:storygreen: :s20: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

réponses aux lecteurs

@Sythax c’est plus dans la gorge normalement non ?

@CaptainAmericka pas le temps de niaiser. il est bouillant le con.

@Manthyz attends j’arrive pour la tienne.

@celiavalencia :homerargh: Merci :slight_smile:

@VertPourToujours quand il faut on fait.

@toopil les championnats rĂ©gionaux ouais c’est branlette.

- L’ombre du cartel toujours plus prĂ©sente -

La nuit s’annonçait douce et apaisĂ©e, encore imprĂ©gnĂ©e des effluves de fĂȘte qui avaient enveloppĂ© SĂŁo Paulo. Anibal et sa femme, Yessica, rentraient chez eux aprĂšs les cĂ©lĂ©brations effervescentes de la victoire de Palmeiras dans le PaulistĂŁo. Anaya, le jeune latĂ©ral colombien qui s’était brillamment illustrĂ© en finale, les accompagnait, tout comme les deux gardes du corps qu’Anibal avait jugĂ©s nĂ©cessaires depuis son arrivĂ©e en terre brĂ©silienne, oĂč les ombres de son passĂ© colombien semblaient le suivre.

La villa d’Anibal, habituellement paisible et sĂ©curisĂ©e, apparut sous un tout autre jour lorsqu’ils approchĂšrent. Devant le portail, Ă©clairĂ© par les phares de leur voiture, se tenait une silhouette familiĂšre mais terrifiante : Ezekiel Reyes, le magnat colombien et puissant parrain du cartel Gallindo. Ses yeux noirs, perçants comme des lames, semblaient briller d’une lumiĂšre inquiĂ©tante, et son visage affichait un sourire en coin qui n’annonçait rien de bon.

Anaya blĂȘmit en voyant Reyes. Il connaissait cet homme, cet empire de violence et de terreur qu’il incarnait. Anibal, quant Ă  lui, sentit une montĂ©e de colĂšre et de tension. Reyes fit un pas en avant, levant la main pour signifier qu’il n’était pas lĂ  pour plaisanter. Ses paroles, glaciales, se glissĂšrent dans l’air comme des poignards.

« Anibal, Anibal, Anibal » commença-t-il d’une voix traĂźnante, « tu as dĂ©jĂ  jouĂ© avec le feu en Colombie, et il semble que tu n’as toujours pas appris la leçon. J’ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© clĂ©ment en te libĂ©rant et en ne faisant pas de vagues aprĂšs la Recopa » Son regard se tourna briĂšvement vers Anaya, dont le visage Ă©tait figĂ© de terreur. « Et toi, Juan-Sebastian
 tu crois vraiment que courir au BrĂ©sil va te sauver ? Si tu veux protĂ©ger ta famille, tu sais ce qu’il te reste Ă  faire. »

Anibal fit un pas en avant, le cƓur battant mais le visage impassible, alors que les deux gardes du corps s’approchaient, prĂȘts Ă  intervenir. Reyes le fixa de son Ɠil vif, perçant les apparences de l’entraĂźneur comme un scalpel.

« Écoute-moi bien, » murmura Reyes, si bas que seuls ceux Ă  proximitĂ© purent entendre. « Si tu continues Ă  te mĂȘler de nos affaires, cette fois, ce ne sont pas des menaces que l’argent pourra faire disparaĂźtre. Ce sera une fin que tu ne pourras mĂȘme pas anticiper. »

Avant que les choses ne dĂ©gĂ©nĂšrent davantage, les gardes du corps d’Anibal s’avancĂšrent, forçant Reyes Ă  reculer. Sous la pression du service d’ordre, il se fit exfiltrer calmement, un sourire menaçant toujours sur les lĂšvres. La menace planait, lourde et palpable.

Lorsque la porte de la villa se referma derriĂšre eux, Anibal sentit le poids de l’angoisse retomber sur ses Ă©paules. Yessica, enceinte et approchant de son terme, posa une main tremblante sur son ventre arrondi, son regard inquiet cherchant celui de son mari. Anaya, toujours pĂąle, ne disait pas un mot, accablĂ© par la peur.

