:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Tiien Oh non pas Bardella :pasrire: On verra bien ce que l’avenir réserve au coach.

@gwendil35 je sais pas si c’est mieux :sac:

@Sythax oui et non, plus l’envie de suivre un peu le scénario que j’avais en tête.

@CaptainAmericka C’est sur que c’est peut etre le plus simple pour s’éloigner.

@VertPourToujours :hoho:

@alexgavi ce sera pas possible je crois que certains sont pas actifs.

- Anibal quitte le Brésil invaincu -

Les discussions avaient été longues, pesantes, et les réflexions intenses. Anibal Guimarães, assis dans son bureau à l’intérieur de la villa ultra-sécurisée de Vianense, sentait la fin d’une ère approcher. L’air froid de l’hiver se mélangeait à la nostalgie qui l’habitait en pensant à cette année passée à la tête de Palmeiras, où il avait tout remporté, où il avait vécu des moments inoubliables malgré les pressions, les menaces et les défis.

Le premier coup de téléphone qu’il passa ce soir-là, à l’approche des fêtes de Noël, fut destiné à Saldanha, son adjoint et son successeur désigné. Le jeune entraîneur, dont Anibal avait été le mentor, décrocha rapidement, la voix pleine d’énergie. Il n’avait aucune idée de ce qui allait suivre.

« Ani ! Tu as des nouvelles pour moi ? » demanda Saldanha, le ton jovial.

Anibal prit une profonde inspiration. « Saldanha… Je voulais te dire que j’ai pris ma décision. Je vais quitter Palmeiras. »

Il y eut un silence à l’autre bout de la ligne, un moment suspendu. Anibal s’empressa de continuer : « Je suis tellement fier de ce qu’on a accompli ensemble. Tu es prêt. Je n’ai aucun doute que tu continueras à faire briller ce club. Le travail que nous avons mis en place… c’est entre de bonnes mains avec toi. »

Saldanha, un peu ébranlé, finit par répondre, sa voix légèrement tremblante d’émotion. « Je… Je ne sais pas quoi dire. Tu as été plus qu’un mentor, Ani. Mais je promets de continuer à honorer ce qu’on a bâti ici. »

Un sourire triste se dessina sur les lèvres d’Anibal. « Je sais que tu le feras. Fais en sorte que Palmeiras reste invincible, que cette année ne soit que le début de quelque chose de plus grand. »

Anibal savait que la prochaine conversation serait tout aussi difficile. Il composa le numéro de Gabriel Jesus, le directeur sportif qui avait été son bras droit tout au long de cette saison magique. Gabriel décrocha rapidement, conscient que cet appel était celui qu’il attendait depuis des jours.

« Gabriel, j’ai pris ma décision, » commença Anibal d’une voix posée. « Je vais partir. Je ne continuerai pas à Palmeiras. »

Gabriel resta un instant sans voix. « Je m’y attendais un peu… mais ça fait toujours mal de l’entendre, » avoua-t-il, sa voix emplie de regret.

Anibal poursuivit, sincère : « Je veux que tu saches que ça n’a rien à voir avec le club, ni avec toi. J’ai adoré cette année, vraiment. C’était exceptionnel. Mais… les menaces, le stress, l’insécurité… je dois prendre soin de ma famille, surtout avec ma fille maintenant. »

Gabriel soupira, comprenant. « Je respecte ta décision, Ani. Tu as sacrifié beaucoup, plus que ce que la plupart des gens savent. Mais… tu as déjà des plans ? »

Anibal hocha la tête, bien que Gabriel ne puisse le voir. « Je n’irai pas en Amérique, ni à Boca Juniors, ni en MLS, malgré leurs offres. Mon avenir… il se trouve sûrement en Afrique ou en Asie. Des horizons différents, de nouveaux défis. »

Un silence régna de nouveau, avant que Gabriel ne reprenne, ému : « Merci, Anibal. Pour tout. Pour cette année invincible, pour ta passion, ton investissement. Tu resteras toujours un symbole pour Palmeiras, quoi qu’il arrive. »

Après avoir raccroché, Anibal sentit une vague de soulagement et de tristesse à la fois. Son aventure avec Palmeiras avait été une montagne russe d’émotions, un succès indéniable, mais il était temps de partir, de tourner la page. Il se tenait debout, dans son bureau, contemplant une photo de l’équipe soulevant le trophée de la Copa Libertadores, et il ne put s’empêcher de sourire.

Sa femme, Yessica, entra doucement dans la pièce, leur fille Beatriz endormie dans ses bras. Elle le regarda, lisant dans ses yeux l’émotion du moment. « Tu as pris ta décision ? » murmura-t-elle.

Il hocha la tête, posant un regard tendre sur sa famille. « Oui. Il est temps de partir, mais je suis prêt pour ce qui nous attend. »

Yessica s’approcha de lui, un sourire de soutien sur le visage. « Tant que nous sommes ensemble, Ani. »

Il l’embrassa sur le front, sentant la chaleur et la stabilité qu’elle apportait dans sa vie. Les prochaines semaines seraient décisives, mais pour l’instant, Anibal voulait savourer ces instants précieux, ces moments où tout semblait encore possible, même au milieu des incertitudes. L’avenir l’attendait, et avec lui, de nouveaux défis, de nouveaux horizons, et, il l’espérait, la paix qu’il recherchait depuis si longtemps.

- Chapitre 409 -
- la pression monte sur palmeiras-
- Chapitre 411 -
Coming SOON - 08/12
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