:storygreen: :s1: 🇮🇹 The Trident must drive

CaptainAmericka · Janvier 6, 2025, 10:41

On est d’accord que ce circuit est maudit nan ? Les pilotes veulent encore y courir après tout ce qui est arrivé ?!

Raspou · Janvier 6, 2025, 10:47

Oui et non, c’est surtout ce week-end qui était maudit et même si je fais pas souvent partie des « alarmistes » je pense qu’il y avait assez d’éléments pour annuler la course.

C’est vrai que le circuit en lui-même est maudit il y a eu des morts dans plein de disciplines différentes même moto. Il a fini par disparaitre du calendrier de la F1 pendant 14 ans avant de revenir en 2021 je crois

alexgavi · Janvier 7, 2025, 5:41

Comme quoi, les pilotes sont de sacrés virtuoses, que ce soit en F1 ou dans les autres disciplines. Mais quand ils se plantent, ils ne font pas semblant

RedM1nd · Janvier 7, 2025, 10:45

@Manthyz > C’est bien l’un des deux seuls endroits où déféquer dans son pantalon est prohibé.

@Raspou > Non je ne le connaissais pas ! Pour etre 100% je savais même pas que ce mec existe jusqu’à ce que je regarde la vidéo d’un YouTuber F1 qui en fait une vidéo dédié pour les 30 de la mort d’Ayrton. Ce mec est complètement passé dans l’oubli ^^

@CaptainAmericka @Raspou > C’est vrai que j’ai omis de parlé de l’initiaion SpaceX de Barrichello. C’était une catastrophe ce GP, qui aura eu de lourde répercutions. La courbe de Tamburello a été modifié et est devenue une chicane. Faut dire que la courbe avait un sacré CV de pilote s’y étant crashé, Nelson Piquet, Gilles Villeneuve et plus dramatiquement Senna. Le week-end aurait du être stoppé. Et c’est encore plus triste quand on sait que Senna après l’accident de Barrichello (qui était son coéquipier) a passé le week-end a milité dans le paddock auprès des pilotes et des personnalité pour faire en sorte que la course n’ait pas lieu Après la mort du Samedi, il était en larme devant le médecin qui voulait à tout prix lui faire une dispense. Et Ayrton a dis qu’il devait y aller. Quand les commissaires ont bougé la voiture, ils ont trouvé le drapeau autrichien que Senna voulait brandir à la fin du GP.

@alexgavi > C’est toute la beauté de ce sport, on se dit mais merde ils roulent à une vitesse folle, jouent littéralement avec leurs vies. Et hélas la faucheuse fait quelques fois son affaire.
23 fois au total dans l’histoire un pilote est décédé pendant la course. 49 au total si on compte les essais et les qualifications. (En 74 ans). Mais la fréquence énormément chuté depuis Senna puisqu’il n’y avait eu aucun mort entre 1994 et 2014 avant le décès de Jules Bianchi à Suzuka.

RedM1nd · Janvier 7, 2025, 10:57

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1980	63	4,909 km	Lewis Hamilton (2020) 1’15’484

Le circuit Enzo e Dino Ferrari est un circuit très technique où les virages se prennent majoritairement à moyennes et hautes vitesses. La piste d’Imola est plutôt étroite comparé au circuit plus moderne. Beaucoup pensent alors que l’épreuve ne correspond plus aux attentes qu’exigent les monoplaces beaucoup plus grosse. Les opportunités de dépassement sont minces autre part qu’au bout de la ligne droite qui s’étend des virages 18 à 2.

La stratégie pneumatique est primordiale ici, pour les voitures les performantes devrait pouvoir se permettre d’effectuer deux arrêts au stand sans trop de risque. En revanche, il pourrait être préférable pour les écuries en difficulté avec leur vitesse de pointe d’opter pour une stratégie à un seul arrêt.

	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	/	/	/
2022	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 16.527s
2021	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 22.000s
2020	LEWIS HAMILTON	MERCEDES	+ 5.782s

Durant les premiers jours du rassemblement, j’invite Chiara dans chaque étape de la préparation du week-end. L’assemblage du MotorHome, l’assemblage des monoplaces dans les stands. Elle assiste à l’écart à certain briefing et se trouve au premier rang lors de la traditionnelle conférence de presse.

