:storygreen: :s3: 🇮🇹 The Trident must drive :f1:

[TheGreatest]

Au Mexique Théo prend un point mais quelle course de Sainz à la vue de son classement!

[CaptainAmericka]

Vu les dernières prestations, Giovinazzi a réalisé une belle course en remontant toutes ces places. Mais ça reste moyen quand même…
Enfin des points pour Pourchaire, ça fait du bien !

[RedM1nd]

---

@alexgavi > Théo arrive a mettre la voiture dans des positions qu’on ne pourrait clairement pas soupçonner. Je pense que sa notation générale aide beaucoup, cela explique surement l’écart qui est de plus en plus marquant avec Giovinazzi et ceci, même avec des anciens composants moins performant que donnent en réalité une meilleur voiture à Gio.
Pour l’italien, c’est la grosse énigme. Il limite généralement la casse, mais il y a clairement un plafond de verre qu’il n’arrive pas à briser.

Le week-end mexicain a été un calvaire, entre la boite, et la fabrication de nouvelles pièces on doit être à quelques chose comme 3/4 millions.

@TheGreatest > C’est vrai que Sainz a été plutôt discret cette année. Toujours bien placé, puisqu’il est dans le Top 5 au classement général, mais jamais flamboyant.

@CaptainAmericka > Je pense sincèrement ce que j’ai dis un peu plus haut, je pense que Gio est clairement à sa limite, il n’est pas le pire pilote, ce qui lui permet de contrebalancer un peu la performance de la voiture. Au regard de la perfo, on est attendue à chaque GP P18/19. Donc en soit, il fait un poil mieux, là où Théo plume les parieurs sur winamax un GP sur 2.

---

[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1973	71	4,309 km	Valtteri Bottas (2018) 1’10’539

---

	Le mythique tracé d’Interlagos est un circuit à l’ancienne avec des secteurs sinueux et des lignes droites suffisamment longue pour générer des batailles. Mais malgré un tracé techniquement facile, les revêtement très rugueux, les virages en dévers, et les lignes droites associées au DRS peuvent rendre cette course plus difficile qu’il n’y paraît.
Le revêtement très abrasif pour les pneumatiques rend pratiquement impossible la stratégie à un seul arrêt. Les pilotes auront tendance à moins perdre de temps dans les stands qu’en économisant leurs gommes. Deux arrêts semblent donc être le minimum syndical.

---

	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 0.090s
2022	GEORGE RUSSELL	MERCEDES	+ 1.529s
2021	:ukl: LEWIS HAMILTON	MERCEDES	+ 10.496s
2020	/

Après un résultat des plus surprenants à Mexico avec l’obtention d’un point par Théo et une remontée signée Giovinazzi, Maserati débarque à Sao Paulo avec l’ambition de bien y figurer. Le week-end sera à nouveau un week-end au format Sprint.

Il s’agira également de la dernière course de ce triple header effectué sur les continents américains du Nord et du Sud.

Après cela, les écuries auraient un dernier mois à passer avant que le dernier triple header de la saison n’ait lieu mettant ainsi un point final à cette première saison en F1.

LES ESSAIS LIBRES

---

L’unique séance d’essai du week-end verra Théo Pourchaire et Antonio Giovinazzi effectuer le maximum de réglages afin de parvenir à la préparation la plus optimisée possible en vue des deux courses qui allaient être disputées ce week-end au Brésil.

Hélas pour Théo, nous n’avons pas été en mesure de recevoir les suspensions, le châssis et l’aileron avant dans les temps pour la première journée du week-end. Mais nous espérons que nous pourrons équiper sa monoplace d’au moins l’aileron avant que la qualification pour la course de Dimanche débute. Autrement, le français devra faire comme le week-end dernier au Mexique et se battre avec les anciennes itérations de développement. Cela ne lui avait pas été trop préjudiciable alors nous essayons de ne pas faire trop attention à ce détail technique.

On ne parviendra pas à configurer nos monoplaces à la perfection et nous allons devoir user de la qualification Sprint et de la course Sprint pour évaluer les modifications de settings envisageables.

LES QUALIFICATIONS SPRINT

---

C’est dans l’inconnu que l’on se lance dans les séances de qualification pour la course Sprint. Lors de notre première sortie très tôt dans la séance Théo donne le ton en collant près de 4 dixièmes à Gio pourtant mieux équipé que le français. Nous avons voulu donner une leçon à Théo en le faisant rouler avec d’anciennes pièces en attendant que les nouvelles arrivent, mais voilà que le français performait toujours mieux que l’italien. Devrions-nous envisager pour la course de dimanche de favoriser Théo et interchanger les composants pour maximiser les chances de résultat de l’écurie ? Ou bien conserver cette politique égalitaire visant à responsabiliser chaque pilote face à leurs propres conduites ?

Lors de notre dernière tentative de la SQ1, Gio est sur le coup d’une élimination à cause de son 18ème temps réalisé en amont. Sa deuxième tentative est bien meilleure et nous cherchons à faire encore mieux car nous avons programmé une stratégie à deux tours lancés.

Au bout du compte, les Maserati accéderont toutes les deux à la SQ2 grâce au 13ème temps de Giovinazzi et au 14ème temps de Théo.

Lors de la SQ2 on se montre beaucoup plus patient. Nous laissons à nos concurrents le soin de bien gommer la piste avant de sortir pour deux tours lancés. Les conditions sont très chaudes malgré les nuages qui surplombent le ciel brésilien, on enregistre près de 48° sur la piste. Notre capacité à bien mettre les pneus à la bonne fenêtre de température est prépondérante à notre résultat à venir.

Lors du deuxième tour, les chronos de nos deux pilotes seront très bons, certes Antonio ne sera pas en capacité de voir la SQ3 avec sa 11ème place provisoire, mais Théo réalise un très bon 9ème temps.

Lancé dans leur deuxième tour, Théo est gêné en plein milieu d’un virage par Carlos Sainz (ENCORE LUI). Il essaye d’éviter la collision, ce qu’il parvient à faire de justesse en envoyant la monoplace dans le bac à gravier. Résultat ? Un châssis, l’aileron arrière et les suspensions endommagées.

En fin de compte Théo sera éliminé et s’élancera P12 pour la Sprint, tout comme Giovinazzi qui a hérité de son côté de la P14.

C’est Lando Norris devant les deux Ferrari qui décroche la pôle position.

Malheureusement pour nous, Théo étant forcé de remplacer des composants sous régime de parc fermé, devra effectuer son départ depuis la voie des stands et Antonio remonte donc d’une place sur la grille.

LA COURSE SPRINT

---

La Sprint à Interlagos est de 24 tours, 24 tours où nous allons devoir nous battre pour nos positions, et surtout Théo qui avec une monoplace presque identique à celle du début de saison va devoir faire de son mieux pour effectuer une remontée.

