Réponses aux lecteurs
@Sythax je ne saurais te dire (en fait si mais chut ) Il va peut ĂŞtre enfin vivre normalement
@VertPourToujours Peut être qu’un de ces pays sera le bon. Qui sait
@celiavalencia idée intéressante.
@CaptainAmericka Il peut toujours pas rentrer en Europe donc soit il continue en Amérique du Sud où il a tout gagné dans deux pays, soit il va en Afrique, Asie, Océanie, Moyen-Orient. Sachant que l’Am Nord c’est un peu KO.
@toopil et pourquoi pas mais oĂą ?
Anibal Guimarães passait des journées entières à peser ses options, un mélange d’ambition et de prudence pesant lourdement sur ses épaules. Installé dans le calme relatif de sa villa en Europe, il pensait à toutes les discussions qu’il avait eues avec des franchises de la Major League Soccer (MLS) : Atlanta United et Los Angeles FC avaient été les plus insistantes, proposant des projets séduisants.
Les promesses d’un football en plein essor, d’infrastructures modernes, et de la sécurité qu’il recherchait pour sa famille s’étaient alignées avec ses propres ambitions de conquête. Mais il savait au fond de lui que malgré l’attrait de ces propositions, la situation actuelle ne lui permettait pas de rester sur le continent américain.
La décision de quitter les Amériques ne venait pas sans sacrifices. Les menaces d’Ezekiel Reyes, la tension palpable autour de sa sécurité et celle de ses proches, l’avaient poussé à considérer des territoires plus sûrs. Pourtant, la rumeur de son arrivée imminente en MLS s’était répandue comme une traînée de poudre dans la presse américaine. Les spéculations s’étaient intensifiées, certains médias allant même jusqu’à annoncer un contrat de plusieurs années déjà bouclé, ne laissant à Anibal qu’à signer sur la ligne pointillée pour débuter cette nouvelle aventure.
Le bruit de la “propagande” médiatique devenait assourdissant, et les fans d’Atlanta United s’étaient mis à rêver de voir le tacticien portugais sur leur banc. L’idée d’avoir un coach de la stature d’Anibal, avec son héritage de succès européen et sud-américain, avait fait briller les yeux des supporters. Les discussions dans les forums et les réseaux sociaux se multipliaient, et les journalistes accouraient aux conférences de presse du président d’Atlanta pour obtenir des confirmations.
Cependant, tout ce battage médiatique prit fin de manière brutale quelques jours avant Noël. Lors d’une conférence de presse attendue, le président d’Atlanta United, Matthew Goldstein, mit les choses au clair. D’un ton ferme, il coupa court aux rumeurs : « Je comprends l’excitation et l’intérêt autour de l’idée de voir Anibal Guimarães ici, mais il est temps de clarifier les faits. La piste Anibal est close depuis plusieurs mois. Nous avons discuté, certes, et nous étions enthousiasmés par cette possibilité. Mais il est important de comprendre que la Major League Soccer a refusé l’homologation de tout contrat potentiel avec lui, et ce, malgré la décision de la CONCACAF de l’autoriser à entraîner en Amérique du Nord. »
Le démenti fut un choc pour les fans, qui n’avaient jamais imaginé que les problèmes administratifs puissent se dresser en obstacle insurmontable. La MLS, dans sa position de ligue stricte sur la question des licences et des qualifications, avait préféré prendre des précautions supplémentaires, refusant de valider la candidature d’Anibal en raison des sanctions européennes qui continuaient de peser sur lui.
Pour Anibal, ce fut un coup dur, mais il s’était préparé à cette issue. Il regarda la retransmission de la conférence de presse dans son salon, un mélange de soulagement et de déception gravé sur son visage. Yessica, sa femme, était à ses côtés, posant une main réconfortante sur son épaule.
« Tu avais déjà pris ta décision, Ani, » murmura-t-elle doucement, cherchant à apaiser son cœur. « Tu savais que l’Amérique ne serait pas pour nous. »
Il hocha la tête, pensif. « C’est vrai. Mais j’espérais que ça se fasse proprement, sans ce genre de dénouement. » Anibal soupira, pensant à tous ces fans qui avaient placé tant d’espoir en lui, à toutes les promesses qu’il n’avait jamais pu faire mais qui avaient été projetées sur lui malgré tout.
Dans les jours qui suivirent, la presse américaine se calma, et les spéculations cessèrent. Atlanta United et les autres franchises de MLS se mirent en quête d’autres options pour leur poste d’entraîneur. Anibal, quant à lui, devait réorienter ses pensées et ses efforts. Si l’Amérique du Nord s’était refermée comme une porte trop sécurisée pour lui, d’autres horizons, comme l’Afrique et l’Asie, se dessinaient en arrière-plan. Le coach portugais savait que l’avenir restait incertain, mais il était déterminé à ne jamais perdre de vue ce qui l’avait porté jusque-là : sa passion pour le football et la volonté de toujours chercher de nouveaux défis, même dans les contextes les plus complexes.