Il est important pour moi qu’elle découvre de quoi est faite ma vie lorsque je voyage aux quatre coins du monde loin de ma famille. Ce qui me fait chaud au cœur, c’est qu’elle semble y prendre goût. Tout en reconnaissant qu’il ne s’agit pas d’une partie de plaisir.

Le Vendredi, je la conduis dans notre stand d’où elle assistera à l’ensemble des sessions du week-end. Elle disposera d’un casque et d’une radio calibrée sur la même fréquence que celle des ingénieurs ou moi-même. Elle ne sera pas physiquement présente avec moi sur le muret, mais elle pourra être témoin de toute l’action.

LES ESSAIS LIBRES

En Italie, nous décidons de faire rouler Gabriele Mini pour la première séance d’essai à la place de Giovinazzi. L’italien expérimenté connaît bien le circuit, alors c’est l’occasion pour notre jeune pilote évoluant actuellement en F3 de découvrir les sensations de la F1 à domicile. Théo Pourchaire sera quant à lui en recherche de sensation lui qui a sous performé à Miami vis-à-vis de ses standards depuis le début de saison.
Comme nous l’avions fait pour Franco Colapinto, Gabriele réalisera un programme en Soft pendant que Théo s’occupera de son programme en Dur.

Pendant cette FP1, les positions sont semblables à ce que nous connaissons habituellement. Nous sommes généralement dernier lorsque l’on sort en Hard. Gabriele pour sa première s’adjuge le 18ème temps et rentre au stand après avoir effectué ses 31 premiers tours dans une F1. Des débuts que nous jugeons plutôt convaincants pour un garçon de 18 ans. Les Ferrari quant à elles semblent marcher très très fort puisqu’ elles s’adjugent les deux premières places.

Nos deux pilotes effectuent lors de la FP2 un programme complet en pneu Medium, il effectuent d’abord des tours lancés avant de progressivement passer sur une conduite de gestion de gomme en prévision de la course de Dimanche. Les positions finales sont légèrement mieux avec la P17 de Giovinazzi et la P20 de Théo, mais les données récoltées lors de ces longs relais sont bien plus importantes qu’un bataille pour finir dans le haut de classement en séance d’essais.

Pour la dernière session, c’est finalement Théo qui retrouve les gommes Tendres là où Giovinazzi effectuera à nouveau un long relais sur Hard.
Il est inutile de préciser que le temps de l’italien sera une fois de plus anecdotique. Celui de Théo nous permettra cependant de voir un peu où nous pouvons nous situer en rythme de course sur les gommes Tendres. Pour rappel, Gabriele Mini avait terminé 18ème.

Pourchaire fera logiquement bien mieux en s’adjugeant la P12. Le meilleur résultat de mémoire obtenu lors d’un programme rapide d’essai libre.

LES QUALIFICATIONS

Après deux week-ends au format Sprint, il est plaisant de retrouver un week-end de GP classique permettant de prendre le temps de peaufiner les réglages. Le ciel d’Italie annonce une météo ensoleillée pour ces trois séances de qualifications.
Avant de débuter la session, les mécanos installent à la demande du muret un nouveau système d’ERS pour les deux monoplaces. Le système de Pourchaire s’était dégradé plus rapidement depuis son accident au Japon.Quant à celui de Gio, et bien, nous estimons simplement qu’en tant qu’italien, il a le droit d’attaquer son GP à domicile avec ses meilleures armes.

En Q1, Antonio continue à proposer une niveau de pilotage de haute volée puisqu’il parvient à sortir de la Q1 en se plaçant 7ème. Théo Pourchaire, bien que plus à l’aise, se contente d’une P15.

Dès le début de la deuxième séance, nous envoyons Giovinazzi en premier avec des Soft usés pour définir un tour de référence, il est suivi par Sainz et Pourchaire dans cette directive précipitée.
Mais cette décision s’avère être la bonne puisque l’italien se hisse à la 4ème place provisoire, suivi par son coéquipier de près à la 6ème place.
La session est alors interrompue avec un drapeau rouge suite à un accident impliquant le pilote Williams Logan Sargeant. Les monoplaces rentrent aux stands et nombreux sont ceux dont le temps est annulé.
Cet incident peut jouer en notre faveur car une piste où aucunes voitures roulent est un circuit qui perd en adhérence, et donc un circuit où les monoplaces vont moins vite. Il reste un peu moins de huit minutes lorsque le drapeau rouge est retiré. Le dénouement de cette session s’annonce palpitant. Car tout le monde sort en même temps, ce qui décuple les risques d’être gêné. Forcément on ne peut empêcher les McLaren ou les Red Bull de bien tourner. Mais si on met bout à bout tout le travail effectué pendant les essais et que l’on fait confiance à notre stratégie de développement, on peut sûrement faire quelque chose.

