:storygreen: :s1: 🇮🇹 The Trident must drive

[alexgavi]

Cette période a l’air d’être plutôt intenses en terme de prises de décisions.
Les meilleurs éléments de l’équipe ont l’air d’être surveillés de près !

Giovinazzi doit serrer les fesses, il semble ne pas pouvoir passer son plafond de verre

[CaptainAmericka]

Hahaha il a peut-être peur de ne pas être gardé vu ses performances !! Il n’y a pas de fumée sans feu hein…

[RedM1nd]

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@TheGreatest > Je peux même pas manger des pancakes tranquille , c’est fou ça !

@alexgavi > En effet, il ne faut rien louper car c’est le meilleur moyen de loupe des opportunités. Il a en effet du mal à franchir un cap, peut-être que sa note générale le rattrape, même si la voiture devrait lui permettre de faire un peu mieux.

@CaptainAmericka > C’est sur que si il y en aurait un à jeter, ça ne serait pas Pourchaire…

@CaptainAmericka >

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[RedM1nd]

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13 Aout 2024,

Pouvoir être capable d’annoncer une prolongation de contrat est un sentiment tellement bon. Cela incarne la fierté et l’aboutissement de plusieurs heures de discussion et de négociation.

Des discussions d’abord sur la durée. Est-ce que la personne visée souhaite signer un bail long et s’inscrire dans la durée ? Ou bien au contraire préfère-t-elle garder de la flexibilité sur son avenir. De ces deux options découlent beaucoup d’autres, comme la rémunération par exemple. Sur des contrats courts, le salaire est souvent majoré. Là où il peut plus facilement être lissé lorsqu’il est réfléchi pour durer.

Ce qui était certain avec Salvatore, c’est qu’il ne voulait pas d’une prolongation d’une seule année. Et cela tombait plutôt bien pour nous car, ce n’était pas dans notre intérêt non plus de se retrouver dans la même situation l’année prochaine. La loyauté était une chose, mais il était impossible de savoir combien de temps elle serait d’actualité. Il était donc impératif pour nous de boucler le cas du Responsable Aéro pour les prochaines années.

Après bien des échanges, nous sommes parvenus à trouver un accord pour les cinq prochaines années. Le salaire compte-tenu de la longueur du contrat avait été revu légèrement à la baisse, puisque Salvatore touchera dès la saison prochaine 3,6 millions d’euros annuels. Contre 4,4 aujourd’hui. La prime de 1 millions qu’il a touché lors de la signature de son nouveau bail atténue légèrement cette baisse.

Il est heureux, je suis heureux et le comptable le sera aussi. Dans l’histoire tout le monde est gagnant.
En début d’après-midi, je consulte les différents sites officiels pour me tenir au courant de ce qu’il se passe.
Cette période estivale et charnière, et généralement, presque tous les transferts qui deviendront actifs en fin de saison sont bouclés à cette période.

De notre côté, nous sommes plutôt chanceux, Notre staff, nos pilotes avaient en grande partie tous des contrats de plusieurs saisons, seuls les cas de Salvatore et de Pietro avaient nécessité une attention majeure. Le premier était à présent résolu, et Pietro devait se manifester dans les prochains jours pour régler définitivement sa prolongation.
Je posais donc un œil curieux sur la nouvelle facette qu’aurait la Formule 1 l’année prochaine.

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LEWIS HAMILTON	MERCEDES		FERRARI

C’est peut-être l’information majeure qui a secoué le monde de la Formule 1. Il y avait des rumeurs, mais le septuple champion du monde enfin de contrat avec Mercedes n’a pas souhaité poursuivre l’aventure avec les flèches d’argent. Le temps joue de plus en plus contre la légende toujours en quête d’un huitième titre. Après dix années de collaboration et des titres à profusion, c’est chez Ferrari que Lewis tentera de ravir son ultime challenge en F1.

FERNANDO ALONSO	ASTON MARTIN		MERCEDES

Avec le départ d’Hamilton acté, le jeu des chaises musicales commence et je suis étonné de voir que Toto Wolff le Patron de Mercedes a préféré jeter son dévolu sur Fernando Alonso plutôt que de miser sur de jeunes pilotes prometteur comme Oliver Bearman ou encore Andrea Kimi Antonelli. Toujours étant que le double champion espagnol quitte Aston pour ce qui devrait être son dernier challenge en Formule 1.

CARLOS SAINZ	FERRARI		RED BULL

Toujours chez les Top Team, c’est Carlos Sainz qui avec l’arrivée de Lewis est obligé de faire ses bagages. Il arrive chez une autre équipe du haut de tableau et se battra l’an prochain au côté de Max Verstappen comme c’était le cas en 2015 chez Toro Rosso lorsque le néerlandais et l’espagnol sont arrivés en Formule 1.

VALTTERI BOTTAS	KICK SAUBER		ASTON MARTIN

Pour palier au départ d’Alonso, Lawrence Stroll a décidé de négocier avec le vétéran Bottas pour continuer à aider son fils Lance et sa quête de couronne mondiale. La line-up d’Aston fait tout de même un pas en arrière, car Bottas bien qu’excellent pilote, n’est en rien proche d’un Fernando Alonso.

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À ce stade, les meilleurs écuries de la grille ont d’or et déjà validé leur duo de pilote pour l’année prochaine:
Verstappen/Sainz chez Red Bull, Leclerc et Hamilton chez Ferrari. Russell/Alonso chez Mercedes et le duo McLaren ne bouge pas avec la paire Norris/Piastri.
Aston Martin en embuscade derrière les quatre grosses écurie a validée le baquet le Bottas et seul le contrat de Lance Stroll est encore en suspend.
Nous confirmons également que le duo de chez Maserati ne bougera pas. Puisque nous réitérons notre confiance envers nos pilotes pour l’année prochaine.

