:storygreen: :s22: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

[Rhino]

C’est un coup dur mais il y a quand même pire qu’une rupture du tendon rotulien. Nul doute qu’il reviendra en grande forme

[VertPourToujours]

Et voilà les feux de l’amour qui reviennent. Il n’y en a pas un qui a les dents qui rayent le parquet dans cette équipe ?

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@toopil faut bien l’aider le pauvre.

@Rhino oui il reviendra j’en doute pas trop.

@VertPourToujours mdr c’est des jeunes d’un petit club ça reste gentil pour le moment.

- Um pódio surpreendente -
- Un podium surprenant -

Fort d’un début de saison très prometteur, Vianense a attaqué Septembre pied au plancher. Lors de la cinquième journée, le club a d’abord fait tomber le promu Rio Ave avec un doublé de Mamadu Mané. C’est ensuite contre Tondela que le club s’est imposé, Sergio Mata ouvrit rapidement le score avant que Mané ne double la mise sur penalty.

En forme les cavaleiros ont ensuite fait tomber Gil Vicente avec un très grand Sergio Mata auteur d’un triplé. En fin de match Mané a ajouté un but. L’ailier gauche de Vianense est en grande forme et cela se ressent. Par contre Vianense relache parfois et cela s’est vu contre Portimonense ou le club s’incline malgré un but du jeune Pignatelli. Dans la foulée, le club concédait un nul contre le Maritimo en Allianz Cup. Afonso Ferreira prêté par Vianense trouva la faille à deux reprises. Les jeunes Antruejo et Antônio Carlos sauvèrent un petit point avant la trêve internationale. Avec ce nul, Vianense devra battre Porto pour espérer se qualifier au prochain tour.

Au retour de celle ci, Vianense a repris sa marche en avant en faisant tomber Arouca dans un match disputé. Avec un Alexandre Carrilho très actif, Sergio Mata a pu claqué un doublé suivi par un but de la jeune pépite Antônio Carlos en toute fin de match.

Vianense se déplaça ensuite à Feirense en Taça et s’imposa facilement. Salas fut d’abord contraint au CSC avant la pause sur une accélération de Mata. Le jeune Pedro Tiba marqua ensuite son premier but en professionnel avant que Mata et Carrilho ne clot la marque pour la qualification.

En championnat le club s’est incliné contre Estoril qui fait un début de saison de feu et domine la Liga pour l’instant. Avant de perdre lourdement contre Porto en Allianz Cup. Si Carrilho et Mané ont marqué, le club a sombré et a encaissé six buts. L’aventure en Allianz Cup s’arrête ainsi rapidement pour Vianense qui déchante un peu après son titre l’an passé. Malgré tout Vianense s’installe fortement sur le podium du championnat.

		Date		Club	Score	Buteurs
	J5	7/9/2041		Rio Ave	1 - 2	M.Mané (pen 2, 33)
	J6	13/9/2041		Tondela	2 - 0	S.Mata (13), M.Mané (pen 21)
	J7	17/9/2041		Gil Vicente	4 - 2	S.Mata (9, 27, 47), M.Mané (88)
	J8	20/9/2041		Portimonense	2 - 1	V.Pignatelli (64)
	GS	24/9/2041		Marítimo	2 - 2	R.Antruejo (50), Antônio (84)
	J9	14/10/2041		Arouca	2 - 3	S.Mata (21, 43), Antônio (90)
	T3	20/10/2041		Feirense	0 - 4	D.Salas (41), P.Tiba (47), S.Mata (80), A.Carrilho (89)
	J10	26/10/2041		Estoril Praia	0 - 1	-
	GS	30/10/2041		Porto	6 - 2	A.Carrilho (22), M.Mané (72)