Anibal se tourna vers Yessica, le cƓur lourd. « Tu dois rentrer au Portugal, » dit-il d’une voix ferme mais tremblante d’émotion. « Ta sĂ©curitĂ© et celle de notre fille Ă  naĂźtre passent avant tout. Je ne peux pas risquer
 »

Mais Yessica secoua la tĂȘte, interrompant son mari. « Ani, tu sais que ce n’est pas possible, » rĂ©pondit-elle, sa voix douce mais rĂ©solue. « Je suis trop avancĂ©e dans ma grossesse. Voyager maintenant serait dangereux pour le bĂ©bĂ©, et je refuse de te laisser affronter tout cela seul. » Une larme coula sur sa joue, mais son regard Ă©tait empli de dĂ©termination.

Anibal voulut protester, mais il savait que Yessica avait raison. Elle Ă©tait trop proche de son terme pour prendre l’avion, et il comprenait aussi qu’elle ne voulait pas l’abandonner dans ce moment de tension extrĂȘme. Il passa un bras autour de ses Ă©paules, l’attirant contre lui, cherchant du rĂ©confort dans sa prĂ©sence, mĂȘme au milieu de cette tempĂȘte.

Anaya, qui avait retrouvĂ© un peu de sa contenance, s’avança. « Coach, je suis dĂ©solé  tout ça, c’est aussi ma faute, » murmura-t-il. « Mais je suis prĂȘt Ă  me battre. Nous devons ĂȘtre unis, quoi qu’il arrive. »

Anibal serra les poings, son esprit tournoyant de mille pensĂ©es sombres. La menace de Reyes planait, mais il n’avait pas l’intention de se laisser Ă©craser. Il fallait trouver une solution, protĂ©ger sa famille et ses joueurs, tout en continuant Ă  mener Palmeiras vers le succĂšs. Mais comment ? C’était la question qui le hantait, alors qu’il tenait fermement sa femme, conscient plus que jamais que la vie qu’ils avaient construite Ă©tait fragile, mais prĂ©cieuse.

- Chapitre 383 -
- TroisiĂšme titre pour Anibal -
- Chapitre 385 -
Coming SOON - 21/11
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Ouuuuuhh, là ça devient intéressant !!

Big Brother Canada Popcorn GIF by Global TV

Parce que bon, Palmeiras qui casse des culs à tout va et soulÚve les trophées (et pas que :smirk:), ça va 5 minutes :joy:

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Rebondissement attendu mais qui fait quand mĂȘme son effet !

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Pour l’instant, ça roule. Anibal arrive Ă  accomplir de belles choses malgrĂ© les diffĂ©rents problĂšmes qui se posent. Mais jusqu’à quand ? Je n’aimerais clairement pas ĂȘtre Ă  sa place

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C’est reparti pour un tour ! On en finit jamais avec les cartels !

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Aïe mais les gardes du corps sont la et derriùre s’il faut c’est la puissance de Pameiras


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Mais colle lui une balle, au Brésil ça arrive tous les jours, ça passera pour un accident domestique :sweat_smile:

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Réponse aux lecteurs

@CaptainAmericka bah ouais je me suis dit ils en ont marre de me voir baiser les autres donc une petit sodo çà va leur plaire.``

@Manthyz ravi que cela te plaise.

@Rhino bonne question on verra bien.

@Sythax, :hoho: mais si on va y arriver.

@VertPourToujours. Mouais pas sur qu’ils soient utiles ses cons.

@Tiien :hoho:

- Wander attiré par les sirÚnes européennes -

Alors que le soleil dĂ©clinait doucement sur SĂŁo Paulo, les couleurs chatoyantes du ciel se reflĂ©taient sur les fenĂȘtres de la salle de rĂ©union de l’acadĂ©mie de Palmeiras. Anibal GuimarĂŁes et son adjoint Saldanha attendaient avec une certaine gravitĂ© l’arrivĂ©e de Wander, le gardien de but charismatique qui avait tant apportĂ© au club. PrĂšs de 300 matchs avec le VerdĂŁo, une carriĂšre dĂ©jĂ  lĂ©gendaire et l’étoile montante des buts brĂ©siliens. Mais aujourd’hui, il venait pour parler d’avenir, et ce n’était pas un avenir qui semblait ĂȘtre en vert et blanc.

