:storyred: :s1: :blackpool: Tangerine, living reflection from a dream

"Tangerine, living reflection from a dream "*

*référence à cette fabuleuse chanson de Led Zeppelin

INFORMATIONS DÉTAILS
Nom complet Blackpool Football Club
Surnoms The Tangerines, The Seasiders, The 'Pool
Fondation 1887
Stade Bloomfield Road (17 338 places)
Propriétaire :eng: Simon Sadler
Entraîneur :eng: Neil Critchley
Joueur le plus capé :eng: Jimmy Armfield (569)
Meilleur buteur :eng: Jimmy Hampson (252)
PALMARÈS
:eng: EFL Championship : 1930
:eng: FA Cup : 19653
:eur: Anglo-italian Cup : 1971
:eng: Football League Trophy : 2002 - 2004
:eng: Lancashire Senior Cup : 1936 - 1937 - 1942 - 1954 - 1994 - 1995 - 1996
SAISONS RECENTES PERFORMANCES
2016-17 :eng: EFL League Two : 7ème
2017-18 :eng: EFL League One : 12ème
2018-19 :eng: EFL League One : 10ème
2019-20 :eng: EFL League One : 13ème
2020-21 :eng: EFL League One : 3ème

Sommaire

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Références et remerciements

Avant de commencer cette story sur FM22, je me permets de vous indiquer les références dont j’ai pu avoir recours pour l’écriture de celle-ci, histoire de vous repérer, de vous informer ou même de vous inciter à aller voir mes petites sources si cela vous branche. (Cette liste pourrait d’ailleurs être amenée à être complétée au fur et à mesure).

→ Les projets sportifs de Burnley et Brentford sont déjà des grosses inspirations. Culture jeune, développement de la stature du club, investissement dans les infrastructures, philosophie singulière, claire et séduisante, projets de jeu établis, voilà le cocktail auquel je me réfère pour cette partie. Blackpool a déjà d’ailleurs quelques similitudes, on y reviendra tout à l’heure…
L’excellent article de @JoseSoares peut vous donner un élément de réponse sur Burnley, tout comme ce podcast (en anglais) conseillé par le YouTuber FIFA @docks éclaire la philosophie de Dyche.
Côté Brentford, je vous renvoie à l’article du Moneyball présent sur le site, et que beaucoup connaissent. Je m’en suis principalement servi pour le recrutement et de développement de jeunes joueurs à travers la création d’une « B-Team ».

→ Evidemment, les plus rockeurs d’entre-vous l’auront reconnu, le titre de cette story fait référence à Tangerine de Led Zeppelin, une chanson sortie sur l’album III.

→ Mes copains @Rhino, @Irons et @kevos m’ont énormément inspiré pour cette story (sans le savoir d’ailleurs :hoho:) à leur manière. Présentation, immersion, fidélité à des principes sportifs bien définis, inventivité et renouvellement, tout en gardant leur propre identité… Donc merci les gars pour tout ce que vous faites sur le site !

→ Et puis pour vous mettre dedans, voilà l’hymne officiel de Blackpool !


Philosophie de la partie

Club culture :
Club traditionnellement tourné vers une culture des jeunes, la longévité de ses joueurs.
→ Prolonger cet état d’esprit et cette manière de faire.
→ Création d’une « B-Team », fonctionnement moderne de la formation et de l’achat/revente des jeunes.
→ Conserver le core de joueurs anglophones.

Plan de jeu en fonction des joueurs présents :
→ Evolution en incorporant les nouveaux joueurs dans la tactique.
→ De préférence un 4-4-2, alterner le traditionnel et le moderne, avec des jeux de mouvement, déséquilibrer l’adversaire.
→ Travail de CPA, le moyen le plus traditionnel de marquer plus de buts.
→ Jeu en « contre-attaques fluides », c’est-à-dire solide derrière, remontée de balle rapide, mais une certaine maîtrise du ballon en vue d’une progression de style.

Transferts :
→ Aucun transfert sur le premier mercato.
→ Recrutement moderne basé sur les statistiques et la recherche de bons coups.
→ Sélectionner des jeunes joueurs en développement ou des joueurs dans la force de l’âge.
→ Peu de transferts en équipe première, garder une grande ossature.

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Voilà, ça c’est beau.

Je suis admiratif de ces joueurs qui veulent redorer le blason de ces clubs anglais mythiques et en quête de renouveau. Blackpool, les deux Sheffield, Sunderland, Portsmouth, Bolton, Bradford City, Nottingham Forest et j’en oublie un paquet. Je vais suivre, bien entendu avec grand plaisir et grande attention !

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C’est très alléchant :heart_eyes:

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Pour info ta font Calibri fonctionne pas :sac:

Oh mince, c’est tout bizarre. Sur mon ordi, tout s’affiche bien, sur mon téléphone pareil. Je comprends pas :sweat_smile:

Parce que ton pc doit avoir la police de base. Mais la Calibri est pas sur FMSLife de base je pense.

