Réponses aux lecteurs
@celiavalencia @Rhino @CaptainAmericka @Manthyz @Dubois @Nehoc @Tiien Tout cela est le fruit de deux saisons aux antipodes sportivement finalement. Toutes les parties prenantes ont lâair dâavoir le sang chaud et les jeux dâĂ©gos sont rarement bons. Voyons oĂč cela va nous mener.
Le soleil des Bahamas baignait les plages de sable rose de Harbour Island, mais pour Ruben Amorim, lâĂ©clat du paradis tropical ne parvenait pas Ă dissiper lâombre des rĂ©cents Ă©vĂ©nements au Sporting Portugal. Les critiques dâHugo Viana rĂ©sonnaient encore dans son esprit, perturbant la quiĂ©tude des vacances. AgacĂ© par les insinuations et les tensions latentes, Amorim dĂ©cida de prendre les choses en main et dâaffronter directement la source de sa frustration : Anibal GuimarĂŁes.
Le tĂ©lĂ©phone portable Ă la main, Amorim se trouva un coin tranquille sur la plage, Ă lâĂ©cart des touristes en quĂȘte de dĂ©tente. Il composa le numĂ©ro dâAnibal, attendant avec une impatience palpable que la communication soit Ă©tablie.
Anibal, de son cĂŽtĂ©, reçut lâappel alors quâil Ă©tait en plein dans ses prĂ©paratifs pour la prochaine saison avec lâĂ©quipe B. La tension Ă©tait palpable dĂšs le dĂ©but de la conversation.
« Ruben, » dĂ©clara Anibal dâun ton incisif, « quâest-ce que tu veux ? »
Amorim prit une profonde inspiration avant de rĂ©pondre. « Je veux mettre les choses au clair, Anibal. Les derniers mois ont Ă©tĂ© difficiles, et les critiques de Viana nâont rien arrangĂ©. »
Anibal, ne laissant pas place Ă la diplomatie, rĂ©pliqua, « Les critiques ? Tu veux parler de tes choix de joueurs ? De tes dĂ©cisions qui ont dĂ©sĂ©quilibrĂ© lâĂ©quipe B ? »
La tension monta dâun cran. « Anibal, tu ne comprends pas tout. Les choix que jâai faits Ă©taient pour le bien du club. Et puis, ne joue pas la victime. Tu as cherchĂ© Ă te placer pour prendre ma place quand les rĂ©sultats ne suivaient pas. »
Les accusations fusĂšrent, crĂ©ant une atmosphĂšre lourde de reproches et de rancĆurs. Les deux hommes, qui avaient partagĂ© des moments de rĂ©ussite par le passĂ©, se trouvaient dĂ©sormais face Ă face, chacun dĂ©fendant son point de vue avec fĂ©rocitĂ©.
Anibal ne retint pas ses mots. « Ruben, tu mâas savonnĂ© la planche. Tu as brisĂ© lâĂ©lan que jâavais avec lâĂ©quipe B. Tu nâas pas vu le potentiel que jâapportais, et tu as prĂ©fĂ©rĂ© me voir comme une menace. »
Amorim, agacĂ©, rĂ©pliqua, « Ne te fais pas passer pour la victime. Tu as voulu profiter des difficultĂ©s du club pour te hisser Ă un poste plus Ă©levĂ©. Les choses ne fonctionnent pas comme ça. Je tâai amenĂ© Ă cette place, je peux aussi tâen sortir. »
Les Ă©changes se poursuivirent dans une spirale de reproches, les mots acĂ©rĂ©s blessant la relation dĂ©jĂ fragilisĂ©e entre les deux hommes. Les plages de sable rose, autrefois symbole de dĂ©tente, devinrent le tĂ©moin silencieux dâune confrontation tumultueuse entre deux figures clĂ©s du Sporting Portugal. La rupture Ă©tait consommĂ©e, et lâavenir du club semblait plus incertain que jamais.