:storygreen: :s3: 🇮🇹 The Trident must drive :f1:

[TheGreatest]

Maserati frappe très fort!

[RedM1nd]

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@alexgavi > C’est ceux dont on se souviens le plus, mais parfois plus à cause des pilotes avec qui ils ont été coéquipiers ^^
L’avenir nous le dira, mais le potentiel est là.

@gwendil35 > Tout de même… profond respect… je ne sais pas comment je pourrais réagir se je perdais une de mes deux filles.
Isack est franco-algérien, Arvid a des origines suédoises et indiennes x)
Ce qui est certain, c’est que le premier va devoir faire fort IRL, parce que le deuxième arrive très très fort.

@CaptainAmericka > Que les dieux du volants entendent tes paroles ^^

@TheGreatest > Et ce n’est PAS terminé !

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[RedM1nd]

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Il restait un certain nombre de choses à boucler avant que je parte pour les États-Unis.
Le dossier de reprise de la marque Maserati sur lequel je travaillais depuis plusieurs moi été à présent terminé, il ne manquait plus que quelques détails à régler pour que le plan façonné soit prêt à être présenté.

J’avais justement un rendez-vous à Rome ce jour-là pour élucider une partie des zones d’ombres restantes.
Je prend donc un vol commercial reliant Bologne à l’aéroport international de Rome lors duquel j’étudie une dernière fois mes notes et la pile de page composant mon projet.
Après une heure de vol, mon téléphone sonne, je décroche à contre-coeur.

- Dino ! Bonjour c’est Carlos !

Je le salue en retour et lui demande que me vaut son appel. Généralement c’est rarement annonciateur de bonne nouvelle.

- Je suis de passage à Milan, voudrais-tu dîner avec moi ce soir ?

- Je suis désolé, je me rends actuellement à Rome pour rendre visite à un proche. Une prochaine fois ?

- C’est noté ! Je voulais aussi t’annoncer que le conseil d’administration a enfin statué de façon unanime et Stellantis va transférer ses parts de Maserati F1 à Maserati.

Pour une fois qu’il m’appelait pour de bonnes nouvelles, je ne boudais pas mon plaisir à l’écoute de ces précieuses informations.

- Nous espérons que cela permettra à la marque de récupérer des fonds, car j’imagine que tu t’es tenu informé, mais le troisième trimestre est pire que ce que nous pensions. Les ventes ont chuté de 58%.

Et s’il n’y avait que ça, j’avais également suivi la crise des syndicats qui avaient avancé que la production avait été réduite de 75%. Des centaines d’employés se retrouvaient au chômage technique faute de mieux, et forcément l’incertitude menait irrémédiablement à une colère progressive. Et Carlos Tavares pour qui le problème était essentiellement lié à la technique de communication de la marque allait devoir faire face à un énorme problème si la situation continuait à dégringoler sur le long terme.

J’appréciais néanmoins l’effort d’information, il y a six mois, j’avais appris la situation dans un magazine.

Je profitais donc de ce rapprochement pour le questionner.

- Carlos, est-ce qu’il y a un problème avec John ?

- Qu’est-ce que tu entends pas là ?

- Tu n’as peut-être pas suivi, mais j’ai de bonnes raisons de penser que John a orchestré une tentative de transfert de nos Directeurs. Je n’ai pas de preuves concernant Pietro qui a décidé de rejoindre Aston Martin. Mais je tiens de source certaine qu’il a fortement contribué pour Salvatore. Alors je ne comprends pas.

Carlos reste silencieux pendant plusieurs secondes.

- John était au départ contre le transfert de part, il a finit par se ranger du côté de la majorité, mais… bien que je ne puisse l’affirmer, je pense qu’il a comme projet de faire de Maserati F1 une filiale de Ferrari…

Cela voulait dire en langage F1 dans l’hypothèse où cette théorie est vraie, que Maserati devienne une écurie sœur à Ferrari un peu à la manière de Visa Cash Racing Bulls avec Red Bull.

Cela expliquerait toutefois pourquoi il aurait tout fait pour que le meilleur élément de l’écurie parte chez Ferrari. Maserati aurait pu dire adieu à ses ambitions à moyen terme, la positionnant de fait sous la Scuderia de façon presque immuable pour de nombreuses années à venir.

Il allait donc falloir que je me méfie encore plus d’Elkann, je remercie Carlos pour cet entretien. Pour une fois notre échange n’avait pas été complètement stérile bien que je me méfiais de ce que je venais d’entendre. Mon avion commençait à amorcer sa descente pour son atterrissage, il était à présent l’heure pour moi de raccrocher.

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[CaptainAmericka]

C’est vrai qu’il est rare qu’il appelle pour ce genre de bonnes nouvelles. On aurait tendance à supposer qu’il y ait un loup…

[alexgavi]

Prévoient-ils de la neige à Milan (ou à Rome) ? Tavares qui passe un appel de courtoisie, plutôt que de te laisser apprendre les nouvelles par la presse
Et puis, il a l’honnêteté de te parler des projets d’Elkann, ce qui expliquerait pas mal de choses.

En tout cas, ces infos ne sont pas que de bonnes nouvelles pour l’écurie, même s’il y a du bon.

[TheGreatest]

La face reveal de Carlos… J’étais pas prêt !

[Pikouse]

Un recrutement de jeunes plutôt cohérent pour la suite, j’ai vraiment hâte de voir ce qu’ils donneront en F2

[RedM1nd]

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@CaptainAmericka > Toujours supposer le pire, comme ça au pire, on est agréablement surpris.