- Classificação -
- Classement -

Clt			Équipe	J	G	N	P	Bm	Be	Diff	Pts
1er			Estoril Praia	10	8	1	1	17	7	+10	25
2e			Vianense	10	7	0	3	19	11	+8	21
3e			Benfica	10	7	0	3	19	8	+11	21
4e			Vitória de Guimarães	10	7	0	3	19	13	+6	21
5e			Farense	10	6	2	2	12	5	+7	20
6e			Porto	10	6	1	3	27	12	+15	19
7e			União de Leiria	10	6	1	3	15	7	+8	19
8e			Sporting CP	10	5	1	4	13	11	+2	16
9e			Rio Ave	10	4	3	3	14	12	+2	15
10e			Boavista	10	4	2	4	12	13	-1	14
11e			Tondela	10	4	1	5	12	16	-4	13
12e			Braga	10	4	0	6	11	13	-2	12
13e			Gil Vicente	10	3	1	6	13	17	-4	10
14e			Portimonense	10	2	2	6	5	21	-16	8
15e			Salgueiros	10	1	4	5	8	15	-7	7
16e	B		Casa Pia	10	1	4	5	8	17	-9	7
17e			Arouca	10	1	3	6	8	15	-7	6
18e			Estrela da Amadora SAD	10	0	2	8	3	22	-19	2

- Classificação dos goleadores -
- Classement des buteurs -

	Nat	Nat	Prénom	Nom	MJ	Buts	Assists
	Nat	Nat	Prénom	Nom	MJ	Buts	Assists
			Sérgio	Mata	12 (3)	8	3
			Mamadú	Mané	14	6	1
			Luís	Almeida	5	3	1
			Alexandre	Carrilho	10 (4)	3	4
			Carlos	Simões	13 (1)	2	2

- Classificação dos colonos -
- Classement des passeurs -

	Nat	Nat	Prénom	Nom	MJ	Buts	Assists
	Nat	Nat	Prénom	Nom	MJ	Buts	Assists
			Vitoriano	Pignatelli	12 (1)	1	4
			Alexandre	Carrilho	10 (4)	3	4
			Sérgio	Mata	12 (3)	8	3
			Eli	Patermeu	10 (2)	1	3
			Carlos	Simões	13 (1)	2	2

- Chapitre 690 - - L.Almeida ne reviendra que fin Janvier -	- Chapitre 692 - Coming SOON - 29/05

[CaptainAmericka]

Ce multiverse dans le championnat Portugais… Le Sporting (cheh Tevez) et Porto qui patinent, Vianense second !
Wouah que c’est beau ! On pourrait parler d’Estoril mais ce n’est pas la première fois qu’ils performent eux dans ta partie !

[VertPourToujours]

C’est marrant, on ne l’entends plus parler Tevez. Il a perdu sa langue ?

[toopil]

Outch, elle fait mal la défaite contre Porto

[gwendil35]

Ani contre Tevez

[Tiien]

Ce classement improbable

[Rhino]

Il y a quelques belles surprises au classement. Difficile d’imaginer que ça reste ainsi sur la durée mais c’est rafraichissant

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka c’est le début de saison encore à voir comment ça évolue dans le temps. Mais oui Estoril est plus habitué à faire des coups d’éclats.

@VertPourToujours Il est dans le mal

@toopil oui elle pique pas mal.

@gwendil35 c’est notre pute

@Tiien on va essayer d’en profiter.

@Rhino probable que ça ne dure pas donc faut en profiter pour revenir rapidement.

- Carrilho estime mériter mieux -

Il n’avait pas prévu de parler. Il s’était assis, droit, calme, préparé à répondre sur les entraînements, les matchs, le groupe.

Mais quelque chose en Alexandre Carrilho avait lâché.

« J’ai fait ce qu’on m’a demandé. J’ai bossé. J’ai accepté le prêt. Je suis revenu plus fort. Je devais être titulaire. Et à la première petite blessure, j’ai disparu. »

Le ton n’était pas agressif. Mais la déception était nue.

À 21 ans, formé au club, Carrilho avait enchaîné une saison pleine en prêt, dans un club de Liga 2.

Il était revenu cet été avec des ambitions claires, des jambes solides, et un discours professionnel. Et tout s’était passé comme prévu.

Jusqu’à cette lésion musculaire, bénigne mais mal tombée. Et surtout, jusqu’à l’irruption d’un nom nouveau : Pedro Tiba. 16 ans et demi. Audacieux, vertical, fougueux.

Il n’avait pas simplement remplacé Carrilho. Il avait pris le flanc, pris la lumière, pris la confiance du staff. Depuis, Alexandre ne jouait plus. Et il le vivait mal.

