:storygreen: :s1: 🇮🇹 The Trident must drive

[alexgavi]

Frustrante dernière course, surtout avec des qualifs aussi bien gérées !
Est-ce qu’il y a un budget maximal à ne pas dépasser pour l’amélioration de la voiture, ou c’est libre ?

[Raspou]

ça me rappelle beaucoup quand je me suis lancé dans une partie de Motorsport manager avec un mod F1/F2/F3/Indycar, j’avais créé mon écurie en mode grand groupe pétrolier norvégien qui se lance dans la F1 en coopération avec Audi, Hulkenberg qui était libre cette saison là pour contenter le motoriste, retour de Ericsson en F1 pour le côté nordique, et bien sûr l’objectif final étant de recruter Hauger le norvégien à terme une fois la voiture bien au point (Paddy Lowe qui était libre dans les ingénieurs).

1° saison bien galère mais avec de beaux petits points sur les dernières manches on finit 7° écurie
2° saison en dents de scie, des weekends jackpot avec des 6/7° place et des weekends noirs, on a fini 6° écurie
3° saison bien meilleure avec notre première victoire sous la pluie, on finit 3° écurie
mais me suis lassé du jeu qui malgré ce super mod reste daté puis en plus Hauger évoluait peu… un peu comme IRL

J’hésite à prendre ce F1 Manager, mais je crois que si je craque je prendrai plutôt F1 tout court, ça fait teeeeellement longtemps que je n’ai pas joué à un jeu de conduite, purée…

[toopil]

@RedM1nd

Tu veux que je me fasse insulter à la radio ? Non, je suis pas fan de Tsunoda

Je l’adore! Au moins, on ne peut pas lui reprocher de ne pas être un type entier

[RedM1nd]

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@alexgavi > C’était libre par le passé, mais ces dernières années a vu apparaitre le Budget Cap qui est identique à toutes les écuries. C’est l’instauration de ce Cap qui permet aujourd’hui la diminution des écarts considérable qu’il y avait entre les Top team et les Bottom Team. L’enveloppe est quand même conséquente, on parle de près de 150 millions. Mais cela comprend, le développement des pièces, les salaires du personnel (pas celui des pilotes), la gestion des installations. Bref, même les tickets repas entre dans le cap. En cas de dépassement, les équipes sont soumises à de lourdes sanction financières, mais surtout technique, car elles perdent du temps de soufflerie. C’est d’ailleurs ce qui est arrivée à Red Bull l’an dernier et qui explique peut-être pourquoi ils n’ont pas été aussi dominant en 2024.

@Raspou > Heureux de te rappeler un bon souvenir. J’essaye toujours au mieux de m’introduire dans le contexte réel, c’est plutôt marrant et je pense que de belles choses arrivent prochainement dans ce sens.
J’espère cependant ne pas devoir attendre 3 saisons pour faire des wins… mais ça c’est mon personnel qui gère
Je pense que tu t’amuseras beaucoup avec F1 Manager, F1 pour moi je l’achète plus car je n’ai pas de volant ^^ et jouer à ce genre de jeu à la manette c’est impossible sur certain circuit (Coucou Monaco). Il y a aussi beaucoup de mod sur Manager, mais je n’en ferais pas usage avant la prochaine saison.

@toopil > Ah bah ça… il est haut comme trois pomme mais il est authentique . Dommage que niveau pilotage ça soit pas trop ça sur le long terme.

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[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1987	53	5,807 km	Lewis Hamilton (2019) 1’30’982

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	Suzuka est un circuit très technique où les virages à hautes vitesses et vitesses moyennes s’enchaînent. C’est le premier Grand Prix de l’année qui ne possède qu’une seule zone de DRS pour 18 virages au total.
L’abrasivité de la piste rend les stratégies à deux arrêts pratiquement obligatoires. Réaliser un seul arrêt demandera un effort de gestion de gomme très important.