L’entame de Giovinazzi est parfaite puisque l’italien saute de la P13 à la P11 en l’espace d’un tour en dépassant la Williams de Logan Sargeant et la Mercedes d’Hamilton.

Largué à plus de 2 secondes du peloton à cause de son départ depuis la voie des stands, Pourchaire parvient à faire la jonction avec le groupe au moment d’entamer le 4ème tour.

Après 5 tours d’un pilote de grande qualité, Giovinazzi fut déposé tour à tour par Hamilton, Piastri et Bottas. L’italien dégringole donc à la P14 et se lance dans un duel effréné avec Bottas.

Pourchaire de son côté remonte, mais difficilement puisqu’il est à la lutte avec la Haas de Kevin Magnussen pour la 18ème place.

Piastri et Hamilton s’étant échappés. Le restant de la course pour Antonio se résume à se battre avec Bottas. Tour après tour les positions entre les deux pilotes s’échangent, si bien, qu’au 19ème des 24 tours, il est encore impossible pour nous de savoir qui de ces deux pilotes va l’emporter sur l’autre.

Le schéma est un peu le même pour Pourchaire qui se bat lui aussi avec Magnussen et ne parvient pas à semer la Haas une fois qu’il arrive à la dépasser. Il y arrive enfin au cours du 20ème tour.

Dans l’avant dernier tour, Antonio remporte enfin son duel face à la Sauber de Bottas, bien aidé par un Nico Hulkenberg qui prend le meilleur sur le pilote finlandais. Le dernier tour de la course sera donc un énième duel pour Giovinazzi, mais cette fois-ci face à Hulkenberg. L’allemand dépassera l’italien dans la ligne droite des stands, mais Gio ripostera à son tour dans la deuxième ligne droite du circuit. Au drapeau à damier, la Maserati termine la course avec 69 millièmes d’avance sur la Haas. Gio obtient une P13 méritée mais gagnée sur le fil du rasoir. Théo ne fera guère mieux que la 18ème position.

Charles Leclerc et sa Ferrari remportent le Sprint devant son coéquipier et Norris.

---

SPRINT	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Charles Leclerc	Ferrari	1’10’673	0	8
	Carlos Sainz	Ferrari	1’10’005	0	7
	Lando Norris	McLaren	1’10’354	0	6
P4	Max Verstappen	Red Bull	1’10’225	0	5
P5	Lance Stroll	Aston Martin	1’10’855	0	4
P6	Sergio Pérez	Red Bull	1’10’860	0	3
P7	Yuki Tsunoda	Visa Cash App	1’10’601	0	2
P8	Oscar Piastri	McLaren	1’10’643	0	1

LES QUALIFICATIONS

---

Nous ne serons pas en mesure ce week-end de recevoir les composants manquants pour Théo. Nous prenons donc la décision, comme à Mexico pour Antonio, de prendre des places de pénalité avec le français afin que ce dernier puisse utiliser une boite de vitesse neuve jusqu’à la fin de la saison.

Et bien que nous ayons suffisamment de quoi pouvoir justifier que le français récupère le meilleur matériel, nous décidons de rester fidèle à notre première décision. Théo s’élancera donc en fond de grille et sa monoplace sera équipée d’anciens composants.

La Q1 va directement nous permettre de nous situer dans la hiérarchie, lors de leurs première tentative, Théo, pénalisé par ses anciens composants réalise un tour moins rapide que Giovinazzi pour 5 centièmes. Malgré tout, nos deux pilotes sont virtuellement en Q2 avec le 12ème temps pour Giovinazzi et le 14ème pour Théo. Finalement, seul Giovinazzi jouera la Q2 avec une 15ème place difficile.

Théo est éjecté en Q1 et partira à coup sur dernier à cause de sa pénalité.

En milieu de deuxième séance, nous tentons de déjouer les pronostics en réalisant une stratégie de qualification à deux tours lancés. C’est à mes yeux la seule façon de créer la surprise car sur un format classique, la Q1 nous a montré que l’on ne pouvait pas espérer jouer aux avants postes. Ce coup d’éclat stratégique permettra à Gio d’atteindre la P7, mais il restait encore trois minutes au chronomètre, notre position finale dépendra de la faculté des autres pilotes à améliorer leurs propres temps. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils seront plutôt proactif, puis que la 7ème temps de Gio se transforme à l’arrivée en 12ème chrono.

Les pilotes néerlandais de chez Red Bull décroche une nouvelle pôle position devant Leclerc et l’autre Red Bull.

LA COURSE

---

Alors que l’on s’attendait à partir dernier avec Théo, nous sommes informés par les commissaires que le français conserve bien sa position. En partant P16 sur la grille, la situation du français est moins désastreuse que prévue, bien que l’on explique pas les raisons d’une telle décision.

Nos deux pilotes partent avec la même stratégie à deux arrêts comportant deux relais en Soft séparé d’un relais en Medium.

Le départ de Giovinazzi est bon puisque ce dernier parvient à dépasser Hamilton dans le premier secteur.

Celui que Théo l’est encore plus alors que le français a déjà gagné deux positions à la fin du premier tour.
Mais les courses sont longues et nous sommes habitués maintenant à généralement toujours bien nous débrouiller sur les premiers tours avant de perdre brutalement en rythme.

Pour survivre au Brésil, il faut rester dans le DRS, sans cela, on a aucune chance et encore moins avec une voiture qui n’a pas été développée depuis plusieurs mois.
Sans surprise, Lewis repassera très rapidement sur Antonio avant de s’envoler à plus de 4,6 secondes en l’espace de 5 tours.

Durant ce laps de temps, Gio flaichira face à Ricciardo et se fera même dépasser par son coéquipier qui malgré ses anciennes versions de développement, s’en sort mieux que pendant la Sprint.

Les cinq tours qui suivent sont un enchaînement de duel entre Daniel Ricciardo et les deux Maserati.Pourchaire est celui qui s’en sort le mieux en s’accrochant désespérément à cette P12. Au 13ème Tour, c’est Gio qui s’en empare après une manœuvre très habile.

Nos deux pilotes s’échangent à leurs tours les positions durant quelques tours avant que le pilote australien de Racing Bulls coiffe au poteau nos deux pilotes, mais nous résistons. Ricciardo a des gommes bien plus neuves que nous mais on s’arroche à lui autant qu’on le peut.

Au 20ème tour, les gommes de Giovinazzi sont HS et nous l’appelons donc au stand pour effectuer son premier arrêt au puits. Il est demandé à Théo de mettre la gomme car il s’arrêtera lui au tour d’après. Giovinazzi ressort des stands sensiblement à la même position puisque 14ème. C’est en revanche beaucoup plus compliqué pour Théo qui est retombé loin, à la 18ème position. Si Gio arrive à prendre le dessus sur Magnussen assez rapidement, ce n’est pas le cas de Théo qui, privée de DRS, peine à trouver un rythme soutenu et constant.