« Le coach dit que la concurrence est saine. Mais il n’y a pas eu de vraie chance. Je me sens oublié. Je ne me sens pas… respecté. »

Dans les minutes qui suivirent, les réseaux s’enflammèrent. Certains prirent sa défense. D’autres l’accusèrent d’immaturité.

Mais au centre d’entraînement, la réaction fut sobre. Aníbal Guimarães, questionné après l’entraînement, fut direct :

« Je ne commente pas les frustrations exprimées en public. Alexandre est un joueur du club. On croit en lui. Mais ici, on ne joue pas pour réparer des sentiments. On joue pour mériter sa place. »

Pedro Tiba, lui, ne répondit pas. Pas un mot. Pas un geste.

Mais à la fin de la séance, on le vit poser discrètement sa main sur l’épaule de Carrilho. Un geste simple. Pas suffisant. Mais sincère.

À Vianense, la jeunesse pousse vite. Trop vite parfois. Et ceux qui croyaient être des arbres… doivent apprendre à redevenir des graines.

- Chapitre 691 - - Um pódio surpreendente -	- Chapitre 693 - Coming SOON - 30/05

[CaptainAmericka]

Compliqué de penser autrement qu’à l’injustice dans ce genre de situation pour le joueur concerné. Il faut continuer à bosser dur et saisir sa chance lorsqu’elle va tomber à nouveau. Tiba devra aussi souffler, ou connaitra aussi des blessures.

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@CaptainAmericka Oui il faut qu’il bosse dur, une saison n’a pas qu’une seule vérité.

- Raimundo dénonce des pressions à Vianense -

Madrid. Metropolitano. Après-match de feu, arrière-goût de cendres.

Le public chantait encore quand Raimundo s’était présenté devant les micros.

Il venait de marquer son premier but avec l’Atlético de Madrid, un but d’ouverture contre Valence, une frappe croisée au second poteau, limpide, maîtrisée.

Un moment important. Une soirée parfaite. Du moins, jusqu’à ce que les mots prennent le pas sur le jeu.

À la question anodine d’un journaliste sur son parcours jusqu’à l’Atlético, le jeune segundo volante de 18 ans avait d’abord souri. Puis baissé les yeux.

Et enfin, parlé. Trop. Ou peut-être, juste assez pour que tout bascule.

« Vous savez, j’ai dû me battre pour arriver ici. À Vianense, il y avait des pressions. Des vraies. On m’a menacé quand j’ai voulu être représenté par l’agence liée à Jorge Mendes. »

Silence dans la salle. Les caméras se redressèrent.

« Mon ancien coach, Aníbal Guimarães, faisait partie de ça. Il disait me protéger, mais en vérité, il me forçait la main. Aujourd’hui, je suis libre. Et si je suis à l’Atlético, c’est parce que Jorge Mendes a cru en moi. Pas parce qu’on m’a gardé en cage. »

Les mots étaient durs. Clairs. Et lourds de sous-entendus.

Car à Vianense, le départ de Raimundo avait été douloureux, mais accepté avec dignité.

Aucun mot public d’Aníbal, aucun règlement de comptes. Un silence de professionnalisme.

Mais cette attaque changeait tout. Contacté dans la soirée, le SC Vianense refusa toute réaction immédiate.

Pas de communiqué. Pas d’interview. Pas d’émotion.

Mais dans les murs du centre d’entraînement, le nom de Raimundo s’étiola brutalement.

Aníbal Guimarães, lui, fut aperçu quittant le centre plus tard que d’habitude ce soir-là.

Pas un mot pour la presse. Juste quelques mots glissés à Hugo Viana, les bras croisés :

« On a élevé un joueur. Pas un homme. »

À Vianense, les supporters restaient partagés. Certains évoquaient une vérité gênante. D’autres voyaient une trahison inutile.

Mais tous comprenaient une chose : la rupture était désormais totale. Raimundo n’était plus seulement parti. Il avait coupé le lien.

Et dans les rues de Viana, ce soir-là, on ressortit une vieille maxime du vestiaire :

“A glória só vale quando é limpa.”
(La gloire ne vaut que si elle est propre.)

