Mon dieu mais quel suspense !!!
Gagner sur tous les continents serait Ă©norme ! Si ça peut lâĂ©loigner de Reyes au passage
RĂ©ponses aux lecteurs
@Tiien Oh non pas Bardella On verra bien ce que lâavenir rĂ©serve au coach.
@gwendil35 je sais pas si câest mieux
@Sythax oui et non, plus lâenvie de suivre un peu le scĂ©nario que jâavais en tĂȘte.
@CaptainAmericka Câest sur que câest peut etre le plus simple pour sâĂ©loigner.
@alexgavi ce sera pas possible je crois que certains sont pas actifs.
Les discussions avaient Ă©tĂ© longues, pesantes, et les rĂ©flexions intenses. Anibal GuimarĂŁes, assis dans son bureau Ă lâintĂ©rieur de la villa ultra-sĂ©curisĂ©e de Vianense, sentait la fin dâune Ăšre approcher. Lâair froid de lâhiver se mĂ©langeait Ă la nostalgie qui lâhabitait en pensant Ă cette annĂ©e passĂ©e Ă la tĂȘte de Palmeiras, oĂč il avait tout remportĂ©, oĂč il avait vĂ©cu des moments inoubliables malgrĂ© les pressions, les menaces et les dĂ©fis.
Le premier coup de tĂ©lĂ©phone quâil passa ce soir-lĂ , Ă lâapproche des fĂȘtes de NoĂ«l, fut destinĂ© Ă Saldanha, son adjoint et son successeur dĂ©signĂ©. Le jeune entraĂźneur, dont Anibal avait Ă©tĂ© le mentor, dĂ©crocha rapidement, la voix pleine dâĂ©nergie. Il nâavait aucune idĂ©e de ce qui allait suivre.
« Ani ! Tu as des nouvelles pour moi ? » demanda Saldanha, le ton jovial.
Anibal prit une profonde inspiration. « Saldanha⊠Je voulais te dire que jâai pris ma dĂ©cision. Je vais quitter Palmeiras. »
Il y eut un silence Ă lâautre bout de la ligne, un moment suspendu. Anibal sâempressa de continuer : « Je suis tellement fier de ce quâon a accompli ensemble. Tu es prĂȘt. Je nâai aucun doute que tu continueras Ă faire briller ce club. Le travail que nous avons mis en place⊠câest entre de bonnes mains avec toi. »
Saldanha, un peu Ă©branlĂ©, finit par rĂ©pondre, sa voix lĂ©gĂšrement tremblante dâĂ©motion. « Je⊠Je ne sais pas quoi dire. Tu as Ă©tĂ© plus quâun mentor, Ani. Mais je promets de continuer Ă honorer ce quâon a bĂąti ici. »
Un sourire triste se dessina sur les lĂšvres dâAnibal. « Je sais que tu le feras. Fais en sorte que Palmeiras reste invincible, que cette annĂ©e ne soit que le dĂ©but de quelque chose de plus grand. »
Anibal savait que la prochaine conversation serait tout aussi difficile. Il composa le numĂ©ro de Gabriel Jesus, le directeur sportif qui avait Ă©tĂ© son bras droit tout au long de cette saison magique. Gabriel dĂ©crocha rapidement, conscient que cet appel Ă©tait celui quâil attendait depuis des jours.
« Gabriel, jâai pris ma dĂ©cision, » commença Anibal dâune voix posĂ©e. « Je vais partir. Je ne continuerai pas Ă Palmeiras. »
Gabriel resta un instant sans voix. « Je mây attendais un peu⊠mais ça fait toujours mal de lâentendre, » avoua-t-il, sa voix emplie de regret.
