:storygreen: :s1: 🇮🇹 The Trident must drive

[celiavalencia]

C’est dommage…
Malheureusement , on peut pas toujours être à fond

[alexgavi]

Weekend compliqué pour les Maserati cette fois-ci. Il fallait bien que ça arrive à un moment pour une si jeune écurie.
Tout n’est pas à jeter évidemment, car les qualifs ont été bonnes (celles de Pourchaire du moins).
C’est vrai que les résultats en course viennent juger le weekend, mais ça fait partie de l’apprentissage

[RedM1nd]

---

@CaptainAmericka > C’est souvent dans la défaite que l’on apprend, on doit comprendre pourquoi cela n’a pas marché et revenir plus fort l’année prochaine à Barcelone.

@celiavalencia > On ne peut hélas pas performer à chaque fois. Notre saison jusqu’à présent reste néanmoins solide.

@alexgavi > Parfaitement, on performe globalement bien en qualif, mais rouler sur un tour et en course c’est différent, petit à petit on va apprendre à mettre bout à bout chaque éléments qui nous permettrons à terme de gagner une course.

---

[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1970	71	4,318 km	Carlos Sainz (2020) 1’05’618

---

	Il ne faut pas laisser berner par les apparences. Spielberg, niché dans les montagnes autrichiennes possède tous les arguments d’une carte postale d’exception. Mais le Red Bull ring est le circuit où le tour est le plus rapide de la saison, la concentration doit être maximale et le DRS sera l’élément majeur du week-end.
La course sprint sera à prendre en compte dans le management de nos pneus. La course devrait cependant et assez naturellement s’orienter vers une stratégie à deux arrêts.

---

	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 5.155s
2022	CHARLES LECLERC	FERRARI	+ 1.532s
2021	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 17.972s
2020	VALTTERI BOTTAS	MERCEDES	+ 2.699s

---

Nous décollons tout juste de Barcelone que l’équipe doit déjà être concentrée pour ce qui l’attend en Autriche.
Nous devons effacer ce qui vient de se passer ce week-end en Espagne et nous concentrer sur l’avenir.

Dans l’avion, j’apprends que l’enquête menée dans la soufflerie a bien révélé une pièce défectueuse qui aurait pu avoir de lourdes conséquences. Notre clairvoyance aura évité de sacré pépin à l’équipe, et les différents projets vont maintenant pouvoir être menés à bien.

L’Autriche risque d’être également un circuit difficile pour nous car il est le plus rapide du calendrier avec un tour qui se boucle en à peine plus d’une minute. Et en plus de cela, il s’agissait d’un week-end au format Sprint. Les organismes allaient donc être encore plus soumis à rude épreuve et la préparation finale serait moins poussée que d’habitude.

Après consultation de mes différents directeurs, je décide de lancer un nouveau projet de conception pour le flanc de la monoplace.L’idée que l’on ait du mal à battre des Visa Cash ne m’enchante pas, et nous allons donc un nouveau budget à un nouveau développement. Une fois celui du châssis en cours terminé, un dernier projet sur la voiture actuelle sera effectué. Puis, nous irons jusqu’au bout avec le matos à notre dispositions et mettrons alors toute notre énergie pour développer la voiture de l’année prochaine.

LES ESSAIS LIBRES

---

L’unique séance d’essai du week-end devra être efficace et nous permettre de bien configurer la voiture en vue des deux courses disputées à Spielberg.

Nous rentrons également dans une phase de gestion des composants moteurs puisque nous arrivons bientôt à la mi-saison et que notre nombre de pièces n’est pas illimité. Le dépassement de ce quota entraîne une pénalité sur la grille et coûte extrêmement cher.
Dans cette séance, nos deux pilotes équipent donc leur monoplace de vieux composants et se verront équipées des éléments tout neufs dès les Sprint Qualif.

Nous faisons le boulot tel qu’il doit l’être fait. C’est -à-dire en maximisant le setup des monoplaces et en offrant le maximum de roulage à nos deux pilotes. Forcément notre positionnement n’est pas glorieux, mais cela fait suffisamment de course que l’on dispute pour que vous compreniez que le classement des séances d’essais n’est vraiment pas quelque chose de capital pour nous.

LES QUALIFICATIONS SPRINT

---

En revanche, les qualifications sont un exercice pour lequel nous sommes beaucoup plus regardant et pour causes, ce sont d’elles que dépendent nos positions de départ en course. Impossible donc pour nous de prendre cet exercice à la légère. Les qualifications pour la Sprint du samedi matin allaient commencer sous la pluie. Une occasion pour nous de voir si les mauvais résultats à Barcelone était dû à une réussite à berne, où bien à cause de la progression des écuries autour de nous.

Tous les pilotes sortent très très tôt lors de cette SQ1. La première tentative s’avère plutôt encourageante, Giovinazzi se positionne à la 11ème place, tandis que Théo s’accroche à une P8 surprise. Pour la deuxième tentative, nous essayons quelque chose de différent en sortant nos pilotes pour deux tours lancés au lieu de un. Cette stratégie devait en théorie nous permettre de mieux chauffer nos pneus et de pouvoir bénéficier de leur plein potentiel au moment où la piste serait moins mouillée. Une stratégie qui permettra à Antonio d’améliorer son chrono mais pas sa position. L’italien termine malgré tout P12 et passe en SQ2. Théo en revanche a parfaitement réussi à mettre en œuvre le plan qui le propulse en cette fin de SQ1 à la 4ème position.

Les intempéries se sont intensifiées à l’approche de la SQ2. Sous cette pluie battante, pas d’autre choix que de chausser les Wet. La fin de session s’annonce moins chaotique ce qui pourrait peut-être nous permettre de reproduire le schéma réalisé précédemment en SQ1. Comme tout à l’heure, Antonio hérite de la P12 et Théo de la P9. Mais comme nous le pensions les conditions s’améliorent légèrement, ce qui est l’occasion pour nous d’essayer de tenter un nouveau coup de poker. Et il semble que l’on soit les seuls à prendre le pari de ressortir. Cette décision sauve Gio qui était éliminé et offre à Maserati une P1 et P2 temporaire. Mais rien de très surprenant puisque les Intermédiaires sont de toute façon plus rapides que les Wet. Cette justesse stratégique nous permet de placer nos deux pilotes en SQ3 et nous permet de viser quelque chose pour la Sprint.