Okay, bon c’est pas grave :sweat_smile: Si jamais tu peux l’installer, je veux bien, sinon c’est pas un problème, j’en trouve une autre !

EDIT : j’ai dit une bêtise, elle n’existe plus en téléchargement…

c’est fait normalement ça va se corriger seul :dsk:

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Merci beaucoup ! :great3:

L’intro fait saliver, vivement la suite !

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Intro très sympa, qui donne envie de suivre ce récit :slight_smile:

Et merci pour le clin d’œil, c’est toujours sympa comme message

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Je suivrais avec attention mon ami.

Blackpool j’avais fait une partie avec eux, j’avais pris un pied monumental j’espère qu’il en sera de même pour toi comme pour nous.

@xTeh, merci pour le clin d’œil, c’est le genre de message qui te dit que tu fais pas tout ça pour rien et que tu n’es pas fou que d’autres personnes partagent la même passion.

J’en profite également pour te dire qu’à ta manière tu as contribué à ma storie à sa création et sa poursuite…

Good Luck et Bon chance

Kevos alias Kévin Beane (oui le gars se prend pour Brad Pitt et alors peut être je suis un canon …)

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J’ai un peu moins de temps à consacrer au forum mais quand j’ai vu que tu te relançais je ne pouvais que suivre :smiley:

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Le courrier des lecteurs


Merci beaucoup pour vos jolis messages (au milieu d’un léger souci technique :sac:) !
Ça fait plaisir de reprendre les stories. La dernière a été avortée par manque de temps, celle-ci a une durée de vie prévue bien plus longue, en ayant préparé tout cela à fond !
J’aime les belles histoires, les clubs avec une âme, peu connus du grand public. Blackpool était un choix parfait pour cette année. Couleur iconique, histoire palpitante (on y reviendra), quelques joueurs que j’apprécie beaucoup comme Keogh et John-Jules, le petit gunner. Je suis content de vous avoir avec moi, on va encore bien s’amuser, avec plus d’immersion pour cette édition !

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L’histoire de Blackpool



Notre histoire commence sur la côte ouest de l’Angleterre, loin des paysages londoniens connus de tous. 139 700 habitants composent cette ville côtière, attraction de beaucoup d’Anglais l’été par sa station balnéaire, sa Pleasure Beach et sa Tour de Blackpool inspirée de la Tour Eiffel, ancien lieu fort de la firme TVR et d’un club de football qui reprend tout juste des couleurs. Le Blackpool Football Club était alors d’un orange bien pâle depuis leur relégation de Premier League en 2011. Une chute jusqu’en League Two en 2017, ironie d’un club ayant joué dans toutes les divisions professionnelles anglaises, phénomène rare, avant de remonter petit à petit pour retrouver le Championship.

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Blackpool signifie pour beaucoup en France les « lower-leagues », mais c’est en Angleterre l’un des bastions du football dans le Lancashire aux côtés de Preston, Blackburn et Burnley, trois rivaux historiques, depuis 134 ans. Blackpool, c’est aussi des périodes de gloires, venant toujours après des périodes de grandes difficultés. Jimmy Armfield, Jimmy Hampson, Stanley Matthews, Stan Mortensen, quatre noms glorieux associés au panthéon des « Tangerines », auquel on peut ajouter Alan Suddick, Charlie Adam, Alan Brown, George Farm ou encore Harry Bedford.

Genèse

Le club naît le 26 juillet 1887 dans un comté où la pratique du football se diffuse énormément. Cinq membres dissidents du St John’s FC créent un club qui devait incarner la ville de Blackpool. Le BFC est né. Même si le club commence à se faire un nom en remportant une Flyde Cup, une Lancashire Junior Cup et une Lancashire League en 1894, son évolution dans la Football League, qu’elle rejoint en 1896, est plus poussive, évoluant toujours dans le ventre mou du championnat jusqu’à ne plus pouvoir y participer pendant un temps. En 1900, en raison de difficultés financières, Blackpool fusionne avec South Shore FC, et en récupère les joueurs et le stade : Bloomfield Road.

Au début du XXe siècle, bis repetita, Blackpool reste dans le ventre mou, mais atteint le 4e tour de FA Cup pour la première fois de son histoire après avoir battu Crystal Palace et Sheffield United, le club dominant de l’époque. La guerre permettra, dans des compétitions uniquement régionales, de réenclencher une dynamique positive.

Les premiers succès de l’entre-deux guerres

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Fort d’une politique militariste à la suite de la guerre, le football devient une pratique sérieuse pour développer le physique des joueurs. Bill Norman arrive à Blackpool avec cette ambition en 1919 et donne au club une chance de jouer la montée à plusieurs reprises au début des années 1920. Parallèlement, le club adopte les couleurs tangerine. Harry Bedford devient la première icône de Blackpool en se manifestant comme un serial buteur. Il remporte d’ailleurs la Victoria Hospital Cup en 1925. L’arrivée d’ Harry Evans comme coach permet au club de terminer champions de Division Two en 1930, grâce à Jimmy Hampson et ses 45 buts (sur une dynamique de 100 buts en 97 matches). Il reste à ce jour le recordman de buts marqués avec 252 buts.