Cela bouge par contre beaucoup chez les équipes derrières nous, bien que l’on ignore encore ce que Williams fera de son deuxième pilote puisque le contrat de Logan Sargeant arrive à échéance.

PIERRE GASLY	ALPINE		VISA CASH RB
GUANYU ZHOU	KICK SAUBER		VISA CASH RB

L’écurie petite soeur de Red Bull décide de changer un certain nombre de chose pour la saison 2025 à venir. La collaboration entre Honda et Red Bull arrivant à son terme, exit les sponsors japonais et donc Yuki Tsunoda qui est laissé de côté au profit de Zhou et de l’agent chinois. La bonne nouvelle pour les fans résidant dans le retour d’un pilote qui a toujours été apprécié en interne en la personne de Pierre Gasly qui quitte donc Alpine après deux saisons mitigés.

SERGIO PÉREZ	ALPINE		ALPINE
LIAM LAWSON	XXXXX		ALPINE

Pour se redresser après le départ de Gasly, Alpine décide de faire elle aussi un virage à 180° en mettant de côté la prolongation d’Esteban Ocon. L’écurie français dit ainsi adieu à son ADN française et offre à Sergio Pérez rangé au placard par Red Bull d’occuper un rôle de premier pilote. Liam Lawson grand espoir de la disciple effectuera sa première pige officiel en F1.
Si la voiture est capable, ce duo de pilote peut rapidement devenir un problème pour nous.

KEVIN MAGNUSSEN	HAAS		KICK SAUBER
NICO HULKENBERG	HAAS		KICK SAUBER

Privé de Bottas et de Zhou, Sauber a décidé de faire ses courses chez Haas, puisque l’écurie italo-suisse ne s’est pas casser la tête et a décidé de recruter le duo Magnussen/Hulkenberg. Ce choix curieux me laisse perplexe, tant il y a de jeunes pousses qui montent très très fort en F2. Mais soit… Je ne suis personne pour juger des choix de mes pairs.
Sauber hérite sans peine du duo le moins sexy du plateau.

ESTEBAN OCON	ALPINE		HAAS
YUKI TSUNODA	VISA CASH RB		HAAS

Les départs de Magnussen et de Hulkenberg ont permis à Haas de se forger une nouvelle identité, et il se pourrait bien que l’écurie américaine ait à l’image d’Alpine réalisé le meilleur assemblage possible avec qui qui était à sa disposition. Le duo Ocon/Tsunoda a de quoi plaire, d’autant plus que Toyota, constructeur japonais s’est rapproché de Haas qui approvisionner l’écurie en composant non réglementé. Si la Haas s’améliore l’an prochain, et que nos prévisions d’améliorations s’avèrent moins importantes que prévue. Il se pourrait bien que Haas devienne un rival à surveiller.

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La grille avait totalement été chamboulée par cette période estivale et ce qu’elle serait l’an prochaine devenait de plus en plus concret.
Parcourant la fin de page, mon oeil fut attiré par une information de dernière minute qui venait d’être publier.

PIETRO TUMMINO	MASERATI		ASTON MARTIN

Le coup de poignard était douloureux. Alors que je m’étais battu pour offrir une chance de participer au circuit F1 à Pietro. Que je lui avais laissé l’opportunité de ne faire qu’une saison et d’arrêter s’il en ressentait le besoin. Alors que je lui avais demandé si il était disposé à continuer l’aventure avec nous et offert un contrat adéquat. Voilà qu’il signait chez notre plus proche rival sans même avec le courage et le respect de me l’annoncer en personne.
Il fallait que je l’apprenne via un putain de site internet.
J’étais dégoûter. Mais d’un autre côté cela servait à me rappeler que dans la race humaine, il y avait des gens bien et droit comme Salvatore, et de l’autre il y avait des serpents.

Je me sentais trahit, et je commençais déjà à réfléchir à la manière dont j’allais pouvoir continuer à travailler avec cet homme pendant les quatre prochains mois.
Je n’avais vraiment rien contre le fait qu’il ait décidé de partir. Se faire voler des talents, cela fait parti du jeu cruel de la F1. Cela n’empêchait pas que les choses soit faites dans les règles.
Un appel en amont pour me dire simplement: « Dino, je vais signer chez Aston Martin » aurait été la moindre des choses. Peut-être même que j’aurais pu consentir à discuter et à négocier l’offre déjà faite. Mais non. Il avait simplement décidé d’accepter et maintenant il allait devoir déménager en Angleterre. Pour quelqu’un qui ne savait pas si sa femme accepterait le rythme de la F1 plus longtemps, c’était un sacré changement que le couple italien allait vivre. Mais soit. C’était le choix de l’ingénieur, et même si cela m’agaçait, je devais l’accepter et rester professionnel.

Par ailleurs, j’allais devoir rapidement me retourner et trouver un remplaçant. Je comprenais par ailleurs les rumeurs qui avaient été faites il y a quelques jours au sujet de notre poste de Directeur Technique. Le départ de Tummino résultait à nouveau d’un jeu de chaise musicale qui avait vu Enrico Cardile quitter Ferrari pour Red Bull. Pour palier à ce départ, Ferrari avait fait le choix de miser sur Dan Follows de chez Aston Martin, et voilà le résultat. Je décidais malgré tout de garder mon calme, cela serait beaucoup trop gros qu’Elkann ait suggéré à Fred Vasseur de prendre Follow alors que des noms comme Allisson ou Waché étaient disponibles. Quoi qu’après tout… cela faisait peut-être sens bien qu’Aston aurait tout aussi bien pu se jeter sur eux aussi.

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[alexgavi]

Pas mal de choses à retenir ! Pas simple de gérer son équipe quand on apprend certaines choses par la presse
Est-ce que Hamilton va enfin pouvoir atteindre ce 8ème titre ? Rien n’est moins sûr !
En tout cas, je trouve sympa les changements de baquet.