Sous les applaudissements des tifosi, Leclerc prend la pole provisoire lors de cette Q2, et la foule continue d’applaudir et de chanter lorsque le résultat des Maserati tombent, Giovinazzi décroche la P7, Pourchaire la P9. Nos deux voitures accèdent donc pour la première fois à la Q3 tous les deux en même temps. Sainz 10ème, parachève les bons résultats des écuries made in Italia.
Puisque la stratégie à fonctionné en Q2, on réitère notre premier essai très tôt dans la session. Cette fois-ci et contrairement à l’ensemble de la Q2, nos deux pilotes chaussent des pneus neufs. Les performances se suivent et à l’issue de notre première tentative, notre pilote français hérite de la P10 tandis que son homologue italien occupe la P8. Le deuxième essai ne change pas, et les deux Maserati s’élanceront toutes les deux demain depuis la zone des points. L’objectif était assez évident. On voulait conserver ces points à tout prix.

Verstappen prend de son côté la pôle devant les deux McLaren et à une demi seconde de Leclerc 4ème…

LA COURSE

La foule italienne avait galvanisé nos deux pilotes lors des sessions de qualifications, et j’espérais alors posté sur le muret des stands que la magie allait opérer à nouveau pendant la course du jour.
Les données que nous avions récolté nous permettaient de partir sereinement sur une stratégie à un seul arrêt.
Nous avons donc opté pour un Medium/Hard assez classique. La seule variable serait l’appel au stand de Théo Pourchaire un tour plus tôt par rapport à Giovinazzi.

Il est 15h en Italie lorsque les feux s’éteignent.
Au premier virage la lutte est difficile mais nos pilotes parviennent à garder leurs positions respectives.

En plein deuxième secteur, Théo Pourchaire trouve une trajectoire qui l’inspire et dépasse Lance Stroll et Gio en l’espace de deux virages. Le français réalise un premier tour canon. Et Antonio, très propre dans sa manœuvre, ne vient pas tout gâcher par égoïsme. Et le français continue sur sa lancée puisqu’il dépassera Sainz dans le troisième virage ayant remplacé la courbe où Ayrton Senna a perdu la vie 30 ans plus tôt.
Le pilote espagnol de la Scuderia Ferrari sera ensuite dépassé par Giovinazzi.

Nous sommes au 3ème Tour, et les Maserati sont 7 et 8.
Mais comme souvent, nous souffrons rapidement d’une baisse de vitesse et alors que l’on entame le 7ème tour, Antonio est retombé P11 et Théo P9. Seul Théo est encore à la limite des points deux tours plus tard. Nous ne comprenons pas cette baisse de régime alors que tout avait si bien commencé. Encore deux tours plus tard, nos prétentions sont à nouveau ramenées à la baisse. Mais la course est encore longue et on ne baisse pas les bras pour autant.

Au 17ème tour, suite à un nouvel incident impliquant Logan Sargeant la voiture de sécurité virtuelle est activée, venant ainsi bouleverser toutes les stratégies établies. Nous prenons la décision d’effectuer un double pitstop. Nous pouvons alors nous débarrasser de ces pneus Medium usés pour chausser des Durs neufs. A l’issue de ce double arrêt parfaitement exécuté, nous ressortons P15 et P16. Mais tous les pilotes devant nous vont être forcés de s’arrêter à un moment donné. Nous misons sur le différentiel de gomme à la relance pour réduire l’écart jusqu’à l’arrêt de nos concurrents directs. La stratégie semble pour l’instant payer puisque nous roulons pratiquement 2 à 2 secondes plus vite que les pilotes qui ne se sont pas encore arrêtés.

Pourchaire est déjà P12, Giovinazzi P14. Mais la route est encore longue, et Théo est à 17 secondes de la P10.
Lorsque tous les pilotes ont effectué leur premier arrêt, nous avons retrouvé la P8 et la P10. Mais nous devons maintenant lutter avec des gommes plus usées que nos poursuivants.
Antonio possède une marge de 6,9 secondes sur Sainz. Alonso est lui relégué à 4,3 secondes de Théo. La lutte s’annonce âpre entre les pilotes issus des pays méditerranéen.