La course prend un tournant inattendu lorsque Ocon et Ricciardo entrent en collision à l’approche du deuxième virage. Les deux pilotes partent à la dérive et percutent le rail de sortie des stands. Ils sont contraints à l’abandon. Cet abandon ayant causé uniquement des dommages matériels, permet à Théo de remonter de deux places au classement.

Le drapeau rouge est agité et l’ensemble des acteurs restant sont invités à rejoindre les stands.

C’est le moment de prendre une décision stratégique. Nos pneus sont récents, mais nous avons la possibilité de les changer gratuitement, la question qui se pose maintenant étant de savoir si on décide de partir avec des Hard et d’aller au bout, où si on vise un nouveau double relais.

L’intéruption de la course dure 20 minutes, cela nous laisse le temps de consulter les données avant de prendre notre décision.

Finalement, on décide de mettre les pneus Durs avec pour objectif d’aller le plus loin possible, pensant que nous n’avons pas suffisamment de rythme pour prendre un avance suffisamment conséquente en Soft par rapport à la concurrence.

En revanche, notre stratégie pourra peut-être s’avérer payante si une nouvelle interruption ou voiture de sécurité fait son apparition en fin de course. Au moment du départ, on constate que beaucoup de pilotes ont pris la même décision, même si certains ont fait le choix de pneus Tendres ou Médium.

Le départ arrêté en pneus Durs et forcément moins flamboyant, les pneus ont du mal à chauffer sur départ arrêté, ce qui a pour effet de ne pas nous permettre un gain de place comme en début de course.

Théo prend néanmoins le meilleur sur Sargeant qui était lui aussi en Durs. Antonio de son côté n’a d’autre choix que de céder face à Hulkenberg. Mais il reste encore 30 tours à couvrir et nous devrions pouvoir bénéficier d’un avantage de dégradation d’ici la fin du GP.

Au 37ème tour, nouveau coup du sort. Lando Norris qui subissait d’importantes dégradations moteur était à la lutte avec Yuki Tsunoda. Au même endroit que Ricciardo et Ocon auparavant, la Racing Bull perd le contrôle, tape la McLaren. Si Lando peut repartir en piste après cet accident, le japonais est lui contraint à abandonner.

Nous n’avons cependant plus aucun pneu neuf à l’exception de nos gommes Tendres, nous sommes donc à nouveau soumis à un dilemme stratégique.

Il est impossible pour nous de finir la course avec des Tendres, un nouvel arrêt au stand serait obligatoire, nous décidons donc de garder la même stratégie de relance en conservant nos gommes Dures.

Les autres écuries sont dans le même cas que nous et peut-être que certaines d’entre elles opteront pour le double pit-stop. C’est à cet instant que l’on pourra peut-être tirer profit de leur deuxième arrêt au stand pour remonter au classement.

Au moment d’effectuer le troisième départ du jour, Théo est classé P14 juste devant Giovinazzi.
Le tour de relance est le théâtre d’un nouvel accident lorsque la Williams de Sargeant percute la Sauber de Zhou. Mais le finlandais dévie sa trajectoire et vient percuter à son tour Gasly. Les trois monoplaces sont dans un sale état, mais la course continue.

Dans la confusion, Théo prend le meilleur sur Norris qui ne cesse de chuter à cause de ses problèmes mécaniques. Antonio de son côté est moins vernis puisque l’italien rétrograde à la 16ème place.

Au 50ème tour, nous sommes de retour à la P15 et à la P16. Malgré ses problèmes, la McLaren reste une formidable machine qui roule pas dans le même rythme que nous. En revanche, on commence à revenir très fort sur les pilotes ayant fait le choix des Soft au moment du dernier drapeau rouge.

4 tours plus tard, Magnussen, Bottas, Hulkenberg, et Sargeant se sont affrétés, ils chaussent tous un dernier train de Soft en ayant pour objectif de revenir très fort sur nous.

Les Maserati se retrouvent elles à la 12ème et à la 13ème place et nous sommes bien déterminées à conserver ce statut jusqu’au bout. Assez intelligemment, nos deux pilotes commencent à piloter en équipe, s’échangeant le DRS à tour de rôle afin de pouvoir contrer la vitesse des pneus Tendres. Il est impossible à ce stade de dire si cela va marcher, mais c’est en tout cas ce qu’il faut faire pour y parvenir.

15 tours à couvrir… 7,8 secondes d’écart avec notre premier poursuivant…
10 tours, 3,1 secondes. 64ème tour. Ils sont là, plus menaçant que jamais et sous la barre des une seconde. La bataille des 7 derniers tours s’annonce dès lors des plus intenses. Heureusement le DRS de notre voiture est réputé comme supérieur à la moyenne de la grille, cela nous permet en faisant se coordonner nos pilotes à tenir tête à des Soft qui comment de plus en plus à être usés et dont l’efficacité décroit tour après tour.

Pourtant, à trois tour de la fin, Pourchaire rencontre une violente perte de rythme suite à une manœuvre avec Gio pas exécutée à la perfection, le français perd du temps et se fait dépasser par Bottas et Magnussen. Dans le dernier tour, il en sera de même pour Giovinazzi dont les pneus sont arrivés au bout de leur vie.

A l’accélération à la sortie du dernier virage, Théo sécurise la P14 en dépassant l’italien qui n’a clairement pas démérité aujourd’hui. Notre stratégie nous a permis de gagner deux positions supplémentaires, alors certes, on est assez loin, mais pas nécessairement abattus.

Charles Leclerc remporte le GP du Brésil devant Oscar Piastri et son coéquipier espagnol concluant un triple-header difficile sur le plan des résultats mais qui forge notre expérience pour la suite. Au cours de ce week-end, Max Verstappen valide son titre, il est quadruple champion du monde de Formule 1.

De retour en Italie le lendemain, l’équipe prend deux, trois jours de repos. Puis, il sera temps de se lancer dans la dernière ligne droite. Rendez-vous dans un mois à Las Vegas.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Charles Leclerc	Ferrari	1’11’025	2	25
	Oscar Piastri	McLaren	1’11’212	3	18
	Carlos Sainz	Ferrari	1’10’974	2	15
P4	Max Verstappen	McLaren	1’10’974	3	12
P5	Lewis Hamilton	Mercedes	1’11’134	3	10
P6	George Russell	Mercedes	1’11’332	2	8
P7	Lance Stroll	Aston Martin	1’10’881	2	6
P8	Sergio Pérez	Red Bull	1’11’717	2	4
P9	Fernando Alonso	Aston Martin	1’11’134	2	2
P10	Lando Norris	McLaren	1’11’327	2	1
P11	Alexander Albon	Williams	1’11’469	3	0
P12	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’10’585	0	0
P13	Kevin Magnussen	Haas	1’11’520	4	0
P14	Théo Pourchaire	Maserati	1’12’591	3	0
P15	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’12’030	3	0
P16	Nico Hulkenberg	Haas	1’11’715	4	0
P17	Logan Sargeant	Williams	1’12’577	4	0
P18	Pierre Gasly	Alpine	1’12’254	4	0
P19	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’13’085	4	0
P20	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’12’065	2	DNF
P21	Esteban Ocon	Alpine	1’13’461	1	DNF
P22	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’13’506	1	DNF

---

[TheGreatest]

Les Maserati commencent à tourner en équipe ! À voir si ça dure!