La dernière séance du Vendredi après-midi se déroule à nouveau sous une pluie battante. Contrairement à d’habitude où nous souhaitons rapidement définir une chrono, nous décidons aujourd’hui d’être patient. Nous avons compris que nous n’arriverons pas à battre les Red Bull, les Ferrari, les McLaren et les Mercedes à la régulière. Par contre, nous pouvons essayer de ruser comme nous l’avons si bien fait jusqu’à présent. La pluie est supposée faiblir, et c’est cette fenêtre que l’on décide de viser. Il faut attendre les quatre dernières minutes de la session pour que l’on se décide enfin à sortir. Mais le plus étonnant est qu’aucun des pilotes concurrents ne s’élancent. Il faut attendre les deux dernières minutes pour voir Pérez et Piastri sortir enfin des stands. Nous savons dès lors que nous partirons au pire des cas P3 et P4, et c’est ce qui se passera car le mexicain et l’australien seront plus rapides que nous. Nous réalisons malgré tout, une énorme performance d’équipe qui sera saluée par la presse spécialisée.

LA COURSE SPRINT

---

Nous n’avons pas l’habitude de nous trouver aux avant postes au moment de prendre un départ. Je reste cependant mesuré, il y a très peu de chance pour que l’on puisse conserver un rythme susceptible de nous permettre de conserver ces positions. Mais nous allons faire tout notre possible pour maximiser au mieux les résultats. Ce départ aux avants postes nous servira assurément d’expérience pour l’avenir.

Ici, la Sprint se jouera en 24 tours, et nos pilotes s’élanceront en Medium. Dans le top 10 tout le monde fait pareil à l’exception de Pérez qui chausse des Hard. Théo prend un excellent départ qui le propulse à la deuxième place à la sortie du premier virage. Antonio de son côté lutte avec fermeté pour garder Leclerc derrière lui. Malheureusement la Ferrari du monégasque est bien trop rapide et prend le meilleur sur la Maserati. Cependant, Gio ressort très bien du 3ème virage et dépose Leclerc, mais également Piastri qui était à la lutte avec le monégasque. Les Maserati terminent le premier tour à la deuxième et à la troisième place.

Dans le deuxième tour, Pourchaire met la pression et colle Pérez jusqu’à être capable de le dépasser. Le français mène une course pour la première fois de sa jeune carrière. Gio a dû en parallèle se résigner face à l’agressivité de Leclerc.
2 tours plus tard, la voiture de sécurité virtuelle intervient suite à un accident de Guanyu Zhou. La course ralentit, et c’est l’occasion pour nos pilotes de respirer. Giovinazzi se trouve désormais 6ème, son coéquipier est 3ème.

Le relance se passe super bien et Pourchaire et Giovinazzi vont avoir l’occasion de livrer de très belles joutes avec les pilotes les plus talentueux de la grille. Certes nous perdons des places au fur et à mesure que la course s’installe, mais nous parvenons à conserver de très belles positions avec la P5 de Théo et le P6 de Gio. Mais au 14ème tour, Giovinazzi perd le contrôle et roule partiellement dans le bac à gravier. La sentence est immédiate puisque l’italien perd trois positions. Cet écart aura ensuite de lourdes conséquences puisque à cinq tours de l’arrivée, Antonio a chuté jusqu’à la P12. Dans les trois derniers tours, les consignes sont simples. “Ramener la voiture en entier”.

Et lorsque le drapeau à damier est levé, Giovinazzi franchit la ligne à la 11ème place. Théo Pourchaire de son côté réalise l’exploit de finir cette course Sprint à la 5ème position en résistant à l’ultime attaque dans le dernier tour d’un Oscar Piastri ayant comblé plus de 6 secondes de retard.

Verstappen longtemps à la traîne finit par l’emporter en dépassant Leclerc dans le dernier tour qui a mené durant plus de la moitié du sprint. Pérez, parti en pôle termine 4ème. On applaudit avec ferveur la performance de notre pilote français qui aux côtés de Leclerc et Verstappen est le seul pilote à avoir bouclé un tour sous les 1’05.

---

SPRINT	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Max Verstappen	Red Bull	1’04’821	0	8
	Charles Leclerc	Ferrari	1’04’580	0	7
	Lando Norris	McLaren	1’05’151	0	6
P4	Sergio Pérez	Red Bull	1’05’540	0	5
P5	Théo Pourchaire	Maserati	1’04’908	0	4
P6	Oscar Piastri	McLaren	1’05’079	0	3
P7	Carlos Sainz	Ferrari	1’05’416	0	2
P8	Fernando Alonso	Aston Martin	1’05’382	0	1

LES QUALIFICATIONS

---

Après une course Sprint nous ayant apporté 4 points supplémentaires. Nous nous engageons dans les qualifications officielles avec l’intention de réitérer notre exploit. Cependant cette fois-ci, la pluie ne sera pas là, la différence va donc devoir être faite sur la piste. Ce qui, de fait, est beaucoup plus difficile à réaliser.

Nos premiers chrono tendent à confirmer cette difficulté. Gio signe le plus mauvais temps après avoir été gêné dans les deux premiers secteurs. Tandis que Théo est P7 et conserve une certaine régularité… Nous essayons malgré tout d’améliorer notre temps en fin de séance. Mais cela ne suffira pas. Pour cause, Giovinazzi sera à nouveau ralenti dans le dernier secteur alors qu’il avait amélioré significativement son premier temps. Théo lui passe en Q2 grâce à son 11ème temps.

Dans la deuxième session, le premier temps de notre ultime pilote encore en lisse ne lui permet que d’espérer un départ depuis la P12. Nous essayons malgré tout de nous accrocher à l’espoir d’une Q3 même si sur le sec, cela semble bien improbable. Mais le français trouve encore le moyen de nous étonner en parvenant à améliorer son chrono de plus de 2 dixièmes. Nous poussons un cri de soulagement lorsque l’on constate qu’il n’a pas fait tout ça pour rien puisqu’il intègre le top 10 et donc la Q3.

La Q3 démarre plutôt bien puisque Pourchaire se place à la 7ème position provisoire.
A 5 minutes de la fin de la séance, nous décidons de jouer un nouveau coup de bluff en essayant la stratégie des deux tours lancés sur piste sèche.
Nous n’avons de toute façon rien à perdre. Max Verstappen décroche une nouvelle pôle. Théo s’élancera quant à lui au final depuis la 9ème place.