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	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 0.179s
2022	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 20.523s
2021	/	/	/
2020	/	/	/

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Après un week-end en Australie difficile à digérer, nous sommes de retour dans la partie orientale du globe pour une nouvelle épreuve du championnat du monde de Formule 1.

Nous arrivons cependant un peu plus au Nord, à Suzuka, ville japonaise située à environ 50 kilomètres de Nagoya.

Le Grand Prix de Suzuka est une très ancienne destination pour la F1 qui y a déposé ses bagages pour la première fois en 1987 et aura vu les plus grands champions de la discipline triompher ici. Habituellement programmé en fin d’année, Suzuka aura également connu son lot de drame, le dernier en date étant la mort du pilote français Jules Bianchi en 2015.

Ce jour-là, sous une pluie diluvienne, un pilote perd le contrôle de sa F1 et s’encastre. La voiture de sécurité sort, et un élévateur pénètre la piste pour dégager la voiture accidentée. Jules Bianchi, pourtant au ralenti, perd lui aussi le contrôle, hélas pour lui, la voiture vient se loger sous l’élévateur. Il est évacué, puis hospitalisé pendant de long mois avant de décéder des suites de ses blessures. Cet accident aura révolutionné la F1 moderne sur les normes de sécurité, le halo fera son apparition, et une règle interdisant les engins à rouler sur la piste tant que toutes les monoplaces ne sont pas dans la ligne d’arrêt au stand sera instaurée. La halo sauvera la vie de nombreux pilotes par la suite.

Et la disparition de Jules Bianchi marquera les nouvelles générations de pilotes.
Bien que très jeunes à l’époque des faits. Théo Pourchaire était lui aussi imprégné de ce souvenir, et le week-end annoncé comme se tenant sous des pluies torrentielles donnait un côté encore plus dramatique.

LES ESSAIS LIBRES

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Il n’était donc ici pas question de faire rouler nos pilotes de réserve. Théo et Antonio allaient avoir besoin du maximum de sensation pour pouvoir rouler.
Il n’y aurait pas non plus de programme spécifique, du roulage, du roulage et encore du roulage, c’était notre seule consigne.
Il n’y a donc pas grand chose à dire sur cette première séance d’essais. Nous sommes obligés de chausser les pneus Wet et le rythme est très très lent comme on peut s’y attendre sous ces conditions. On arrive à tourner dix tours et à récolter les informations nécessaires à l’amélioration de la configuration des réglages de la voiture.

La météo se calme à 25 minutes du terme de la session, nous attendons ce moment pour ressortir en piste et effectuer notre programme chrono en pneu Soft.
Nous sommes imités par certains pendant que d’autres décident de rester au stand.
Norris termine la session en tête en Soft devant Magnussen et Ricciardo. Nous sommes P4 avec Pourchaire et P5 avec Giovinazzi. Mais cela ne veut pas dire grand-chose puisque tous les pilotes classés après nous n’ont jamais chaussé de pneus Tendres.

La deuxième session de l’après-midi débute à nouveau sous la pluie. Elle est moins violente que celle du matin, et ne dure pas toute la séance mais elle force quand même les pilotes à tourner en Intermédiaire. Le seul événement notable est l’accident de Kevin Magnussen qui doit alors abandonner.

On termine en 17ème et 18ème position en ayant tourné en Medium. Max Verstappen retrouve quant à lui la tête de file devant les britanniques Lando Norris et George Russell. Pérez en pneu Durs est 4ème devant les deux Ferrari, elles aussi en Durs.Hamilton lui aussi en Dur est 14ème.

Le Samedi matin, le ciel est dégagé, nous pouvons donc opérer notre programme long relais comme à notre habitude. Nos concurrents sont pour leurs parts sur des programmes différents.

On échappe à la catastrophe de pas beaucoup lorsque Théo bloque ses roues et tire tout droit en bout de ligne droite. Par chance, le français n’abîme pas sa monoplace et peut repartir.
On finit la séance aux deux dernières positions, mais ce n’est pas le plus important. Nos pilotes ont acquis grâce à nos plans une connaissance maximale du circuit, mais également des nouvelles pièces apportées ce week-end. Nous verrons bien où est-ce que les choses nous mènent ensuite.