J’aurais été curieux de voir la cohabitation entre Tsunoda et Steiner

[TheGreatest]

Tu gères les transferts toi même ? C’est très intéressant les changements !

[RedM1nd]

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@alexgavi > C’était un post assez conséquent en effet.
On ne sait pas encore à quel point les monoplaces de l’année prochaine seront différentes. Ce qui est certain, c’est que le jeu est bien scripté, parce qu’à chaque partie, Lewis part toujours chez Ferrari.

Tu ne tiens vraiment pas au petit corazon de Steiner

@TheGreatest > Alors non, il y a dans cet opus un aspect transfert qui n’était pas aussi poussé qu’à la sortie de F1M 22. Ici, c’est l’IA qui s’est chargé de compléter les baquets libres en fonction des fins de contrat. Il n’est pas aussi poussé qu’on pourrait l’espérer car par exemple, les team ne misent pas vraiment sur les jeunes. Et généralement, l’IA prend les meilleurs pilotes dispo et les dispatch aléatoirement.
On verra en fin d’année ce que vont faire Aston, et Williams qui sont les deux seules écurie à ne pas avoir confirmer leur duo.

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[RedM1nd]

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Le départ de Pietro me mettait dans une situation que je n’avais pas vraiment espéré. Je connaissais les capacités de l’ingénieur Italien et surtout l’immense potentiel qui à seulement 34 ans ne demandait qu’à être poli année après année.
Je me retrouvais donc avec un choix à faire pour désigner son remplaçant et forcément je ne pouvais faire autrement que de regarder du côté des rumeurs qui avaient été lancées sur la toile quelques jours auparavant.

James Allison… Pierre Waché, deux légendes de la Formule 1 avec des carrières longues comme mes deux bras et des titres en veux-tu en voilà.
À y regarder de plus près, le départ de Pietro pouvait peut-être être pour Maserati l’occasion de collaborer avec deux des quatre, cinq meilleurs ingénieurs de la F1 des dix dernières années.

James Allison est le plus expérimenté des deux. Du haut de ses 56 ans, il a tout connu dans sa carrière. Jeune ingénieur, il fait ses premières piges chez Benetton de 1990 à 1992. Il y reviendra ensuite de 94 à 99 et connaîtra les deux premiers titres d’un certain Michael Schumacher. Il est alors à la tête du département aérodynamique.
En 1999, il part chez Ferrari, et y reste jusqu’en 2005. La Ferrari entre alors dans ce qui est encore considéré aujourd’hui comme son âge d’or. Allison peut donc se vanter aujourd’hui d’avoir travaillé sur toutes les voitures ayant couronné Schumacher.
Après son passage en Rouge, Allison retourne chez Benetton qui a été racheté et est devenu Renault en tant que Directeur Technique et devinez quoi ? Fernando Alonso remporte deux titres. La période chez Renault, puis Lotus durera jusqu’en 2013 à l’issue de laquelle James Allison décide de retourner chez Ferrari. Mais la Scuderia n’a plus rien à voir avec celle qu’il a laissé et les Rouges courent déjà derrière un titre depuis 2007. Et au début de l’ère Vettel, les Rouge sont nul part et Allison n’a d’autre choix que de repartir de zéro pour la monoplace de 2016.
Malheureusement, sa femme décède brutalement, et l’ingénieur se retire de la Formule 1 une première fois.

Il revient finalement aux affaires en 2017 chez Mercedes et participe à la domination la plus hégémonique de l’histoire en remportant, les titres pilotes et constructeurs 2017, 2018, 2019 et 2020. Il quitte la F1 une nouvelle fois à l’issue de la saison 2021 mais revient chez Mercedes en 2023 en tant que Directeur Technique.
Une carrière hors norme d’un homme qui a pourtant touché le fond. Une carrière d’ingénieur auréolé de pas moins de 13 Titres pilotes et 14 Titres constructeurs.
Si on cherche le vécu et l’expérience, on ne fait pas mieux que’Allison aujourd’hui en Formule 1.

De l’autre côté, nous avons le cas Pierre Waché, ingénieur français de 50 ans. Son début de carrière est moins flashy que celui de James Allison. En effet, Pierre arrive en Formule 1 en 2006 dans l’écurie BMW Sauber qui n’a jamais vraiment été une écurie dont on se souviendra éternellement. Pour ces raisons, la marque allemande se retire de la F1 en 2009 et Sauber accordera une promotion à Waché qui deviendra Responsable des performances.
L’histoire nous amène ensuite en 2013, où Pierre est recruté par Red Bull en tant qu’Ingénieur en Chef… Cette année-là, Sebastian Vettel remporte son quatrième et dernier titre de Champion du Monde avant que la F1 ne bascule sous le règne de Mercedes.
Il faudra attendre 2021, pour que Red Bull détrône les Flèches d’Argent et permettent à Max Verstappen de remporter son premier titre. L’histoire est ensuite ce qu’elle a été. Red Bull a connu plusieurs années de domination sans partage, en 2022, et 2023. Et l’écurie autrichienne ne semble pas vouloir en rester là puisqu’elle semble bien embarquer pour briguer une nouvelle victoire cette année.
Ce faisant, les travaux de Pierre Waché ont été récompensés par 4 Titres pilotes et 4 Titres constructeurs et semblent donc être en route pour rafler un titre supplémentaire dans chacune des catégories.

Le choix était vraiment difficile pour moi, je devais prendre la meilleure décision pour les monoplaces Maserati de demain, mais également pour les Maserati du futur. J’ai beaucoup échangé avec les deux ingénieurs qui étaient de leurs côtés très courtisés. Et je suis finalement parvenu à un accord avec l’un d’entre eux.

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[TheGreatest]

Ah oui, coeur brisé mais on step UP le nouvel arrivé ! Bien joué !

[CaptainAmericka]

Le choix était dur mais dans ce genre de moment il faut trancher… Et c’est chose faite !