LA COURSE

---

Cette course en Autriche va être l’opportunité pour nous de gérer la course depuis deux points complètement opposés. Il y aura d’abord le point de vue de Théo, qui après une course Sprint exceptionnelle voudra tout faire pour se mêler à la lutte pour des gros points. A l’inverse, Giovinazzi devra mener une course depuis le bout de la file et faire une remontée spectaculaire s’il désire soigner son week-end. Même objectif, mais chemin différent. Le français part sur un Medium-Hard-Medium là où son coéquipier italien réalise un Soft-Hard-Medium.

L’envol de Théo et à l’image de sa course Sprint, grandiose. Il prend le meilleur sur Alonso puis Norris avant même d’arriver au virage 3. Antonio lui aussi n’est pas en reste puisqu’il gagne trois positions avant la fin du premier secteur. Le premier tours des deux Maserati s’achève avec le gain de la P18 pour Antonio, et une déroutante 6ème place pour Pourchaire qui dans le sillage de ses précédents dépassements aura aspiré Lewis Hamilton.

Au 5ème tour, Théo a du lâché pour conserver ses gommes. Mais bien que retombé à la 8ème place, il reste au contact d’Alonso et Norris qui se battent devant lui. De son côté Giovinazzi fait de son mieux pour remonter le peloton et se trouve actuellement P17.

Au début du 9ème tour, Pourchaire lutte toujours avec Norris, mais c’est bien son coéquipier qui réalise jusqu’à présent le dépassement du week-end et effaçant d’une traite Esteban Ocon et Valtteri Bottas. Giovinazzi est à présent 15ème.
3 tours plus tard, Norris pousse Théo au large dans le premier virage, le français doit éviter la collision mais sort de la piste ce qui lui fait perdre 2 positions. Puis une troisième.

Antonio rentre au stand au 18ème tour pour mettre des pneus Hard. Son travail jusqu’à présent est excellent puisqu’il est parvenu à remonter à la 13ème place. Il ressort P17 et donc continue de pousser encore plus fort afin de gagner du temps sur ses concurrents. Bon nombre d’entre eux ne se sont pas encore arrêtés ce qui devrait permettre à l’italien de capitaliser sur son excellent début de course.

6 tours plus tard, c’est à Théo de faire son arrêt. Giovinazzi de son côté peine à remonter et pour cause il a été tassé à l’extérieur sur une manœuvre très fallacieuse de Hulkenberg qui lui vaut jusqu’à 3 places de perdues. Il doit donc tout recommencer depuis le début et remonter les voitures devant lui une à une. Pourchaire ressortira des stands P11 à 2.3 secondes des points.

Au 31 tours, Théo dépasse enfin Hamilton et rentre dans les points. Zhou puis Norris sont dans son viseur. Antonio de son côté bataille avec hargne contre Daniel Ricciardo pour la P15. 2 tours plus tard, Norris rumine à la radio, sa McLaren a un problème et cela se ressent dans les performances puisque Pourchaire se retrouve blotti dans boite à vitesse prêt à le dépasser. Mais c’est finalement Zhou qui subira notre courroux le premier avant que le britannique de chez McLaren subisse le même sort. Nous sommes alors au 34ème tour et 7 secondes sépare Théo de Sainz et sa 7ème place.

10 tours plus tard au 44ème tour, Théo est de retour sous la seconde d’écart avec Sainz qui souffre lui aussi de problème mécanique. La rythme de Théo lui permet donc de déployer le DRS et de se battre avec la Ferrari pour gagner une position supplémentaire. Giovinazzi lui aussi continue son chantier en se positionnant provisoirement à la 13ème place.

46ème tour, tout semble aller pour le mieux jusqu’à ce qu’un énorme crash impose la sortie de la voiture du sécurité.
Hélas pour nous, Giovinazzi est victime d’un loupé au freinage signé Lewis Hamilton. Les monoplaces des deux pilotes sont détruites et l’italien est contraint à l’abandon.
Cette voiture de sécurité est l’occasion de changer de pneumatique avec une perte de temps moindre. Sauf qu’en ce qui nous concerne, nous avons déjà passé l’entrée des stands lorsqu’elle est annoncée, ce qui nous force à faire un tour de plus avant de rentrer. Nous n’avons plus qu’à espérer que nous ne perdrons pas trop de temps. Comble de malchance, l’arrêt au stand est extrêmement long.

Le relance est une lutte fratricide entre deux écuries italiennes, pendant plusieurs tours, Théo Pourchaire se bat avec Sainz qui malgré ses problèmes de moteur fait tout pour ramener le maximum de points à la Scuderia. Mais l’espagnol tape fort, très fort dans ses pneus et près de 15% d’usure sépare les pneumatiques du pilote Maserati de ceux de Sainz. Sous quelques tours, la performance de la Ferrari devrait chuter brutalement, c’est ce moment que l’on attend en restant patiemment dans le DRS de l’espagnol. Devant, Alonso et Stroll ne sont qu’à 2 secondes, et consomment aussi très lourdement leurs pneus.

Depuis les stands, je visualise cette opportunité. Mais seul l’avenir nous dira si Théo aura su saisir sa chance, alors qu’il ne reste que 15 tours à couvrir.
5 tours plus tard, nous sommes parvenus à définitivement éloigner Sainz. Théo occupe à ce stade une P7 très convaincante. Un peu plus loin sur la piste Fernando Alonso fait une erreur qui l’amène au large. Il n’en faut pas moins pour que le français saute sur l’occasion et dépasse le double champion du monde. Stroll est pris en chasse par le français qui réduit l’écart inexorablement. Et il le fait ! Au 67 tours, Théo s’empare de la cinquième place.

- Superbe dépassement ! Piastri est devant à 5 secondes. Tu tournes 1.3 secondes plus vite. Vas le chercher ! Andiamo !

Théo livre aujourd’hui un récital et si nous pourrions lui dire de se contenter de cela et de sauvegarder sa position jusqu’à l’arrivée. Nous préférons le pousser encore plus loin dans ses retranchements.
Cependant, notre projet sera tué dans l’œuvre lorsque Stroll perdra le contrôle de sa monoplace dans le dernier virage. La voiture de sécurité virtuelle sera de sortie et accompagnera les pilotes jusqu’à l’avant dernier tour.

Théo termine finalement P5 à seulement 2,5 secondes de Pérez qui pourra s’estimer heureux de la sortie de la VSC.
Piastri grimpe sur la troisième marche du podium derrière Leclerc et Verstappen qui soulève ici une énième victoire cette année.