Red Bull fera le plein de confiance en terminant aux deux premières places, devant les deux Ferrari qui continuent à pousser très fort pour inverser la tendance.

LES QUALIFICATIONS

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Nous sommes prêts à attaquer cette séance de qualification. Pas de pluie annoncée pour la Q1, bien que le ciel soit très nuageux. Comme à notre habitude nous sortons rapidement pour effectuer un premier chrono de référence. Nos deux pilotes effectuent deux très bons chronos qui les placent respectivement P1 et P2. La séance est ensuite immédiatement interrompue suite à un énorme accident impliquant Logan Sargeant et Pierre Gasly. Le premier écopera d’une pénalité de 3 secondes.

Le rapport de la séance dure vingt minutes et ce scénario modifie complètement la manière dont les écuries souhaitaient aborder la séance. Tout le monde sort à peu près en même temps, et qui dit plus de monde sur la piste, dit plus de chance d’être ralenti.
A 4 minutes de la fin, nos chronos des premiers instants de sessions permettent à Giovinazzi et Théo Pourchaire de passer en Q2.

Les réjouissances ne seront que de courte durée car Théo sera coiffé au poteau par Lewis Hamilton dans les derniers instants de la session et malgré un temps amélioré
Notre pilote P17, rejoint donc les autres éliminés Zhou, Magnussen, Albon ainsi que Gasly et Sargeant qui n’ont pas pu rouler à cause de leur accident.

En début de Q2, notre pilote italien continue sur sa lancée puisqu’il signe rapidement le meilleurs temps provisoire, il est logiquement battu par les top team mais se maintient malgré tout dans le Top 10 à l’issue de la première ronde.

Il sera maladroitement gêné par Hulkenberg lors de son deuxième essai ne lui permettant pas d’essayer d’améliorer son temps.
Par chance, il n’en subira pas les frais, car il parvient à se hisser jusqu’à la Q3 avec une 10ème place temporaire. Les deux Racing Bull de Ricciardo et Tsunoda seront éliminées, tout comme Stroll, Ocon, Bottas et Hulkenberg.

En Q3, le plus important était déjà fait, et il réalisera le beau pari de terminer P9 en devançant Lewis Hamilton. Max Verstappen signera une nouvelle pôle position devant Oscar Piastri et son coéquipier. Les Ferrari ne s’élanceront que P5 et P7.

LA COURSE

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Les positions sont ici inversées avec Melbourne où Antonio partira cette fois-ci en cinquième ligne, là où Théo Pourchaire devra batailler depuis la P17. Une mauvaise affaire pour le français lorsque l’on sait à quel point il est difficile de remonter des positions sous la pluie. C’est d’ailleurs encore plus difficile avec une voiture moyenne qui ne permet pas de bénéficier d’un avantage conséquent sur les autres monoplaces.

Il aura donc fort à faire dans cette course là où la tâche de Giovinazzi sera de ne pas commettre d’erreur et de lutter pour les points virtuellement acquis au départ de la course.
Dans ces conditions de forte pluie, le départ est parfois très dangereux, encore plus à Suzuka où le premier virage en forme de banking peut rendre les choses encore plus compliquées. Il n’y aura pas d’accident cette fois-ci, mais comme on pouvait s’y attendre, Lewis Hamilton prendra rapidement l’avantage sur Antonio.

Lorsque la pluie deviendra plus forte, on perdra davantage de terrain sur la Mercedes de l’ordre de pratiquement 2,5 secondes en un tour. Hors de toute aspiration, l’écart ne fera que grandir, 4 secondes, 5 secondes puis 6 secondes. Si bien que dès le 7ème tour, nous savions déjà que seul l’unique point de la dixième place nous serait accessible.
Le début de course de Théo ne fut pas plus fructueux puisqu’il était lui aussi coincé à sa position de départ.Il parvint enfin à effacer Hulkenberg au 11ème tour et peut enfin se lancer à la poursuite de la Sauber de Valtteri Bottas.

