Réponses aux lecteurs
@alexgavi yep câest un crack dĂ©jĂ avec Valladolid il mâen avait mis une dizaine.
@CaptainAmericka 22 en tout
@VertPourToujours il me manque le con
De retour Ă Viana do Castelo, Anibal GuimarĂŁes savourait enfin un repos bien mĂ©ritĂ© aprĂšs des annĂ©es tumultueuses passĂ©es Ă diriger des Ă©quipes aux quatre coins du globe. Retrouver son foyer portugais et partager des instants simples avec sa femme Yessica et leur fille Beatriz, ĂągĂ©e de deux ans et demi, Ă©tait un luxe quâil ne prenait pas pour acquis. Ce jour-lĂ , autour dâun barbecue, le couple riait en Ă©changeant anecdotes et souvenirs, apprĂ©ciant ce moment dâinsouciance en famille.
Mais la sĂ©rĂ©nitĂ© fut briĂšvement interrompue lorsque le tĂ©lĂ©phone dâAnibal vibra sur la table. AffichĂ© sur lâĂ©cran : Michael Edwards, directeur sportif du Real Valladolid, un nom qui Ă©veilla immĂ©diatement un flot de souvenirs.
Anibal dĂ©crocha avec curiositĂ©, et la voix chaleureuse dâEdwards se fit entendre.
âAnibal ! Cela fait longtemps, mon ami. JâespĂšre que je ne te dĂ©range pas.â
Edwards alla droit au but, annonçant une nouvelle qui ravit immédiatement le coach portugais.
âNous inaugurons le nouveau stade du Real Valladolid dans quelques semaines. Une enceinte moderne, digne de lâhistoire et des ambitions du club. Et bien sĂ»r, il est impossible de cĂ©lĂ©brer un tel Ă©vĂ©nement sans toi. Nous voulons que tu sois prĂ©sent.â
Lâinvitation dâEdwards ne sâarrĂȘtait pas lĂ . Pour marquer cette inauguration, le club organisait Ă©galement le jubilĂ© dâIlaix Moriba, lâun des piliers de lâĂ©poque dorĂ©e du club sous la direction dâAnibal. Ilaix, qui entamait la derniĂšre saison de sa carriĂšre avec le Benevento, avait demandĂ© un match spĂ©cial entre son ancien club, Valladolid, et son Ă©quipe actuelle. Edwards avait une proposition unique pour Anibal.
âNous aimerions que tu diriges un Onze All-Star du Real Valladolid, composĂ© de joueurs emblĂ©matiques de ton Ă©poque au club. Tu as Ă©tĂ© une figure centrale de notre histoire, et ce serait un honneur pour tout le monde de te voir sur le banc pour cette soirĂ©e.â
Anibal, visiblement ému, ne tarda pas à répondre.
âMichael, câest un immense honneur. Le Real Valladolid est et sera toujours une part importante de ma vie. Je serai lĂ , avec plaisir. Et diriger un onze All-Star pour Ilaix⊠câest la cerise sur le gĂąteau.â
Anibal partagea immédiatement la nouvelle avec Yessica, qui était tout aussi enthousiaste.
âĂa va ĂȘtre incroyable de revoir Valladolid,â dit-elle. âCâĂ©tait une pĂ©riode spĂ©ciale pour nous tous. Et Beatriz pourra dĂ©couvrir oĂč tout a commencĂ©.â
Pour Anibal, cet Ă©vĂ©nement reprĂ©sentait bien plus quâune simple inauguration. Il sâagissait dâun retour aux sources, presque cinq ans aprĂšs avoir quittĂ© lâEspagne aprĂšs une pĂ©riode marquĂ©e par des triomphes, dont une victoire historique en Ligue des Champions.
Le jubilĂ© dâIlaix Moriba Ă©tait Ă©galement une occasion de revoir des visages familiers, des joueurs et des membres du staff avec qui il avait partagĂ© des moments inoubliables. Moriba, en particulier, avait toujours Ă©tĂ© un leader et un moteur pour lâĂ©quipe, et Anibal se rĂ©jouissait de pouvoir rendre hommage Ă sa carriĂšre.
DĂšs lâappel terminĂ©, Anibal se plongea dans lâorganisation du Onze All-Star. Il contacta plusieurs anciens joueurs qui avaient marquĂ© lâhistoire rĂ©cente de Valladolid, dont JoĂŁo Infante, Simon Moya, et dâautres figures clĂ©s de leur Ă©popĂ©e europĂ©enne.
Chacun accepta avec enthousiasme, ravi de se réunir pour une soirée à la fois festive et symbolique.
âCoach, comptez sur moi,â rĂ©pondit JoĂŁo Infante avec son enthousiasme habituel. âJe nâai jamais oubliĂ© tout ce que vous avez fait pour nous.â
Lâinauguration du nouveau stade promettait dâĂȘtre un moment dâĂ©motion pure pour Anibal et tous les supporters de Valladolid. Pour le coach portugais, câĂ©tait lâoccasion de montrer Ă Beatriz une part de son hĂ©ritage, de retrouver une ville et un club qui lâavaient marquĂ© Ă jamais, et de rendre hommage Ă un joueur emblĂ©matique de son rĂšgne.
Avant de raccrocher, Edwards ajouta :
âAnibal, prĂ©pare-toi. Ce sera une soirĂ©e inoubliable, Ă ton image.â
Et Anibal, le regard tournĂ© vers lâhorizon, rĂ©pondit avec un sourire :
âJe nâen doute pas une seconde. Valladolid a toujours su rendre les choses spĂ©ciales.â
Pour Anibal, le chapitre de Valladolid nâĂ©tait jamais vraiment clos. Et cette soirĂ©e sâannonçait comme une cĂ©lĂ©bration non seulement dâun club, mais aussi dâun homme qui avait contribuĂ© Ă Ă©crire son histoire moderne.