Réponse aux lecteurs
@CaptainAmericka bah ouais je me suis dit ils en ont marre de me voir baiser les autres donc une petit sodo çà va leur plaire.``
@Manthyz ravi que cela te plaise.
@Rhino bonne question on verra bien.
@Sythax, mais si on va y arriver.
@VertPourToujours. Mouais pas sur qu’ils soient utiles ses cons.
Alors que le soleil déclinait doucement sur São Paulo, les couleurs chatoyantes du ciel se reflétaient sur les fenêtres de la salle de réunion de l’académie de Palmeiras. Anibal Guimarães et son adjoint Saldanha attendaient avec une certaine gravité l’arrivée de Wander, le gardien de but charismatique qui avait tant apporté au club. Près de 300 matchs avec le Verdão, une carrière déjà légendaire et l’étoile montante des buts brésiliens. Mais aujourd’hui, il venait pour parler d’avenir, et ce n’était pas un avenir qui semblait être en vert et blanc.
La porte s’ouvrit et Wander entra, vêtu d’un survêtement de Palmeiras, mais le visage marqué par la tension. Anibal le salua d’un sourire compréhensif, Saldanha lui adressant un hochement de tête qui trahissait une certaine nervosité.
« Coach, Saldanha, merci de m’accorder ce temps, » commença Wander, sa voix posée mais lourde d’émotion. « Je sais que c’est un moment délicat pour venir vous parler de ça, surtout après tout ce que nous avons accompli ensemble. Mais je me dois d’être honnête avec vous. »
Il marqua une pause, cherchant ses mots. Anibal et Saldanha se penchèrent en avant, prêts à entendre ce que leur gardien, ce pilier de leur défense, avait à dire.
« J’ai passé des années incroyables ici. Palmeiras, c’est ma maison, et j’ai grandi en tant qu’homme et joueur grâce à ce club. Mais… » Il soupira profondément. « J’ai appris que des clubs européens s’intéressent à moi. Galatasaray, l’Inter, Valladolid… Et à ce stade de ma carrière, après avoir enfin été appelé en sélection avec le Brésil, je sens que c’est peut-être le moment pour moi de découvrir autre chose. D’explorer le football européen, là où tant de rêves se réalisent. »
Anibal échangea un regard avec Saldanha. Ce dernier fronça les sourcils, cherchant des mots pour retenir le gardien. « Wander, je comprends l’attrait de l’Europe, je le comprends parfaitement, » dit Saldanha, sa voix empreinte de passion. « Mais regarde ce que tu as ici. Tu es un leader, une légende en devenir. Nous avons encore tellement de choses à accomplir ensemble. La Libertadores, le championnat… Tu pourrais marquer encore plus l’histoire de ce club. »
Wander baissa les yeux, touché par les paroles de Saldanha. Mais il releva vite la tête, déterminé. « Je sais, et croyez-moi, ce n’est pas une décision que je prends à la légère. Mais le football, c’est une carrière courte, et je sens qu’un nouveau défi m’appelle. Et honnêtement, ce n’est pas une question de vouloir partir pour partir. C’est un rêve, un rêve de représenter le Brésil et d’être reconnu sur la scène mondiale. »
Le silence s’installa un moment. Anibal, qui était resté attentif et silencieux jusqu’alors, prit enfin la parole. « Wander, je comprends. » Sa voix était calme, mais teintée d’une certaine tristesse. « Je comprends mieux que quiconque ce que l’Europe peut signifier. J’ai moi-même découvert tant de choses en Espagne, en Italie, sur ce continent qui te promet de nouvelles opportunités. »
Wander releva les yeux vers son coach, le respect et l’admiration se lisant dans son regard.
Anibal poursuivit, posant ses mains sur la table. « Mais ce que je te demande, c’est de ne pas précipiter les choses. Nous allons écouter les offres, et nous te promettons de ne rien bloquer si c’est vraiment ce que tu veux. Mais en attendant, restons concentrés sur ce que nous avons à accomplir ici. Palmeiras a encore besoin de toi, et je veux que tu sois à 100 % tant que tu portes ce maillot. »
Wander hocha la tête, soulagé. « Merci, coach. Je ne vous décevrai pas, et je donnerai tout jusqu’au bout. »
Saldanha soupira, comprenant que la décision du joueur était presque prise. « Fais ce que tu as à faire, Wander. Mais souviens-toi, où que tu ailles, Palmeiras sera toujours une partie de toi. »
Le gardien sourit, un sourire sincère mais chargé d’émotion. « Je le sais, et je n’oublierai jamais tout ce que ce club m’a apporté. »
L’entretien se termina sur cette note, mi-amère, mi-optimiste. Wander s’en alla, laissant Anibal et Saldanha réfléchir aux défis qui les attendaient. Une ère se terminait peut-être, mais ils savaient que d’autres opportunités viendraient, d’autres défis à relever pour maintenir le club à son plus haut niveau.