Au 17ème tour, Tsunoda alerte la radio d’un problème moteur sur sa Racing Bull. Au même moment, 12 secondes séparent désormais Hamilton de Giovinazzi.
On aura ensuite dû attendre douze tours depuis le dépassement de Pourchaire sur Hulkenberg pour voir notre pilote français prendre le dessus sur le finlandais. Au 23ème tour du Grand Prix, il occupe la quinzième place et la voiture qui le précède, celle de Tsunoda est à 12 secondes. La mission s’annonce très rude.

A la mi-course, les choses n’ont pas évolué en notre faveur, et notre travail sur le muret ressemble de plus en plus à celui de spectateur.
Au 32ème Tour, Tsunoda bloque les roues au premier virage, ce qui nous permet de récupérer plus de 7 secondes de retard. Son erreur à lourdement endommagé ses pneus déjà très usés.

Deux tours plus tard, nos données sont formelles, la piste s’améliore, c’est le moment de rentrer au stand pour chausser les Inter. Tout le monde fait la même chose, nous aurons donc hélas du mal à gagner des positions sur cette action.
Les problèmes de puissance moteur de Tsunoda commencent à se faire de plus en plus ressentir, puisque nous parvenons à revenir à moins d’une seconde du japonais qui est en train de tout perdre à domicile.

Antonio Giovinazzi est quant à lui laissé à l’abandon devancé de plus de 20 secondes et en avance sur son premier poursuivant de 5 secondes. Il est seul sur la piste et maintient sa vitesse de croisière.
Il ne reste plus que 15 tours lorsque le soleil transperce un ciel jusqu’à présent obscur et menaçant. La piste continue de sécher, et c’est peut-être maintenant que nous allons pouvoir jouer un coup de poker. Théo vient de dépasser Tsunoda et se retrouve 13ème à 7,3 secondes de Stroll. Le défi est de taille, mais tant que la course n’est pas terminée, il reste de l’espoir.

5 Tours plus tard et alors qu’il ne reste plus que 10 tours, nous décidons avec Maurizio Ferrara, notre Directeur Sportif, de tenter le tout pour le tout. Si cela échoue, cela serait formateur, si notre coup était un succès, cela serait tout aussi formateur. Il y a parfois des moments qui demandent du courage. Celui-ci en faisait partie.

- Box Box.

-Box Box.

- Copy !

- Copy !

L’exécution est parfaite et au 45ème tour des 53, nos deux pilotes ressortent les premiers des stands avec des pneus Soft parfaitement neufs. La seule consigne que nous leur donnons pour la fin du GP. “Push Hard”.
Les autres écuries réalisent le même changement au 46ème et 47ème.

Si Hamilton avait beaucoup trop d’avance pour être inquiété, le résultat fut beaucoup plus efficace pour Pourchaire qui aligna deux tours chrono pour se débarrasser de Ricciardo et venir se blottir à 1,8 secondes de Stroll. Le français dépassera le canadien le tour suivant avant qu’une Voiture Virtuelle de Sécurité ne soit déployée suite au crash…. De Giovinazzi.
Son week-end était incroyable jusqu’à cet instant. Il allait tranquillement vers son premier point gagné en F1 depuis 2021. Au lieu de ça, il est contraint à l’abandon à seulement 5 tours du finish et finit dernier.

En fin de course, Lance Stroll dépassera à nouveau Théo Pourchaire pour s’adjuger la dixième position, nous privant ainsi d’un nouveau point.
Encore une fois les points se jouent sur des détails, nous étions à rien d’une P10 et P11, nous repartons du Japon avec une P11 et un DNF. La preuve qu’en F1 rien n’est joué jusqu’au dernier tour.

