis que le logo Nike et le sponsor Pirelli ressortent dans un blanc Ă©clatant. Sur la nuque, une inscription discrĂšte : GOAT, clin dâĆil Ă lâun des sponsors du club. Les Ă©paules fuselĂ©es et les bandes latĂ©rales offrent une silhouette dynamique et musclĂ©e, rĂ©solument tournĂ©e vers lâEurope. Dans le dos on note la prĂ©sence du sponsor Beko.
PensĂ© pour incarner le sang-froid et lâĂ©lĂ©gance Ă lâextĂ©rieur, le maillot away se dĂ©cline en blanc polaire, rĂ©haussĂ© de motifs verticaux bleu pĂąle, comme des cicatrices de lumiĂšre. Le col et les manches adoptent un bleu nuit impĂ©rial, en rappel au domicile, tandis que le sponsor Beko et les logos UEFA Champions League sâintĂšgrent subtilement sur les Ă©paules et la manche droite. Un maillot de conquĂȘte, pensĂ© pour les soirs europĂ©ens loin du Minho, oĂč lâon gagne souvent plus avec la tĂȘte quâavec les jambes.
Le troisiĂšme maillot, vĂ©ritable audace stylistique, est un hommage Ă la nation portugaise. DominĂ© par un rouge profond, il est ornĂ© de motifs rendant hommage au logo de la fĂ©dĂ©ration discrets rappelant la maille des armures. Les sponsors, floquĂ©s en jaune vif, contrastent avec les accents verts du col et des bas de manches. Ce maillot est un manifeste. Celui dâun club portugais, qui ne renie rien de son identitĂ© locale tout en visant lâEurope. Il sera portĂ© Ă domicile comme Ă lâextĂ©rieur, notamment lors des soirĂ©es europĂ©ennes oĂč lâĂąme du pays accompagnera les siens. Il rends directement hommage au maillot portĂ©s par la Seleçao lors de lâEuro 2004.
Ă Viana, ce partenariat avec Nike nâest pas quâun simple coup dâĂ©clat marketing. Il marque lâentrĂ©e du club dans une autre dimension, une reconnaissance implicite de ce quâil est devenu : un projet pĂ©renne, ambitieux, enracinĂ©. Un club qui ne se contente plus de rĂȘver, mais qui construit â lentement, mĂ©thodiquement, avec Ă©lĂ©gance.
Et en ouvrant leur nouvelle boutique officielle, certains supporters nâont pas pu sâempĂȘcher de chuchoter :
âIls ne sont plus les invitĂ©s. Ils sont Ă table.â
Lance Stroll qui pilote en F1 parce que son pĂšre possĂšde lâĂ©curie Aston Martin⊠Il a peut-ĂȘtre 1 pĂŽle position en F1, mais il nâa jamais rien fait⊠Remarque, il commence Ă avoir la luciditĂ© de ne pas Ă sa place en F1, il Ă©tait temps⊠Bref, dĂ©solĂ© pour lâappartĂ©.
Une manne financiĂšre bienvenue avec ce nouveau partenariat
@gwendil35 je comprends mieux du coup au dĂ©but je pensais que tu parlais dâun fils de coach dans un autre rĂ©cit mais qui serait Ă©clatĂ©.
@Rhino oui les finances progressent bien.
Les grandes histoires ne sâĂ©teignent jamais vraiment. Elles sâĂ©loignent parfois, prennent le large, changent de maillot, de climat, de rythme⊠mais elles gardent, au fond du cĆur, un point dâancrage. Un lieu. Un visage. Une voix. Pour Gilson, ce point cardinal portait un nom : AnĂbal GuimarĂŁes.
Ă 33 ans, lâancien international brĂ©silien nâĂ©tait plus le feu follet de ses vingt ans, ni mĂȘme lâĂ©lectron libre qui enflammait les pelouses espagnoles sous les couleurs de Valladolid. Ă Madrid, oĂč il avait signĂ© en quĂȘte dâun dernier dĂ©fi de prestige, le jeu lâavait progressivement quittĂ©. La concurrence, la rotation, les attentes dĂ©mesurĂ©es⊠tout cela avait eu raison de ses jambes, et parfois mĂȘme de son plaisir. Un retour avortĂ© Ă Fluminense, son club de cĆur, avait semblĂ© sonner le glas dâune carriĂšre pourtant immense. Mais Gilson, fidĂšle Ă sa trajectoire sinueuse et brillante, avait choisi de fermer la boucle ailleurs.
Et cet ailleurs, ce fut Vianense.