@alexgavi > Il y a de toute évidence des soucis en interne du côté de Stellantis. L’existence de l’écurie n’est pas menacé, c’est en revanche moins certain pour sa souveraineté.

@TheGreatest > Le mec a changé.

@Pikouse > On le saura également l’année prochaine, Puisque notre projet de coordination avec Trident ne se fera pas, on a pas la main sur la suite de leur parcours junior. On espère qu’ils parviendront à trouver des équipes prêtes à le faire rouler.

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[RedM1nd]

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Rome, Octobre 2024,

Après avoir atterri à l’heure à l’aéroport Fuimicino de Rome, je me présente devant un taxi, et lui indique de bien vouloir me conduire au 33 via Veneto. L’aéroport étant situé hors de la ville, le trajet qui me mène au lieu de mon rendez-vous ne peut éviter les embouteillages locaux et durent près de 45 minutes.

Je suis cependant à l’heure ayant pensé à ajouter ce genre d’imprévu lors de la planification de ce court voyage d’affaires.
Il me reste deux heures à tuer avant le début de mon entretien, et décide donc de prendre le déjeuner dans une pizzeria située non loin de là.

Lorsque l’heure de mon rendez-vous arrive enfin, je me présente à l’entrée du bâtiment et m’accorde quelques instants pour apprécier l’architecture du palais construit il y presque 100 ans.
Le drapeau italien est suspendu au-dessus de la porte tandis que je pénètre dans le Palazzo Piacentini, chef-lieu du Ministère du Développement économique rebaptisé Ministère des entreprises et du “made in Italy”.
Après avoir arpenté les couloirs, guidés par une secrétaire, je suis invité à m’asseoir dans un fauteuil ma foi fort confortable.
Quelques minutes plus tard, mon interlocuteur du jour entre dans la pièce.

- Monsieur Maserati ! Bienvenue à Rome, désolé pour l’attente.

Je me lève et m’incline devant la personne qui me fait face.

- Monsieur le Ministre, merci de m’accorder cet entretien.

Nos salutations sont chaleureuses, notre poignée de main, ferme.
Le Ministre italien de l’économie, Adolfo Urso complimente le travail que j’effectue depuis le début de la saison et me témoigne sa fierté de pouvoir voir évoluer une autre marque italienne sur la scène F1.

Recevoir ce genre de compliment de la part d’un homme très haut placé au sein du Gouvernement italien est un privilège. Je partage cependant ces lauriers avec le travail formidable qu’effectuent les personnes qui m’entourent au quotidien à Modène.
Vient alors sur la table le sujet pour lequel j’ai souhaité ce rendez-vous.

- Vous devez forcément le savoir, les situations commerciales et financières de Maserati sont désastreuses. Mois après mois, trimestre après trimestre, c’est de pire en pire. Le groupe annonce des suspensions d’emploi, promet une baisse des coûts, mais personne ne semble avoir encore remarqué que cette stratégie globale du “Low cost” employée par Stellantis dans toutes ses marques est en train de tuer Maserati. Maserati c’est le luxe, le Grand Tourisme à l’italienne, et les moteurs qui envoûtent.

- Je veux bien entendre votre plaidoirie, mais pourquoi ne pas évoquer ce sujet en interne si je peux me permettre ?

- Je ne peux rentrer dans les détails, disons pour être transparent qu’il existe des tensions et des écarts de visions incompatibles. Ce que je souhaite, c’est formuler une offre de rachat mais pour que le projet puisse être mené à bien, je requiert l’aide du Gouvernement.

Ma demande choque Urso sans pour autant le mettre mal à l’aise. L’homme a de la bouteille et je ne dois pas être le premier gars qui vient pour lui demander de l’aide.
Pendant quelques instants il m’observe en silence.

- Vous savez très bien aussi que le budget du gouvernement est très serré, je ne peux vous affirmer être en capacité d’accéder à votre demande.

- J’en ai bien conscience, ma démarche vise néanmoins à sauver les emplois de milliers de personne, à promouvoir le Made in Italie, et à sauver un bout de notre industrie centenaire. Je sais que c’est beaucoup demander, mais notre avenir dépend de l’aide que vous seriez en mesure d’apporter… Pouvez-vous m’accorder le bénéfice du doute et consulter ces documents avant de me donner votre réponse ?

Et par les documents en question, je fais référence aux dizaines de pages que j’ai rédigées au cours des derniers mois. Des documents peignant l’analyse de la situation actuelle. Les perspectives d’améliorations et surtout les mesures à mettre en place pour y parvenir reposant sur des piliers majeurs et strictes.

Adolfo survole rapidement certaines informations et se dit étonné par la teneur de ces documents.

- Si je comprends bien, vous souhaitez que le gouvernement italien vous aide à orchestrer une opération hostile ?

- Cela ressemble à une opération hostile, mais cela n’en est pas une. Dans ma proposition aucun des partis n’est lésé. Le gouvernement a déjà procédé à cet accompagnement en 1975 lorsque Maserati avait été rachetée à Citroën par De Tomaso avec l’aide du GEPI

GEPI = Société pour la Gestion et les Participations Industrielles), un organisme d’État mis en place pour sauvegarder les entreprises et les emplois italiens en difficulté.