Notre week-end a été incroyable. Certes, l’abandon de Giovinazzi entache la tableau, mais nous avons proposé de nombreuses solutions aux différents problèmes qui se posaient. Et que dire du week-end de Théo ? Un week-end taille patron qui l’installe plus que jamais comme le leader de cette équipe.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRETS	POINTS
	Max Verstappen	McLaren	1’04’278	2	25
	Charles Leclerc	Ferrari	1’04’057	2	19
	Oscar Piastri	McLaren	1’04’698	2	15
P4	Sergio Pérez	Red Bull	1’04’753	2	12
P5	Théo Pourchaire	Maserati	1’06’014	2	10
P6	Fernando Alonso	Aston Martin	1’04’761	2	8
P7	Carlos Sainz	Ferrari	1’05’496	2	6
P8	Lando Norris	McLaren	1’06’103	2	4
P9	George Russell	Mercedes	1’05’477	2	2
P10	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’05’218	2	1
P11	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’05’608	2	0
P12	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’05’605	3	0
P13	Esteban Ocon	Alpine	1’05’939	3	0
P14	Niko Hulkenberg	Haas	1’05’185	4	0
P15	Logan Sargeant	Williams	1’06’365	2	0
P16	Alexander Albon	Williams	1’06’292	2	0
P17	Kevin Magnussen	Haas	1’06’763	3	0
P18	Lance Stroll	Aston Martin	1’05’217	2	DNF
P19	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’07’324	2	DNF
P20	Pierre Gasly	Alpine	1’07’769	2	DNF
P21	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’08’353	1	DNF
P22	Lewis Hamilton	Mercedes	1’06’623	2	DNF

---

[Rhino]

Dommage pour cet abandon de Giovinazzi. Il y avait la place pour espérer mieux pour lui

[gwendil35]

Et bah Pourchaire a plus que bien saisi sa 1ère chabce en F1 !

J’aime ton récit ! Continue ! Dommage que mon PC portable a déjà 3 ans et demi… Je galérais à faire tourner assez correctement F1M 2022 déjà.

[alexgavi]

Magnifique weekend de Pourchaire, il n’y a rien d’autre à ajouter, tout simplement excellent.
Gionivazzi aura aussi fait un weekend correct mine de rien, un peu malchanceux quand ce n’est pas lui qui fait une erreur.

Et puis, la stratégie a eu son importance une nouvelle fois !

[toopil]

La 5e place de Pourchaire

[CaptainAmericka]

Oh cette course incroyable !! Très à l’aise sur les circuits rapides le Frenchie !!
Si Gio avait pu terminer voire même grapiller quelques points ça aurait été parfait ! Mais on ne va pas faire la fine bouche et savourer cette 5ème place !

[celiavalencia]

P5 ! ça devient bon , là !

[RedM1nd]

---

@Rhino > La malchance fait parti du jeu… Et cette dernière grandit de façon exponentielle plus on part loin et qu’on doit faire face au traffic. On est cependant pas vernis car 2 de nos 3 abandons sont le fait d’erreur de freinage de nos concurrents. Sainz d’abord en Chine avec Pourchaire, et puis Lewis avec Giovinazzi en Autriche.

@gwendil35 > J’aimerais qu’il ait cette opportunité dans le vie réelle, il n’a pas une note générale qui crève le plafond, mais à 20 ans et avec la marge de progression qu’il a dans le jeu, il va vite devenir un problème si la voiture devient de plus en plus performante.

@alexgavi > La stratégie est souvent le facteur qui nous permet de mettre la voiture dans des positions inattendue. Et lorsque le pilote se sublime comme ce fut le cas ici avec Théo, c’est BINGO. Gio a clairement un coup de moins bien depuis le Canada, il n’est pas responsable ici comme je le disais à @Rhino, mais il gagnerait à être plus performant en qualification pour s’éviter du traffic inutile.

@toopil , @celiavalencia > GRANDISSIMO THÉO ! GRANDISSIMO !

@CaptainAmericka > On savoure surtout après la délicatesse de notre GP à Barcelone.

---

[RedM1nd]

AU CALENDIER DEPUIS	TOURS	LONGUEUR	RECORD AU TOUR
1950	52	5,891km	Max Verstappen (2020) 1’27’097

---

	Dépassé dans les courbes ultra rapides de Silverstone a toujours été un exercice extrêmement délicat. Ici, les voiture puissantes font leur loi car le tracé alterne virage à haute vitesse et secteur beaucoup plus lent. Enfin, il faut également faire attention à la météo anglaise qui compte parmi les plus capricieuse du monde. Être contraire de devoir subitement chausser des Inter ou des Wet ne doit pas être exclu.
L’asphalte anglais étant très abrasif pour les pneumatiques, il n’y a que très peu de cas où la stratégie à un seul arrêt fonctionne. Maintenir une dégradation inférieure à nos concurrents peut être un moyen de prendre l’ascendant stratégique.

---

	ANCIENS VAINQUEURS	ÉCURIE	ÉCARTS
2023	MAX VERSTAPPEN	RED BULL	+ 3.797s
2022	CARLOS SAINZ	FERRARI	+ 3.779s
2021	LEWIS HAMILTON	MERCEDES	+ 3.870s
2020	LEWIS HAMILTON	MERCEDES	+ 5.855s

Nous quittons l’Autriche euphoriques après la cinquième place obtenue avec la manière par Théo Pourchaire. Le français a clairement marqué les esprits lors de ce nouveau week-end de Sprint et ramène à Modène 14 points. Le ville doit être dans un état d’effervescence rarement connu suite à un exploit sportif.

Nous n’avons cependant pas le loisir de rentrer en Italie pour célébrer ce week-end avec les tifosi car nous sommes attendus dès le week-end prochain à Silverstone en Angleterre pour y disputer la douzième étape du championnat.
Silverstone est un tracé tout aussi mythique que Monaco puisqu’il est aussi présent au calendrier depuis 1950 date de la première édition du championnat du monde de Formule 1.
Un temple de l’automobile que j’ai moi même pu parcourir lors des championnats universitaire de la Formula Student. C’est donc avec un peu de nostalgie que je retrouve le paddock située à Towcester .

Durant le vol, on se repose, mais on commande aussi le début des recherches de développement pour l’année prochaine. C’est le cas des suspensions par exemple qui n’avaient fait l’objet d’aucune recherche jusqu’à présent. Mais nous réalisons en parallèle de nouvelles recherches encore plus approfondies sur l’aileron arrière et le fond plat. Nous dépensons pour ces projets de développement que nous espérons vertueux pour la voiture de l’année prochaine la bagatelle de 4 millions d’euros. Mais nos finances sont bonnes et pourraient même s’améliorer si l’on est capable de continuer à remplir les objectifs de course.