Anibal poursuivit, sincĂšre : « Je veux que tu saches que ça nâa rien Ă voir avec le club, ni avec toi. Jâai adorĂ© cette annĂ©e, vraiment. CâĂ©tait exceptionnel. Mais⊠les menaces, le stress, lâinsĂ©curité⊠je dois prendre soin de ma famille, surtout avec ma fille maintenant. »
Gabriel soupira, comprenant. « Je respecte ta décision, Ani. Tu as sacrifié beaucoup, plus que ce que la plupart des gens savent. Mais⊠tu as déjà des plans ? »
Anibal hocha la tĂȘte, bien que Gabriel ne puisse le voir. « Je nâirai pas en AmĂ©rique, ni Ă Boca Juniors, ni en MLS, malgrĂ© leurs offres. Mon avenir⊠il se trouve sĂ»rement en Afrique ou en Asie. Des horizons diffĂ©rents, de nouveaux dĂ©fis. »
Un silence rĂ©gna de nouveau, avant que Gabriel ne reprenne, Ă©mu : « Merci, Anibal. Pour tout. Pour cette annĂ©e invincible, pour ta passion, ton investissement. Tu resteras toujours un symbole pour Palmeiras, quoi quâil arrive. »
AprĂšs avoir raccrochĂ©, Anibal sentit une vague de soulagement et de tristesse Ă la fois. Son aventure avec Palmeiras avait Ă©tĂ© une montagne russe dâĂ©motions, un succĂšs indĂ©niable, mais il Ă©tait temps de partir, de tourner la page. Il se tenait debout, dans son bureau, contemplant une photo de lâĂ©quipe soulevant le trophĂ©e de la Copa Libertadores, et il ne put sâempĂȘcher de sourire.
Sa femme, Yessica, entra doucement dans la piĂšce, leur fille Beatriz endormie dans ses bras. Elle le regarda, lisant dans ses yeux lâĂ©motion du moment. « Tu as pris ta dĂ©cision ? » murmura-t-elle.
Il hocha la tĂȘte, posant un regard tendre sur sa famille. « Oui. Il est temps de partir, mais je suis prĂȘt pour ce qui nous attend. »
Yessica sâapprocha de lui, un sourire de soutien sur le visage. « Tant que nous sommes ensemble, Ani. »
Il lâembrassa sur le front, sentant la chaleur et la stabilitĂ© quâelle apportait dans sa vie. Les prochaines semaines seraient dĂ©cisives, mais pour lâinstant, Anibal voulait savourer ces instants prĂ©cieux, ces moments oĂč tout semblait encore possible, mĂȘme au milieu des incertitudes. Lâavenir lâattendait, et avec lui, de nouveaux dĂ©fis, de nouveaux horizons, et, il lâespĂ©rait, la paix quâil recherchait depuis si longtemps.
Ou va-t-il atterrir ? Quelles merdes vont encore lui tomber dessus ?
Ăgypte, Arabie Saoudite, Japon ???
le japon ! le japon !
Bon, on comprend que ça sera soit lâAsie soit lâAfrique⊠Peu mieux faire comme destination mais bon.
En tout cas, plutĂŽt Ă©mouvant de le voir quitter un club qui lâidolĂątre et lâaime au-delĂ de tout.
Il va rester en Amérique du Sud
RĂ©ponses aux lecteurs
@Sythax je ne saurais te dire (en fait si mais chut ) Il va peut ĂȘtre enfin vivre normalement
@VertPourToujours Peut ĂȘtre quâun de ces pays sera le bon. Qui sait
@celiavalencia idée intéressante.
@CaptainAmericka Il peut toujours pas rentrer en Europe donc soit il continue en AmĂ©rique du Sud oĂč il a tout gagnĂ© dans deux pays, soit il va en Afrique, Asie, OcĂ©anie, Moyen-Orient. Sachant que lâAm Nord câest un peu KO.
@toopil et pourquoi pas mais oĂč ?
Anibal GuimarĂŁes passait des journĂ©es entiĂšres Ă peser ses options, un mĂ©lange dâambition et de prudence pesant lourdement sur ses Ă©paules. InstallĂ© dans le calme relatif de sa villa en Europe, il pensait Ă toutes les discussions quâil avait eues avec des franchises de la Major League Soccer (MLS) : Atlanta United et Los Angeles FC avaient Ă©tĂ© les plus insistantes, proposant des projets sĂ©duisants.