La porte s’ouvrit et Wander entra, vĂȘtu d’un survĂȘtement de Palmeiras, mais le visage marquĂ© par la tension. Anibal le salua d’un sourire comprĂ©hensif, Saldanha lui adressant un hochement de tĂȘte qui trahissait une certaine nervositĂ©.

« Coach, Saldanha, merci de m’accorder ce temps, » commença Wander, sa voix posĂ©e mais lourde d’émotion. « Je sais que c’est un moment dĂ©licat pour venir vous parler de ça, surtout aprĂšs tout ce que nous avons accompli ensemble. Mais je me dois d’ĂȘtre honnĂȘte avec vous. »

Il marqua une pause, cherchant ses mots. Anibal et Saldanha se penchĂšrent en avant, prĂȘts Ă  entendre ce que leur gardien, ce pilier de leur dĂ©fense, avait Ă  dire.

« J’ai passĂ© des annĂ©es incroyables ici. Palmeiras, c’est ma maison, et j’ai grandi en tant qu’homme et joueur grĂące Ă  ce club. Mais
 » Il soupira profondĂ©ment. « J’ai appris que des clubs europĂ©ens s’intĂ©ressent Ă  moi. Galatasaray, l’Inter, Valladolid
 Et Ă  ce stade de ma carriĂšre, aprĂšs avoir enfin Ă©tĂ© appelĂ© en sĂ©lection avec le BrĂ©sil, je sens que c’est peut-ĂȘtre le moment pour moi de dĂ©couvrir autre chose. D’explorer le football europĂ©en, lĂ  oĂč tant de rĂȘves se rĂ©alisent. »

Anibal Ă©changea un regard avec Saldanha. Ce dernier fronça les sourcils, cherchant des mots pour retenir le gardien. « Wander, je comprends l’attrait de l’Europe, je le comprends parfaitement, » dit Saldanha, sa voix empreinte de passion. « Mais regarde ce que tu as ici. Tu es un leader, une lĂ©gende en devenir. Nous avons encore tellement de choses Ă  accomplir ensemble. La Libertadores, le championnat
 Tu pourrais marquer encore plus l’histoire de ce club. »

Wander baissa les yeux, touchĂ© par les paroles de Saldanha. Mais il releva vite la tĂȘte, dĂ©terminĂ©. « Je sais, et croyez-moi, ce n’est pas une dĂ©cision que je prends Ă  la lĂ©gĂšre. Mais le football, c’est une carriĂšre courte, et je sens qu’un nouveau dĂ©fi m’appelle. Et honnĂȘtement, ce n’est pas une question de vouloir partir pour partir. C’est un rĂȘve, un rĂȘve de reprĂ©senter le BrĂ©sil et d’ĂȘtre reconnu sur la scĂšne mondiale. »

Le silence s’installa un moment. Anibal, qui Ă©tait restĂ© attentif et silencieux jusqu’alors, prit enfin la parole. « Wander, je comprends. » Sa voix Ă©tait calme, mais teintĂ©e d’une certaine tristesse. « Je comprends mieux que quiconque ce que l’Europe peut signifier. J’ai moi-mĂȘme dĂ©couvert tant de choses en Espagne, en Italie, sur ce continent qui te promet de nouvelles opportunitĂ©s. »

Wander releva les yeux vers son coach, le respect et l’admiration se lisant dans son regard.

Anibal poursuivit, posant ses mains sur la table. « Mais ce que je te demande, c’est de ne pas prĂ©cipiter les choses. Nous allons Ă©couter les offres, et nous te promettons de ne rien bloquer si c’est vraiment ce que tu veux. Mais en attendant, restons concentrĂ©s sur ce que nous avons Ă  accomplir ici. Palmeiras a encore besoin de toi, et je veux que tu sois Ă  100 % tant que tu portes ce maillot. »

Wander hocha la tĂȘte, soulagĂ©. « Merci, coach. Je ne vous dĂ©cevrai pas, et je donnerai tout jusqu’au bout. »

Saldanha soupira, comprenant que la dĂ©cision du joueur Ă©tait presque prise. « Fais ce que tu as Ă  faire, Wander. Mais souviens-toi, oĂč que tu ailles, Palmeiras sera toujours une partie de toi. »

