Mon dieu, ce film ⊠Des roses et des Ă©pines âŠ
On a pas le droit en prime le résumé du film ?
RĂ©ponses aux lecteurs
@CaptainAmericka ça va câest que quelques mois
@Sythax flemme câest un film pour zoulette
@alexgavi tu as la ref les prochaines devraient te plaire
De retour Ă Tijuana aprĂšs sa parenthĂšse familiale Ă Los Angeles, Anibal GuimarĂŁes sâattelait Ă prĂ©parer son Ă©quipe pour le huitiĂšme de finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF contre Municipal. Mais sa routine fut brusquement interrompue lorsquâil reçut un coup de fil de Alvarez, lâhomme quâil avait rencontrĂ© Ă Los Angeles pour organiser sa sĂ©curitĂ©.
âCoach, jâai tout mis en place,â annonça Alvarez dâun ton grave mais confiant. âJe viens dâarriver Ă Tijuana avec un groupe, les Sons of Anarchy. Deux de nos gars et un alliĂ© des Mayans resteront avec toi en permanence. Ils te protĂ©geront coĂ»te que coĂ»te.â
Les Sons of Anarchy, un club de motards hors-la-loi originaire de Charming, Nevada, nâĂ©taient pas exactement des professionnels de la sĂ©curitĂ© conventionnelle. Connu pour son passĂ© tumultueux, mĂȘlant trafics et rĂšglements de comptes, le groupe avait forgĂ© une rĂ©putation de loyautĂ© indĂ©fectible envers ceux quâils choisissaient de protĂ©ger.
Anibal, bien que surpris par cette approche inhabituelle, savait quâil nâavait pas le luxe de refuser. Les tensions croissantes avec les cartels locaux rendaient indispensable une protection fiable. Et si les Sons avaient une chose en commun avec Anibal, câĂ©tait leur dĂ©termination Ă ne jamais reculer face Ă lâadversitĂ©.
Quelques heures aprĂšs cet appel, deux membres des Sons et un reprĂ©sentant des Mayans, leur ancien groupe rival devenu alliĂ©, se prĂ©sentĂšrent devant le centre dâentraĂźnement des Xolos. Les hommes â un certain Happy, Abel, et un Mayan nommĂ© Ăngel Reyes (aucun lien avec Ezekiel) â nâĂ©taient pas lĂ pour plaisanter. Avec leurs vestes en cuir ornĂ©es de patchs et leurs motos rutilantes, leur simple prĂ©sence imposait le respect.
Happy, le plus direct du groupe, prit la parole en premier âCoach, Alvarez nous a dit que tâĂ©tais dans une situation dĂ©licate. Nous sommes lĂ pour veiller sur toi. Pas de questions, pas de compromis. Tu fais ton boulot, nous faisons le nĂŽtre.â
MalgrĂ© leur apparence intimidante, Anibal remarqua rapidement que les hommes savaient se montrer discrets et professionnels. Ils Ă©tablissaient des rondes autour du centre dâentraĂźnement, surveillaient les trajets du coach, et restaient en alerte permanente. Leur rĂ©seau local, appuyĂ© par les Mayans, leur permettait dâanticiper les mouvements des cartels et dâĂ©viter les situations Ă risque.
Ăngel Reyes, lui, se lia rapidement avec Anibal. Ancien joueur amateur, il partageait une passion pour le soccer et nâhĂ©sitait pas Ă Ă©changer avec le coach sur les stratĂ©gies de jeu et les forces de lâĂ©quipe.
âVous avez une bonne Ă©quipe, coach,â dit-il un jour en regardant une sĂ©ance dâentraĂźnement. âMais ici, au Mexique, gagner ne se limite pas au terrain. Parfois, il faut aussi jouer en dehors.â
MalgrĂ© la tension sous-jacente, Anibal sâefforçait de maintenir une routine normale. Il ne voulait pas que la prĂ©sence des Sons et des Mayans perturbe son Ă©quipe ou dĂ©tourne lâattention de leurs objectifs sportifs. Lors des entraĂźnements et des briefings tactiques, il restait concentrĂ© sur les performances de ses joueurs.
Cependant, en privĂ©, il ne pouvait ignorer la gravitĂ© de la situation. Avec les Sons et les Mayans Ă ses cĂŽtĂ©s, il savait que le danger Ă©tait bien rĂ©el. Mais leur protection lui offrait aussi une tranquillitĂ© dâesprit qui lui permettait de se concentrer sur son travail.