Au 31ème tour, se produit un événement que nous n’attendions pas. Théo Pourchaire met 1 tour de distance à Niko Hulkenberg et sa Haas et mes Maserati tiennent toujours bon.
Tour 37. Alonso dépasse finalement Pourchaire. Avec nos gommes vieillissantes on se dirige finalement tout droit vers une stratégie à 2 arrêts, Maurizio et les Ingénieurs calculent le moment propice pour réaliser cette nouvelle manœuvre dans la pitlane.

Le 45ème Tour est choisi et après plusieurs tours d’un pilotage à l’attaque. Nous appelons nos pilotes à rentrer changer leurs gommes. Le pit est chronométré au millième de seconde et aucune des deux monoplaces ne perd du temps en attendant que les pneus soient retirés puis changés.
Le rythmé déployé jusqu’à présent nous permet de ressortir à la P11 et P13. Mais il faut à présent rattraper 18 secondes sur les pilotes qui ne se sont pas arrêtés et qui ne s’arrêteront peut-être pas.

15 tours restant, et Théo se trouve à 13 secondes de la P10 de Sainz. Gio est 4,5 secondes derrière.
10 tours, 3,5 secondes.
57 ème tour, Sainz est à la lutte avec Stroll. Théo lui est prêt à surgir à moins d’une seconde.

Le tour suivant, l’espagnol et le canadien sont toujours en train de se battre. Gio en profite et efface tout d’abord Sainz, puis il se montre patient jusqu’à la ligne droite pour prendre l’aspiration, et le DRS pour dépasser le pilote Aston Martin. Les deux Maserati sont de nouveau toutes les deux dans les points. Il ne reste plus que 4 tours.
Il ne sera mathématiquement pas possible de faire mieux. Fernando Alonso 8ème est à 16,5 secondes de Pourchaire.

Maserati signe en terre italienne une double présence dans les points au terme d’une course maîtrisée de bout en bout malgré les pertes de performances du début de course. 3 points que l’on est heureux de prendre.
Week-end raté en revanche pour Ferrari qui doit se contenter de la maigre P6 de Charles Leclerc quand Sainz termine P16.
Norris remporte sa première victoire à Imola devançant Sergio Pérez de près de 15 secondes. Verstappen complète le podium.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Lando Norris	McLaren	1’15’047	2	26
	Sergio Pérez	Red Bull	1’16’074	1	18
	Max Verstappen	Red Bull	1’16’265	1	15
P4	Oscar Piastri	McLaren	1’16’320	1	12
P5	George Russell	Mercedes	1’15’907	1	10
P6	Charles Leclerc	Ferrari	1’16’376	1	8
P7	Lewis Hamilton	Mercedes	1’16’605	1	6
P8	Fernando Alonso	Aston Martin	1’16’664	1	4
P9	Théo Pourchaire	Maserati	1’16’581	2	2
P10	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’16’143	2	1

P11	Lance Stroll	Aston Martin	1’16’936	1	1
P12	Carlos Sainz	Ferrari	1’16’910	1	10
P13	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’17’375	1	0
P14	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’17’533	2	0
P15	Pierre Gasly	Alpine	1’16’858	2	0
P16	Esteban Ocon	Alpine	1’18’645	1	0
P17	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’19’029	1	0
P18	Alexander Albon	Williams	1’17’170	2	0
P19	Kevin Magnussen	Haas	1’18’708	2	0
P20	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’19’490	1	0
P21	Niko Hulkenberg	Haas	1’18’227	2	0
P22	Logan Sargeant	Williams	1’19’788	1	DNF

Raspou · Janvier 7, 2025, 11:16

Son compatriote brésilien, mais pas coéquipier, son coéquipier était Damon Hill et son fameux numéro 0 parce que le 1 ne pouvait pas être attribué (Prost venait de gagner en 93 et a arrêté sa carrière donc pas de 1)
C’est marrant parce qu’en 1993 Damon Hill avait déjà le numéro 0, c’est Mansell champion en 1992 qui a pris une année sabbathique en F1 (il a couru en CART en 93 et a bien frôlé la victoire aux 500 miles d’indi)