[alexgavi]

Un nouveau week-end assez compliqué, et dès le départ avec Sainz de nouveau mis en cause.
Le gros point positif, c’est le travail en équipe, qu’on avait rarement vu jusqu’à présent

Hâte de voir ce que Théo va donner avec la nouvelle monoplace la saison prochaine !

[toopil]

Beau travail d’équipe même si personne ne prend de point

[RedM1nd]

---

@TheGreatest > Après 21 GP, il était temps, après avoir vécu les coups de roue

@alexgavi > J’ignore pourquoi Sainz nous aura pourrit la vie cette année. On l’a plus vu nous emmerder plutôt que de se battre pour des victoires.

On a pris un énorme pari en développement la prochaine monoplace si tôt. Pour le coup, c’est vraiment du pile ou face, mais j’espère qu’on saura lui donner une voiture qui lui permette de s’exprimer.

@toopil > C’est le point positif du week-end, en espérant qu’ils seront capable de reproduire à l’avenir .

---

[RedM1nd]

---

Le tweet officiel contenant l’information que nous annonçons a l’effet d’une bombe dans la sphère de la Formule 1. Les plus sceptiques se demandent comment un tel deal a-t-il pu aboutir. D’autres, parlent de coup de génie.

Toujours étant que c’est bel et bien vrai, Maserati connaîtra dès la saison prochaine, une nouvelle amélioration significative avec l’arrivée au poste d’ingénieur cours de Gianpiero Lambiase, fraîchement titré avec Max Verstappen d’un quatrième Championnat du monde des pilotes.
Les compétences de l’italien de renommée mondiale dans le milieu lui ont permis de canaliser la fougue d’un pilote aussi imprévisible que Max Verstappen.

Il était en fin de contrat avec Red Bull, mais ces derniers ont curieusement décidé de voler l’ingénieur Tom Stallard à McLaren plutôt que de conserver le sien.
Aucune autre équipe n’a osé approché Gianpiero tant son absence d’offre de la part de Red Bull ne pouvait signifier que l’annonce d’une pause prochaine.

Il n’en est rien. Nous avons tenté notre chance, et nous avons remporté notre paris. Lambiase paraphe un contrat de 5 ans 1,3 millions d’euros la saison et un joli bonus de 200 000 à la signature. C’est presque le double de ce que nous payons actuellement nos ingénieurs courses, mais une personne du calibre de Gianpiero qui s’intéresse à ton projet, ça vaut bien quelques excès.

Son arrivée signifie cependant départ nous concernant, je suis donc dans l’obligation d’annoncer à l’un de mes éléments que l’aventure s’arrêtera pour lui à la fin de l’année.
J’ai justement convoqué le dit ingénieur pour lui faire part de la cruelle nouvelle le concernant.

- Paolo, Bonjour, installe-toi donc.

Un ingénieur italien en remplace donc un autre. Lors de cet entretien, j’annonce donc à Paolo Angilella qu’il sera remplacé à la fin de la saison par Gianpiero. Au début, il est sous le choc, mais comprend rapidement que l’opportunité pour Maserati d’attirer une personne avec l’aura de Lambiase ne pouvait être manquée. Paolo ne cache pas sa déception, mais il comprend que la difficulté de son duo à rivaliser avec les performances du duo Pourchaire/Rivera n’a pas joué en sa faveur dans ma décision et qu’il m’était plus simple de me séparer de lui que de Giovinazzi contractuellement parlant.

Il reste malgré tout fier et moi aussi du travail fourni.Nous n’oublierons pas sa détermination, et je l’invite à se donner à fond lors des trois derniers GP de la saison afin qu’il puisse savourer ces instants mémorables.

En parallèle de cette gestion liée aux ressources humaines de l’écurie, je dois m’occuper de débloquer certaines lignes budgétaires importantes.
Tout d’abord, la fabrication de composants supplémentaires. Le crash de Théo Pourchaire à Mexico a considérablement réduit notre stock disponible, et si on souhaite pouvoir participer au maximum de notre performance au trois dernières courses de la saison, on doit être équipé pour. Ainsi ce sont près de 3 millions d’euros qui sont amputés à notre budget cap.

Mais cela ne s’arrête pas là. Après des mois d’utilisation, de nombreuses installations à l’usine commencent à rencontrer des défaillances et des signes d’usages importants nécessitant maintenance. Il est de mon devoir de bien les entretenir.

2,6 millions d’euros pour la soufflerie. Ajoutez à cela près de 1 million pour remettre à neuf la salle du conseil, la zone d’accueil, le centre météo, l’héliport et la salle commémorative qui sont des installations capitales pour l’attractivité de l’écurie. Le centre de tourisme se dote quant à lui de nouveaux équipements et installations qui permettront des revenus mensuels plus importants tout comme le hub du personnel.

Enfin, je reçois quelques jours avant notre départ pour Las Vegas un coup de téléphone de la part de Munchen Kang de Complexa.AI. Ce dernier m’annonce que le nouveau simulateur sera près d’ici un mois et souhaite que l’on décide d’une date sur plusieurs jours pour procéder à l’installation et au divers calibrage.

Petit à petit, l’écurie évolue vers une forme que je n’avais pas espérer atteindre dès la première année. La saison 2025 à venir pourrait voir notre histoire s’accélérer. On se devait d’être prêt, tout comme on se devait être prêt à ce que les choses ne se passent pas comme prévues.

Mais pour l’heure, notre regard était posé sur Las Vegas, Lusail et Abu Dhabi, théâtre de nos futurs déplacements.

---

[TheGreatest]

Le rapatriement d’un quadruple champion du monde à la maison. Ça c’est bon!

[CaptainAmericka]

Oh la belle signature là !! Elle va faire du bien !

La réaction de ton employé est tout aussi belle

[Pikouse]

J’ai hâte de voir ce que seront les performances des Maserati en 2025. C’est plutôt intriguant.

[alexgavi]

La planche à billet est de sortie en ce moment

En même temps, le recrutement d’un ancien ingénieur est une sacré prise ! Et il fallait malheureusement se séparer de quelqu’un. Un mal pour un bien.
Tout commence à prendre une belle forme petit à petit. Les planètes commencent à s’aligner pour Maserati. Si tout se passe bien, l’équipe pourrait être bien plus compétitive rapidement. Enfin, on l’espère !