Nos pilotes pourront nourrir des regrets mais au final, le pilotage que l’on a vu de leur part aujourd’hui était plus que convainquant et de bonne augure pour la suite et la quinzaine de jour qui nous séparait de Shanghai allait une fois encore être source d’amélioration.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Max Verstappen	Red Bull	1’28’977	2	25
	Lando Norris	McLaren	1’29’481	2	18
	Sergio Pérez	Red Bull	1’28’134	2	16
P4	Oscar Piastri	McLaren	1’29’587	2	12
P5	Carlos Sainz	Ferrari	1’30’017	2	10
P6	Charles Leclerc	Ferrari	1’28’688	2	8
P7	George Russell	Mercedes	1’28’737	2	6
P8	Lewis Hamilton	Mercedes	1’29’149	2	4
P9	Fernando Alonso	Aston Martin	1’29’602	2	2
P10	Lance Stroll	Aston Martin	1’28’325	2	1
P11	Théo Pourchaire	Maserati	1’30’656	2	0
P12	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’30’286	2	0
P13	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’30’717	2	0
P14	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’30’450	2	0
P15	Niko Hulkenberg	Haas	1’29’984	2	0
P16	Alexander Albon	Williams	1’30’366	2	0
P17	Esteban Ocon	Alpine	1’30’969	2	0
P18	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’32’254	2	0
P19	Logan Sargeant	Williams	1’31’315	2	0
P20	Pierre Gasly	Alpine	1’31’047	2	0
P21	Kevin Magnussen	Haas	1’31’988	2	0
P22	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’31’727	2	0

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[CaptainAmericka]

La prise de risque était nécessaire, il n’y avait rien à perdre ! Ca ne passe pas loin finalement.

Pas de bobos pour Gio ?

[alexgavi]

Mince, pas de bol ! Giovinazzi qui se crashe proche du but, et Pourchaire qui était pas loin de l’exploit en partant de loin !

[RedM1nd]

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@CaptainAmericka > On était pas loin de réaliser un très joli coup, c’est de bonne augure pour la suite une fois que l’on aura un rythme en course plus important. Antonio va bien, il a passé un examen médical sur place, et sera suivi pendant quelques jours à notre retour en Italie.

@alexgavi > Antonio a du mal, il alterne vraiment le bon et le moins bon. Théo par contre est un gros motif de satisfaction jusqu’à présent. Il a toujours réussi à performer même en partant de loin. Il confirme les espoirs placés en lui pour l’avenir.

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[RedM1nd]

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Après un escale mouvementée au Japon où l’équipe était tout proche de réaliser un nouvel hold-up l’équipe s’en était retournée dans sa base de Modène pour préparer la prochaine échéance du championnat qui aurait lieu en Chine.
Après son accident, Antonio allait bénéficier d’un suivi pendant quelques jours et ne serait de retour à l’usine que dans une semaine.

Théo lui était disponible comme à son habitude dès le Jeudi pour travailler dans le simulateur qui venait d’ailleurs de recevoir sa toute dernière implémentation technique. Cette dernière devrait permettre aux pilotes de progresser 40% plus vite, et vous savez à quel point la formation avait toujours été mise au centre du projet depuis ma prise de fonction.

Toujours dans cette optique, j’avais donné rendez-vous dans nos locaux à Mùchén Kang. Le PDG italo-chinois de Complexa.Ai, l’un de nos sponsors. La société spécialisée dans l’intelligence artificielle avait le vent en poupe ces dernières semaines grâce à l’annonce de la création d’un fonds d’investissement d’1 milliard d’euros par le Gouvernement italien de Giorgia Meloni spécifique aux développements de l’IA.

Complexa allait donc avoir accès à des financements conséquents et pensait même à entrer en bourse pour devenir l’un des piliers italien et européen du secteur.

- Bienvenu chez Maserati, cher Mùchén.

- Merci beaucoup pour votre invitation monsieur Maserati.