Mais effectivement Senna était choqué et ne voulait absolument pas courir il avait un mauvais pressentiment plusieurs pilotes en ont parlé. Mais dans ce genre de pompe à fric tu annules jamais rien, d’ailleurs au final la tête de Senna n’a pas (ou très peu) heurté le muret, c’est un bras de suspension qui a mal cédé, il n’a pas cassé et il est entré dans le casque, ça s’est joué à peu de cm pour qu’il soit juste blessé…

Et c’est vrai qu’à part pour les férus et passionnés, on oublie vite les pilotes… j’ai trop baigné dans la F1 des années 90 et 2000 pour oublier les moments forts de ces 2 décennies

Raspou · Janvier 7, 2025, 11:22

Incroyable week-end en terres italiennes pour Maserati qui se permet le luxe de placer 2 voitoules en Q3 et faire P9 et P10 !

Je crois que pas mal n’ont pas encore inscrit le moindre point donc vous prenez de l’avance sur des écuries qui sont à la rue, pour une 1° année je dis que c’est très bien tout ça, tout le monde dans l’écurie, que ce soient les pilotes les ingé la soufflerie etc. chacun à son niveau engrange de l’expérience tout en marquant des points !

RedM1nd · Janvier 7, 2025, 11:46

@Raspou > Tu as vécu une belle époque de F1 ^^ Moi qui suis née en 94 justement, mes premiers souvenir de F1 chez mon meilleur ami sont autour de 2005/2006. J’ai déjà brides de souvenir d’Alonso qui sort de la Renault pour célébrer, donc je sais que c’est cette période.

Et puis ensuite, ma mère n’avait pas canal, donc quand TF1 a plus diffusé de GP, j’ai arrêté de suivre jusqu’en 2018. Donc pour moi la Vettel mania, la domination Hamilton, je l’ai suivi de très très loin. Surtout que bah pour moi, fervent Ferrarista ^^, cette période a été difficile

RedM1nd · Janvier 8, 2025, 1:50

@Raspou > Même si on est clairement encore loin des McLaren et des Red Bull, on a clairement sentit ce week-end un légèrement amélioration. On a toujours du mal dans les virages, mais la voiture est plus rapide en ligne droite. Cela explique l’énorme écart que l’on a eu avec les Visa Cash par exemple, alors qu’à Miami on se tenait avec eux dans un mouchoir de poche. En tout cas la direction de développement semble porter ses fruits après seulement une version d’évolution. De bonnes augures pour la suite.

RedM1nd · Janvier 8, 2025, 2:00

La performance exceptionnelle des pilotes à Imola nous garantit pratiquement 1 millions d’euros de bonus de sponsoring. De quoi commencer la semaine de très très bonne humeur.
Par ailleurs, nous sommes attendues dans 4 jours à Monaco pour l’une des épreuves les plus mythiques de championnat et j’admet avoir énormément hâte de m’y rendre.

Tout d’abord, parce que cela sera la première fois que je vais à Monaco. La deuxième étant qu’après un travail au corps digne des plus grands champion de boxe, ma mère avait obtenu de ma femme qu’Enzo repasse le week-end avec ses grands-parents. Cette fois-ci ce sont eux qui viendront à la maison. Cela nous permettait donc d’effectuer un deuxième week-end en tête à tête consécutif. La présence de Chiara dans le paddock à Imola nous avait porté chance, alors je me disais que peut-être, elle pourrait récidiver à Monte-Carlo.

Après Imola, nous avions convenu que nous prendrions une décision concernant la stratégie de développement, mais le timing s’avère beaucoup trop serré entre les deux courses pour que nous puissions faire un travail d’analyse de qualité. Je prenais donc la décision avec Pietro et Salvatore de décaler cette dead line à notre retour de Monaco. Nous aurions alors 10 jours pour nous poser et peser le pour et le contre.

La ville de Modène était en effervescence au lendemain de la course et ma surprise fut encore plus grande lorsque j’ai reçu un coup de téléphone de Fabrizio Mastella, un ancien collègue de travail à l’Atelier. Je n’avais plus eu de contact avec lui depuis un bail et ce dernier tenait à me féliciter pour la course.
Je lui proposais alors que l’on se voit pour boire un verre avant notre départ pour Monaco.
Le rendez-vous était pris pour le lendemain en début de soirée.

J’étais impatient de retrouver mon ancien collègue. Nous nous étions perdus de vue depuis que le projet Maserati F1 avait été approuvé.
J’avais hâte de discuter plus amplement avec lui et qu’il me raconte sa vie lors de cette dernière année et demie.
Il était en train de m’attendre devant le bar lorsque je gara ma MC20 à quelques dizaines de mètres de là.