La situation actuelle de Maserati n’était pas différente de celle traversée à l’époque suite au fiasco de la commercialisation des moteurs V6. Et étonnamment, la marque traversait une nouvelle difficulté d’ampleur au moment même où la direction du groupe décidait de commercialiser uniquement des modèles hybrides ou électriques.

Urso me donna la certitude qu’il allait étudier le dossier avec sérieux et qu’il reviendrait très prochainement vers moi.
J’insistais sur ma volonté de ne pas voir les usines Maserati être vendues au chinois pour que ces derniers viennent fabriquer des batteries. Ma vision était inscrite noir sur blanc dans le dossier que je lui avait laissé et dorénavant, j’espérais qu’il donnerait suite de façon positive à cette requête.

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[CaptainAmericka]

Moment crucial…

[TheGreatest]

La politique s’en mêle !

[alexgavi]

Je n’y avait absolument pas pensé, mais c’est une superbe idée, et surtout, qui va dans la logique de l’intérêt italien
Et puis, ça va dans le sens du gouvernement en place, qui est une sur une ligne nationaliste en ce moment. Ce qui est bon pour l’intérêt de Maserati.

[RedM1nd]

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@CaptainAmericka > On va allumer une bougie à l’église et espérer.

@TheGreatest > Dans les conditions actuelles, nous n’avons malhreusement pas le choix que d’y avoir recours.

@alexgavi > C’est en effet plutôt bien aligné, après, je n’ai trouvé aucun chiffre concernant l’accord de 75. Seulement la façon dont le deal a été monté. Affaire à suivre

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[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
2012	56	5,513 km	Charles Leclerc (2019) 1’36’169

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	Le Tracé du Circuit des Amériques est un tracé très technique combinant enchaînement de virages et secteur ultra rapide en ligne droite. Ici, les monoplaces se doivent d’être aussi performantes à basse qu’à haute vitesse.
L’asphalte texan est réputé hautement abrasif pour les pneumatiques, les stratégies à deux arrêts semblent donc privilégiées d’autant plus que l’arrêt dans la voie des stands est plutôt court en comparaison d’autres circuits.

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	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 0.070s
2022	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 5.023s
2021	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 1.333s
2020	/	/	/

Durant cette brève période de trêve, nous avons eu pas mal de situations à gérer. La signature des jeunes pilotes de l’académie, mais aussi et surtout la mise en place progressive de notre plan de rachat de la marque au trident.
Mais une fois tous ces sujets externes à la piste traités, il faut bien revenir au fondamentaux qui demeurent participer et tout faire pour remporter des courses de Formule 1.

Six. C’est le nombre de courses qu’il nous reste à disputer au moment où notre avion arrive à Austin. Les écuries ont eu presque un mois pour préparer ce triple-header États-Unis, Mexique, Brésil qui une fois terminé, annoncera la fin très prochaine de la saison.
Ce triple-header aura également pour particularité d’offrir deux week-ends de Sprint.

Jusqu’à présent, ces week-ends ont toujours été source de bon résultat, nous espérons donc pouvoir garder cette statistique intacte, même si les performances ont cessé de s’améliorer depuis déjà bien longtemps.

LES ESSAIS LIBRES

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Nous affrontons la séance d’essais comme nous l’avons toujours fait. Paramétrage et roulage sont les deux facteurs privilégiés. Les pilotes doivent maximiser leur connaissance et leur feeling au volant, deux éléments que seuls l’expérience et la configuration optimale rendaient possibles.

Théo Pourchaire termine la seule séance du week-end en parvenant à optimiser au maximum sa voiture. Il manque un petit quelques chose à Antonio pour être satisfait et nous espérons qu’il sera en mesure de comprendre et de peaufiner à l’œil ses réglages avant les qualifications pour la course Sprint

LES QUALIFICATIONS SPRINT

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Lors des courses Sprint, seuls les huit premiers pilotes inscrivent des points. Il est donc plus difficile pour nous qui avons plutôt l’habitude de viser la P11 ou la P12 d’espérer effectuer une remontée.
C’est pour cette raison que la qualification est d’autant plus importante.
C’est notre pilote italien qui sera le premier de nos pilotes à définir un tour de référence.
Nous espérons qu’il sera capable de prendre confiance en lui, car son incapacité à trouver les bons réglages en EL1 a grandement contribué à saper son moral.

Nos premiers temps sont aux antipodes l’un de l’autre. Comme nous le craignons, Gio n’arrive pas à mettre bout à bout tout ce qui a pu être travaillé et sombre à la 19ème position. Théo de son côté continue de confirmer ses standards à la 11ème place. On le comprend très bien, Antonio doit réaliser un exploit s’il veut espérer passer la SQ1.Miracle qui n’aura pas lieu puisqu’il est éjecté avec le 18ème chrono et partira donc de très loin demain matin pour la course Sprint.

Avec un 12ème temps en SQ1, Théo va lui aussi devoir s’employer s’il souhaite intégrer le Top 10. Suite à sa première tentative, il est à nouveau P11 à 2 dixièmes de Tsunoda qui fait un super boulot ce week-end. Lors du deuxième essai, le français améliore tous les secteurs du circuit et parvient à son tour à coller 2 dixièmes à Yuki Tsunoda. Par la même occasion, il coiffe au poteau Fernando Alonso qui avait lui aussi amélioré son temps précédent.
La SQ3 ne dure que 8 minutes. L’erreur est donc prohibée, car nous n’avons qu’une seule chance.