[RedM1nd]

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@TheGreatest > On va presque remercier le coup de poignard
@CaptainAmericka > C’était le choix le plus adéquat sur le long terme

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[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1952	72	4,259 km	Lewis Hamilton (2021) 1’11’097

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	Zandvoort et son circuit situé entre les dunes offre une nouvelle épreuve de taille pour les pilotes qui doivent affronter des virages aux caractéristiques inédites. La capacité de se battre dans les virages et la déportance sont les maîtres mots ici au Pays-Bas.Il ne faut cependant pas négliger l’efficacité du DRS pour autant.
Il est possible d’envisager la stratégie à un seul arrêt, mais Pirelli aura tendance à favoriser les stratégies à deux arrêts à cause de l’abrasivité et des caractéristiques physiques du tracé.

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	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 3.749s
2022	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 4.071s
2021	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 20.931s
2020	/	/	/

Après une période estivale riche en émotion, où l’on aura cru se faire piquer un ingénieur avant de s’en faire piquer un. Après avoir essuyé des coups de pression téléphonique douteux. Mais surtout après avoir fait en sorte que l’équipe ressorte plus forte de cette épreuve en vue de la prochaine saison, nous arrivons à Zandvoort plutôt détendu.
Nous savons que les circuits basés sur la déportance ne sont pas vraiment fait pour nous. Il n’y a donc pas lieu de se stresser. Aujourd’hui, le but du week-end sera évidemment de pousser au maximum les capacités de la MC-F24, mais surtout de maintenir notre régularité.

C’est le premier week-end de course où Pietro ne fait pas parti du voyage. Sa prise de décision de quitter l’écurie lui avait naturellement valu de perdre tous ses droits d’accès aux données principales liées à la course. Et ceci pour des raisons évidentes visant à contrer toutes tentatives d’espionnage industriel. L’Ingénieur italien était donc resté en Italie cette semaine et avait simplement superviser les équipes de recherche et développement et à l’heure qu’il est, il devait sans doute profiter de son week-end à venir avec sa famille.

LES ESSAIS LIBRES

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Cela faisait un moment que nous n’avions pas fait appel à ses services, mais Franco Colapinto occupera la monoplace d’Antonio pour la première séance d’essai. Il reprend ainsi le volant d’une F1 pour la première fois depuis de long mois.
Il effectue donc un programme rapide comme il est généralement demandé aux pilotes de réserve de le faire. De son côté Théo Pourchaire gèrera comme à son habitude un programme long en pneu Hard.

Sans trop de surprise, notre objectif de configuration et d’appréciation du circuit primant sur la performance pure fait que nos chronos ne sont pas exceptionnels. Mais Franco a livré 36 tours plutôt convaincants tandis que Théo aura grandement contribué à comprendre les réglages nécessaires pour un circuit aussi exigeant que Zandvoort.
La deuxième séance disputée en Médium pour nos deux pilotes peaufine ce qui a été vu lors de la première. Antonio admet que la configuration laissée par Colapinto est déjà proche de la perfection.

La troisième séance d’essai ayant lieu le Samedi se déroule sous la pluie, les prévisions ne sont d’ailleurs pas très optimistes quant à la suite du déroulé du week-end.
Nous n’avons donc plus qu’un seul objectif, rouler, rouler et encore rouler pour que les pilotes prennent le mieux connaissance du bourbier dans lequel ils vont rouler cette après-midi pour les qualifications et demain pour la course.

Sous la pluie nos chronos sont plus facilement comparable aux autres. Cela a pour effet de nous positionner autour de la quatorzième place. Mais lorsque la pluie s’arrête et que nous chaussons des Tendres sur Pourchaire en fin de séance, le français parvient à sortir le dixième temps de la séance.

LES QUALIFICATIONS

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Comme les prédictions météo l’annonçait, il pleut très fort au-dessus du circuit de Zandvoort lorsque la première séance de qualifications commence à 15h00. La piste est tellement mouillée que les écuries ne savent pas si elles doivent sortir en pneu Wet ou en Inter.
Après 8 minutes, aucune monoplace n’a encore foulé l’asphalte et chacune des équipes sur le muret observe les agissements des autres.
Il ne reste plus que 9 minutes lorsque les premières voitures sortent enfin des stands.

Nous décidons de clore la marche, mais de charger un peu plus d’essence afin de pouvoir effectuer deux tours lancés consécutifs. Cette stratégie nous a globalement toujours souri sous la pluie, alors nous n’hésitons pas à réitérer l’expérience.
Mais avant même que l’ensemble des pilotes aient pu définir un temps de référence, Lance Stroll part en tête à queue se crash dans le mur de pneus. Le pilote canadien va bien mais son accident impose le drapeau rouge.
Lorsque la séance peut reprendre, il ne reste que 6 minutes. Nous n’avons plus de temps à perdre et nous décidons donc de sortir boucler la stratégie qui était prévue.

A l’issue de notre premier tour, Pourchaire et Giovinazzi se hissent respectivement à la P6 et à la P7. Mais ce qui m’étonne encore plus c’est de voir 11 pilotes sans chronos se dispenser de sortir alors qu’il ne reste plus qu’une minute trente.
Dans l’incompréhension totale, 5 places qualificatives seront accordées à 5 pilotes n’ayant même pas fait le moindre temps. Lance Stroll, principal rival de Pourchaire au championnat s’élancera de la dernière position.