[Rhino]

Belle signature !

[RedM1nd]

---

@TheGreatest > On va pas cracher dessus, l’expérience et le prestige, on est gagnant sur les deux tableaux et on va pouvoir progresser.

@CaptainAmericka > Paolo sur le plan personnel avait bien progressé cette année malgré son âge. Mais ça ne tient pas la comparaison avec Lambiase, il a bien compris que le cap a franchir était nécessaire pour nous.

@Pikouse > On attend également, nous avons pas mal sacrifié le développement de cette année pour nous concentrer sur celui de l’année prochaine alors ça serait très difficile pour nous si les résultats n’étaient ceux espérés.

@alexgavi > En fin de saison c’est la galère, on a plein d’infra à entretenir. Alors oui… quand on ajoute à cela des petites dépenses bonus, ça fait grimper la facture, mais on est plutôt pas mal point de vue finance. Le budget est maîtrisé.

@Rhino > C’est un peu comme si on avait signé Ancelotti

---

[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
2023	50	6,201 km	Oscar Piastri (2023) 1’35’490

---

	Dernier joyaux du calendrier de la F1. Le Circuit de Las Vegas est le deuxième tracé le plus long de la saison. Il est essentiellement constitué de ligne droite rendant primordiales l’efficacité du DRS et la vitesse de pointe des monoplaces.
N’ayant pas beaucoup de virages pénibles pour les gommes, Pirelli estime qu’il est possible de faire un seul arrêt. Il faut cependant accorder son importance à la météo. En Novembre, les températures à Vegas sont plutôt basses, ce qui peut rendre difficile la mise en température des gommes.

---

	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 2.070s
2022	/	/	/
2021	/	/	/
2020	/	/	/

Nous avons marqué cette dernière entracte d’entre Grand Prix avec la signature surprise chez nous de Gianpiero Lambiase, le célèbre ingénieur de course de Max Verstappen, auréolé désormais de quatre titres de Champion du Monde.
Un coup de Poker immense que Maserati a su réaliser grâce aux ambitions sans bornes de son projet.

L’ingénieur italien ne nous rejoindra cependant qu’à la fin de saison, mais dans le paddock tout le monde ne parle plus que de ça et de l’apport que pourra apporter l’ingénieur de course de légende. La Direction de Red Bull fustige cet accord, et je peux les comprendre, moi aussi je l’aurais mauvaise si je me faisais voler l’une des têtes de gondole de mon projet et accessoirement, l’ingénieur du meilleur pilote du monde à l’heure actuelle. Sauf que dans mon cas, j’avais réussi à conserver Salvatore lorsque ce dernier avait été courtisé par Ferrari. Red Bull, eux, avait fait signer un contrat à un ingénieur course avant de proposer une prolongation à Gianpiero. Alors, je veux bien… mais quand on fait une bourde on l’assume et on ne vient pas se plaindre sur la place publique.

Nous concernant, on était plutôt fier de notre coup, et on abordait cette dernière ligne droite du championnat avec légèreté. Nous avons déjà rempli nos objectifs, on a beaucoup fait parlé de nous, sportivement, mais également extra-sportivement tout au long de la saison grâce à nos diverses annonces au cours de l’année aboutissant à une amélioration significative de notre composition d’équipe.

Nous sommes donc prêts pour attaquer ce premier week-end de triple header. Le 22ème Grand Prix de l’année.

LES ESSAIS LIBRES

---

Même si le tracé de Vegas est moins exigeant qu’un circuit urbain comme Monaco ou Bakou, il n’en reste pas moins un circuit urbain où la moindre erreur peut signifier l’abandon.

Notre objectif pendant les essais libres est donc de bien apprendre à mémoriser les différents secteurs du circuit, ses virages, et de configurer les monoplaces pour que ces dernières répondent au mieux au pilotage de Théo et Antonio.

Ces essais sont aussi l’occasion d’appréhender les conditions de Las Vegas, en fin de session première session à 19h, la température en l’espace d’une heure a chuté de 22° à 15°. Un aperçu de ce qui nous attend sûrement Dimanche puisque la course se déroule de nuit. Pendant les EL2 la température chute même autour des 10°. L’avantage de ces conditions étant que les moteurs ne chauffent pas trop, la difficulté, c’est que les gommes ne fonctionnent pas au maximum de leur potentiel puisqu’il est extrêmement difficile de les mettre à température.

Au moment d’attaquer la dernière séance à 19h, le Samedi, il fait toujours aussi froid à Las Vegas. La configuration de Théo est faite, là où cette de Gio nécessite encore quelques ajustements, mais les deux pilotes sont prêts et s’élancent dans ce qui sera leur dernière opportunité d’apprendre davantage le tracé.

LES QUALIFICATIONS

---

La première séance de qualification se déroule à 22h heure locale. Il fait 10°C et à peine plus chaud sur la piste. L’exercice de la mise en température s’annonce particulièrement difficile, c’est pourquoi nous décidons de miser sur un double tour lancé afin de maximiser nos chances d’adhérence.

Pendant la Q1 nous berçons d’illusion avant d’être brutalement ramené à la raison, à l’issue des premières tentatives, Giovinazzi est virtuellement à nouveau éliminé en Q1 tandis que Théo accroche une P14.
La deuxième tentative n’y changera rien malgré l’amélioration réalisée par l’italien. Il s’élancera depuis la 17ème position sur la grille.
P16 juste devant Antonio, Théo frôle lui aussi la correctionnelle.

Le français fait beaucoup mieux dans la deuxième séance avec un 8ème temps provisoire, mais il doit se méfier de nombreux pilotes pourraient améliorer. Pourchaire lui n’améliorera pas et finira la séance à une 13ème place synonyme d’élimination. Les pénalités prises par certains pilotes permettent à Antonio de remonter sur la grille. Il partira P15.

Max Verstappen continue de collectionner les pôles position en prenant le meilleur sur Piastri et Pérez.

LA COURSE

---

Pour le départ de la course, nos deux pilotes chaussent des pneus Soft. On doit tout faire pour prendre un bel envol et gagner des positions. L’objectif fondamental sera de rester dans le DRS des voitures qui nous précèdent. Sans cela, il sera extrêmement difficile de trouver un rythme suffisamment satisfaisant pour nous permettre de viser les points.
Pour la suite de la stratégie, Théo chaussera deux trains de Medium tandis qu’Antonio aura droit à une stratégie Hard/Medium.

Le départ et cette fois-ci sans saveur. Giovinazzi tente de se frayer un chemin mais demeure P15 à la fin du premier tour. Même disque pour Pourchaire qui conserve sa P13 malgré avoir été dépassé en milieu de tour.