Dans un communiquĂ© sobre, le club annonça la signature du joueur pour deux saisons, avec la mention claire dâun rĂŽle mixte, entre terrain et transmission. Il ne viendrait pas pour enchaĂźner les titularisations ni pour empiler les statistiques. Il venait pour transmettre, pour guider, pour partager. Car dans lâombre de cette signature se dessinait un autre projet : celui de Pedro Tiba, latĂ©ral droit de 16 ans, dĂ©jĂ annoncĂ© comme le joyau dĂ©fensif de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. AnĂbal avait Ă©tĂ© clair : Tiba allait jouer. Mais il aurait besoin dâun phare Ă ses cĂŽtĂ©s. Quelquâun pour lâĂ©pauler. Pour lâendurcir. Pour lui rappeler que le talent ne suffit jamais seul.
Gilson avait dit oui, sans mĂȘme discuter les conditions.
Il voulait terminer lĂ oĂč tout avait commencĂ© : auprĂšs de celui qui avait cru en lui le premier.
CâĂ©tait Ă Valladolid, presque dix ans plus tĂŽt. AnĂbal avait misĂ© sur ce gamin fluet venu de SĂŁo Paulo. Il lâavait alignĂ© malgrĂ© les doutes, lui avait confiĂ© des responsabilitĂ©s croissantes. Et ensemble, ils avaient tout gagnĂ©. Deux Ligas, trois Copa del Rey, une Ligue des Champions, une Europa League, une ConfĂ©rence. Une moisson que peu dâentraĂźneurs et de joueurs partagent sur un seul et mĂȘme cycle. Plus que des titres, ils avaient Ă©crit une Ăšre.
En confĂ©rence de presse, Gilson apparut dĂ©tendu, presque rajeuni. Il remercia le Real, sans amertume, Ă©voqua Fluminense avec Ă©motion, puis sâarrĂȘta longuement sur Vianense.
« Je sais que je ne jouerai pas 30 matchs. Mais ce que je peux apporter, je le ferai avec fiertĂ©. Jâai commencĂ© en Europe sous AnĂbal. Jâai grandi avec lui. Je veux finir Ă ses cĂŽtĂ©s. Et sâil peut faire de Pedro ce quâil a fait de moi, alors jâaurai aussi servi Ă quelque chose. »
Dans les travĂ©es du stade, certains supporters plus ĂągĂ©s sâĂ©taient souvenus de Gilson Ă ses dĂ©buts.
De ses dĂ©boulĂ©s, de ses passes aveugles, de ses cris de rage aprĂšs une dĂ©faite. Le voir ici, aujourdâhui, câĂ©tait plus quâun signe.
CâĂ©tait une leçon. Une preuve que les vrais liens dans le football se tissent dans la loyautĂ© silencieuse, pas dans les titres.
Et pendant quâAnĂbal et Gilson se retrouvaient Ă lâĂ©cart, autour dâun cafĂ© noir , le coach avait glissĂ© Ă son ancien joueur :
« Tu ne viens pas finir ta carriÚre. Tu viens la sublimer. »
Le destin avait rappelĂ© un champion pour quâil devienne mentor.
Et Ă Vianense, câĂ©tait peut-ĂȘtre le plus beau trophĂ©e que lâon pouvait soulever.
- - - Gilson |
Bressan - - - |
Ăge | 33 |
Nationalité | ![]() ![]() ![]() |
valeur | 425k-625k⏠|
Salaire | 145kâŹ/m |
Fin de contrat | 30 Juin 2044 |
ANNEES | CLUB | APP | Buts | Assist | ||||
![]() |
24/27 | [U20] | ![]() |
Sao Paulo FC | 33 | 3 | 11 | |
![]() |
24/27 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Sao Paulo FC | 38 | 1 | 2 |
![]() |
27/28 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 22 | 1 | 6 |
![]() |
28/29 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 35 | 5 | 9 |
![]() |
29/30 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 49 | 6 | 12 |
![]() |
30/31 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 58 | 11 | 17 |
![]() |
31/32 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 48 | 3 | 11 |
![]() |
32/33 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 29 | 2 | 3 |
![]() |
33/34 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 29 | 2 | 9 |
![]() |
34/35 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Valladolid CF | 10 | 1 | 2 |
![]() |
34/35 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Newcastle United | 5 | 0 | 1 |
![]() |
35/36 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Newcastle United | 22 | 0 | 2 |
![]() |
36/37 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Newcastle United | 22 | 0 | 2 |
![]() |
37/38 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Newcastle United | 16 | 0 | 0 |
![]() |
38/39 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Madrid CF | 16 | 1 | 4 |
![]() |
39/40 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Madrid CF | 27 | 0 | 4 |
![]() |
40/41 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Real Madrid CF | 9 | 2 | 0 |
![]() |
41/42 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Fluminense | 1 | 0 | 0 |
![]() |
33/38 | ![]() |
[A] | ![]() |
Brésil | 24 | 1 | 3 |
24-42 | TOTAL - - - - - - - - - - | 436 | 35 | 84 |
Il va faire du bien Gilson. En espĂ©rant que Pedro Tiba profite de son expĂ©rienceâŠ