Les promesses dâun football en plein essor, dâinfrastructures modernes, et de la sĂ©curitĂ© quâil recherchait pour sa famille sâĂ©taient alignĂ©es avec ses propres ambitions de conquĂȘte. Mais il savait au fond de lui que malgrĂ© lâattrait de ces propositions, la situation actuelle ne lui permettait pas de rester sur le continent amĂ©ricain.
La dĂ©cision de quitter les AmĂ©riques ne venait pas sans sacrifices. Les menaces dâEzekiel Reyes, la tension palpable autour de sa sĂ©curitĂ© et celle de ses proches, lâavaient poussĂ© Ă considĂ©rer des territoires plus sĂ»rs. Pourtant, la rumeur de son arrivĂ©e imminente en MLS sâĂ©tait rĂ©pandue comme une traĂźnĂ©e de poudre dans la presse amĂ©ricaine. Les spĂ©culations sâĂ©taient intensifiĂ©es, certains mĂ©dias allant mĂȘme jusquâĂ annoncer un contrat de plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ bouclĂ©, ne laissant Ă Anibal quâĂ signer sur la ligne pointillĂ©e pour dĂ©buter cette nouvelle aventure.
Le bruit de la âpropagandeâ mĂ©diatique devenait assourdissant, et les fans dâAtlanta United sâĂ©taient mis Ă rĂȘver de voir le tacticien portugais sur leur banc. LâidĂ©e dâavoir un coach de la stature dâAnibal, avec son hĂ©ritage de succĂšs europĂ©en et sud-amĂ©ricain, avait fait briller les yeux des supporters. Les discussions dans les forums et les rĂ©seaux sociaux se multipliaient, et les journalistes accouraient aux confĂ©rences de presse du prĂ©sident dâAtlanta pour obtenir des confirmations.
Cependant, tout ce battage mĂ©diatique prit fin de maniĂšre brutale quelques jours avant NoĂ«l. Lors dâune confĂ©rence de presse attendue, le prĂ©sident dâAtlanta United, Matthew Goldstein, mit les choses au clair. Dâun ton ferme, il coupa court aux rumeurs : « Je comprends lâexcitation et lâintĂ©rĂȘt autour de lâidĂ©e de voir Anibal GuimarĂŁes ici, mais il est temps de clarifier les faits. La piste Anibal est close depuis plusieurs mois. Nous avons discutĂ©, certes, et nous Ă©tions enthousiasmĂ©s par cette possibilitĂ©. Mais il est important de comprendre que la Major League Soccer a refusĂ© lâhomologation de tout contrat potentiel avec lui, et ce, malgrĂ© la dĂ©cision de la CONCACAF de lâautoriser Ă entraĂźner en AmĂ©rique du Nord. »
Le dĂ©menti fut un choc pour les fans, qui nâavaient jamais imaginĂ© que les problĂšmes administratifs puissent se dresser en obstacle insurmontable. La MLS, dans sa position de ligue stricte sur la question des licences et des qualifications, avait prĂ©fĂ©rĂ© prendre des prĂ©cautions supplĂ©mentaires, refusant de valider la candidature dâAnibal en raison des sanctions europĂ©ennes qui continuaient de peser sur lui.
Pour Anibal, ce fut un coup dur, mais il sâĂ©tait prĂ©parĂ© Ă cette issue. Il regarda la retransmission de la confĂ©rence de presse dans son salon, un mĂ©lange de soulagement et de dĂ©ception gravĂ© sur son visage. Yessica, sa femme, Ă©tait Ă ses cĂŽtĂ©s, posant une main rĂ©confortante sur son Ă©paule.
« Tu avais dĂ©jĂ pris ta dĂ©cision, Ani, » murmura-t-elle doucement, cherchant Ă apaiser son cĆur. « Tu savais que lâAmĂ©rique ne serait pas pour nous. »
Il hocha la tĂȘte, pensif. « Câest vrai. Mais jâespĂ©rais que ça se fasse proprement, sans ce genre de dĂ©nouement. » Anibal soupira, pensant Ă tous ces fans qui avaient placĂ© tant dâespoir en lui, Ă toutes les promesses quâil nâavait jamais pu faire mais qui avaient Ă©tĂ© projetĂ©es sur lui malgrĂ© tout.