Ma sortie ne fut pas des plus discrètes, mais quand on possède ce genre de bijoux, passer inaperçu relève du miracle.
Les passants et les quelques clients installés en terrasse me reconnaissent et m’applaudissent pour tout le travail fourni. Je les remercie en faisant un signe de main et en souriant.

Je fais une accolade à Fabrizio et nous entrons. Je lui annonce que c’est moi qui invite et que je suis vraiment très content de passer un peu de temps avec un ami hors du bureau, hors des paddocks.

On se raconte un peu notre vie de manière générale, sa fille vient de fêter ses 10 ans alors que son fils aîné fêtera 18 ans dans l’année. Fabrizio était un peu plus vieux que moi et ses choix de vie l’avaient amené à la parentalité bien plus tôt. Enzo de mon côté n’avait même pas encore 1 an, alors que j’en aurais prochainement 38.

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- En tout cas, on était tous choqué à l’atelier quand nous avons vu ton interview avec Buxton. On s’est tous demandé ? “Pourquoi ce mec a continué pendant des années à venir encadrer nos culs de rital ? Alors qu’il pouvait se la couler douce”.

C’était une question que je ne me posais jamais, Maserati était mon ADN, jamais il ne m’était venu à l’idée même après l’explosion du BitCoin d’arrêter d’œuvrer pour mon héritage familial. Mais je pouvais comprendre que cette histoire puisse fasciner.

- Comment ça se passe à l’atelier ? Comment vont les gars ?

Le visage de Fabrizio se figea.

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- Pas très bien en fait.

Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire. Il avait toujours été passionné par son travail, il ne comptait jamais ses heures, j’étais donc assez surprise parce qu’il venait de me dire.

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- Enfin… ça se passe bien, mais plus pour longtemps. J’ai reçu un courrier qui m’informe que je fais partie d’une vague de licenciement à l’Usine de Modène.

Je tombe du cinquantième étage. Comme c’était possible, je bossais juste à côté, et je n’avais pourtant entendu aucunes rumeurs. Et puis surtout pourquoi ? Il faisait partie des ingénieurs les plus doués des équipes que j’avais pu diriger.

- Je n’étais pas au courant… Je te jure, si ça avait été le cas…

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- Tu m’en aurais parlé, j’en suis certain. Mais c’est assez soudain, même les syndicats sont tombés des nues. Et puis ça n’aurait pas changé grand chose, tu ne peux pas tout gérer. On avait même décidé à la base de ne pas t’en parler.

On ?
Il m’expliqua alors la situation, qui était une conséquence directe des mauvais résultats annuels de la firme. Et que ce plan s’inscrivait dans une continuité des décisions prises ces derniers mois par Carlos Tavares. Et que dans le nauvrage, plusieurs de mes anciens collègues étaient mis à l’amende. 173 licenciement, dont 130 ingénieurs et concepteurs ? Avec une telle fuite de talent, comment la marque pouvait elle envisager son futur ?

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- Tavares a déjà mis en vente l’usine de Grugliasco en fin d’année 2023. Impliquant la relocalisation de près de 1000 employés.

Les rumeurs annonçaient d’ailleurs une piste chinoise souhaitant produire en Italie. Mais le PDG de Stellantis allait encore plus loin dans ses mesures de redressement, puisque les licenciements à Modène, la terre natale de Maserati étaient actés. Et cela ne s’arrêtait pas là, puisque Fabrizio me confiait que des rumeurs de fermeture du Laboratoire d’Innovation Maserati étaient en cours de réflexion.

Une Usine, ses employés, et maintenant son pôle de Recherche et Développement. Jusqu’où le patron de Stellantis était-il prêt à aller ? Maserati de part ses chiffres de production était en sursis, mais avec un homme comme Tavares aux commandes, le danger devenait encore plus immédiat.

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- Je suis désolé de te parler de ça, je sais que Tavares a beaucoup fait pour toi en croyant en toi pour la F1. Mais…

- Tu as bien fait. Ce que j’ai, je le dois à l’ensemble du travail que j’ai fourni dans ma vie. Certes, j’ai de la reconnaissance et de la loyauté pour ceux qui ont cru en moi, mais quand on me trahit, il n’y a plus de reconnaissance qui tienne. Carlos est bon quand il s’agit de vendre des Peugeot et faire de la réduction de coût. Mais il n’a visiblement jamais compris et ne comprendra jamais rien à la philosophie de Maserati.