Le gardien sourit, un sourire sincĂšre mais chargĂ© d’émotion. « Je le sais, et je n’oublierai jamais tout ce que ce club m’a apportĂ©. »

L’entretien se termina sur cette note, mi-amĂšre, mi-optimiste. Wander s’en alla, laissant Anibal et Saldanha rĂ©flĂ©chir aux dĂ©fis qui les attendaient. Une Ăšre se terminait peut-ĂȘtre, mais ils savaient que d’autres opportunitĂ©s viendraient, d’autres dĂ©fis Ă  relever pour maintenir le club Ă  son plus haut niveau.

- Chapitre 384 -
- L’ombre du cartel, toujours plus prĂ©ssante -
- Chapitre 386 -
Coming SOON - 22/11
11 « J'aime »

Si seulement Wander pouvait patienter jusqu’à la fin de saison, ce serait une bonne chose !

Ah, le retour de Reyes
 Va bien falloir s’en dĂ©barrasser au bout d’un moment, un bon gros trou de balle :hushed:

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belle discussion entre joueur et entraineur

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Alors que le type veut juste du fric


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Des emmerdes avec le Cartel et un nouveau titre
 Un moment devenu banal dans la vie d’Anibal. :sac:

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Compliqué de retenir un joueur face à des envies de départ et (sûrement) un gros chÚque en perspective.

Il faut qu’il finissent la saison, sauf si

Je vois bien notre coach filou avoir dĂ©jĂ  un remplaçant dans un coin de sa tĂȘte

Réponses aux lecteurs

@alexgavi J’espĂšre mais il a une clause faible on va pas se mentir. Pas facile de se dĂ©barasser d’un cartel.

@celiavalencia merci, à voir si ça va payer.

@toopil :hoho: vu sa clause si c’est ce qu’il veut il l’aura t’inquiùtes.

@Malakai :sob:

@CaptainAmericka C’est ça, toujours faire au mieux devant les envies d’un joueur. Encore plus dans FM :pasrire:

@VertPourToujours Clause faible donc ce serait pas si surprenant. Il est pas chaud pour prolonger. j’ai toujours des plans B dĂšs que je vois qu’un joueur est convoitĂ©.

- Coup de massue pour Anibal -

En plein doute face aux Ă©vĂ©nements rĂ©cents, Anibal GuimarĂŁes se trouvait dans son bureau improvisĂ© au centre d’entraĂźnement de Palmeiras. La piĂšce Ă©tait modeste, loin des extravagances de ses prĂ©cĂ©dentes Ă©tapes en Europe, mais elle portait un certain charme qui allait de pair avec la philosophie brĂ©silienne du “futebol arte.” Le soleil de SĂŁo Paulo perçait les persiennes, projetant des raies lumineuses sur le sol carrelĂ©. Pourtant, malgrĂ© ce dĂ©cor idyllique, Anibal ne se sentait pas en paix. Une ombre planait sur son avenir, et il savait que quelque chose de plus lourd encore allait s’abattre sur lui.

Son tĂ©lĂ©phone vibra sur la table, interrompant le silence pesant. Il attrapa l’appareil, et son cƓur se serra en voyant le nom qui s’affichait : Rafaela Pimienta. Son avocate dĂ©vouĂ©e et combative, qui l’avait soutenu Ă  travers les nombreuses tempĂȘtes judiciaires, Ă©tait Ă  l’autre bout de la ligne. Il prit une grande inspiration avant de dĂ©crocher.

« Anibal, c’est Rafaela, » dit-elle, sa voix toujours aussi professionnelle, mais aujourd’hui teintĂ©e d’une gravitĂ© inhabituelle.

« Rafaela
 Quelles sont les nouvelles ? » demanda-t-il, sa voix tendue, mĂȘme s’il pressentait dĂ©jĂ  la rĂ©ponse. Le cƓur d’Anibal battait Ă  tout rompre, une boule d’angoisse se formant dans sa gorge.