Dans les jours qui suivirent, la presse amĂ©ricaine se calma, et les spĂ©culations cessĂšrent. Atlanta United et les autres franchises de MLS se mirent en quĂȘte dâautres options pour leur poste dâentraĂźneur. Anibal, quant Ă lui, devait rĂ©orienter ses pensĂ©es et ses efforts. Si lâAmĂ©rique du Nord sâĂ©tait refermĂ©e comme une porte trop sĂ©curisĂ©e pour lui, dâautres horizons, comme lâAfrique et lâAsie, se dessinaient en arriĂšre-plan. Le coach portugais savait que lâavenir restait incertain, mais il Ă©tait dĂ©terminĂ© Ă ne jamais perdre de vue ce qui lâavait portĂ© jusque-lĂ : sa passion pour le football et la volontĂ© de toujours chercher de nouveaux dĂ©fis, mĂȘme dans les contextes les plus complexes.
Le Mexique?
Quel dommage pour la MLS, il y aurait eu du spectacle !
Le Mexique est trop prĂšs de la Colombie et au niveau sĂ©curitĂ© ça se pose laâŠ
Pour la MLS il fallait sây attendre
RĂ©ponses aux lecteurs
@toopil si une offre arrive peut ĂȘtre mais ça semble compliquĂ©.
@CaptainAmericka câest sĂ»r que ça aurait pu ĂȘtre cool.
@VertPourToujours Câest un peu lâidĂ©e oui.
AprĂšs avoir conquis lâAmĂ©rique du Sud avec Palmeiras et signĂ© une saison invincible qui restera gravĂ©e dans les annales du football, Anibal GuimarĂŁes est Ă un tournant crucial de sa carriĂšre. En pleine pĂ©riode de rĂ©flexion, trois clubs se battent Ăąprement pour arracher la signature du tacticien portugais : Zamalek en Ăgypte, les Orlando Pirates en Afrique du Sud, et le MC Alger en AlgĂ©rie.
Dans un bal de dĂ©clarations et de spĂ©culations mĂ©diatiques, chaque prĂ©tendant tente de vanter ses mĂ©rites et de sĂ©duire Anibal, qui a jusquâici soigneusement Ă©vitĂ© de dĂ©voiler ses intentions. Du cĂŽtĂ© de Zamalek, lâoffre semble claire : un projet ambitieux visant Ă reconquĂ©rir la Ligue des Champions de la CAF avec un effectif expĂ©rimentĂ© et des infrastructures modernes. Les dirigeants Ă©gyptiens insistent sur leur capacitĂ© Ă offrir Ă Anibal un environnement professionnel de haut niveau, compatible avec sa rĂ©putation dâexcellence tactique.
Les Orlando Pirates, quant Ă eux, proposent un dĂ©fi tout aussi excitant mais plus axĂ© sur le dĂ©veloppement. Avec une fanbase passionnĂ©e et des ressources financiĂšres en pleine croissance, le club sud-africain veut se positionner comme une rĂ©fĂ©rence continentale et voit en Anibal lâhomme idĂ©al pour mener cette transformation. Enfin, le MC Alger mise sur lâaspect sentimental et historique. Le club algĂ©rien, en quĂȘte de renouer avec son glorieux passĂ©, propose Ă Anibal un rĂŽle central dans un projet qui mĂȘlerait succĂšs sportif et rayonnement culturel. Avec une base de supporters enflammĂ©s et un marchĂ© du football algĂ©rien en pleine mutation, les dirigeants espĂšrent convaincre Anibal que câest Ă Alger quâil pourra laisser une empreinte indĂ©lĂ©bile.