Les cinq premiers tour de la course sont un supplice. Pourchaire se retrouve rapidement à plus de 2 secondes de Nico Hulkenberg après avoir été retrogradé en 14ème position.

Antonio de son côté fait encore mieux puisqu’il perd deux positions dans le même virage. Il est à présent P18. La route reste longue, mais la tendance commence clairement à se dessiner. Et cette fois-ci, elle ne tend pas vers Maserati.

Au 10ème tour, nous continuons à tout donner pour remonter, mais ni Théo, ni Antonio ne parviennent à trouver la clé et les Maserati sont pour l’instant coincés aux 14ème et 17ème position.

3 tours plus tard, Esteban Ocon à la lutte avec Guanyu Zhou se fait percuté par la Sauber qui l’envoie dans le mur. Le français n’a rien, mais l’Alpine est contrainte à l’abandon.
Le drapeau rouge indique aux pilotes de rentrer au stand.

Au moment de reprendre la course 20 minutes plus tard pour un nouveau départ arrêté, Théo et Antonio sont respectivement 13ème et 16ème.

Nous repartons au combat avec de nouvelles gommes Dures afin de rallonger notre deuxième relais.

Cette fois-ci le départ de Théo est plus prometteur puisqu’il dépasse les deux Visa Cash pour récupérer le 11ème place. Giovinazzi de son côté n’a pas bougé de sa 16ème place.

Pendant les tours qui suivent, la lutte s’intensifie entre Théo, Daniel Ricciardo, Alonso et Tsunoda pour la dixième place. Pourchaire parvient à y accéder brièvement lors du 18ème tour avant de se faire attaquer par le vétéran australien.
19ème, Giovinazzi est absolument nul part.

Au 21 tour, la course bascule. Théo commet une erreur au freinage et vient emboutir la voiture d’Hulkenberg avec qui il luttait pour la P13.
Nous sommes contraints à l’abandon car nous ne disposons pas d’aileron de rechange. Le français doit alors assister à la fin du GP depuis le garage.

La voiture de sécurité est appelée sur la piste et nous décidons rapidement de faire rentrer Giovinazzi pour mettre des pneus Medium neufs.

À la relance, Bottas et Sargeant s’accrochent et bloque Giovinazzi. Ils endomagent tous les deux leurs monoplaces ce qui permet au pilote italien de chez Maserati de gagner deux positions. Zhou en fera de même et débute alors un duel entre Gio et Zhou pour la 14ème place.

Malgré ses dégâts, Bottas vient perturber le duel que Gio livrait avec son coéquipier chinois. Le finlandais prend même le meilleur sur les deux pilotes tandis que Sergio Pérez dégringole à vue d’œil au classement à cause de problèmes mécaniques.
Au 30ème tour, Antonio lutte de toute ses forces mais se fait doubler par la Haas de Kevin Magnussen. L’italien est 16ème.

Au 35ème tour, l’italien rentre au stand pour venir poser de nouvelles gommes Medium neuves, ce dernier train doit l’amener au bout du GP. Désormais seul porte-drapeau de Maserati sans cette course, Gio ressort 15ème de son pitstop et doit maintenant trouver le rythme qui lui permettra peut-être de remonter au classement.
À 10 tours de l’arrivée, Gio s’empare de la P14 est vise désormais la Haas de Magnussen.

42ème tour, nouveau drapeau rouge suite à un accident impliquant Yuki Tsunoda qui est parti à la faute à la sortie d’un virage. Le japonais doit abandonner et perd la 9ème place pour laquelle il se battait.

10 minutes plus tard, la course reprend avec un nouveau départ arrêté. Ces sept derniers tours sont l’ultime occasion pour Antonio de gagner des positions. Il nous reste un train de gommes Tendres neuves à utiliser et nous allons donc tout miser là-dessus.

Au début de la relance, le résultat ne fut pas celui espéré puisque Gio perdit une position. Mais les tours qui suivirent furent plus favorables. L’italien remonta une à une les positions qui se trouvaient devant lui. Au 49ème tour, il parvenait enfin à atteindre la P12. Il allait devoir à présent lutter à férocité pour la conserver, car malheureusement, les jeux n’étaient pas encore faits ici à Las Vegas.

Gio se fait surprendre dans le dernier virage et se voit priver de sa 12ème position pour 66 millièmes de secondes.
Oscar Piastri signe à Las Vegas sa première victoire en Formule 1 devant les deux Ferrari.

Nous gardons un goût particulièrement amer de cette course. Nous ne sommes pas satisfait de l’erreur commise par Théo et bien qu’Antonio ait réussi la prouesse de finir 13ème, cela n’enlève rien aux difficultés qui ont été les siennes aujourd’hui.

Nous allons rapidement prendre l’avion pour le Qatar où se déroulera dans une semaine l’avant dernière épreuve du Championnat et nous allons vivement discuter de ce week-end catastrophique.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRÊTS	POINTS
	Oscar Piastri	McLaren	1’36’834	3	25
	Carlos Sainz	Ferrari	1’37’560	3	18
	Charles Leclerc	Ferrari	1’36’615	4	16
P4	Lando Norris	McLaren	1’37’301	3	12
P5	George Russell	Mercedes	1’37’373	3	10
P6	Fernando Alonso	Aston Martin	1’37’832	3	8
P7	Lance Stroll	Aston Martin	1’37’544	4	6
P8	Lewis Hamilton	Mercedes	1’37’351	3	4
P9	Max Verstappen	Red Bull	1’37’565	4	2
P10	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’37’447	4	1
P11	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’37’843	5	0
P12	Alexander Albon	Williams	1’38’878	4	0
P13	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’38’340	4	0
P14	Kevin Magnussen	Haas	1’38’761	4	0
P15	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’38’681	5	0
P16	Sergio Pérez	Red Bull	1’39’106	3	2
P17	Pierre Gasly	Alpine	1’40’145	4	0
P18	Logan Sargeant	Williams	1’41’115	5	0
P19	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’37’411	3	DNF
P20	Niko Hulkenberg	Haas	1’41’805	1	DNF
P21	Théo Pourchaire	Maserati	1’42’223	1	DNF
P22	Esteban Ocon	Alpine	1’42’741	0	DNF

---

[TheGreatest]

Outch décevant et coûteux…

[CaptainAmericka]

Aïe, cette course va laisser des traces… Et puis, dès lors que Pourchaire ai fini OUT, il ne restait plus grand espoir

[RedM1nd]

---

@TheGreatest > Oui… on venait en plus de payer de quoi finir la saison avec les bons composants. On va devoir revoir nos plans.

@CaptainAmericka > La pire de la saison, le circuit était une plaie, mise à part la pilotage de Théo qui est toujours aussi impressionnant dans ces conditions, on à rien à retenir du reste.