Max Verstappen s’élancera pour cette course Sprint depuis les avant-postes.
Théo Pourchaire réussit lui son pari en grillant la politesse à George Russell, lui permettant donc de s’élancer depuis la P9.
Une fois de plus à la porte des points, Théo fera de son mieux pour concrétiser cette belle performance qualificative.

LA COURSE SPRINT

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19 tours, c’est le nombre de tours lors desquels nous allons devoir batailler pour chiper des points avec Théo. Cela sera aussi 19 tours pour remettre Antonio en confiance avant l’épreuve principale du Dimanche.

Comme il a pris l’habitude de le faire avec les entames de course, Théo Pourchaire réalise un premier tour somptueux en prenant non pas une, deux, mais trois positions. Nous savons cependant qu’il sera impossible de tenir sur la durée, face aux monoplaces qui l’entourent, mais il est plaisant de voir un pilote réussir de beaux départs. Cela laisse présager ce qu’il pourrait se passer lorsque la voiture lui permettra de se battre réellement.
Antonio de son côté à lui aussi effectué deux beaux dépassements pour revenir à la P16.

Au 4ème tour, Carlos Sainz part au large dans le dernier virage et se retrouve à devoir repartir dernier. Cette erreur permet à nos pilotes de remonter d’une place, mais la McLaren de Norris finit par ne faire qu’une bouchée de notre Maserati.
4 tours plus tard, Pourchaire est toujours 6ème, mais il commence à se faire distancer par le trio Norris, Piastri et Pérez qu’il parvenait à suivre jusque là. Il se fait alors attaquer de toute part par Stroll et Hamilton, mais il résiste une première fois.

Gio de son côté est à la lutte depuis plusieurs tours avec Esteban Ocon pour le compte de la 13ème place, l’italien et le normand se livrant une lutte féroce.
Au 17ème des 19 tours, le combat fait toujours rage entre Ocon et Gio, à la différence que les deux pilotes ont été dépasser par Albon et Bottas et qu’il se battent désormais pour la P14 et la P15. Ricciardo a dû s’arrêter au stand il y a quelques tours suite à une crevaison lente et a dû lui aussi faire une croix sur cette course.

Un peu plus haut sur la grille, Théo et Lance Stroll se livrent eux aussi une bataille sans merci depuis près de dix tours.
A l’entame du 17ème tour, c’est le canadien qui a pris l’avantage, mais notre pilote ne semble pas avoir dit son dernier mot.

Dans le dernier tour, les pneus de Giovinazzi sont à bout et l’italien lâche du terrain sur Ocon jusqu’à être dépassé par la Haas d’Hulkenberg. Les gommes ne Théo ne vont pas mieux et perdent de leur adhérence au pire moment. Stroll prend le large, et Alonso viendra dépasser le français dans l’avant-dernier virage laissant Pourchaire impuissant avec une monoplace aux pneus détruits et à la batterie à plat.

Il s’en est encore fallu de peu, Théo termine 8ème et glane quand même un point, mais nous sommes frustré par cette perte de deux places dans le dernier tour. L’italien de son côté termine P17, frustré lui aussi par la dégradation de ses gommes et son rythme qui lui aura fait perdre beaucoup trop de temps avec Esteban.

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SPRINT	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Max Verstappen	Red Bull	1’34’804	0	8
	Charles Leclerc	Ferrari	1’35’544	0	7
	Oscar Piastri	McLaren	1’36’095	0	6
P4	Lando Norris	McLaren	1’36’207	0	5
P5	Sergio Pérez	Red Bull	1’35’400	0	4
P6	Lance Stroll	Aston Martin	1’37’124	0	3
P7	Fernando Alonso	Aston Martin	1’36’708	0	2
P8	Théo Pourchaire	Maserati	1’35’385	0	1

LES QUALIFICATIONS

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Après une course Sprint frustrante mais ayant abouti sur le gain d’un point, nous abordons la séance de qualification avec le même état d’esprit. Si Théo a été capable de tenir le coup pendant pratiquement 20 tours, il devait probablement être capable d’en faire autant sans la pression d’une dégradation des gommes trop extrême. Je misais beaucoup sur lui et le lui faisais savoir.

Pour Antonio c’était un peu plus compliqué. Il semblait complètement dépassé, on essayait de le stimuler pour qu’il s’accroche, sa Sprint n’avait pas été mauvaise non plus, il devait juste parvenir à trouver les ingrédients qui lui permettraient de se libérer.

En Q1, l’italien tourne dans les mêmes temps que son coéquipier pour la première fois depuis très longtemps. Suite à leur premier passage seuls 17 millièmes séparent nos deux pilotes. D’excellents chrono qui nous permettent de rêver avec des 7ème et 8ème temps provisoires. On améliore pas la marque lors de notre deuxième tentative mais avec leurs 14 et 15ème place, nos deux monoplaces se qualifient pour la Q2.

Lors de la Q2 où nous savons que nous n’avons rien à perdre, nous modifions légèrement notre stratégie en passant sur un programme avec deux tours lancés comme nous avons pour habitude de faire sous la pluie. Nous souhaitons savoir si les pneus mieux chauffés lors du deuxième tour lancé consécutifs obtiennent de bons résultats. Le plans marche bien pour Antonio qui améliore son premier et son deuxième secteur. Il est cependant gêné dans le dernier et voit tous ses efforts passés sous silence. En revanche, la performance de Théo est grandiose puisque notre petit stratagème lui permet de réaliser le 4ème temps provisoire. Hélas, Giovinazzi chutera à nouveau en Q2 avec un 15ème temps quand Théo accèdera lui à la Q3 avec le 8ème temps.