MalgrĂ© lâagitation mĂ©diatique, Anibal, fidĂšle Ă sa mĂ©thode, reste silencieux et garde ses cartes prĂšs de la poitrine. Selon des sources proches de son entourage, il Ă©tudie avec attention chaque proposition, pesant soigneusement les aspects sportifs, financiers, et surtout humains de chaque projet.
La presse portugaise, toujours avide de nouvelles concernant lâenfant prodige, rapporte quâAnibal privilĂ©gie un projet qui lui permettra de se concentrer pleinement sur le football tout en garantissant la sĂ©curitĂ© de sa famille. Ce facteur est devenu central dans ses dĂ©cisions depuis ses expĂ©riences mouvementĂ©es en Colombie et au BrĂ©sil.
Alors que les spĂ©culations vont bon train, une prise de parole dâAnibal est attendue lors du prochain gala de la CONMEBOL, oĂč il pourrait recevoir plusieurs distinctions en reconnaissance de son travail avec Palmeiras et de son influence sur le football sud-amĂ©ricain.
Les mĂ©dias anticipent que cette soirĂ©e pourrait ĂȘtre le moment choisi par Anibal pour clarifier son avenir. Mais le tacticien portugais pourrait tout aussi bien dĂ©cider de faire durer le suspense.
Quel que soit le club choisi, une chose est certaine : lâarrivĂ©e dâAnibal GuimarĂŁes sera un Ă©vĂ©nement marquant pour son futur employeur. Avec son palmarĂšs impressionnant et sa rĂ©putation de bĂątisseur, il est lâhomme qui peut transformer un club en puissance continentale. Mais pour lâheure, le coach portugais savoure la libertĂ© de son statut et prend le temps de choisir la prochaine Ă©tape de son incroyable parcours.
En attendant, la lutte entre Zamalek, les Orlando Pirates, et le MC Alger ne fait que renforcer lâidĂ©e quâAnibal est lâun des entraĂźneurs les plus convoitĂ©s de sa gĂ©nĂ©ration.
Si câest la sĂ©curitĂ© qui est au premier plan dans le choix dâAnibal, je ne le vois pas aller en Afrique du Sud ou en ĂgypteâŠ
lâAlgĂ©rie pourrait ĂȘtre un bon choix avec sa proximitĂ© avec lâEurope, mais cela donne quand mĂȘme lâimpression dâune grosse baisse dâambition aprĂšs ses derniers clubs âŠ
Le MC Alger veut juste se faire un coup de pub!
Câest Ă dire que lâAmĂ©rique du Sud Ă©tait dĂ©jĂ trĂšs faible pour lui, lĂ , câest le mode amateur qui lâattend !
RĂ©ponses aux lecteurs
@Manthyz Câest complexe il doit analyser toutes les offres quâil peut avoir ou ne pas avoir. Lâambition est lĂ , mais son parcours reste complexe.
@toopil Câest probable oui.
@CaptainAmericka EspĂ©rons quâil reste pro alors
InstallĂ© dans le calme de leur rĂ©sidence portugaise, Anibal GuimarĂŁes passait de longues heures Ă rĂ©flĂ©chir Ă son avenir. Sa femme, Yessica, observait son mari avec une attention mĂȘlĂ©e dâinquiĂ©tude et de comprĂ©hension. Depuis leur retour en Europe aprĂšs une annĂ©e intense et mouvementĂ©e au BrĂ©sil, le coach portugais semblait tiraillĂ© entre plusieurs sentiments : fiertĂ© pour ses accomplissements rĂ©cents, lassitude face aux dĂ©fis constants, et envie de stabilitĂ© pour leur famille, dĂ©sormais agrandie par la petite Beatriz.
En fin dâaprĂšs-midi, alors quâils prenaient un cafĂ© dans le jardin ensoleillĂ©, Anibal finit par rompre le silence qui pesait depuis des jours.