---

[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
2021	57	5,419 km	Max Verstappen (2023) 1’24’319

---

	Dans des conditions climatiques arides le Lusail Internaitonal Circuit est un tracé chaud et sinueux, où les pilotes devront avant tout se battre contre les conditions météorologiques du désert Qatari. La succession de virage et les températures élevées rendent la piste abrasive pour les pneumatiques.
La course Sprint du Samedi peut amener les écuries a tenter un coup de poker, mais pour Pirelli la messe est claire, deux arrêts est un minimum sur ce circuit qui sollicite beaucoup les gommes.

---

	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 2.070s
2022	/	/	/
2021	LEWIS HAMILTON	MERCEDES	+25.742s
2020	/	/	/

Une semaine après Vegas, le GP du Lusail au Qatar nous attend. Si les conditions climatiques glaciales étaient au rendez-vous dans le Nevada, il faut s’attendre en revanche à une chaleur écrasante et étouffante au Qatar.
L’approche y est donc totalement différente et suggère une réelle capacité d’adaptation.

Théo aura également fort à faire ce week-end car il roulera à nouveau avec des anciens équipements puisqu’il a détruit bons nombres de composants lors de son accident à Las Vegas. Nous ne lancerons par ailleurs aucun programme de fabrication d’urgence alors qu’il ne reste plus que deux courses à disputer. Le français devra faire avec, en espérant que cette expérience lui soit bénéfique dans le futur. Par ailleurs, à la vue du rythme qui était le sien à Vegas avant son accident, avec ces mêmes composants, on est en droit de se demander s’il s’agit bien là d’une punition.

LES ESSAIS LIBRES

---

Au Qatar, Franco Colapinto prend par à sa dernière séance de l’année. Une fois cette dernière effectuée, nous aurons respecté nos engagements vis-à-vis du jeune pilote argentin.
C’est aussi une occasion pour nous de lui donner un élan de confiance supplémentaire après de longues semaines sans course de F2 à disputer.
Théo Pourchaire sera à ses côtés en piste avec pour ambition de retrouver la confiance après son violent crash la semaine dernière.

La séance se passe sans encombres, seule ombre au tableau étant le tête à queue de Colapinto lors de son deuxième relais en Soft qui détruit ses gommes. Mis à part cela, les deux pilotes font leurs jobs en effectuant un super travail de configuration de la monoplace. Un travail d’autant plus appréciable qu’il n’y en aura pas d’autre puisque le week-end qatari est un week-end au format Sprint.

LES QUALIFICATIONS SPRINT

---

Comme depuis plusieurs mois à présent, nous ne sommes pas vraiment attendus au tournant. De nombreuses monoplaces ont comblé leurs retards avec nous et les spécialistes qui durant la première moitié de la saison nous situaient plutôt autour de la 11ème place nous visualisent aujourd’hui tout en fond de grille, autour de la 20ème position. On ne peut pas vraiment dire que l’on a la pression des attentes qui nous colle à la peau, mais si on peut malgré tout maintenir la régularité qui a fait notre force toute cette saison, on ne va pas s’en priver non plus.

Mais en SQ1, on constate encore plus que le circuit alternant les virages lents et à vitesse moyenne ne convient absolument pas à notre voiture. Après un tour chrono, Pourchaire est P20 tandis que Giovinazzi est P13. Le deuxième ne sera guère plus convaincant et Théo devra s’élancer depuis la P18. Antonio sera quant à lui en SQ2.

Notre seul chance de bien figurer dans cette SQ2 est de réaliser un coup stratégique. Misant sur un tour de chauffe des gommes supplémentaires. Antonio se lance à corps perdu dans cette séance de qualification. Malgré tout, il ne s’élancera que depuis la 15ème position. Un constat qui ne laisse malheureusement que peu d’espoir pour séance de qualification officielle qui se déroulera après la Course Sprint.

Lando Norris s’élancera à pôle lors de la Sprint devant Max Verstappen et son coéquipier Oscar Piastri.

LA COURSE SPRINT

---

Depuis nos positions au départ de cette Sprint, il y a très peu de chances pour que nous puissions viser des points. Cependant, je pourrais considérer cette course comme positive, si on parvient à mettre les deux voitures dans le Top 15.
Je pourrais même la considérer comme une réussite, si les deux monoplaces passaient la ligne d’arrivée à leurs positions habituelles à savoir les positions 11 à 13.
Théo allait donc devoir s’employer malgré son handicap mécanique et Giovinazzi allait devoir tenir bon pendant les 19 tours qui constituaient cette Sprint.

À la fin du premier tour, Antonio Giovinazzi est parvenu à bondir de la P15 à la P12. Il a bénéficié du blocage de roue de George Russell dans la dernier virage. Théo quant à lui a été sans surprise beaucoup moins percutant au départ. Il a néanmoins lui aussi pû bénéficier de l’erreur du pilote Mercedes pour gagner une position par rapport à celle qu’il occupait au départ.

Au quatrième tour, Tsunoda et Sargeant prendront l’avantage sur l’italien le rétrogradant ainsi à la 14ème place.
La sentence sera tout aussi douloureuse pour Pourchaire qui chutera de la P17 à la P19 après avoir été dépassé par Russell et Magnussen.

Après 10 tours, les choses ne s’arrangent pas vraiment pour nous, Antonio se fait finalement dépasser par la Mercedes de Russell ce qui a pour effet de le ramener à sa 15ème place initiale. Théo de son côté retrouve aussi sa P18 grâce à une erreur de pilotage de Nico Hulkenberg.

Il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent pendant cette course Sprint, énormément de pilotes roulent hors de portée du DRS les uns des autres, et les batailles sont rares.

Théo parviendra à prendre le meilleur au 14ème tour sur Magnussen et passera à un rien de dépasser dans la foulée le coéquipier du pilote danois de chez Haas. Mais il manquait trop de puissance à la Maserati pour parvenir à ce double dépassement. Le reste de la course, ne sera qu’une course poursuite sans succès.

Antonio conservera donc sa P15 et Théo se fera dépasser sur la ligne par la Williams d’Alexander Albon et termine donc 19ème de cette Course Sprint.

---

SPRINT	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Lando Norrisc	McLaren	1’26’073	0	8
	Max Verstappen	Red Bull	1’25’179	0	7
	Oscar Piastri	McLaren	1’25’867	0	6
P4	Carlos Sainz	Ferrari	1’26’611	0	5
P5	Charles Leclerc	Ferrari	1’26’737	0	4
P6	Sergio Pérez	Red Bull	1’27’183	0	3
P7	Lewis Hamilton	Mercedes	1’27’232	0	2
P8	Fernando Alonso	Aston Martin	1’27’031	0	1

LES QUALIFICATIONS

---

Suite à la Qualification Sprint et à la Course Sprint, nous savons que nous sommes très, très loin en termes de performance pour pouvoir effleurer un bon résultat.
Théo ne peut rien faire avec ses composants de la première heure et Giovinazzi ne semble pas avoir ce qu’il faut pour s’accrocher dans ces conditions à nos positions habituelles.