Notre joli coup en Q2 nous donne des idées pour la Q3. Mais ce dernier a moins d’effet et Théo ne peut espérer mieux lors de cette séance qu’une dixième place. Cependant, Tsunoda reçoit de nombreuses places de pénalité pour avoir utilisé des composants moteurs hors du quota. Théo remonte donc d’une place sur la grille et s’élance depuis la P9, même bonus pour Gio qui s’élance lui de la 14ème place.

Verstappen décroche une nouvelle pôle devant Oscar Piastri et Sainz qui revient très fort suite à sa course Sprint désastreuse.

LA COURSE

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Notre stratégie aujourd’hui sera différente pour chaque pilote. 14ème et en délicatesse avec sa faculté à trouver du rythme, Giovinazzi réalisera un course avec deux arrêts composées de deux relais en Medium puis en Hard pour finir la course.

Théo Pourchaire qui est dans les points lors du départ se battra avec une stratégie à trois arrêts avec un rythme d’attaque presque omniscient. Nous espérons donc être capable de tourner vite, très vite afin de pouvoir mettre toutes les chances de notre côté pour ramener des points dans les caisses.

Comme pour la course Sprint, Théo réalise à superbe envol en mettant immédiatement la pression sur Stroll, le pilote canadien effectuant son départ en Hard tout comme Lewis Hamilton seront impuissant face à la Maserati en gomme Tendres.
Antonio de son côté n’a rien gagné et semble sur la même stratégie que beaucoup de pilote autour de lui.

Après un premier tour étincelant, Théo dépasse Russell et s’empare de la 6ème place et un féroce bataille s’installe entre eux. Gio de son côté lutte toujours avec Bottas pour s’emparer de la 13ème place. Mais au début du cinquième tour c’est l’inverse qui se produit et Giovinazzi chute virage après virage de la 14ème à la 17ème position.
Durant les tours qui suivirent, Théo perdit petit à petit du terrain sur Russell.

Le français démarre alors une combat sur la piste de haute volée avec le duo Aston Martin qui le talonne. Au moment de rentrer au stand pour effectuer son premier arrêt, Théo est malheureusement retombé 9ème.

Giovinazzi se bat toujours pour la P15 avec un quatuor de pilote composé de Gasly, Albon, Hulkenberg et donc Giovinazzi.

Après son entrée au stand, Théo ressort 21ème et va devoir inviter son meilleur pilotage à la partie s’il souhaite remonter dans le classement.

Au 14ème tour, Pourchaire est déjà remonté à la 15ème position et menace à présent son coéquipier, placé 14ème. Les instructions sont claires, Antonio ne doit pas freiner le rythme de Théo. Lorsque l’on appelle l’italien au stand, ce dernier reste en piste et effectue une manœuvre douteuse sur son coéquipier au bout de la ligne droite. Je vais vraiment finir par penser qu’il faut que j’apprenne le chinois. Un tour plus tard, l’italien s’exécute et s’excuse de ne pas avoir pu rentrer le tour d’avant à cause du positionnement de Théo sur la piste.

Je suis dépité, son tour de trop lui coûte cinq places. Pas une, pas deux ! CINQ ! Je suis fou de rage. C’est la troisième fois que l’italien agit de la sorte cette année. 2 tours après, il se fait dépasser par Hulkenberg et rétrograde à la 21ème position. Et comme les nouvelles sont bonnes, Magnussen se plante au 18ème tour et la voiture de sécurité virtuelle s’invite à la fête. Par chance, les principaux concurrents de Théo ne profite pas du régime ralenti de la VSC pour s’offrir leurs premiers arrêts au stand et lorsque Russell et Ricciardo se décident enfin à le faire, la VSC s’arrête, permettant aux pilotes de reprendre leur rythme de course habituel. Ce qui signifie qu’au moment de la relance, Pourchaire est revenu à la 11ème position juste derrière le pilote Mercedes.

Il faut attendre le 22 ème tour que pour l’ensemble des pilotes aient au moins effectués un arrêt. A ce stade de la course, Giovinazzi est toujours 19ème et s’emploi à réparer ses bêtises. Théo lui est 8ème…

Au 26ème tour, le français rentre au stand pour effectuer son deuxième pit-stop et chausse des Hard. Il retombe par la même occasion 15ème et s’élance à nouveau dans un processus de remontée avec une piste dégagée.
30ème tour, c’est au tour d’Antonio de s’arrêter au stand. Il chausse ainsi son dernier train de pneus et va devoir faire avec jusqu’à l’arrivée.
Il faut à présent être patient et observer comment le jeu des arrêts aux stands se déroulent.

À 15 tours de l’arrivée, Giovinazzi est arrivé à remonter à la P14 grâce à l’usure de ses gommes avantageuse face à ceux qui ne se sont pas arrêté, l’objectif étant désormais de résister au retour des pilotes qui allaient à présent bénéficier du même avantage.

Au 43ème tour, Théo rentre pour la dernière fois au stand pour chausser des pneus Tendres. De manière générale la course a été sans réelle densité, Giovinazzi était trop loin pour espérer quoi que ce soit et à même dû se battre pour survivre.

Théo lui a été sur un stratégie décalé et n’avait pratiquement pas livré de bataille roue contre roue. Mais avec ces gommes Soft neuves, il allait peut-être semer la pagaille, d’autant plus qu’Alonso était contraint à l’abandon suite à une panne mécanique.