Nous prenions tous les deux places dans mon bureau après avoir réalisé une petite visite des lieux. C’était assez incroyable de voir à quel point l’usine d’une écurie de Formule 1 pouvait susciter l’émerveillement.

- Comme vous le savez, le projet Maserati F1 est un projet sur le long terme. Et dans cet écosystème très compétitif, la qualité des infrastructures est capitale si l’on veut prendre l’avantage sur la concurrence.

Dans ce compartiment là, nous avions encore beaucoup de progrès à faire. Mais développer les installations était long et très coûteux. Cela ne pouvait être fait du jour au lendemain, surtout depuis l’instauration du “Budget cap”.

- Nous n’avons pas les moyens de construire une nouvelle usine haut de gamme. Par contre ce que je veux, c’est offrir un cadre de développement inédit pour nos pilotes. J’aimerais faire appel à vous pour développer un tout nouveau simulateur de course piloté par intelligence artificielle.

Événements imprévus sur la piste, changement de météo, course virtuelle contre les données analysées de nos concurrents. Je voulais que mes pilotes aient les meilleures armes pour préparer leurs courses et améliorer leurs compétences de pilote.

- C’est un projet très enthousiaste. D’une ampleur assez conséquente, mais mécaniquement et techniquement réalisable.

J’étais heureux de l’apprendre, mais sans doute pas autant que Kang qui semblait avoir déjà hâte de bosser sur le projet.

- Cela sera en revanche très coûteux. Je dirais au bas mot 15 à 20 millions d’euros si vous décidez que le simulateur soit mobile.

Intelligent et perspicace. En effet, si je décidais de révolutionner l’art du simulateur de course, ce n’était pas pour que ce dernier soit cloué au sol ad vita eternam. Si nous devions un jour déplacer les installations, il était primordial que le simulateur fasse également le déménagement.

- Cela va de soi. On est malheureusement assez juste avec notre limite de budget. J’ai déjà pas mal investi pour améliorer le matériel existant et je n’ai plus de ligne budgétaire à allouer avant la fin de l’année.

- Nous pourrons alors reprendre ces discussions en fin d’année sans soucis Monsieur Maserati, je suis très impatient.

- Que diriez-vous de commencer tout de suite ?

- Je ne suis pas certain de comprendre.

Je lui expliquait alors le fond de mon offre.
Si Complexa commençait à travailler sur le projet dès maintenant, je m’engageais par contrat, à effectuer une investissement de 15 millions d’euros lors de l’entrée en bourse prochaine de la société. En parallèle, Maserati F1 paierait à la livraison le montant de 8 millions d’euros. En sommes, 3 millions de bonus pour le travail réalisé en amont sans versement préalable.
Une poignée de main ferme et enjouée. Le contrat était signé.

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[CaptainAmericka]

Faut être sûr de son coup là ! C’est un pari risqué un peu.
Le projet semble incroyable cependant.

Question : si un pilote ne te plait pas, tu peux le faire partir et le remplacer n’importe quand ou pas ?

[toopil]

Le coup tactique qui a failli payer

[RedM1nd]

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@CaptainAmericka > C’est une façon pour moi de romancer le fait que la dernière amélioration de l’installation dans le jeu coute vraiment 8 millions. J’essaye juste de développer l’histoire au mieux autour de diverses connexions. On suis l’aventure Maserati certes, mais je veux aussi vous amener à suivre la vie de Dino, en tant qu’homme, mari, homme d’affaire, etc.

Pour les pilotes, je peux virer qui je veux quand je veux. Par contre, plus le délais de contrat restant est élevé et plus je dois payer de dédommagement.