En Q2, les conditions se détériorent ce qui nous pousse à rapidement effectuer notre temps au cas où la piste deviendrait impraticable en pneus intermédiaires.Nous sommes donc logiquement les deux meilleurs chronos avant que les autres pilotes se ruent sur le circuit pour effectuer leurs temps chronométrés.Nous sommes alors dernier car nous n’avons pas bénéficié du même état de piste. Nous ressortons alors pour effectuer notre stratégie habituelle sous la pluie, sur une piste sur laquelle repose désormais 2,25 millimètres d’eau contre près de 4 millimètres lors de notre première sortie. Notre premier tour nous ramène alors à la P5 et à la P7 pour Théo et Antonio.
Notre dernier tour lancé s’effectue sur un piste qui s’est encore améliorée en passant sous la barre des 1,8 millimètres. Et aucun de nos concurrents ne cherchent à profiter de ces améliorations. Dans ces conditions particulières, Théo arrache le meilleur temps de la séance, Gio de son côté arrache la P3 provisoire.

La pluie est encore plus forte qu’elle ne l’avait jamais été jusqu’à présent. Le circuit est gorgé d’eau avec près de 5 millimètres d’eau le recouvrant et créant d’importante flaque dans les virages en banking. Nous n’avons donc pas le choix que de nous frotter à ces conditions cataclysmiques.
Le trafic n’arrange pas non plus nos affaires puisque Gio se positionne P8 et Théo Pourchaire P10 à l’issue de notre première boucle. Par chance, tout le monde rentre aux stands lorsque l’on effectue la deuxième. L’italien est à ce stade en 5ème position là où Pourchaire n’a pu faire mieux que la P7.
Je sens malgré tout qu’il y a quelque chose à faire et je demande à ce que les pilotes ressortent pour effectuer une dernière tentative. Mais il n’en ressortira aucune amélioration significative.

Max Verstappen décroche chez lui une nouvelle pôle devant les deux Ferrari. Giovinazzi réalise sa meilleure qualification de l’année avec une P5 et Théo s’élancera non loin de lui à la 7ème place.

LA COURSE

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Le début de course devrait se dérouler sous le sec, mais une fois encore la pluie risque de s’inviter à la partie et perturber les stratégies.
Nous concernant, nous décidons d’adopter une politique ultra agressive aujourd’hui. Nous allons miser sur un départ fort et un rythme de course effréné afin de convertir nos excellents résultats d’hier en qualification.

Nos deux pilotes s’élanceront donc tous les deux en Soft, et passeront ensuite des pneus intermédiaires.
L’excellent envol de Théo lui permet de dépasser Lando Norris dans le premier virage et de venir se coller à son coéquipier.
Il dépassera proprement Giovinazzi au bout de la ligne droite et sous DRS à la fin du deuxième tour.
Mais c’est bien le pilote britannique de chez McLaren qui réalise l’action du début de course avec un double dépassement sur nos deux voitures.

Au 5ème tour, nos deux pilotes continuent à faire du bon boulot puisqu’ils s’accrochent comme des diables à le P6 et à la P7. Ils sont cependant de plus en plus sous la menace de Sergio Pérez, Lewis Hamilton et George Russell.

Au 8ème tour, ils finiront par céder tous les deux, exactement au même endroit que lorsqu’ils avaient été dépassés par Norris à la fin du deuxième tour.
Au 10ème tour. Les pilotes sont formels, la pluie a fait son apparition 10 tours plus tôt que ses prévisions initiales.

A ce moment précis, Théo Pourchaire est le premier en piste, il obtient donc la priorité pour chausser ses pneus Intermédiaire en premier. Antonio de son côté, doit tout faire pour réaliser le meilleur tour possible. L’arrêt au stand est excellent, puisque le français parvient à ressortir en piste devant Sergio Pérez.
Au tour suivant c’est à Gio de rentrer dans la voie des stands. L’arrêt est à nouveau très bien exécuté mais ne peut empêcher Gio de ressortir à la 9ème place. Sa situation reste quand même moins précaire qu’avant son pitstop puisque Tsunoda s’est intercalé entre lui et Hamilton. Il peut ainsi se concentrer sur Alonso qui est à la lutte contre Pérez.

Au 21ème tour et après 10 tours de lutte et d’un rythme sans faille, Sergio Pérez parvient à trouver la clé et à dépasser Pourchaire dans une partie sinueuse du tracé. Le français ne s’avoue cependant pas vaincu. Pour parvenir à ce résultat, le mexicain a dû taper très fort dans ses gommes. On devrait donc prochainement pouvoir reprendre l’avantage.
Giovinazzi comme son coéquipier parvient lui aussi à garder Hamilton derrière.
Les Maserati sont pour l’instant en 7ème et en 9ème position.

4 tours plus tard, c’est Alonso qui finira par prendre le meilleur sur Théo qui chute alors à la 8ème place.
Au 28ème et au 29ème tour, beaucoup de pilotes décident d’écourter leur premier relais en Inter pour chausser de nouveau pneus intermédiaires neufs. Notre stratégie à nous diffère puisque nous ne prévoyons aucun changement avant le 42ème tour.

On s’arrête finalement au 40ème tour. Et le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons perdu un nombre incalculable de place. Théo est à présent P13 et Antonio P15. Il va falloir être redoutable en piste si on veut remonter dans les points.
Nous sommes particulièrement agacés lorsqu’au 46ème tour, la pluie s’arrête, annonçant irrémédiablement une amélioration conséquente de la piste.
En bref, à 4 tours près nous aurions pu éviter un pitstop supplémentaire et une dégringolade au classement.

Au 50ème tour, Pourchaire retrouve la P10 et au même moment, la piste redevient sèche. C’est le même pour nous de jouer notre ultime carte en rentrant pour chausser des Médium qui devraient nous mener jusqu’à la fin de la course.

Notre manœuvre permet à Théo de garder la dixième position tandis que Giovinazzi remonte à la 12ème place. Nous retrouvons temporairement nos places habituelles alors que nous avions les ingrédients qui auraient pu nous permettre de marquer des points avec les deux voitures.
Les pilotes n’ont à ce stade plus qu’une seule option: baisser la tête, se concentrer et prier pour qu’un événement devant vienne bouleverser la course.
Mais à dix tours de l’arrivée, cet imprévue n’a toujours pas eu lieu et nos pilotes se trouvent au beau milieu d’une course avec eux même tellement les écarts sont conséquents.

