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Décidément l’ambiance était pesante dans les bureaux d’Alcochete alors que la réunion prévue avec Ruben Amorim commençait. Les deux hommes, directeur sportif et entraîneur principal du Sporting Portugal, allaient discuter de la saison écoulée et des perspectives pour l’avenir du club.
La pièce était empreinte de l’atmosphère électrique qui avait marqué la saison, une saison qui s’était achevée sur une note relativement positive, remplissant les objectifs fixés par le club. Cependant, les nuages noirs de la discorde se formaient à l’horizon.
Hugo Viana, cherchant à maintenir une communication transparente, exposa d’emblée le sujet épineux. « Ruben, parlons de la saison. Nous avons atteint nos objectifs, ce qui est positif. Cependant, j’ai des nouvelles concernant Daniel Bragança et Gonçalo Inacio. Il est probable qu’ils quittent le club. Nous devons nous préparer à cette éventualité. »
La nouvelle irrita Ruben Amorim, qui ne s’attendait visiblement pas à cette possibilité. « Partir ? Pourquoi ? » demanda-t-il d’un ton tendu.
Viana expliqua calmement la situation, mais il sentit une résistance chez Amorim. « Comme tu le sais, Gonçalo est un défenseur très côté, Antonio Silva a rejoint Manchester United pour 80M et le PSG viens de vendre Marquinhos 65M à Al Hilal, on s’attends à une offensive majeure et Jorge Mendes a fait comprendre qu’Inacio voulait saisir l’opportunité. Quant à Daniel, il est sollicité et aimerait obtenir une meilleure considération, nous ne pouvons lui interdire cela surtout à 25 ans vu son temps de jeu chez nous. »
Dans la foulée, il aborda un autre sujet délicat avec son entraineur, abordant le sujet de la formation au sein du club lisboète… « Ruben, parlons d’Anibal. Les relations semblent tendues. Peux-tu m’expliquer ce qui s’est passé ces derniers mois ? »
Amorim, agacé, défendit ses actions, affirmant que son objectif principal était le succès sportif du club. « Anibal est talentueux, mais s’il ne peut pas s’adapter, c’est un problème. Nous avons un vivier de talents, et il aurait dû trouver sa place. Peut-être avons-nous eu tort sur lui, peut-être était-ce trop tôt. »
Viana repris son coach pour savoir le fond de sa pensée. « Ruben, où veux-tu en venir ? » Amorim répliqua instantanément de façon cinglante. « Si je comprends bien il me reproche d’utiliser des éléments de l’équipe réserve, mais comme tu le sais, c’était le deal, nous avons eu des blessés, nous avions besoin de compléments. Certes, Afonso est monté et n’a pas joué, mais Tiago Ferreira était redescendu, Plutôt que de s’entêter à faire jouer Gabriel Silva qui a eu du mal à s’adapter peut être aurait il du faire jouer João ? Je te rappelle qu’on a du prêter Luis Gomes en cours de saison car il ne jouait pas à son poste »
Viana, insistant sur l’importance de la cohésion, pressa Amorim pour plus de détails. « Ruben, nous avons besoin de collaboration et d’unité. Anibal est un atout pour le club, c’est toi qui nous l’a recommandé l’été dernier, nous devons trouver un moyen de tirer le meilleur parti de ses compétences. Le dialogue est crucial. »
Cependant, la patience d’Amorim atteignit ses limites. Passablement énervé, il lança un avertissement avant de quitter le bureau en claquant la porte. « Hugo, si tu penses que mes décision sont mauvaise et que que ma démission est la meilleure solution pour le club, sache que je ne resterai pas là à regarder le Sporting se tromper. Si c’est ça que tu veux, alors c’est ce que tu auras. »
La salle resta silencieuse, la déclaration d’Amorim planant dans l’air. Les fissures dans les fondations du Sporting Portugal semblaient s’agrandir, et l’avenir du club reposait sur la décision à venir de Viana. La confrontation entre les deux hommes avait atteint un point critique, et l’ombre d’une possible démission flottait dans l’atmosphère chargée du bureau.