Un silence de quelques secondes s’étira, pesant, avant que Rafaela ne reprenne la parole. « J’aurais aimĂ© t’apporter de meilleures nouvelles. Nous avons reçu la rĂ©ponse de l’appel
 et malheureusement, le comitĂ© a refusĂ© de rĂ©duire ta sanction. »

Anibal ferma les yeux, la douleur se lisant sur son visage. C’était un coup de massue supplĂ©mentaire dans un contexte dĂ©jĂ  compliquĂ©. Il se pinça l’arĂȘte du nez, essayant de retenir une explosion de frustration. « Donc, il me reste encore
 combien ? » Il connaissait la rĂ©ponse, mais il avait besoin de l’entendre pour le croire.

« Dix-huit mois, » répondit Rafaela doucement. « Dix-huit mois avant que tu ne puisses prétendre revenir en Europe et reprendre ta carriÚre sur le Vieux Continent. »

Anibal resta silencieux un instant, absorbant la nouvelle. Il avait dĂ©jĂ  attendu si longtemps, combattu si durement pour prouver son innocence ou du moins attĂ©nuer la punition. Ce refus lui donnait l’impression d’avoir Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une attente interminable, une sorte de purgatoire footballistique. « Dix-huit mois, » murmura-t-il, presque pour lui-mĂȘme. Sa voix Ă©tait brisĂ©e, marquĂ©e par l’épuisement de ces annĂ©es de lutte.

« Je sais que c’est dur Ă  entendre, » continua Rafaela, compatissante. « Mais il nous reste des options. Nous pouvons tenter de monter un dossier plus solide dans le futur, ou mĂȘme envisager de nouvelles approches, des tĂ©moignages supplĂ©mentaires. Ce n’est pas la fin, Anibal. »

Le coach portugais se laissa tomber dans sa chaise, son regard perdu se posant sur le plafond. Dix-huit mois
 Cela signifiait presque deux ans de plus sans diriger un club europĂ©en, sans l’adrĂ©naline des grandes compĂ©titions, sans les projecteurs des soirĂ©es de Champions League. C’était une punition sĂ©vĂšre, presque insupportable. Il repensa Ă  tout ce qu’il avait accompli, Ă  son passage glorieux Ă  Valladolid, puis Ă  ses succĂšs en Italie. Cela lui semblait si loin dĂ©sormais, comme des souvenirs appartenant Ă  une autre vie.

« Merci, Rafaela, » finit-il par dire, d’une voix plus douce. « Pour tout ce que tu fais pour moi. »

« Je suis toujours lĂ , Anibal. Et je te promets que je ne baisserai pas les bras. Mais en attendant, concentre-toi sur ce que tu as ici. Palmeiras est une opportunitĂ© incroyable, et tu as une Ă©quipe qui croit en toi. Ne laisse pas ce verdict te voler ce qui reste de ta passion pour ce sport. Il n’y a pas que l’Europe, tu peux encore forger ta lĂ©gende. »

Il hocha lentement la tĂȘte, mĂȘme si elle ne pouvait le voir. « Je vais essayer, » dit-il, la voix toujours lourde de chagrin. Il raccrocha, dĂ©posant doucement son tĂ©lĂ©phone sur la table. Ses doigts tremblaient lĂ©gĂšrement, la rĂ©alitĂ© de sa situation s’enfonçant un peu plus profondĂ©ment dans son esprit.

Il se leva et regarda par la fenĂȘtre, contemplant le terrain d’entraĂźnement oĂč ses joueurs s’entraĂźnaient sous le soleil brĂ©silien. Ces jeunes hommes comptaient sur lui, espĂ©raient en lui, et il ne pouvait pas les laisser tomber. Mais pour l’instant, il devait trouver une nouvelle force en lui, une raison de continuer, malgrĂ© tout.

Dans ce moment de vulnĂ©rabilitĂ©, Anibal se jura de ne pas abandonner. Si l’Europe lui Ă©tait encore inaccessible, alors il ferait de son passage Ă  Palmeiras quelque chose de mĂ©morable. Dix-huit mois
 c’était long, mais il s’efforcerait de faire de chaque jour une preuve de sa rĂ©silience.