Finalement, l’imprévu ne se manifestera pas comme nous l’espérions puisqu’au contraire, c’est Yuki Tsunoda qui viendra déranger Théo dans sa course à trois tours de l’arrivée.
Le français devra sortir les coudes afin de défendre sa position.
Mais le japonais prend finalement le meilleur dans le dernier tour, éjectant Théo de la zone des points.

Je suis agacé, il y a plein d’éléments qui en dehors des résultats qui correspondent à nos standards ne me satisfont pas.
Il y a eu plusieurs erreurs, sur lesquelles ont doit absolument travailler pour ne plus les reproduire à l’avenir.

Charles Leclerc remporte sa première victoire de la saison en devançant Lando Norris et Max Verstappen.
On aura pour notre part rapidement l’occasion de mettre à profit notre travail d’introspection car la Formule 1 nous attends dès le week-end prochain chez nous en Italie à Monza.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRÊTS	POINTS
	Charles Leclerc	Ferrari	1’12’436	3	25
	Lando Norris	McLaren	1’11’277	3	19
	Max Verstappen	Red Bull	1’12’649	3	15
P4	Carlos Sainz	Ferrari	1’12’576	3	12
P5	Oscar Piastri	McLaren	1’13’648	3	10
P6	Lewis Hamilton	Mercedes	1’12’657	3	8
P7	Fernando Alonso	Aston Martin	1’13’770	3	6
P8	George Russell	Mercedes	1’13’112	3	4
P9	Sergio Pérez	Red Bull	1’13’235	3	2
P10	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’14’470	3	1
P11	Théo Pourchaire	Maserati	1’14’225	3	0
P12	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’14’700	3	0
P13	Esteban Ocon	Alpine	1’14’894	3	0
P14	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’14’547	3	0
P15	Alexander Albon	Williams	1’14’438	3	0
P16	Niko Hulkenberg	Haas	1’14’572	3	0
P17	Logan Sargeant	Williams	1’14’708	3	0
P18	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’14’267	3	0
P19	Lance Stroll	Aston Martin	1’15’335	4	0
P20	Kevin Magnussen	Haas	1’14’406	3	0
P21	Pierre Gasly	Alpine	1’14’627	3	0
P22	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’15’061	4	0

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[celiavalencia]

11 et 12…
à nouveau aux portes des points

[CaptainAmericka]

Hahaha les mecs commencent la saison comme ils ont fini la dernière ! Aux coudes à coudes et aux mêmes places

[TheGreatest]

C’est rageant !

[RedM1nd]

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@celiavalencia > Au moins, on ne peut pas nous reprocher d’être inconstant

@CaptainAmericka > Je vais finir par penser que les dés sont pipés et qu’ils ont pris des abonnements.

@TheGreatest > Surtout quand on se fait faucher le point dans le dernier tour.

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[toopil]

J’avais du retard et j’ai tout rattrapé.

Le binôme Ocon - Tsunoda chez Haas… Ça va fracasser de la voiture, j’espère qu’ils ont un budget conséquent (j’adore Tsunoda IRL mais dans le jeu il fracasse trop de caisses )

[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1950	53	5,793 km	Rubens Barrichello (2004) 1’21’046

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	Monza… Fierté italienne depuis 1950 et nommé « Temple de la Vitesse ». Le circuit est assez simple, mais force les pilotes à n’avoir qu’une seule obsession. LA VITESSE. Ici, l’adrénaline est poussée à son paroxysme tout comme la puissance des monoplaces. Le DRS et la vitesse de point sont les deux caractéristiques primordiales pour performer à Monza.
Sur le tracé rapide de Monza, il est très difficile de pouvoir gagner suffisament de temps sur la concurrence pour pouvoir s’autoriser un arrêt au stand supplémentaire. C’est pourquoi les stratégies à un seul arrêt sont plutôt conseillées par Pirelli.

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	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 6.070s
2022	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 2.445s
2021	DANIEL RICCIARDO	MCLAREN	+ 1.746s
2020	PIERRE GASLY	VISA CASH RB	+ 0.415s

Après notre week-end néerlandais s’étant soldé par des résultats convenables, nous sommes de retour en Italie pour le Grand Prix d’Italie à Monza.
Toute la semaine, les supporters italiens n’ont eu de cesse de scander la gloire de la Scuderia Ferrari.
Quoi de plus normal, me direz-vous. Le cheval cabré est la fierté nationale et depuis toujours le peuple italien s’était rangé comme un seul homme derrière les Rouges.

Pourtant, cette année, des fans les plus avisés rappelaient qu’ils devraient à présent compter sur Maserati qui avait d’ailleurs fait une prestation honorable à Imola en début de saison.

Le week-end commençait cependant plutôt mal pour nous puisque nous avons eu le regret de constater que les système ERS des deux voitures étaient arrivés au bout du bout de leur fiabilité. Continuer à nous en servir pourrait s’avérer dangereux. C’est pourquoi nous n’avions pas d’autre choix que de débloquer un nouveau composant entraînant 2,5 millions d’euros de pénalité financière pour chacune des monoplaces , et des places de pénalité sur la grille lors du départ dimanche. Dès lors, il était impérieux pour nous de nous qualifier le plus haut possible afin d’éviter de subir un déclassement trop important.

LES ESSAIS LIBRES

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Comme à Imola, Gabriele Minì prend part pour la quatrième fois de la saison à une séance d’essai. Le prodige italien a à cœur de pérenniser ses précédents résultats très encourageants. D’autant plus qu’il dispute ce week-end la dernière manche du Championnat de F3. Nous souhaitons donc via cette session, lui donner une dose de confiance supplémentaire.
Comme à notre habitude, Théo s’élance sur son programme de long relais pendant que Mini s’occupe de trouver du rythme sur des pneus Tendres.
Le déroulé de la session se poursuit sans encombre, Gabriele parvient à définir un paramétrage très compétitif que pourra améliorer si besoin Giovinazzi lors de la deuxième séance d’essais.