La fin de saison et la fatigue accumulée n’aide pas, et le moral des troupes est clairement dans les chaussettes.
On essaye tant bien que mal avec les ingénieurs course de relativiser, et on invite l’équipe à prendre du plaisir malgré tout.
Sachant que notre qualification ne tient de toute façon qu’à un fil, nous décidons de continuer à essayer des formules alternatives en qualification. Même si les chances sont minces, je refuse de renoncer.

La Q1 débute de manière clownesque lorsque Sergio Pérez se sort tout seul et écrase sa monoplace dans le mur de pneus. Le mexicain, futur pilote Alpine pour la saison prochaine est contraint à l’abandon et partira donc dernier.
Hélas comme en SQ1, nos espoirs sont douchés et Théo Pourchaire s’élancera demain depuis la P21. Antonio, moins en forme que la veille, hérite lui de la 19ème place sur la grille.

Aucune des deux Maserati accède donc à la Q2, annonçant ainsi une longue et pénible course.

Norris comme en SQ décroche la pôle devant Charles Leclerc et Oscar Piastri.

LA COURSE

---

Je vais pas raconter de baratin, cette course au Qatar s’annonce clairement comme la plus pénible de la saison. C’est la première fois où l’on paraît complètement largué et impuissant face au 57 tours qui vont s’abattre sur nous.

Notre stratégie se veut assez classique, un départ en Soft pour tenter de rapidement prendre du grip et prendre quelques positions, pour deux relais en Medium en espérant rester dans des trains de DRS pour éviter de se faire bouffer par nos poursuivants.
Clairement, cette course apparaît comme le jeu du chat et la souris, où nous serons clairement dans le rôle de la souris essayant de limiter la casse.

À la fin de la première boucle, la confiance de nos pilotes s’est légèrement améliorée, Pourchaire est parvenu à passer de la 21ème à la 17ème place grâce à des manœuvres osées. Antonio quant à lui a également brillé au départ en gagnant quatre places lui aussi puisqu’il est actuellement P15.
La récréation est cependant de courte durée puisque nos pilotes retomberont P17 et P20 avant la fin du cinquième tour.

Pendant 10 tours il ne passe rien. Nos voitures sont perdues sur la piste, hors de zones de DRS et impuissante à la régulière. Il faut attendre le 15ème tour pour que Giovinazzi et Pourchaire gagnent une position sur des pilotes ayant des gommes beaucoup plus usées. Nous profitons de ces dépassements pour appeler nos deux voitures dans les stands. Plus de 5 secondes les séparent ce qui devrait nous permettre d’effectuer un double pit-stop sans soucis.

L’arrêt de Théo dure malheureusement plus de 3 secondes ce qui pénalise forcément le français vis-à-vis des pilotes en piste. Il est à nouveau 21ème tandis que l’italien est lui 18ème car beaucoup de pilotes ne se sont cependant pas encore arrêtés. Lorsque c’est le cas nous avons une meilleure idée de nos positions actuelles. L’italien et 17ème et le français 19ème.

Le schéma du premier relais se répète alors, il ne se passe rien pendant une dizaine de tour, jusqu’à ce que nos pneumatiques soient en meilleure santé par rapport aux voitures qui nous précèdent. De cette façon, Gio gagne la 16ème place et Théo la 18ème. La course reste malgré tout platonique et les tours qui s’enchaînent ont tous une saveur amère que l’on pourrait nommer “impuissance”.

10 nouveaux tours plus tard, au 36ème tour, nous appelons Théo au stand pour son deuxième arrêt. Le français est 17ème et est à nouveau projeté à la 21ème position une fois l’arrêt au stand effectué. La simulation est guère plus optimiste pour l’italien malgré que ce dernier soit ancré à la 15ème place.
Les arrêts sont cette fois-ci identiques, mais encore trop lent, avec environ 2,9 secondes d’immobilisation.

Les pilotes Maserati sont alors P19 et P21 et s’élancent vers les 18 derniers tours de ce GP qui ne restera sûrement pas dans les mémoires.

À 15 tours de l’arrivée, notre duo occupe les 16ème et 17ème positions.

Même constat 5 tours plus tard dans cette course où aucun pilote n’a le DRS sur l’autre. On assiste donc depuis le muret à une purge des plus ennuyeuse.

L’écart entre Théo et Gio se réduit néanmoins car l’italien n’avait pas de deuxième train de pneus Medium neuf suite à sa participation à la SQ2. Éliminé d’entrée de jeu, Théo n’avait pas eu ce problème.
Depuis le muret, on ne peut rien faire d’autre que d’attendre. Encore 5 tours.

À deux tours, alors que l’on se dirigeait lentement vers une fin de course, Pourchaire vient à être dépassé par Logan Sargeant et sa Williams. Mais le français ne s’avoue pas vaincu et fait tout pour conserver sa P17 acquise dans la douleur.
Dans l’avant dernier tour, il parvient même à sortir l’américain de zone critique de DRS.

Dans le dernier tour la course s’embrase, les pneus de Giovinazzi sont HS et Pourchaire le dépasse dans la ligne droite.
L’italien a eu beaucoup de chance en finissant à 2 dixième de Sargeant qui donnait son ultime effort. 1 tour de plus et il n’aurait rien pu faire.
Contre toute attente, Théo termine cette course devant son coéquipier au terme d’une course fastidieuse.

Max Verstappen remporte lui une nouvelle victoire devant les deux McLaren.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Max Verstappen	McLaren	1’26’387	2	25
	Lando Norris	McLaren	1’25’381	2	19
	Oscar Piastri	McLaren	1’25’526	2	15
P4	Carlos Sainz	Ferrari	1’27’052	2	12
P5	Charles Leclerc	Ferrari	1’27’239	2	10
P6	Fernando Alonso	Aston Martin	1’26’440	2	8
P7	George Russell	Mercedes	1’27’013	2	6
P8	Sergio Pérez	Red Bull	1’26’976	2	4
P9	Lewis Hamilton	Mercedes	1’26’805	2	2
P10	Lance Stroll	Aston Martin	1’26’408	2	1
P11	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’27’663	2	0
P12	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’27’092	3	0
P13	Nico Hulkenberg	Haas	1’26’900	2	0
P14	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’27’972	2	0
P15	Alexander Albon	Williams	1’26’591	3	0
P16	Théo Pourchaire	Maserati	1’28’641	2	0
P17	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’29’335	2	0
P18	Logan Sargeant	Williams	1’27’734	3	0
P19	Esteban Ocon	Alpine	1’27’639	3	0
P20	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’29’256	2	0
P21	Pierre Gasly	Alpine	1’28’628	2	0
P22	Kevin Magnussen	Haas	1’28’356	3	0

---