Le club gagne en popularité mais ne reste pas longtemps en First Division en raison d’une défense friable. La relégation en 1932 donne une opportunité de reconstruire le club. En 1934, une nouvelle victoire en Victoria Hospital Cup redonne un élan. Joe Smith devient manager de l’équipe, lui qui reste à ce jour l’entraîneur avec la plus grande longévité (23 ans). Il redonne la montée à Blackpool en 1937 et fait progresser le club à la première place jusqu’à l’entrée en guerre. Pendant la Seconde guerre mondiale, la participation en War Cup avec des joueurs invités fait révéler des joueurs de talent : Sam Mortensen et Stanley Matthews.

Popularité croissante, résultats déclinants

En 1947, le club atteint la finale de FA Cup contre Manchester United et devient un club très populaire, malgré des résultats en championnat moyens. Un projet de formation se construit petit à petit, Bloomfield Road s’agrandit et Blackpool réalise une nouvelle finale de FA Cup en 1951, une 3e place au championnat et une victoire en FA Cup en 1953 contre Bolton dans un match renversant (1-3 à 20 minutes de la fin pour finir à 4-3). À la fin des années 1950 émerge un nouveau jeune talent : Jimmy Armfield.

Mais le départ de Joe Smith en 1958 entraine un essoufflement du club jusqu’à une relégation en 1967 et malgré l’arrivée de Mortensen fraîchement retraité en tant que coach pendant deux ans, le club ne progresse pas. La victoire en Coupe Anglo-italienne en 1971 éclaircit le tableau mais en 1978, le club descend en Division Three pour la première fois en 91 ans d’histoire. Pendant 29 ans, les coachs vont s’enchaîner sans progression du club, malgré l’arrivée d’anciennes gloires Alan Ball puis Allan Brown .

Les années Owen Oyston

En 1981, le club est relégué en Fourth Division et une partie de la sphère dirigeante décide de prendre les choses en main. On souhaite initier un projet long-terme plus stable sportivement et financièrement. L’arrivée de Sam Ellis , jeune coach anglais pousse à l’optimisme : il reconstruit l’effectif en s’appuyant sur la formation et les joueurs libres et fait remonter le club en Third Division en 1985. Mais malgré l’arrivée d’un nouvel investisseur Owen Oyston (ci-contre), le club est relégué en Fourth Division. Il remontera via les playoffs en 1992.

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De retour en Second Division , la nouvelle D3 anglaise après la formation de la Premier League, le club reprend des couleurs avec Sam Allardyce , qui vit alors sa troisième expérience en tant que manager. Mais le procès pour violence sur mineurs d’Owen Oyston entache le tableau. Son fils Karl reprend le flambeau, et son mandat sera plus positif. Au début des années 2000, après un court passage en D4, Blackpool remporte la Football League Trophy en 2004 et accueille un investisseur letton Valerijs Belokons . Son arrivée sera un succès : en 2007, le club remporte les playoffs de la désormais nommée League One sous Simon Grayson , rejoint les 1/16e de finale de League Cup en 2008 et remporte les playoffs de Championship en 2010 grâce à Ian Holloway. Cette saison fantasque ne permettra pas en revanche le maintien en Premier League, à cause d’une défaite contre Manchester United lors de la dernière journée, puis le destin que l’on connaît.

De nos jours

Blackpool se reconstruit aujourd’hui avec un pari payant. Le départ forcé de la famille Oyston pour cause de détournement de fonds contre Blackpool et Belokons entraîne un nouveau projet avec la nomination de Neil Critchley . Ce pari donne une réussite frappante : après deux 13e places et une 10e place, le club finit 3e de League One et monte via les playoffs en Championship , une performance honorable pour un coach ayant vécu sa première saison en tant que coach d’une équipe première. Par-là, le club devient recordman du nombre de victoires en playoffs (6 en 8 participations).

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La présentation est magnifique.

Sans parler de l’article, c’est cool de pouvoir découvrir un peu plus le club.

Je vais suivre avec attention, j’aime ce genre de défi !

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Pas de surprises ! Nous partageons les mêmes sensibilités :star_struck: Blackpool évidemment ! Qui joue en 442 IRL (dans ma short liste partie aussi) … hâte de lire tout ça :heart:

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Faut dire que, malgré six victoires en huit participations en play-off, ils en ont perdu une en finale d’accession en Premier League à Wembley en 2016… contre West Ham United.

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Ca démarre fort, excellent choix de club et présentation parfaite avec juste ce qu’il faut !

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