20 secondes séparent Pourchaire des points à 10 tours de l’arrivée, l’opération paraît impossible, mais nous faisons tout pour le motiver.
5 tours plus tard, Théo arrive difficilement à faire passer l’écart sous les 15 secondes. Sauf revirement de situation, nous nous approchons grandement d’une nouvelle 11ème place.

Au terme d’un Grand Prix sans saveur particulière Antonio sauve les meubles en parvenant à terminer 14ème.
La stratégie décalée n’aura malheureusement pas eu l’effet escompté pour Théo qui termine P11 à 12 secondes des points.

À Austin, Max Verstappen remporte une nouvelle victoire cette année et s’envole de plus en plus vers un nouveau titre de Champion du Monde. Lando Norris, son dauphin au championnat, et Charles Leclerc complètent le podium du jour.
Le néerlandais a livré un week-end solide en réalisant au bout du compte un Hat-Trick (Pôle, Victoire, Meilleur tour en course)

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Max Verstappen	McLaren	1’34’899	2	26
	Lando Norris	McLaren	1’35’271	2	18
	Charles Leclerc	Ferrari	1’35’384	2	15
P4	Carlos Sainz	Ferrari	1’35’652	2	12
P5	Oscar Piastri	McLaren	1’36’422	2	10
P6	Lance Stroll	Aston Martin	1’36’193	2	8
P7	Lewis Hamilton	Mercedes	1’35’692	2	6
P8	George Russell	Mercedes	1’36’707	2	4
P9	Sergio Pérez	Red Bull	1’36’567	2	2
P10	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’36’503	2	1
P11	Théo Pourchaire	Maserati	1’36’918	3	0
P12	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’36’403	3	0
P13	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’36’862	2	0
P14	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’38’592	2	0
P15	Nico Hulkenberg	Haas	1’38’011	3	0
P16	Esteban Ocon	Alpine	1’38’514	2	0
P17	Alexander Albon	Williams	1’37’388	3	0
P18	Pierre Gasly	Alpine	1’36’708	3	0
P19	Logan Sargeant	Williams	1’38’135	2	0
P20	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’38’278	2	0
P21	Fernando Alonso	Aston Martin	1’37’839	2	0
P22	Kevin Magnussen	Haas	1’41’245	1	0

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[TheGreatest]

Gio fait des siennes pour empêcher Théo de briller… Faut appeler Zizou pour un coup de boule

[CaptainAmericka]

Ca sent le roussi pour Gio là…

[gwendil35]

Je pense que Gio a du mal à supporter une pression aussi forte et pesante que celle de la F1. Son passage chez Alfa Romeo n’a pas été des plus marquants. C’est dommage car c’est pas un mauvais pilote.

Par contre, Pourchaire a l’air d’aimer cette fameuse pression. Surperforme-t-il ? J’espère que non mais connaissant son potentiel intéressant sur F1 Manager 2022, je pense qu’il est à ses débuts.

[RedM1nd]

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@TheGreatest > J’aurais du m’y attendre, on dit toujours jamais deux sans trois. Normalement, on devrait être tranquille jusqu’à la fin de la saison.

@CaptainAmericka > Il a une clause de départ assez costaud, et on peut pas vraiment s’offrir mieux, c’est vrai que c’est ce qui le sauve un peu à la vue des récents résultats.

@gwendil35 > Je pense pas non plus que ça soit un mauvais pilote, il a réussi par le passé, et même en début de saison quand la voiture s’améliorait de faire de belles choses. Mais quand il perd l’avantage de la voiture, ça devient plus compliqué.
Pour Théo c’est l’inverse, au regard de la performance actuelle qui a été tiré vers le bas suite à notre arrêt très précoce de développement, il est clairement toujours hyper régulier. On connait son potentiel, et dans les années à venir ça peut devenir une sérieuse épine pour les cadors actuels.

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[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1963	71	4,304 km	Valtteri Bottas (2021) 1’17’773

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	Au Mexique, le tracé alterne habillement, les zones lentes et les longues ligne droites sous influence du DRS. La vitesse de pointe et le DRS sont naturellement une clé essentielle, mais la capacité d’une monoplace à sortir rapidement d’une portion lente est tout aussi importante. Les monoplaces les plus polyvalentes sont donc les plus avantagées.
Pirelli estime que les stratégies à un seul arrêt son possible au Mexique, mais à ce stade de la saison où les monoplaces commencent à fatiguer, l’option à deux arrêts semble beaucoup plus envisageable.

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	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 0.090s
2022	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 15.186s
2021	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 16.555s
2020	/	/	/

Après les États-Unis, on prend la direction du Mexique pour y disputer le Grand Prix du Mexique sur l’Autodromo Hermanos Rodrigues. Un circuit apprécié par les pilotes pour son passage au cœur du “stadium” composé d’immense grandin aux allures de stade de football.

Même si notre voiture ne figure pas parmi les meilleures à ce stade de la saison, nous sommes capables d’avoir un peu de performance avec notre vitesse de pointe, l’efficacité de notre DRS et notre aérodynamisme à grande vitesse.

C’est pourquoi, je suis moins pessimiste à l’approche de ce GP que je ne pouvais l’être à Austin, mais on va pas mettre la charrue avant les bœufs .