Pendant la deuxième séance, ce sont les sets de Médium qui sont testés. De ces programmes seront déterminés si la stratégie à un arrêt sera possible pour nous en termes de gestion des pneumatiques ou si nous serons obligés de faire deux arrêts avec la perte de temps qui y est associée.
La dernière séance d’essais du samedi est l’occasion de peaufiner une dernière fois les réglages et d’apprendre un peu plus à évoluer sur cette piste où la concentration est primordiale.

La séance d’Antonio s’arrête malheureusement net après 20 minutes lorsque sa boite de vitesse lâche. Le pilote italien n’a d’autre choix que d’abandonner et d’assister à la fin de la session depuis le garage.
On essaye malgré cela de le garder impliqué, nous savions pertinemment qu’à force d’utiliser en séance d’essais des pièces usagées, il arriverait bien un moment où ce genre de mésaventure surviendraient. Il est juste cruel de constater qu’Antonio est encore celui qui subit les dures lois de la malchance.

LES QUALIFICATIONS

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Avec les qualifications, les choses sérieuses commencent pour nous. Dans les tribunes, les tifosi brandissent frénétiquement les fanions de la Scuderia et de Maserati.

Pour ne pas les décevoir, nous sortons rapidement des box pour effectuer notre première tentative. Le tour de Giovinazzi en 1’20’039 est excellent puisqu’il positionne le pilote italien en 3ème position. Il est devancé par Stroll et par Théo qui réalise un tour canon en 1’19’685.
Dans la foulée, Charles Leclerc vient coller 3 dixièmes à Pourchaire.
Après les premiers chronos de l’ensemble des 22 acteurs de la course, Antonio occupe la P13, Théo lui devance Alonso pour la P8 de 1 millième.
Antonio parviendra à se qualifier pour la Q2 avec le 16ème temps. Le français réalise le 10ème meilleur temps.

La Q2 commence de la même façon que la première session. Théo réalise un meilleur temps que celui effectué en Q1 et Giovinazzi aussi. Notre régularité est une force, mais semble ne pas suffir.
Lors de notre deuxième tentative, nos deux pilotes sont en amélioration dans le premier secteur, mais une petite erreur du français force l’apparition du drapeau jaune demandant aux pilotes de lever le pied. Cette erreur touche Théo fatalement, mais également Antonio qui ne pourra pas concrétiser ses efforts.
Les deux pilotes Maserati sont même éliminés à la 11ème et à la 12ème place.

Ce n’était pas le spectacle que l’on souhaitait offrir aux fans. Mais c’est un résultat qui persiste et signe quant à nos aspirations réelles.
En Q3, c’est Max Verstappen qui gagne le privilège de s’élancer depuis la pôle position devançant Lando Norris et Carlos Sainz.
Lance Stroll P7 prendra des pénalités, tout comme Théo et Antonio qui vont dégringoler et seront forcés de s’élancer depuis la P18 pour Théo et la P21 pour Antonio.

LA COURSE

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Avec ces places de pénalité, l’aventure à Monza s’apparente plus à un casse-tête qu’à un week-end idyllique. Pourtant, il va bien falloir tout donner sur la piste afin d’offrir aux italiens le meilleur spectacle possible.
Nous ne prenons aucun risque sur la stratégie, et nos pilotes s’élancent tous les deux avec des Médium et passeront des Durs lors de l’unique arrêt au stand prévu aujourd’hui.

À la fin du premier tour, nos pilotes ont déjà fait des progrès en progressant à la 16ème place pour Théo et à la 19ème pour Giovinazzi. Mais le plus dur maintenant est d’être capable de trouver le rythme et de s’accrocher aux voitures de devant pour remonter en exploitant leurs erreurs.
Mais la réalité est qu’il est très difficile de dépasser sur ce circuit où toutes les voitures vont extrêmement vite. Théo par exemple ne parvient pas à contenir la Williams d’Albon qui fend l’air avec ses pneus Soft. Antonio lui, est après seulement 4 tours déjà de retour à l’avant dernière place, impuissant face à la Visa Cash de Ricciardo, et le Mercedes de Russell.

En réalisant une manipulation d’énergie avec l’ERS osée, Théo parvient au début du 5ème tour à dépasser Zhou et Ocon en moins de trois virages.Le français doit alors s’employer pour retrouver la zone de DRS d’Albon. La Maserati #98 est P15. Gio de son côté est bloqué par la Mercedes qu’il n’arrive pas à dépasser.

Au 9ème tour, la course à quelque peu évoluer. Premièrement, Théo Pourchaire est retombé à la 17ème position pendant que Lance Stroll est parvenu à faire une jolie percée. Antonio a de son côté réussi ces derniers tours à se débarrasser de Ricciardo, Zhou et Russell. Mais le britannique n’a pas dit son dernier mot et colle la Maserati de l’italien avec pugnacité.
Sous pression l’italien fait une erreur au 11ème tour, et roule un peu trop fort sur le vibreur. Le résultat est net, le fond plat est abîmé. Ce qui va malheureusement contribué à une perte d’appuie aéro et donc de performance. Dans la manœuvre, l’italien qui était parvenu à se hisser à la 18ème place, chute de deux rangs.

17ème tour. Nous perdons avec Giovinazzi de plus en plus de terrain. Les dégâts si la voiture de l’italien l’ont relégué à plus de 4 secondes de Ricciardo et l’italien peine désormais à trouver du rythme depuis la P19. Les “affaires” sont moins pires pour Pourchaire qui bataille après bataille, parvient à effacer Sargeant, et Ocon, tout en contenant la mercedes de Russell. Le français livre une prestation solide qui lui vaut une remontée à la 14ème place.