Un soir, alors quâils partageaient un repas improvisĂ© aprĂšs un entraĂźnement, Abel dĂ©clara âCoach, tâes peut-ĂȘtre pas du genre Ă enfourcher une moto, mais tâas un esprit de guerrier. Les gars comme toi, on les protĂšge pas juste parce quâon doit. On le fait parce quâon le veut.â
Anibal, touchĂ© par ces mots, rĂ©pondit avec un sourire âEt moi, je suis content dâavoir des guerriers comme vous Ă mes cĂŽtĂ©s.â
Alors quâil prĂ©parait son Ă©quipe pour le prochain match, Anibal savait que sa situation Ă Tijuana Ă©tait tout sauf ordinaire. Entre les enjeux sportifs et les menaces extĂ©rieures, il naviguait dans des eaux tumultueuses. Mais avec les Sons of Anarchy et les Mayans veillant sur lui, il avait trouvĂ© des alliĂ©s improbables dans cette lutte.
Pour Anibal, câĂ©tait une nouvelle preuve que le football, bien quâun sport, pouvait parfois se mĂȘler aux rĂ©alitĂ©s les plus inattendues. Et avec son courage intact et son Ă©quipe en pleine ascension, il Ă©tait prĂȘt Ă affronter tout ce que Tijuana avait Ă offrir â sur et en dehors du terrain.
Et bah ça promet, la rĂ©putation du club ach ne risque pas de sâamĂ©liorer a ce rythme !
Ca va encore ĂȘtre un bordel sanglant !
Sâil y a Happy, Anibal nâa rien Ă craindre
Anibal DOIT se procurer un Harley
cool les Sons of Anarchy
Si le Cartel se pointe et fait le bordel , ça va ĂȘtre une boucherie avec les motards !
Le multiverse
Aucun grand club europĂ©en nâacceptera de prendre un coach avec un tel passif lol
Câest de pire en pire, ce choix du Mexique va lâenterrer dans le monde du footâŠ
Sauf si lâauteur du rĂ©cit est le roi de lâentourloupe et nous trouve un subterfuge pour lui trouver un club europĂ©en ! Ah mais attends ! Lâauteur du rĂ©cit EST le roi de lâentourloupe !
RĂ©ponses aux lecteurs
@Manthyz câest sĂ»r que câĂ©tait pas prĂ©vu
@Sythax tout de suite
@alexgavi le best Happy, le pire câest quâIRL câest un vrai outlaws dâun MC. Qui te dit quâil en a pas une
@celiavalencia tant quâAnibal fait pas le con lui
@Rhino avoues tâaimes ça.
@Tiien en soit il a tué personne enfin au Mexique au moins
- Anibal tisse sa toile -
AprĂšs un premier bon mois Ă la tĂȘte de Tijuana malgrĂ© une dĂ©faite initiale, Anibal reprenait la route des terrains avec un dĂ©placement au Guatemala. Comme prĂ©vu, son Ă©quipe pris vite lâavantage en contrĂŽlant le tempo du match. Rodrigo ouvrit le score Ă la 20 Ăšme sur un contre initiĂ© par Calvache avant que deux minutes plus tard JoĂŁo Infante ne double la mise aprĂšs une longue session de possession marquĂ© par divers changement de rythme. En seconde pĂ©riode Infante sâoffrait un doublĂ© sur un centre de Cruceño. Tijuana se mettait alors en position ultra favorable avant le retour.
Dans la foulĂ©e, Tijuana sâimposait en championnat Ă la maison contre lâAtlas. Les Xolos ont cette fois patiemment attendu de fatiguer leur adversaire pour utiliser la fraicheur des entrants. Ănderson servait dâabord Argenis pour lâouverture du score puis dans le temps additionnels Venegas dĂ©calait parfaitement Infante pour le deuxiĂšme but. Infante qui est en grande forme depuis son retour de blessure. Le portugais remis dâailleurs ça au retour contre Municipal en ouvrant le score sur un centre de Rodrigo. Avant la pause GonzĂĄlez sĂ©curisa la qualification avec un coup de casque sur corner. En fin de match Ănderson puis Venegas ajoutĂšrent de lâampleur au score pour envoyer Tijuana en quart de finale de cette Ligue des Champions.