J’étais furieux, mais ma présence en ce lieu public m’imposait de rester civilisé. Il m’avait pris pour un imbécile une fois, il m’avait pris pour un imbécile deux fois, en me promettant que tout allait comme sur des roulettes. Il ne m’aurait pas une troisième fois.

Malgré la situation et la perte de travail prochaine de mon ami, nous faisons de notre mieux pour profiter de cet instant, mais dans un coin de ma tête cette épée de damoclès au-dessus de la tête de la marque fondée par mes ancêtres commençait à sérieusement m’agacer.

Manthyz · Janvier 8, 2025, 2:08

On sent que la prochaine rencontre va donner ça :

how i met your mother slap GIF by WGN America

toopil · Janvier 8, 2025, 2:15

Tu peux être fier pour une première des deux pilotes ensemble dans les points

alexgavi · Janvier 8, 2025, 2:34

Super week-end en terres italiennes, de A à Z. Super d’avoir les 2 pilotes dans les points. La stratégie a encore été bonne
Il y a juste cette baisse de vitesse dans le premier relais qui est curieuse. Mais vu les résultats, c’est vraiment pour trouver quelque chose à redire.
Perez devant Verstappen, ça ne devrait pas se produire très souvent !

Tavares qui met la marque Maserati en péril avec ses décisions, ça craint pour les salariés !

CaptainAmericka · Janvier 8, 2025, 6:17

Encore des points, c’est génial ça ! Ca confirme les belles choses vues précédemment !

La prochaine rencontre Maserati-Tavares risque d’être explosive

RedM1nd · Janvier 9, 2025, 2:03

@Manthyz > Pas de violence, c’est les vacances

@toopil @alexgavi > Je suis vraiment content du chemin qu’on prend, on a passé les étapes progressivement, 1 pilote en Q2, puis les 2, la Q3, un pilote dans les points, puis enfin les 2.
Maintenant l’objectif et de pérenniser ce genre de résultat. Car les prochaines étapes : Podium, Double podium, Victoire et Doublé sont encore à un stade que l’on ne peut encore atteindre.

Verstappen a souffert de perte de puissance sur son moteur, ce qui explique en partie le fait qu’il soit derrière Sergio. Les Mercedes ont été pas trop mal en général, là où Ferrari a clairement déçu avec Sainz.

@CaptainAmericka >

RedM1nd · Janvier 9, 2025, 2:19

Monaco… Quelle splendeur, Chiara et moi étions fascinés par ce paysage idyllique en terre et mer. L’eau à perte de vue, le soleil, une architecture somptueuse, et une richesse à couper le souffle. On se sentait presque dans un monde à part et je comprenais beaucoup pourquoi de nombreux sportifs, de nombreuses céliébrités avaient élu domicile dans la principauté. Bon, l’aspect fiscal y était aussi surement pour beaucoup, mais la sécurité et la sérénité qui régnait ici pourrait séduire n’importe qui.

En tout cas, c’était un endroit où je pourrais vivre sans soucis, et en à croire les yeux émerveillais de ma femme, je pense qu’il en était de même pour elle.

Pourtant, cet étape de notre vie n’était pas encore d’actualité. Alors si, je pourrais vendre quelques BitCoin et nous acheter un appartement, mais je tenais à être au plus prêt de l’Usine pour contrôler ce qu’il s’y passer. Et devoir prendre un avion chaque semaine, alors que je passais déjà ma vie dans des vols internationaux, n’était pas une option que j’envisageais pour l’instant.

Nous étions paisiblement en train de prendre notre petit déjeuner au Café de Paris sur la place du Casino lorsque l’on croisa plusieurs tête de la Formule 1. Toto Wolff, mon homologue Team Principal chez Mercedes, Charles Leclerc, et autres résidents qui attendaient ce week-end avec impatience.
Après tout, Monaco était une halte mythique dans le calendrier. LE Grand Prix que chaque pilote rêve un jour de remporter. Un circuit urbain d’une extrême difficulté demandant une concentration et une discipline de tous les instants.

Mais nous n’y étions pas encore, il la discussion que j’avais eu avec Fabrizio en début de semaine continuait à me tourmenter.

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- Encore à te torturer l’esprit ?