Il faudra pour cela que Giovinazzi se reprenne, car l’italien qui était sur une très belle trajectoire enchaîne depuis le Canada, contre performances et déconvenue sur la piste.
Nous croyons cependant en lui, en son expérience et en sa capacité de rebondir. Silverstone serait un endroit propice pour le faire.

LES ESSAIS LIBRES

---

Nous débutons ce week-end par la première séance d’essais, Antonio et Théo sont mandaté pour l’exercice et s’élancent comme à notre habitude pour un premier long relais en Hard. L’objectif de la matinée est de configurer la voiture au mieux tout en récoltant la data nécessaire pour la suite du week-end. Le ciel anglais se veut particulièrement gris, mais nous devrions éviter les gouttes aujourd’hui. Les prévisions sont nettement moins encourageantes pour les qualifications, mais au regard de nos performances récentes sous la pluie, nous en venons même presque à l’espérer.

Durant la deuxième session, on continue le travail de récolte des données mais cette fois-ci sur les Medium. Nous devons déterminer au mieux les gommes à sélectionner pour élaborer la meilleure stratégie possible. Contrairement au matin, cette fois-ci, c’est Giovinazzi qui réalise le meilleur temps en Medium. L’Italie fait tout pour sortir la tête de l’eau suite à son accident en Autriche.

Le Samedi matin nous sommes de retour sur le circuit de Silverstone, et les prévisions météo de la veille se sont avérées exactes. La séance débutant à 11h30 du matin démarre sous la pluie. Une pluie qui s’intensifie très vite mais qui ne devrait pas durer à cette intensité très longtemps.
Il est même prévu que la fin de la séance soit praticable en pneus secs. Nous ne paniquons pas dans cette situation et on continue notre travail de collecte.

Une demi-heure après le début de la session, les pilotes sont autorisés à chausser des gommes Tendres. Nous sommes alors largement dans les temps pour boucler un programme de relais rapide. Et une fois encore à ce petit jeu, c’est Antonio qui se montre plus performant que son coéquipier. Nous espérons que l’italien gardera cette même hargne pour la qualification de l’après-midi. On termine ces séances d’essais avec satisfaction. Nous avons à nouveau été capable d’utiliser les composants usagés pour préserver les composants de course, la configuration des monoplace est bonne, et les pilotes sont en confiance. Les ingrédients pour réussir sont là. Il ne manque plus qu’à transformer cette confiance en performance.

LES QUALIFICATIONS

---

Comme ce matin, la pluie est omniprésente au début de la Q1 et les conditions météo ne tendent pas cette fois-ci vers une amélioration, bien au contraire. Dans ces conditions, nous décidons de réitérer la stratégie qui a marché auparavant et qui consiste à réaliser deux tours lancés consécutifs afin de bien chauffer les gommes.

Lors du premier chrono, Pourchaire arrive tout de suite à se hisser dans le Top 10 avec un huitième temps provisoire. C’est un peu plus compliqué pour Gio qui lui est P16 et au bord de l’élimination. Par chance le deuxième chrono devrait se faire avec une piste dégagée, l’italien a donc un coup à jouer pour se mettre en sécurité. Mais le temps s’est beaucoup trop dégradé et aucun des deux pilotes améliore son temps. Le destin déterminera donc du sort de Giovinazzi. Et il semblerait que la bonne étoile soit cette fois-ci du côté de l’italien puisque Sergio Pérez qui a avait complètement loupé son premier chrono n’arrive pas à se transcender. Le mexicain est éliminé, et Gio accède à la Q2.

En début de Q2, les prévisions annoncent une légère pluie, cependant, la piste est momentanément praticable en Tendres. Nous décidons donc d’envoyer nos deux pilotes le plus vite possible en piste avant que la situation empire. Nous sommes les seuls à prendre ce pari. Cette fois-ci, le risque n’est pas concluant et bien que la piste soit sèche, l’adhérence n’est pas au rendez-vous, nous n’avons donc pas d’autre choix que de rentrer au box et de ressortir avec des Inter. Car en l’état, nous sommes éjectés de la suite des qualifications. Les deux chrono sont améliorer, mais nous prenons un énorme coup de massue avec une P11 décrochée par Giovinazzi et une P15 obtenue par Pourchaire. Je ne suis pas satisfait de nos mauvais calculs stratégique et nous devons nous ressaisir et redoubler d’effort lors de la course pour aller chercher le meilleur résultat possible.

En Q3, c’est encore Verstappen qui décroche la pôle devant Leclerc et Norris. Les Mercedes n’ont pas été à leur aise dans leur jardin P9 et P10. Et Yuki Tsunoda avec son septième temps réalise la performance du jour.

LA COURSE

---

Pas de pluie prévue aujourd’hui à Silverstone.
Nous sommes motivés pour effacer la contre performance de la veille. Pour y parvenir, nous décidons de partir sur deux stratégies différentes pour nos pilotes.
Un double Soft puis Medium pour Pourchaire et un Soft-Medium-Soft pour Giovinazzi.

Nous comptons sur notre pilote français pour trouver du rythme avec les pneus tendres pour remonter des positions rapidement. Là où la stratégie de Giovinazzi est plus adaptée pour une lutte dans le cœur du peloton.
À noter que Hamilton initialement 10ème a écopé de trois places de pénalité, tout comme Ricciardo. Antonio et Théo s’élancent alors P10 et P14. Ce n’est pas grand chose, mais on prend quand même.

Le départ est bon. Giovinazzi parvient à garder l’avantage et rester au contact d’Alonso, Théo de son côté parvient à dépasser Lewis Hamilton et menace à l’entame du deuxième tour l’Alpine de Gasly qui se trouve devant lui. Le pilote Maserati dépasse rapidement son compatriote et se lance à la poursuite d’un autre compatriote en la personne d’Esteban Ocon. Sauf qu’Ocon parvient à dépasser Giovinazzi. Et nous sommes confrontés à un dilemme dès le 4ème tour. Contrairement au Canada où j’avais décidé de sanctionner immédiatement Giovinazzi pour sa défense limite sur Pourchaire, je lui laisse cette fois-ci le bénéfice du doute. L’italien parvient 2 tours plus tard à récupérer sa position sur Ocon, permettant donc à Pourchaire de s’attaquer au deuxième pilote Alpine en détresse sur des gommes.