Date | Club | Score | Buteurs | |||
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1/8 | 3/3/2037 | ![]() |
Municipal (GUA) | 0 - 3 | R.GonzĂĄlez (20), J.Infante (22, 71) |
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J10 | 6/3/2037 | ![]() |
Atlas Guadalajara | 2 - 0 | A.BelalcĂĄzar (77), J.Infante (90+4) |
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1/8 | 10/3/2037 | ![]() |
Municipal (GUA) | 4 - 0 | J.Infante (28), C.GonzĂĄlez (41), Ănderson (78), E.Venegas (87) |
- Tirage des quarts de finale -
AprĂšs sa qualification aisĂ©e au Guatemala contre Municipal, Xolos Ă©tait donc au rendez-vous pour des quarts de finale. A ce stade il ne reste dĂ©jĂ plus que des clubs amĂ©ricains et mexicains sans grande surprise. Tout les favoris sont encore en lice et lors du tirage, Xolos hĂ©rita dâun club quâil connais bien avec lâAtlas Guadalajara quâil viens de battre en Liga MX. Le club de Tijuana continue sa route avec son coach portugais plus dĂ©terminĂ© que jamais.
Avant dâattaquer les quarts, Tijuana se retrouvais opposer Ă un autre club encore en cours en Ligue des Champions. Le club concĂ©da le nul avec un but en dĂ©but de match de Cruceño alignait dans lâaxe sur corner avant quâArgenis ne double la mise. Mais la dĂ©fense a pris lâeau et concĂ©dĂ© deux buts. Pour le match aller en Championâs, Tijuana a rapidement Ă©tĂ© menĂ© au score avant dâĂ©galiser au retour des vestiaires par Argenis. A lâaube du dernier quart dâheure, JoĂŁo Infante doublait la mise et permettait Ă Tijuana de se rendre Ă Guadalajara avec un but dâavance.
Le club sâinclina ensuite en championnat contre Pachuca malgrĂ© des buts de Calvache en premiĂšre pĂ©riode et de JoĂŁo Infante en dĂ©but de seconde pĂ©riode. Mais le club sâest repris lors de la 13Ăšme journĂ©e en faisant tomber Cruz Azul. Calvache qui se rĂ©vĂšle toujours plus en ouvrant le score avant que Rodrigo ne double la mise avant la pause. AsphyxiĂ© par Tijuana, Cruz Azul a coulĂ© dĂ©finitivement au retour des vestiaires avec un nouveau but dâArgenis. Avec cette nouvelle victoire, Xolos est enfin au mĂȘme nombre de matchs que ses adversaires et remonte Ă la seconde place du classement Ă quatres points de Pachuca. A quatres matchs de la fin de cette phase de championnat tout reste possible en vue des playoffs.
Date | Club | Score | Buteurs | |||
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J11 | 14/3/2037 | ![]() |
Tigres UANL | 2 - 2 | L.Cruceño (11), A.Belalcåzar (43) |
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1/4 | 17/3/2037 | ![]() |
Atlas Guadalajara | 2 - 1 | A.BelalcĂĄzar (49), J.Infante (76) |
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J12 | 20/3/2037 | ![]() |
CF Pachuca | 2 - 3 | F.Calvache (28), J.Infante (52) |
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J13 | 25/3/2037 | ![]() |
Cruz Azul | 0 - 3 | F.Calvache (25), R.GonzĂĄlez (45+1), A.BelalcĂĄzar (51) |
- Classement -
Clt | Ăquipe |
J | G | N | P | Bm | Be | Diff | Pts | ||
1er | 1/4 | ![]() |
CF Pachuca | 13 | 9 | 2 | 2 | 18 | 11 | +7 | 29 |
2e | 1/4 | ![]() |
Xolos Tijuana | 13 | 8 | 1 | 4 | 22 | 13 | +9 | 25 |
3e | 1/4 | ![]() |
Tigres UANL | 13 | 7 | 3 | 3 | 24 | 15 | +9 | 24 |
4e | 1/4 | ![]() |
Puebla FC | 13 | 7 | 3 | 3 | 23 | 17 | +6 | 24 |
5e | 1/4 | ![]() |
Pumas de la UNAM | 13 | 7 | 2 | 4 | 21 | 17 | +4 | 23 |
6e | 1/4 | ![]() |