- Chapitre 692 - - Carrilho estime mériter mieux -	- Chapitre 694 - Coming SOON - 31/05

[CaptainAmericka]

Forcément. Ne plus être dans un club délie des langues… A tort ou à raison ? Seul l’avenir nous le dira…

[Sythax]

M’étonnerait que ça se passe mieux avec Jorge Mendes

[alexgavi]

Raimundo fait partie du passé maintenant. Il est adulte, et il a fait ses choix. Logiquement, il sait ce que représente Mendes et l’a rejoint en toute connaissance de cause. Logique que Vianense ne souhaite pas entendre parler de lui !

Et malgré son départ, l’équipe fonctionne, même à travers les blessures et les concurrences internes
Il y a bien Tevez qui va se ramener et accuser Anibal d’être à l’origine de la mauvaise saison du Sporting

[VertPourToujours]

c’est bidon de la ramener comme ça. Raimondo était au courant comme tous les joueurs que le club puisque Anibal n’était pas seul Hugo Viana et Ruban Amorin étaient aussi d’accord d’annoncer que tout joueur qui signait avec Mendes devrait quitter le club. Il a fait un choix et n’a été prisonnier de rien du tout.

[Rhino]

Anibal n’est pas le premier coach à se faire allumer par un ex. Pas de quoi s’inquiéter

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@CaptainAmericka il parle, il parle

@Sythax A lui de faire sa carrière

@alexgavi c’est ça qu’il se débrouille nous on s’en fout on avance.

@VertPourToujours Il est surement mal conseillé

@rhino Non pas de quoi s’inquiéter, on est droit dans nos bottes.

-ZOOM-
5 choses à savoir sur Sérgio Mata

- - - Sérgio	Mata - - -
Âge	18
Nationalité	Portugais
valeur	46-54M€
Salaire	132k€/m
Fin de contrat	30 Juin 2045

		Titulaire

	ANNEES				CLUB
	37/38		[U19]		SC Vianense	7	3	2
	37/38		[B]		SC Vianense B	3	3	1
	37/38		[PRO]		SC Vianense	2	0	0
	38/39		[PRO]		SC Vianense	26	3	4
	39/40		[PRO]		SC Vianense	41	18	12
	40/41		[PRO]		SC Vianense	37	6	7
	40/41		[U21]		Portugal U21	6	1	3
	37-41				TOTAL - - - - -	106	27	23

LE CHOIX DU CŒUR

Depuis tout petit, Sergio Mata n’a qu’un seul club en tête : le SC Vianense. Né à Viana do Castelo, formé sur les terrains bosselés de la formation locale, il a pourtant reçu des offres prestigieuses. À 13 ans, Benfica lui propose un logement à Seixal et un programme personnalisé. Un an plus tard, le Sporting tente de le séduire avec la perspective d’intégrer l’académie de l’Alcochete. Mais Sergio refuse tout. Pour lui, Vianense n’est pas un tremplin, c’est une finalité. “Je ne veux pas être formé ailleurs pour revenir. Je veux rester, grandir ici et porter le brassard un jour”, confiait-il déjà à 14 ans. Cette loyauté rare dans le football moderne a marqué les supporters et renforcé le lien unique qui l’unit au club.

LE PLUS JEUNE DE L’HISTOIRE DU CLUB

Sergio Mata n’a pas eu besoin d’attendre sa majorité pour goûter au haut niveau. En 2038, alors qu’il n’a que 15 ans et quelques mois, il est lancé dans le grand bain de la Liga Portugal Betclic, devenant le plus jeune joueur à porter les couleurs de Vianense en championnat. Ce jour-là, contre le Marítimo, il entre à la 71e minute, provoque un penalty à la 77e et récolte une ovation digne d’un vétéran. Depuis ce jour, il n’a cessé de grimper, s’imposant comme l’un des talents les plus précoces et complets du football portugais. Sa précocité est telle que certains médias parlent déjà de lui comme d’un “mini-Figo de la côte nord”.