Au dixième tour, pas grand chose n’a bougé, Ocon est repassé sur Antonio, mais Théo a cette fois-ci réussi à prendre le dessus sur son coéquipier et continue de prendre en chasse l’Alpine. Dès sa première tentative de dépassement, la Maserati prend le dessus sur la monoplace française et Giovinazzi s’engouffre lui aussi dans la brèche pour dépasser Ocon.
1 tour plus tard, la radio des Visa Cash s’allume, Tsunoda a de gros problèmes de performance.Nous avons donc un coup à jouer si la fiabilité de la monoplace du japonais venait à empirer encore d’avantage.

Au 15ème tour, le premier tournant de notre stratégie s’enclenche puisque Giovinazzi rentre au stand. La voie des stands de Silverstone est bien plus longue que celle des autres tracés du championnat, si on rate un arrêt, cela peut coûter très cher. Et quand on parle du loup, voilà qu’une roue n’arrive pas à être retirée. Résultat ? 8,5 secondes d’immobilisation. 6 secondes de plus que ce qui est généralement pratiqué. La malchance vient à nouveau plomber la course de l’italien. Au tour suivant, l’arrêt de Théo est beaucoup plus rapide mais le français s’est fait dépassé par Sergio Pérez qui remonte très fort. Et comme les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules, nous apprenons que le système ERS, le système qui gère la charge et la décharger des batteries est endommagé sur la monoplace d’Antonio. Nous ne sommes même pas encore à la mi-course, et le week-end anglais vire au cauchemar.

Au moins dans le sillage de Pérez, Pourchaire parvient à remonter et à dépasser Tsunoda, mais Hamilton qui n’a pas dit son dernier mot ici chez lui à Silverstone prend le meilleur sur Théo au 19ème tour. Les points pour les deux voitures semblent de plus en plus difficiles à aller chercher.

Au 26ème tour, la moitié du grand prix a été disputé, Antonio dont la monoplace soufre de défaillance, n’arrive plus à revenir sur les voitures de devant, il est dans une bulle à 12 secondes du trio se battant pour la P110 composé de Théo, actuellement P10, Tsunoda et Hamilton. Théo est lui plus occupé à défendre sur Tsunoda qu’à remonter sur Stroll qui se trouve à 10 secondes devant lui. Sauf scénario improbable, il y a peu de chance pour que l’on puisse faire mieux que cette P10.

La casse moteur de Tsunoda au 27ème tour ne change pas grand-chose à l’équation puisque l’abandon du japonais se fait proprement et donc sans intervention de la Safety car.
Au 33ème tour, Théo rentre à nouveau au stand pour chausser les gommes medium qui l’amèneront au bout du grand prix. 4 tours plus tard c’est au tour de Gio de venir poser ses vieilles gommes pour les remplacer par des Soft neufs.

À quinze tours de la fin on ne se fait plus d’idées. Nous savons que ce grand prix ne nous apportera pas de grands résultats. Si Théo parvenait déjà à conserver sa position ça serait déjà bien quant à Giovinazzi, il semble se diriger doucement vers une P12.

Cinq tours plus tard et alors que l’on revient fort sur Stroll, Hamilton nous dépasse avant d’effacer le pilote canadien dans la foulée. A la fin du 44ème tour, on dépasse enfin Lance qui a également plusieurs problèmes mécaniques sur sa voiture. Avec ce dépassement, nous validons en quelque sorte une place dans les points pour Théo, mais nous poussons pour que le français tape encore plus fort. Il tourne actuellement 1,3 secondes plus vites que Russell en P8 et les gommes d’Hamilton P9 se dégradent plus vite. Si le français joue bien le coup et a un peu de chance, il peut réaliser un exploit insoupçonné jusqu’à ce point précis de la course. Ces 5 derniers tours seront capitaux.

À trois tours de l’arrivée, Pourchaire est installé dans la boite à vitesse de la Mercedes d’Hamilton, prêt à faire usage du DRS. La lutte avec le britannique sera belle et dans l’avant dernier virage du de l’avant dernier tour, Théo prendra enfin le meilleur sur le britannique septuple champion du monde. Russell est alors à 2,8 secondes et s’assure la P8. La bataille avec Lewis continue durant tout le dernier tour, jusqu’au dernier virage et le début de ligne droite menant au drapeau à damier. Jusqu’à ce que la Maserati n°98 s’arrête sur la piste à 100 mètres de son objectif final. Sur le muret on ne comprend pas, tous les capteurs sont formels, il n’y a aucun problème sur la voiture, les jauges sont bonnes, mais Théo après tous les efforts fournis vient de subir une panne d’essence improbable. Par chance, Verstappen a déjà franchi la ligne et tous les pilotes derrière Théo sont à un tour du néerlandais. Ainsi, même si la voiture est retiré et comptabilise un DNF supplémentaire pour Maserati, le français garde malgré cette déconvenue le point acquis avec la dixième place.

Verstappen apporte une nouvelle victoire à Red Bull devant les McLaren de Norris et Piastri.
Pour nous, la course s’achève comme elle l’a commencé, dans la malchance globale. Il va être de mon devoir de motiver les troupes après cette cruelle infortune. Mais nous allons aussi mener des recherches approfondies car aucune des jauges n’indiquait un manque d’essence sur la monoplace du français.

Ce premier triple header a été plutôt positif en ce qui concerne Théo, en revanche, pour Giovinazzi ces trois dernières courses ont été plutôt compliquées. Au global le bilan est donc mitigé et le quinze jours qui nous séparent de la prochaine échéance tombent bien.