LES ESSAIS LIBRES

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En Amérique hispanique, nous décidons de faire rouler Franco Colapinto durant les Essais libres 1. L’argentin de par ses origines latines est l’une des coqueluches du public après Sergio Pérez qui dispute ici, son GP à domicile.
Les fans ici sont des passionnés invétérés et le deuxième pilote Red Bull est l’idole d’un peuple au sein d’un marché en pleine effervescence.

La première session se déroule sans encombre, Théo et Colapinto réalisent deux relais très convaincants, jusqu’à ce que Théo perde le contrôle de la monoplace à l’entrée du stadium et vienne s’encastrer dans le mur de pneus. Le bilan humain est sans gravité, mais le châssis, l’aileron arrière, les suspensions et la boite de vitesse sont foutus. Franco ramène la voiture en un seul morceau.

Cet accident arrive au pire moment, en plein milieu d’un Triple-header… si l’on souhaite remplacer les composants de la monoplace de Théo à l’identique, il nous faut dépenser 4,5 millions d’euros de fabrication d’urgence.

Après réflexion, nous décidons d’installer les anciennes versions de composants moins performants certes, mais ayant un coût nul pour notre budget. Nous souhaitons également que cette erreur soit formatrice pour Théo et qu’il comprenne qu’il y a des erreurs que l’on doit savoir éviter. Et si nous ne sommes pas en mesure d’obtenir les pièces pour le Brésil, et bien le français doit s’attendre à passer un week-end supplémentaire très compliqué.

Au moins la deuxième session permet à Théo de boucler la configuration de sa monoplace. Il n’en est pas de même pour Antonio qui a retrouvé son baquet à l’occasion et qui aura besoin d’effectuer plus de réglages lors de la dernière séance du week-end pour y parvenir.
Mis à part l’erreur de Pourchaire, les essais se passent bien pour nous et nous attendons les qualifications pour nous faire une idée réelle de ce à quoi on peut aspirer ce week-end.

LES QUALIFICATIONS

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La première interrogation que l’on se fait durant la Q1 est comment est-ce que Théo, avec d’anciens composants, peut réaliser un meilleur tour chrono que Gio. L’italien doit absolument se faire violence car sa P18 est pour l’instant éliminatoire. A notre demande, il améliore son temps, mais ce n’est pas suffisant et Giovinazzi termine la qualification à la 20ème position. Nous profitons de cette contre performance pour prendre une nouvelle boîte de vitesses puisque notre dernier exemplaire réglementaire commence à être vraiment trop usé. On paie une amende d’1 millions d’euros, mais nous n’avons pas vraiment le choix.
Théo avec ses anciens composants est P13.

Sans surprise, on ne peut pas vraiment faire mieux en Q2 avec un P14 arraché lors de la première tentative. Nous essayons de faire un deuxième temps chrono avant la fin car nous ne souhaitons pas renoncer, mais nous devons nous faire à l’idée que nous ne sommes pas dans le coup. Finalement, le français se qualifie en douzième position.

Carlos Sainz décroche la pôle pour Ferrari devant Verstappen et Pérez. Mais l’espagnol prend dix places de pénalité pour utilisation supplémentaire de composant, et s’élancera donc juste devant Théo.

LA COURSE

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Nos espoirs pour cette course sont minces. Antonio est passé complètement à côté de sa qualification et prend des places de pénalité pour l’utilisation d’une boîte de vitesses supplémentaire au quota réglementaire.
Théo de son côté a torpillé la voiture et prend part à la course avec la moitié des anciens composants équipés sur sa monoplace.
Malgré tout, il s’en est plutôt bien tiré en parvenant à se qualifier à une position qui a l’habitude d’obtenir. Alors qui sait ?

Nous ne nous faisons pas de faux espoirs, un coup de poker via la stratégie est peu envisageable, c’est pourquoi les pilotes livreront une partition classique avec deux arrêts prévus et des relais en Medium et Hard.
Chacun de nos pilotes commencera la course en Medium pour une meilleure envolée.

Le départ à Mexico est primordial, la ligne de départ est très longue ce qui peut permettre aux plus audacieux de tenter quelques choses au premier virage.
C’est dans ce genre de manœuvre que l’on est parvenu à nous démarquer cette saison, mais ici, il n’en est rien. C’est même pire que cela, puisque Théo perd deux positions dans la manœuvre périlleuse de l’enchaînement des trois premiers virages. Antonio, bon dernier, n’a pas fait de miracle non plus.

En l’espace de 5 tours, Pourchaire reculera d’une place supplémentaire en se faisant doubler par Albon, mais il répliquera en passant Ocon après que l’Alpine ait été dépassée par la Williams. Une lutte semble alors s’engager entre ces trois pilotes.Gio est quant à lui toujours fantomatique.

Après une dizaine de tours, on remarque clairement là où la Maserati ne fait pas le travail comme elle le devrait, elle est beaucoup trop lente dans la partie lente du circuit, ce qui a pour effet de nous pénaliser lorsque l’on essaye de rester au contact des voitures de devant.

Nous avons cependant un avantage sur beaucoup de pilotes, grâce à nos gommes moins usées on parvient petit à petit à refaire notre retard. Théo retrouve alors la 12ème place, et Antonio grappille deux positions également…

Au 18ème tour, Théo entre virtuellement dans les points en dépassant Esteban Ocon.
Et 8 tours plus tard, nos pilotes entrent enfin au stand pour effectuer leur premier changement de gomme. D’un côté de Pourchaire repart avec un train de gomme Medium tandis que Giovinazzi chausse des Hard.