- Chapitre 385 -
- Wander attiré par les sirÚnes européennes -
- Chapitre 387 -
Coming SOON - 24/11
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Et si Anibal devenait le premier coach Ă  gagner sur les 5 continents :eyes:
Sans aller jusque lĂ , le judiciaire est le seul terrain oĂč Anibal ne gagne pas :grimacing:

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18 mois, ça reste raisonnable. Le temps de marquer durablement les esprits ici au Brésil

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18 mois, pile ce qu’il faut Ă  Anibal pour prouver encore un peu plus qu’il est le meilleur coach du monde, peu importe le club oĂč il entraĂźne !

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C’est pas la mort, il est un peu trop impatient le garçon. Au contraire il devrait en profiter pour tout gagner, tout rafler en AmSud et laisser les europĂ©ens dans 18 mois se battre pour l’avoir en les faisant mariner


POSITIVE ATTITUDE

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Réponses aux lecteurs

@alexgavi je peux dĂ©jĂ  te dire que je ferais pas l’ocĂ©anie :pasrire: Pour les cinq continents Ă  voir. c’est pas le genre de dĂ©fi que je kiffe le plus. Sinon je te rejoins le terrain judiciaire lui rĂ©ussit pas :hoho:

@Rhino c’est ça. aprĂšs on peut comprendre sa frustration, il a finis au sommet en Espagne et son expĂ©rience italienne reste mitigĂ© mine de rien.

@CaptainAmericka j’aime pas trop l’expression meilleur coach du monde. Genre IRL tu demandes qui ce serait on te rĂ©pondrais Ancelotti ou Guardiola. Alors que les mecs ont pas relever un vrai dĂ©fi depuis quand ? :sac:

@VertPourToujours C’est ce qu’il compte faire. AprĂšs la frustration est comprĂ©hensible.

- Anibal et Anaya sous protection -

Suite aux intimidations incessantes d’Ezekiel Reyes, la menace que le cartel Gallindo reprĂ©sentait pour Anibal GuimarĂŁes et Juan-Sebastian Anaya avait atteint un point critique. Le magnat colombien, avec ses ressources illimitĂ©es et sa rĂ©putation de figure intouchable, avait clairement montrĂ© qu’il n’hĂ©siterait pas Ă  utiliser tous les moyens nĂ©cessaires pour faire pression sur ceux qui entravaient ses affaires.

Les Ă©vĂ©nements avaient pris une tournure si sombre que les autoritĂ©s locales et internationales dĂ©cidĂšrent d’agir sans dĂ©lai.

C’est ainsi que la PolĂ­cia Federal de SĂŁo Paulo, en collaboration avec le FBI, prit des mesures drastiques pour protĂ©ger Anibal, Anaya, et leurs familles. Cette coopĂ©ration entre les forces de l’ordre brĂ©siliennes et amĂ©ricaines Ă©tait le reflet de l’ampleur de la menace. L’opĂ©ration fut montĂ©e rapidement, une initiative qui rappelait l’urgence de la situation.

Le matin oĂč cette protection spĂ©ciale entra en vigueur, Anibal Ă©tait assis dans sa cuisine, le soleil brĂ©silien Ă©clairant sa villa. Sa femme Yessica prĂ©parait un cafĂ©, essayant de masquer l’anxiĂ©tĂ© qui pesait sur eux. Anibal lui prit doucement la main, tentant de lui transmettre un peu de calme. « On est en sĂ©curitĂ© maintenant, » murmura-t-il, bien que la tension dans sa propre voix trahissait ses inquiĂ©tudes.

Au mĂȘme moment, des voitures de la PolĂ­cia Federal se garaient dans l’allĂ©e, des agents en uniforme s’installant pour sĂ©curiser les environs. La villa d’Anibal, qui Ă©tait dĂ©jĂ  hautement protĂ©gĂ©e, bĂ©nĂ©ficia d’une sĂ©curitĂ© accrue : des camĂ©ras de surveillance supplĂ©mentaires furent installĂ©es, des agents prirent position Ă  divers endroits stratĂ©giques, et les entrĂ©es furent renforcĂ©es.