COURSE	PILOTES	ÉCURIE	MEILLEUR TEMPS	ARRÊTS	POINTS
	Max Verstappen	Red Bull	1’29’135	2	25
	Lando Norris	McLaren	1’29’204	2	18
	Oscar Piastri	McLaren	1’28’880	2	15
P4	Carlos Sainz	Ferrari	1’28’534	2	12
P5	Charles Leclerc	Ferrari	1’28’612	2	10
P6	Sergio Pérez	Red Bull	1’29’979	2	8
P7	Fernando Alonso	Aston Martin	1’29’805	2	6
P8	George Russell	Mercedes	1’29’401	2	4
P9	Lewis Hamilton	Mercedes	1’27’901	2	3
P10	Théo Pourchaire	Maserati	1’29’934	2	1
P11	Lance Stroll	Aston Martin	1’30’816	2	0
P12	Antonio Giovinazzi	Maserati	1’30’667	2	0
P13	Valtteri Bottas	Kick Sauber	1’30’632	2	0
P14	Zhou Guanyu	Kick Sauber	1’30’677	2	0
P15	Alexander Albon	Williams	1’30’662	2	0
P16	Esteban Ocon	Alpine	1’31’484	2	0
P17	Pierre Gasly	Alpine	1’31’027	2	0
P18	Logan Sargeant	Williams	1’31’516	2	0
P19	Daniel Ricciardo	Visa Cash RB	1’31’140	2	0
P20	Kevin Magnussen	Haas	1’31’400	3	0
P21	Niko Hulkenberg	Haas	1’31’921	3	0
P22	Yuki Tsunoda	Visa Cash RB	1’31’654	1	DNF

---

[TheGreatest]

Pourchaire rassure et Antonio galère… Pourvu que cela change ! Le coup de la panne en F1 ne marche jamais

[RedM1nd]

---

Silverstone étant à présent derrière nous, 12 des 24 Grand Prix de la saison ont été disputé. Il est donc l’heure de dresser un bilan de cette première moitié de saison.
Du côté des constructeurs, Maserati était annoncé à la 6ème place, les objectifs déterminés par le conseil d’administration allait dans ce sens, et nous répondons pour l’instant à ces attentes. Nous avons plus de 30 points d’avance sur notre principal poursuivant ce qui pour des équipes jouant globalement les P8/P10 est une marge confortable à ce stade du championnat. Dans la même logique, il y a peu de chance pour que l’on puisse rattraper Aston Martin qui nous distance de pratiquement 40 points. Red Bull est confortablement installé en tête du championnat et je ne vois pas McLaren revenir à hauteur de l’écurie autrichienne.

Chez les pilotes, Verstappen et Norris était encore au coude à coude il y a 3 Grand Prix, Mais le triple champion du monde néerlandais a mis un coup d’accélérateur ces dernières courses pour prendre une avance de 60 points, bien aidé par les récentes contres performances de Norris (P4 au Canada, P5 à Barcelone et P8 en Autriche). Mais il reste encore 12 courses et rien est encore joué. Théo Pourchaire de son côté réalise une belle première moitié de saison en s’installant dans le Top 10, il est menacé par Stroll et la lutte entre les deux pilotes risquent de durer encore un moment. Giovinazzi P12, est en embuscade.

PILOTES	CONSTRUCTEURS

		POINTS				POINTS
	Max Verstappen	292			Red Bull	449
	Lando Norris	234			McLaren	369
	Charles Leclerc	174			Ferrari	287
P4	Sergio Pérez	157		P4	Mercedes	111
P5	Oscar Piastri	135		P5	Aston Martin	73
P6	Carlos Sainz	113		P6	Maserati	36
P7	Lewis Hamilton	68		P7	Visa Cash RB	5
P8	Fernando Alonso	53		P8	Williams	2
P9	George Russell	43		P9	Haas Kick Sauber Alpine	0
P10	Théo Pourchaire	26
P11	Lance Stroll	20
P12	Antonio Giovinazzi	10
P13	Yuki Tsunoda	4
P14	Alexander Albon	2
P15	Daniel Ricciardo	1
P16	Niko Hulkenberg Valtteri Bottas Esteban Ocon Logan Sargeant Kevin Magnussen Pierre Gasly Zhou Guanyu	0

---

[CaptainAmericka]

On est dans les temps en terme de classement !

La dernière course a fait finir les deux pilotes à des places habituelles depuis le début de saison. Pour une première saison, ça se passe pas trop mal quand on prend du recul !

[alexgavi]

« Drôle » de weekend, avec le point qui était loin d’être acquis avant de débuter la course.
Beaucoup de malchance durant ce weekend. Giovinazzi a une sacré poisse !

Pourchaire va devoir batailler pour conserver sa place au classement pilote. Du côté des constructeurs, le top 6 ne devrait pas être trop compliqué à conserver

[RedM1nd]

---

@TheGreatest > Et pourtant on s’est fait doullier ^^ le Delta d’essence n’était ni en négatif, ni en positif. J’ai voulu rouler ma tête sur le clavier quand la voiture s’est arrêté à 50 mètres de l’arrivée.

@CaptainAmericka > On arrive à contenir nos positions, pour nous c’est un très bonne chose pour cette année. Par contre, cela veut aussi dire que les écuries n’améliorent pas nécessairement leur voiture non plus. C’est donc pas dit que l’an prochain, on est l’avantage que l’on pensait avoir en démarrant la R&D plus tôt

@alexgavi > Oh mais la guigne de l’italien c’est quelques choses. Et ouais, ça s’annonce compliqué pour Théo, parce que l’Aston est clairement au-dessus. On va prier pour que Lance Stroll commence à faire du Lance Stroll

---

[RedM1nd]

---

Le lendemain de notre retour, j’étais convié à un entretien téléphonique avec Stefano Domenicali, le patron de la Formule 1. Le but de cet échange était de recueillir un nouveau vote de ma part en vue d’une modification structurelle des règles pour la saison prochaine.
Cette année la résolution porte sur le quota de pièces moteur autorisé par équipe pour toutes l’année.

Lors de la saison en cours, nous avons à notre disposition, quatre moteurs, deux systèmes ERS et quatre boîtes de vitesses par monoplace. Nous pouvons en faire usage à notre guise dans la limite des règles du parc fermé. Pour rappel, le Parc fermé est une règle qui interdit toutes modifications sur une monoplace à partir du début des qualifications et jusqu’à la fin de la course.

Mais avec la saison qui avance, le matériel mécanique se détériore forcément naturellement, forçant les équipes à remplacer les composants au fur et à mesure.

Mais lorsque les quotas sont atteints et qu’une pièce supplémentaire est nécessaire. Cela coûte très cher sportivement mais aussi financièrement. On reçoit des pénalités sur la grille, et l’addition une addition qui peut s’avérer salée. 5 millions d’euros pour un moteur, 2,5 millions pour un système ERS et enfin 1 million pour une nouvelle boîte. Vous l’aurez compris un gros accident endommageant lourdement les dernières pièces autorisées peut coûter la bagatelle de 8,5 millions d’euros.
Alors quand la F1 propose d’augmenter le quota, je n’hésite pas un seul instant et donne un vote favorable à ce changement de réglementation.

Après ce vote, nous prenons la route avec ma femme et Enzo pour partir passer quelques jours de vacances bien mérités à Rimini. Une ville côtière située sur le littoral adriatique. Traditionnellement connue pour ses beach club, la ville offre malgré tout un cadre où il est agréable de venir se ressourcer.