âYessica, je ne sais plus quoi faireâŠâ lĂącha-t-il dâune voix fatiguĂ©e. âJâai lâimpression que je cours sans cesse derriĂšre des dĂ©fis, mais Ă quoi bon si je ne peux pas en profiter pleinement avec vous ?â
Yessica posa sa tasse et attrapa doucement la main de son mari. âAni, tu nâes pas obligĂ© de te prĂ©cipiter. Regarde tout ce que tu as accompli. Peut-ĂȘtre que le moment est venu de lever le pied, de prendre du recul.â
Anibal hocha la tĂȘte, mais son regard trahissait son trouble. âJây pense, crois-moi. Dix-huit mois, juste pour moi, pour toi, pour Beatriz. Mais⊠et si je perdais mon Ă©lan ? Si les offres ne revenaient pas aprĂšs ? Jâai peur de tomber dans lâoubli.â
Yessica sourit doucement, consciente de lâimportance de son rĂŽle dans ce moment charniĂšre. âAni, tu es Anibal GuimarĂŁes. Le monde du football ne tâoubliera pas parce que tu prends un peu de temps pour toi. Et puis, ces dix-huit mois, tu peux les mettre Ă profit pour te former, pour rĂ©flĂ©chir Ă des projets, ou mĂȘme pour Ă©crire tes mĂ©moires.â
Les mots de sa femme apaisĂšrent quelque peu Anibal, mais il restait hantĂ© par une question. âMais si je pars, Yessica, qui aidera ces jeunes talents Ă grandir ? Qui continuera ce que jâai toujours voulu construire ?â Yessica haussa lĂ©gĂšrement les Ă©paules avant de poser une main rassurante sur lâĂ©paule de son mari. âAni, tu as dĂ©jĂ laissĂ© une empreinte Ă©norme partout oĂč tu es passĂ©. Valladolid, Envigado, Palmeiras⊠Ils sâen souviendront toujours. Et ces jeunes dont tu tâinquiĂštes tant, ils ont maintenant des bases solides grĂące Ă toi. Tu mĂ©rites aussi de penser Ă toi, et Ă nous.â
Alors que la nuit tombait, Anibal resta assis dans le jardin, plongĂ© dans ses pensĂ©es. LâidĂ©e dâune annĂ©e sabbatique Ă©tait sĂ©duisante, mais elle ne lui venait pas naturellement. Il avait lâhabitude de se battre, de courir aprĂšs des objectifs, de jongler avec la pression. SâarrĂȘter, mĂȘme temporairement, ressemblait Ă une montagne Ă gravir.
Mais la perspective de profiter pleinement de Yessica et de leur petite fille pesait de plus en plus lourd dans la balance. AprĂšs tout, depuis quâil Ă©tait entrĂ© dans le monde du football professionnel, il nâavait jamais eu de vĂ©ritable pause. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le moment de sâaccorder ce luxe, pour revenir plus fort, plus serein, et prĂȘt pour un nouveau chapitre, oĂč quâil puisse se situer.
Anibal savait que la dĂ©cision ne pourrait pas attendre indĂ©finiment. Les offres continuaient Ă affluer, et les attentes autour de son nom ne faisaient quâajouter Ă la pression. Mais ce soir-lĂ , pour la premiĂšre fois depuis longtemps, il se permit de ne pas avoir toutes les rĂ©ponses.
Il tourna son regard vers Yessica et Beatriz, endormies dans la quiĂ©tude de leur maison. Peut-ĂȘtre que pour lâinstant, la seule chose Ă faire Ă©tait de savourer ce moment de paix, en attendant que le chemin Ă suivre sâĂ©claire de lui-mĂȘme.
18 mois de pause, cela pourrait faire effectivement du bien Ă Anibal, ne serait-ce que pour profitez un peu de la vie, de sa famille et recharger les batteries !!
Et pour le reste, aucun problĂšme, Zidane ça fait trois ans quâil ne bosse pas et pourtant on parle de lui dĂšs quâun gros club vire son coach, donc vu son palmarĂšs, aucun risque quâAnibal ne soit pas sollicitĂ© !!
Faut quâil se reprenne Anibal. La paternitĂ© câest bien mais nous on veut le voir casser des culs dans un nouveau championnat