Le français à la sortie de la pitlane est 14ème quand Gio est à nouveau dernier.

A la mi-course, les choses n’ont pas beaucoup changé. Après être retombé à la 16ème position, Théo a commencé à trouver du rythme pour retrouver la P13. Gio, de son côté, est passé 19ème et semble faire de son mieux pour améliorer sa position finale. Mais les choses ne sont pas aisées pour le pilote italien.

36ème tour, Théo est de retour à la 11ème place, mais doit faire face à présent à un déficit de 11 secondes avec la première monoplace dans la limite des points. Au 44ème tour, Pourchaire se jette dans la voie des stands pour venir chausser ses gommes Dures supposées le mener au bout du GP. Il ressort 12ème de cette manœuvre et à désormais le champ libre vers la ligne d’arrivée finale. A la 11ème position on retrouve Giovinazzi qui s’est retrouvé là grâce aux arrêts des autres pilotes concurrents.

T48, c’est au tour d’Antonio de venir mettre ses dernières gommes Medium. Il ressort P18 mais dispose d’une marge conséquence puisque les pilotes devant lui ont entre 15% et 40% de dégradation de plus.

Un tour plus tard, Théo prend le meilleur sur Tsunoda et s’adjuge temporairement la 11ème place.

Durant un tour où deux le japonais tente de lutter, mais le français prend rapidement et définitivement le dessus. L’italien en queue de peloton, s’adjuge timidement la P18 grâce à un arrêt au stand supplémentaire effectué par Logan Sargeant.
Le challenge majeur de ces 15 derniers tours réside au cœur du pilotage de Théo.

Tour après tour, il a réussi à réduire la dizaine de secondes d’écart qu’il y avait entre la P11 et la P10, et voilà qu’il était à présent de retour à moins d’1 seconde 5. Oscar Piastri avait des problèmes mécaniques et semblait être tout indiqué pour être la victime à venir dans cette course… Au 55ème tour, Théo rentre dans les points et sauf cataclysme devrait être capable de s’y tenir s’il parvient à maintenir les assauts du prodige australien sous contrôle.

A 10 tours de l’arrivée, Théo possède désormais 3.2 secondes d’avance sur Piastri.
Giovinazzi semble de son côté avoir trouvé un second souffle puisque l’italien est 15ème et remonte très fort sur la 14ème place. Position qu’il volera au 65ème tour, mais ce même tour un Ricciardo frustré tentera de récupérer sa place en fermant la porte à l’intérieur du virage n°4. Résultat ? Un aileron cassé pour Antonio qui déclenche ma colère sur le muret des stands. Lorsque la FIA viendra annoncer qu’aucune pénalité ne sera infligée, j’explose de colère à la radio en m’adressant directement à la direction de course.

Paolo essaye de son côté de calmer son pilote qui est lui aussi exaspéré par cette décision. L’italien va de surplus devoir faire preuve d’abnégation, car il est impossible qu’il s’arrête à nouveau pour changer son aileron. Il devra faire avec jusqu’à la fin.

Sa vengeance arrivera au 68ème tour, lorsqu’il dépassera la Visa Cash à nouveau. Cette fois-ci, Daniel ne force pas et Gio prend un avance confortable pour terminer la course à la 14ème position.

Théo de son côté, avec des composants usés, profite des déboires mécaniques de McLaren pour s’adjuger le dernier point en jeu.
Max Verstappen remporte une nouvelle victoire devant Sainz et Norris.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRÊTS	POINTS
	Max Verstappen	Red Bull	1’17’792	2	25
	Carlos Sainz	Ferrari	1’16’003	2	19
	Lando Norris	McLaren	1’16’638	2	15
P4	Charles Leclerc	Ferrari	1’18’137	2	12
P5	George Russell	Mercedes	1’16’394	2	10
P6	Lance Stroll	Aston Martin	1’17’956	2	8
P7	Lewis Hamilton	Mercedes	1’17’991	2	6
P8	Fernando Alonso	Aston Martin	1’17’936	2	4
P9	Sergio Pérez	Red Bull	1’18’030	2	2
P10	Théo Pourchaire	Maserati	1’18’873	2	1
P11	Oscar Piastri	McLaren	1’18’331	2	0
P12	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’18’884	2	0
P13	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’18’682	2	0
P14	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’19’020	2	0
P15	Alexander Albon	Williams	1’18’964	3	0
P16	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’19’164	2	0
P17	Esteban Ocon	Alpine	1’19’029	2	0
P18	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’18’938	2	0
P19	Logan Sargeant	Williams	1’19’606	3	0
P20	Pierre Gasly	Alpine	1’20’148	2	0
P21	Niko Hulkenberg	Haas	1’19’445	3	0
P22	Kevin Magnussen	Haas	1’19’515	3	DNF

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[alexgavi]

Frustrant ce GP des USA. Théo parvient tout de même à décrocher 1 point à la course sprint, mais c’est la presque habituelle P11 en course
Pour Gio, c’est souvent pareil. Du moment qu’il n’aura pas une superbe voiture, j’ai l’impression qu’il ne pourra jamais faire beaucoup mieux. S’il pouvait déjà arrêter de plomber son coéquipier, ce serait bien.

Sacré perf au GP du Mexique, qui semblait bien mal embarqué. Théo qui parvient à marquer un point malgré l’ancienne version de la voiture.
Par contre, ce week-end a dû couter assez cher entre le crash, la boîte de vitesse et l’aileron