Je viens également y célébrer la conclusion d’un accord de partenariat, puisque Maurizio Salvatori, le directeur de Trident Racing m’a téléphoné juste avant le départ pour me témoigner sa joie de pouvoir collaborer l’année prochaine et les années à venir avec Maserati. Avec cet accord, Maserati s’installe davantage dans la formation de pilote et suit la trajectoire que j’avais imaginé.

On célèbre donc ce moment en famille et profitons également de ces quelques jours pour fêter les 1 an d’Enzo.
Habituellement le temps passe vite au point qu’il est difficile de voir grandir son ou ses enfants. Mais en y ajoutant un rythme de vie à la sauce Formule 1. J’ai l’impression que le temps qui nous sépare aujourd’hui du jour de la venue au monde de mon fils s’est évaporé en un éclair et j’ai parfois peur de passer à côté de ce qui est le plus important.

---

[RedM1nd]

---

La fin de mes vacances en famille et mon retour à l’usine de Modène est inaugurée par les résultats de vote concernant la modification des quotas. Sans grande surprise, une majorité écrasante d’écuries ont donné leur accord pour que les quotas de pièces mécaniques soient augmentés. À la bonne heure !
La deuxième inauguration est la tenue d’une réunion de la plus haute importance.
Puisque la moitié de sa saison est derrière nous, il est à présent temps de faire le point et de nous focaliser sur le futur.

Pour l’occasion, Pietro Tumino “Directeur Technique” , Salvatore Ferrara “Responsable aérodynamique” et Maurizio Ferrara “Directeur Sportif” se trouvent à mes côtés.
Face à nous, se tiennent Davide Grasso “Directeur de Maserati”, Carlos Tavares “PDG de Stellantis” et John Elkann “Président du conseil d’administration de Stellantis”.

Puis, nous sommes rejoints par les autres membres du conseil d’administration du groupe par visioconférence. Tous les acteurs les plus importants de Maserati sont présents et c’est le plus important d’entre nous, Carlos Tavares qui lance le début de la réunion.

– Nous sommes tous là… Nous pouvons commencer.

La première partie de la réunion est orientée sur les résultats sportifs.
En sa qualité de Directeur, c’est donc Maurizio qui prend la parole.

- Sur l’aspect sportif, nous cochons actuellement toutes les cases que nous nous étions fixées avant le début de la saison. Nous sommes 6ème au championnat des constructeurs, et nous avons de bonnes raisons de penser que nous parviendrons à maintenir cette position jusqu’au bout. Nos pilotes ont également réalisé de très belles performances jusqu’à présent. L’équipe a fait peu d’erreurs et à même sû au contraire réaliser de très beaux coups stratégiques nous ayant permis de capitaliser sur des résultats inattendus.

Les faits étaient là, très peu de chose pouvait être reproché à Maserati pour son retour en F1. Tout le monde dans la pièce et derrière son écran en était conscient. Le sujet fut rapidement détourné vers le développement actuel de la monoplace.

- Nous avons réussi avec les ingénieurs de l’Usine à développer drastiquement la monoplace grâce à une simple itération de chaque composant. Lors des premières courses de la saison, nous visions des places allant de la 13ème à 16ème position, et dès que les améliorations ont été apportées, les monoplaces ont commencé à se qualifier en Q3 et à ramener des points. Nos élan à été coupé lors du vote de la nouvelle réglementation.

- On a donc décidé de réduire nos objectifs de développement pour la monoplace actuelle afin de nous concentrer sur les recherches aérodynamiques et techniques pour la saison prochaine. À ce jour, la R&D se passe bien et plusieurs projets ont été menés à bien.

- Pourrions nous voir les résultats de ces recherches.

Il ne manquait pas d’air celui-là. Salvatore était surpris par la question qui venait de lui être posée.

- Hahahaha… Pour que vous vous empressiez de les envoyer à Maranello après cette réunion ? N’oubliez pas John, vous me devez toujours une monoplace suite au crash de Sainz à Shanghai. Hahaha.

Une ambiance incertaine plana encore quelques secondes, puis, John Elkann qui en plus d’être le président du conseil d’administration de Stellantis était le PDG de Ferrari, éclata de rire.

- Je rigole, je rigole. Cela serait contraire au code éthique de la maison qu’une information sensible sorte de cette réunion.

Hum…Hum… Il me prenait vraiment pour un lapin de six semaines. Mais mon intervention avait au moins eu le mérite de soulager Salvatore qui s’était retrouvé dans une situation délicate face à une haute ponte de l’entreprise.
J’avais également reçu l’attention de toutes les personnes conviées et c’était le moment que j’attendais patiemment depuis le début de cette réunion.

- Plus généralement, nous avons passé un contrat avec Complexa.AI. Ils sont en ce moment même, en train de nous développer un simulateur à la pointe de l’innovation. Cela devrait permettre dès la saison prochaine de travailler dans des conditions de simulations à la pointe de ce qu’il est capable d’être fait. Je pense que notre simulateur sera le plus abouti de toute la grille. En parallèle, j’ai reçu la confirmation la semaine dernière d’un accord de partenariat avec Trident Racing. Dès l’année prochaine, Maserati F1 aidera techniquement et financièrement Trident en F2 et en F3. En retour, les pilotes de Trident seront officiellement reconnus comme faisant partie de l’académie de pilotes Maserati.

L’ensemble de convive avait été conquis par le travail de fond et l’investissement réalisé par mon équipe pour que ce projet initialement complètement fou ait toutes les armes pour perdurer à l’avenir. Des résultats sportifs, des investissements de développement mesurés et intelligents et des infrastructures en évolution. Tout était bien ficelé et suivait une ligne directrice que j’avais imposée.

- Vous avez fait un très bon travail jusqu’à présent. Mais la saison est encore longue, alors j’attends de vous aucun relâchement.

C’était tout le paradoxe de Carlos Tavares, il pouvait être un homme visionnaire, reconnaître quand un projet tournait bien en début de phrase et paraître pour un connard à la fin de cette même phrase.
Mon équipe était bien que trop consciente des challenges qui nous attendaient pour les douze Grands Prix à venir. Elle n’avait pas besoin que Tavares rajoute une louche de pression supplémentaire.
Le PDG se leva et commença à remercier l’ensemble des personnes présentes et annonçant la fin du meeting.

- En fait, il y a encore un sujet que je voudrais aborder.

---

[toopil]

Le suspense reste entier