UNE HISTOIRE DE FAMILLE

Pour Sergio, le SC Vianense, c’est bien plus qu’un club : c’est une histoire familiale. Son père, Manuel Mata, est intendant au club depuis plus de deux décennies. Il a vu passer des dizaines de générations, essuyé des crampons, préparé des maillots, organisé les déplacements. Et chaque soir, c’est avec fierté qu’il rentre chez lui et raconte à Sergio les petites histoires de vestiaire, les anecdotes sur les anciens. Quand son fils a signé pro, c’est tout naturellement que Manuel a encadré son premier maillot dans le local du matériel, entre celui de l’ancien capitaine et celui du président fondateur. “Il porte ce maillot avec mon cœur cousu dedans”, dit-il.

L’ADO D’ADIDAS

Dès l’âge de 12 ans, Adidas repère Sergio Mata lors d’un tournoi de jeunes à Braga. Son explosivité, sa gestuelle et son charisme naturel séduisent immédiatement les représentants de la marque allemande. En quelques semaines, il devient l’un des plus jeunes athlètes jamais sponsorisés par Adidas Portugal. Depuis, il ne jure que par les F50 aux lacets fluo, prend la pose dans des shootings européens aux côtés de stars bien plus âgées, et apparaît régulièrement dans des campagnes ciblées pour la génération Z. Mais Sergio reste lucide : “Les chaussures ne font pas le joueur. C’est le joueur qui fait briller les chaussures.”

LIÉ PAR LE SANG À LAMINE YAMAL

Peu de gens le savent, mais Sergio Mata partage une lointaine parenté avec l’un des phénomènes du football mondial : Lamine Yamal. Par sa mère, d’origine marocaine, il est le cousin éloigné de la pépite du FC Barcelone. Une anecdote familiale qu’il évoque rarement, mais qui ajoute un soupçon de magie à son histoire. “On ne se connaît pas vraiment, mais c’est motivant. Savoir que quelqu’un de ma famille a explosé à ce niveau, ça me pousse à rêver plus grand, tout en restant moi-même”, confie-t-il. Car au fond, Sergio n’aspire pas à imiter les autres. Il veut écrire sa propre légende. À Vianense. Là où tout a commencé.

- Chapitre 693 - - Raimundo dénonce des pressions -	- Chapitre 695 - Coming SOON - 31/05

[CaptainAmericka]

Ca serait beau qu’il fasse toute sa carrière au club !

[Groot]

Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka j’aimerais beaucoup

- Kylian Mbappé nommé à Estoril -

Les résultats, eux, n’étaient pas vraiment en cause. Estoril Praia pointait en tête de la Liga Betclic, au terme d’un début de saison aussi fringant qu’inattendu. Mais les coulisses du vestiaire, elles, ressemblaient à un champ de ruines diplomatiques.

Les tensions accumulées autour de João Mário, ancien milieu de terrain reconverti coach, avaient fini par exploser.

Une altercation entre un préparateur physique et deux titulaires aurait mis le feu aux poudres. La scène aurait nécessité l’intervention du directeur sportif.

Un choix radical fut alors pris. João Mário fut remercié.

Dans la foulée, un nom plus médiatique que pédagogique apparut :

Kylian Mbappé.

Ancienne star du football français, multiple Ballon d’Or, icône du PSG puis de Madrid, Mbappé vivait sa seconde tentative sur un banc de touche.

La première, du côté de Famalicão, s’était soldée par une relégation et un départ amer.

Mais l’homme n’avait jamais vraiment quitté les radars. Et son influence restait intacte dans certains cercles. Il signa un contrat jusqu’en 2044.

Une nouvelle chance. Un pari. Car si les grands joueurs sont souvent de grands symboles, ils ne sont pas toujours les meilleurs pédagogues.

Mbappé le savait, et s’était entouré d’un staff entièrement renouvelé. On évoquait notamment un certain Sebastian Driussi dans son staff offensif et Presnel Kimpembe dans l’accompagnement mental.

Estoril avançait donc vers l’inconnu. Leader au classement. Mais fragile dans ses fondations. Mbappé, lui, avait tout à gagner.

Mais aussi tout à prouver. Et peut-être, au fond, un peu à rattraper.

- Chapitre 693 - - Raimundo dénonce des pressions -	- Chapitre 695 - Coming SOON - 02/06