@toopil > On est vraiment pas passé loin, il nous a manqué un tour ou deux de capital pneumatique pour pouvoir lutter avec Stroll. Mais le choke Giovinazzi nous fait mal

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[RedM1nd]

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Le lendemain de ma rencontre fructueuse avec Mùchén Kang, j’étais tranquillement en train de prendre mon petit déjeuner lorsque Chiara entra dans la cuisine. Elle me déposait sous les yeux le dernier exemplaire du magazine “Automobile”. L’une des revues mensuelles phare en Italie. On y lisait des articles principalement rédigés sur les marques italiennes.
J’étais évidemment un fervent abonné de cette revue et c’est pourquoi elle m’était livré tous les mois dans ma boite aux lettres soigneusement emballée dans une pochette cartonnée.

Je remerciais ma femme de l’avoir récupéré en rentrant d’être aller déposer notre fils à la crè crèche et me plongeais enfin dans ma lecture.
Cette dernière ne fut que de courte durée car dès la couverture je n’ai pas enjoué par ce que je lisais.
Un violent excès de colère s’empara de mon bras qui projette ma tasse à café sur le mur opposé.

- Bastardo ! Puttana !

J’étais vert de rage, mais également conscient que mon geste ne servait à rien. Lorsque Chiara revint dans la cuisine affolée par le vacarme, j’étais déjà en train de ramasser les différents débris en jurant comme jamais je n’avais juré.

- Désolé, fais attention aux éclats, Amore.

A peine était-elle repartie que je recommençais à insulter la terre entière.
Une fois ma bêtise réparée, je saisissais le magazine et partais m’écrouler sur le sofa sur lequel j’allais apprendre la situation alarmante dans laquelle se trouvait Maserati.
Les ventes n’étaient pas bonnes du tout, au premier trimestre 2024, le chiffre d’affaires de la marque était de 300 millions d’euros contre 700 millions l’année passé à la même période. Une chute vertigineuse de 55% résultant d’une baisse considérable des voitures livrées, 3300 contre 8400 en 2023.
Toujours furieux, j’attrapais mon téléphone et téléphonais à Carlos Tavares, le président de Stellantis.

- Carlos. Bonjour, c’est Dino Maserati.

- Dino ! Comment vas-tu ? Ton appel tombe à pic, j’allais t’appeler pour te féliciter pour le dernier Grand prix, le pari était osé ! Ce n’est pas passé loin !

- Hum…Oui. On a toujours été francs l’un envers l’autre n’est-ce pas ?

- En effet ? Que se passe-t-il ?

Je lui expliquais alors la désagréable sensation qui avait été la mienne de découvrir les chiffres du groupe. Mon monologue était long, et l’homme d’affaires me laissait parler sans me couper et lorsque je clôturai mon allocution, en demandant pourquoi je n’avais pas été mis au courant, ce dernier me répondit.

- Car cela ne te concerne pas.

Cela faisait mal à attendre, Maserati avait occupé les 20 dernières années de ma vie, j’avais travaillé, j’avais œuvré pour cette marque, alors devoir entendre un mec en costard me dire que je n’étais pas concerné par la situation, et ceci sans même associé mon nom de famille comme composante à l’équation, cela me faisait bouillir.

- Je ne t’appelle pas tous les jours pour savoir comment tu gères l’écurie ? N’est-ce pas ?

Il marquait cependant un point. Et en se basant sur ce fait, il appuya que la réussite de la marque Maserati était de son ressort à lui et Davide Grosso et que j’avais suffisamment à faire avec l’écurie.
Il m’expliqua que plusieurs modèles de la marque avaient été arrêtés et non remplacés, ce qui entraînait fatalement une baisse de production et donc des ventes et qu’il ne fallait pas s’inquiéter car des mesures seraient prises. Des mesures, qui n’étaient pas de mon ressort et qui seraient décidées en interne. Il préférait également à l’avenir que je me concentre sur mon travail plutôt que sur celui des autres.

Inutile de dire que cette situation ne me plaisait pas, et j’allais redoubler de vigilance dans les mois à venir pour ne plus jamais être mis devant le fait accompli. Car pour la première fois depuis le début du projet. Je me sentais trahit. Trompé par celui-là même qui avait cru en moi. Et ce n’était pas un sentiment agréable.