3 tours plus tard, l’Alpine d’Esteban Ocon arrive à toute vitesse au bout de la ligne droite et rate son freinage. La Mercedes de Russell qui tentait de prendre la chicane n’est pas en mesure de l’éviter, et les deux pilotes perdent gros. Cela permet à Théo de s’envoler et de gagner des positions. Antonio bénéficie lui aussi de façon moindre de cette accrochage puisqu’il ne dépasse qu’Ocon. Le tour suivant, Gio rentre au stand et chausse ses gommes Dures qui doivent le mener au bout du GP.
Théo rentre au stand le tour suivant. Les Maserati ressortent P17 et P20 et vont devoir continuer à s’accrocher dans ce Grand Prix d’Italie.

Il ne se passe pas grand chose lors des dix tours, suivant, Théo s’est certes battu quelques tours avec Bottas, mais le français à rapidement pris le dessus et s’évertue à réduire les 6 secondes qui le sépare d’Albon. Au 30ème tour, cet écart a été réduit à 1,1 secondes, le DRS est à portée de roues. De son côté Antonio fait de son mieux avec la voiture endommagée qu’il conduit, et il se débrouille pas trop mal en considérant qu’il lutte depuis une dizaine de tours avec George Russell pour le gain de la P17.

À la fin du 31ème tour, Pourchaire prendra enfin le meilleur sur Albon et dépassera dans la foulée la Haas de Hulkenberg. La Maserati est P12 et regarde devant elle et les 2,7 secondes qui la sépare de l’Alpine de Gasly.
35ème tour. Théo s’impose à la 11ème place et commence à caresser l’espoir de rentrer dans les points. Mais avant cela, le français doit engloutir les 4 secondes qui le séparent d’Hamilton. L’italien de son côté continue à lutter avec panache, et cela fonctionne puisqu’il progresse petit à petit à la 15ème position.

À 10 tours de l’arrivée, Lance Stroll dans sa bataille avec Hamilton fait une erreur et part en tête à queue. C’est l’occasion que l’on attendait car Théo avait clairement du mal à réduire l’écart entre lui et le canadien. L’erreur du canadien nous profite. Et le français entre donc dans le Top 10 de la course.

Poussée par la foule, le jeune français continue à pousser fort, et encore plus fort après chaque tour. Si fort, qu’au 45 tours, il est de retour dans la zone de DRS d’Hamilton. Il le dépasse enfin.
Giovinazzi de son côté semble de plus en plus en difficulté en cette fin de GP. Il avait déjà perdu une position sur Daniel Ricciardo, il ne peut empêcher Albon d’en faire de même. Plus les monoplaces deviennent légères et plus le déficit d’aéro se fait ressentir.
Sur le muret nous appelons au calme et invitons l’italien à finir la course en ne prenant aucun risque. Notre attention se focalise totalement sur Théo qui va se livrer à une lutte sans merci durant les 6 derniers tours avec un septuple champion du monde.

50ème des 53 tours du Grand Prix, CASSE MOTEUR POUR HAMILTON ! Le britannique n’a d’autre choix que de stopper sa monoplace déclenchant la Safety car. Cette fois-ci nous ne commettons pas la même erreur qu’en Hongrie et nos deux pilotes restent en piste. Tout le monde fait de même. Le GP semble alors se diriger vers un dénouement sous régime de la voiture de sécurité.

Quel scénario ! Alors que ce Grand Prix avait tout du scénario catastrophe pour nous, on parvient à réaliser l’impossible. Ou du moins Théo réussit l’impossible en se hissant de la P18 à la P9. Antonio, en souffrance durant la majeur partie du GP n’aura pas rendu les armes pour autant et profite de l’abandon d’Hamilton pour sécuriser la P15.

Les italiens sont heureux, mais ils le sont encore plus et moi avec car Charles Leclerc s’impose à Monza !
Je suis heureux pour mon équipe et fier d’être italien. Je ne manque pas de donner une accolade énergique à Fred Vasseur lorsque je le croise et félicite chaleureusement tous les membres de l’équipe qui ont livré une prestation remarquable aujourd’hui.
3 jours de repos seront donnés au personnel afin de pouvoir fêter ce résultat et se préparer pour le prochain rendez-vous qui aura lieu à Bakou en Azerbaïdjan.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRÊTS	POINTS
	Charles Leclerc	Ferrari	1’12’436	1	25
	Lando Norris	McLaren	1’11’277	1	18
	Oscar Piastri	McLaren	1’13’648	1	15
P4	Carlos Sainz	Ferrari	1’12’576	1	13
P5	Fernando Alonso	Aston Martin	1’13’770	1	10
P6	Sergio Pérez	Red Bull	1’13’235	1	8
P7	Max Verstappen	Red Bull	1’12’649	1	6
P8	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’14’470	1	4
P9	Théo Pourchaire	Maserati	1’14’225	1	2
P10	George Russell	Mercedes	1’13’112	1	1
P11	Niko Hulkenberg	Haas	1’14’572	1	0
P12	Lance Stroll	Aston Martin	1’15’335	1	0
P13	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’15’061	1	0
P14	Alexander Albon	Williams	1’14’438	2	0
P15	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’14’700	1	0
P16	Pierre Gasly	Alpine	1’14’627	2	0
P17	Logan Sargeant	Williams	1’14’708	2	0
P18	Esteban Ocon	Alpine	1’14’894	1	0
P19	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’14’547	1	0
P20	Kevin Magnussen	Haas	1’14’406	2	0
P21	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’14’267	2	0
P22	Lewis Hamilton	Mercedes	1’12’657	1	DNF

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[toopil]

@RedM1nd

Ou du moins Théo réussit l’impossible en se hissant de la P18 à la P9.

Maestro

[CaptainAmericka]

Très fort le Frenchie !!!

Bon par contre j’attendais mieux de Gio, qui plus est à domicile quoi…