Le directeur de la sĂ©curitĂ© de Palmeiras, qui avait Ă©galement coordonnĂ© avec le club pour garantir la sĂ©curitĂ© de ses joueurs et de son staff, se prĂ©senta devant Anibal. « Nous allons faire en sorte que ni toi, ni ta famille, ni ton Ă©quipe ne subissent d’autres menaces. Le centre d’entraĂźnement est dĂ©sormais sous surveillance constante. Quant aux dĂ©placements du club, ils seront encadrĂ©s par nos Ă©quipes de sĂ©curitĂ©, » dĂ©clara-t-il avec dĂ©termination.

Anibal hocha la tĂȘte, reconnaissant de ces mesures mĂȘme si le poids de la situation ne s’allĂ©geait pas pour autant. Il savait que sa dĂ©cision de s’opposer Ă  Reyes avait mis en danger bien plus que sa propre vie ; cela touchait ceux qu’il aimait et les jeunes talents comme Anaya qu’il tentait de protĂ©ger. « Merci, » rĂ©pondit-il, sa voix empreinte de gravitĂ©. « Je ferai tout pour que cette Ă©quipe continue de briller, malgrĂ© tout ça. »

Juan-Sebastian Anaya, de son cĂŽtĂ©, n’avait jamais imaginĂ© que sa carriĂšre de footballeur le plongerait dans une situation si dangereuse. Lorsque le FBI annonça que sa mĂšre et sa petite amie avaient Ă©tĂ© extraites de Colombie pour ĂȘtre mises en sĂ©curitĂ© aux États-Unis, le soulagement fut immense, mĂȘme si la peur restait palpable. Les agents fĂ©dĂ©raux expliquĂšrent que, pour le moment, elles seraient placĂ©es sous protection dans une localitĂ© sĂ©curisĂ©e avant de pouvoir rejoindre Anaya au BrĂ©sil. Palmeiras, dans un geste de solidaritĂ©, avait mis Ă  disposition une seconde villa adjacente Ă  celle d’Anibal pour hĂ©berger Anaya et ses proches, une forteresse qui allait ĂȘtre sĂ©curisĂ©e le temps de l’enquĂȘte.

Anaya rencontra Anibal ce mĂȘme aprĂšs-midi, le jeune joueur se sentant Ă  la fois coupable et reconnaissant pour le soutien reçu. « Je ne voulais pas que ça prenne de telles proportions, coach, » dit-il, les yeux baissĂ©s.

Anibal posa une main rassurante sur son Ă©paule. « Ce n’est pas ta faute, Juan. Tu es une victime dans tout ça, comme moi. Nous allons traverser ça ensemble, et rien ni personne ne nous empĂȘchera de faire ce pour quoi nous sommes ici : jouer au football et protĂ©ger ce qui est juste. »

La prĂ©paration de Palmeiras pour le reste de la saison prit une tournure particuliĂšre. Des agents de la PolĂ­cia Federal encadraient dĂ©sormais chaque sĂ©ance d’entraĂźnement. Les bus de l’équipe, lorsqu’ils se dĂ©plaçaient, Ă©taient escortĂ©s par des vĂ©hicules de sĂ©curitĂ©, crĂ©ant une atmosphĂšre quasi-militaire. MalgrĂ© ce climat pesant, Anibal insista pour que ses joueurs restent concentrĂ©s, cherchant Ă  transformer cette situation oppressante en motivation supplĂ©mentaire.

Dans ce contexte tendu, la famille d’Anibal et celle d’Anaya trouvĂšrent un semblant de rĂ©confort. Le soir, alors que la brise douce de SĂŁo Paulo soufflait sur la villa, Yessica serrait tendrement son mari, sa main posĂ©e sur son ventre rond. « Peu importe ce qu’il se passe, » murmura-t-elle, « nous sommes ensemble. Et c’est ça qui compte. »

Anibal la regarda, les yeux embuĂ©s de larmes qu’il refusa de laisser couler. « Oui, ensemble, » rĂ©pondit-il. Pour la premiĂšre fois depuis longtemps, il sentit un souffle d’espoir. MĂȘme au milieu des menaces et du danger, il restait des choses qu’on ne pouvait jamais leur prendre : leur unitĂ©, leur amour, et leur dĂ©termination Ă  se battre pour ce qui comptait vraiment.

- Chapitre 386 -
- Le coup de massue-
- Chapitre 387 -
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