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[RedM1nd]

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15 Avril 2024, Salle de Réunion, Usine Maserati, Modène

4 jours auparavant, j’avais assisté avec les autres patrons d’écurie de F1 à un vote sur les changements de réglementations pour l’année à venir.
L’instance régissant la réglementation de la F1 avait soumis au vote la direction que les nouvelles règles prendraient en 2025.
S’opposait alors deux choix, une importante modification régissant la déportance des monoplaces à hautes vitesses. Ou bien une modification pour la déportance à basses vitesses.

Dans le cadre de Maserati, nous aurions tendance à vouloir préserver le travail qui était en train d’être fait pour améliorer notre vitesse. C’est pourquoi mon vote se tourna logiquement vers un impact accru sur les basses vitesses.

Aujourd’hui, c’était le jour où nous allions être mis en courant des résultats du vote. J’avais donc convié Pietro et Salvatore qui seraient forcément impactés par ce vote dans leur façon de concevoir les futures pièces de nos monoplaces.
Hélas pour nous, le vote ne fut même pas serré et seules Haas et Williams firent le même choix que nous.

Les équipes de haut de tableau préférèrent ainsi voter pour un impact massif de leurs propres performances à haute vitesse. Le souhait était peut-être de mieux négocier le changement de réglementations et de prendre le pas sur un concurrent plutôt que de garder ses forces actuelles et améliorer doucement ses faiblesses.
Toujours étant que dans notre cas, on se retrouvait dans une impasse, car nous ne pouvions pas être certain que les améliorations que nous étions en train d’apporter nous permettraient de partir de suffisamment haut pour encaisser l’impact du changement de réglementation.

Nous faisons donc face à un dilemme. Continuer à développer la voiture de cette saison en effectuant un investissement en R&D modéré sur la voiture de 2025. Ou bien arrêter le développement et donc ainsi allouer un budget plus conséquent pour la future voiture.
Dans le premier cas, la voiture actuelle s’améliora doucement et le gap de performance entre son ultime version 2024 et la voiture 2025 sera étroit.
Dans le deuxième cas, on dira adieu à d’hypothétiques résultats en course cette saison, mais les performances de la prochaine voiture devraient être beaucoup plus importantes.

Une choix cornélien que l’on décidait de repousser d’un revers de main pour l’instant, car nous étions en pleine phase de conception et qu’il était trop tard pour faire machine arrière.
Nous ferons à nouveau le point une fois que les nouveaux composants seront installés et essayés. Nous avions suffisamment de travail sans en plus devoir naviguer à l’aveugle sous la précipitation.

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[toopil]

Haaaaaaaa la F1 et ses nombreux changements de règles

[alexgavi]

Pas évident le choix à faire ! J’imagine qu’un entre deux serait plus contre-productif qu’autre chose

[CaptainAmericka]

Compliqué le dilemme là…

[RedM1nd]

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@toopil > On Adoooooooore les changements de réglementations annuels ^^.

@alexgavi > Il y a peut-être une forme d’entre deux à aller chercher. Mais ça demande de la réflexion pour pas dépenser du fric inutilement. Le gestion monétaire est vraiment capitale si on veut éviter les amendes et les restrictions, donc à voir comment on peut s’en sortir.

@CaptainAmericka > C’est un peu comme être d’un côté certain de jouer l’Europa League et de l’autre prendre le risque Hypothétique de jouer la Champions la saison prochaine en loupant la qualif en EL

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[Raspou]

A mon sens t’es encore obligé de faire évoluer la voitoule de cette année jusqu’à la trêve d’été, il faut aller grappiller d’autres points !

[RedM1nd]

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@Raspou > C’est une option sur laquelle nous réfléchissons, mais il faut savoir que certain point de réglementation projette une baisse de performances de 30%, ce qui n’est pas rien. Ce n’est pas dit qu’à la mi-saison, on est assez de temps pour absorber la baisse.

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