- Désolé… cette histoire me pompe toute mon énergie.

J’en avait marre, durant toute son histoire, Maserati avait été menacé de disparaître. Et à chaque fois, la gestion catastrophique de l’entreprise était mise en cause. Pas la qualité des employés, pas la qualité des voitures produites. NON ! Rien de tout cela. Juste une tripoté d’incapables qui prenaient de mauvaises décisions et qui mettaient en péril la vie de milliers de personne.

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- Mais qu’est-ce que tu peux y faire ?

- C’est bien ça le problème, pour l’instant, je n’en sais rien. Enfin si…il faudrait dégager Tavares. Mais est-ce que celui qui le remplacera sera forcément mieux ? On ne peut pas le savoir.

C’était une impasse. Dont je ne parvenais à voir qu’une seule issue.

- Il faudrait que cela soit moi.

Mon épouse qui avait l’habitude de mes illuminations professionnelles, ne fut pas vraiment surprise que mon esprit arrive à cette conclusion.

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- Tu te crois capable de gérer la F1 et l’Entreprise ?

C’était bien là le plus gros hic. Je savais pertinemment ce que cela voulait dire de gérer une équipe de F1, et je ne pouvais qu’imaginer le travail que demandait la gestion d’une marque telle que Maserati.

- Probablement pas tout seul.

Les paramètre à prendre en compte étaient nombreux, et surtout, je n’avais aucune chance d’y parvenir en entrant par la porte d’entrée. Stellantis était une pieuvre, et je n’avais confiance en personne. Dans l’histoire je pouvais risquer ma place au sein de Maserati F1. Alors forcément, il était logique de se demander si cela en vallait la peine. Mais il y avait aussi une autre composante, non négligeable.

- Et puis il y a le coût.

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- Beaucoup ?

- Très certainement presque tout. Et cela pourrait ne pas être assez.

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- Je n’aime pas beaucoup cette idée… Nous devons assuré l’avenir d’Enzo. Tu en es conscient ?

Bien évidemment que j’en étais conscient, c’était même l’une des raisons première de ma torture. Je voulais lui assurer un avenir, mais je voulais aussi pouvoir le regarder dans les yeux et lui dire que son père a tout tenter dans sa vie pour ce qu’il croyait être juste.

- Bien évidement, c’est pour ça que je fais tout cela, je veux ce qu’il y a de mieux pour lui. Mais je ne veux pas que plus tard à l’école, il soit pris à parti par des gamins de parents licenciés. Parce que son nom, il le portera jusqu’à la fin de sa vie. Et il sera toujours associé à cet échec. Et si en cas d’échec, il me demande pourquoi. Je veux pouvoir le regarder dans les yeux et lui dire que j’ai tout essayé. Que je n’ai jamais baissé les bras, et qu’il ne devra jamais le faire non plus.

Elle soupira, passant ses doigts dans ses cheveux avant de me sourire.

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- Tu penses pouvoir y arriver ?

J’avais déjà tellement réalisé… N’importe qui aurait envie de simplement profiter du fruit de toutes ces années de sacrifices.

- Oui.

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- Alors dégages ce Tavares et récupères ton entreprise.

toopil · Janvier 9, 2025, 3:49

C’est LE circuit que tout le monde aime

alexgavi · Janvier 9, 2025, 9:01

Maserati ne semble pas être une priorité pour Stellantis, pire la marque est laissée à l’abandon. Le groupe ne devrait pas rechigner à s’en séparer, s’il y a une offre de reprise. Après, il faut avoir les reins solides, et quelques Bitcoin en stock

CaptainAmericka · Janvier 9, 2025, 9:04

Toujours écouter les (sages) paroles de nos femmes !

RedM1nd · Janvier 11, 2025, 1:19

@toopil > Clairement un objectif de vie de pouvoir y assister un jour. Mais voilà ma blinde que ça coûte Pas nécessairement pour la course, qui est souvent pas très intense. Mais pour le cadre.

@alexgavi > En effet, et pourtant Fiat a largement contribué à sauver la marque de la disparition. Mais depuis la fusion avec Stellantis, et surtout les délires du 100% électrique, ça part en sucette. Avoir des Bitcoin en stock, c’est une chose, en avoir assez, ça en est une autre. ^^’

@CaptainAmericka > C’est ce que tout père devrait écrire sur un bout de papier et transmettre à son fils