Deportivo Toluca | 13 | 7 | 2 | 4 | 20 | 17 | +3 | 23 |
7e | B2 | ![]() |
Club América | 13 | 6 | 3 | 4 | 23 | 18 | +5 | 21 |
8e | B2 | ![]() |
Deportivo Guadalajara | 13 | 5 | 6 | 2 | 17 | 15 | +2 | 21 |
9e | B1 | ![]() |
Club LeĂłn | 13 | 6 | 2 | 5 | 17 | 20 | -3 | 20 |
10e | B1 | ![]() |
CF Monterrey | 13 | 4 | 6 | 3 | 14 | 11 | +3 | 18 |
11e | ![]() |
Atlas Guadalajara | 13 | 5 | 1 | 7 | 14 | 19 | -5 | 16 | |
12e | ![]() |
Santos Laguna | 13 | 4 | 2 | 7 | 16 | 15 | +1 | 14 | |
13e | ![]() |
FC JuĂĄrez | 13 | 3 | 4 | 6 | 14 | 16 | -2 | 13 | |
14e | ![]() |
Club Necaxa | 13 | 2 | 6 | 5 | 13 | 17 | -4 | 12 | |
15e | ![]() |
Atlético San Luis | 13 | 3 | 3 | 7 | 14 | 19 | -5 | 12 | |
16e | ![]() |
MazatlĂĄn | 13 | 2 | 5 | 6 | 11 | 22 | -11 | 11 | |
17e | ![]() |
Querétaro FC | 13 | 2 | 4 | 7 | 10 | 17 | -7 | 10 | |
18e | ![]() |
Cruz Azul | 13 | 1 | 3 | 9 | 10 | 22 | -12 | 6 |
- Classement des buteurs -
Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
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![]() |
Rodrigo | GonzĂĄlez | 36 | 14 | 3 | |
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Argenis | BelalcĂĄzar | 11 (18) | 10 | 5 | |
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![]() |
Jorge Alberto | Bustamante | 22 (5) | 8 | 2 | |
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JoĂŁo | Infante | 11 (1) | 7 | 1 | ||
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Eduardo | Venegas | 36 | 5 | 5 |
- Classement des passeurs -
Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nat | Nat | Prénom | Nom | MJ | Buts | Assists | |
![]() |
![]() |
![]() |
Lucio | Cruceño | 39 | 3 | 14 |
![]() |
![]() |
Kevin | Marengo | 6 (10) | 0 | 5 | |
![]() |
![]() |
Eduardo | Venegas | 36 | 5 | 5 | |
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Argenis | BelalcĂĄzar | 11 (18) | 10 | 5 | ||
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Jonathan | Gutiérrez | 11 | 1 | 3 |
Ăa va ĂȘtre dur de rivaliser avec Pachuca
Pachuca tâoffre un semblant de concurrence. Qui ne durera pas longtemps on le sait tous
J. Infante se rappelle aux bons souvenirs de son entraineur, ça fait plaisir de voir quâil en a encore sous le capot !
RĂ©ponses aux lecteurs
@Sythax pas forcĂ©ment yâa les playoffs derriĂšre !
@CaptainAmericka ça va durer le temps de la phase rĂ©guliĂšre quoi Infante me surprends mais son niveau nâest plus le mĂȘme. Mais câest cool de faire un baroud dâhonneur avec lui.
Depuis son altercation explosive avec Miguel Gallindo, Anibal GuimarĂŁes vivait une rĂ©alitĂ© de plus en plus pesante Ă Tijuana. MalgrĂ© la protection renforcĂ©e des Sons of Anarchy et des Mayans, le coach portugais se retrouvait confinĂ© dans lâenceinte ultra-sĂ©curisĂ©e du centre dâentraĂźnement des Xolos. Le danger qui planait sur lui avait franchi un nouveau cap.
Un matin, alors quâAnibal passait en revue les vidĂ©os de lâĂ©quipe de Municipal, son assistant Javi entra dans son bureau, le visage grave. âCoach, il y a une nouvelle inquiĂ©tante. Tu devrais Ă©couter ça.â
Lâinformation tomba comme un couperet : Sofia Felix, la redoutable cheffe du cartel Arellano FĂ©lix, avait mis sa tĂȘte Ă prix. Sofia, lâune des figures les plus influentes du trafic Ă Tijuana, accusait Anibal dâavoir attirĂ© lâattention de cartels rivaux sur ses terres en provoquant lâaltercation avec Miguel Gallindo.
Les rumeurs dâun conflit territorial alimentĂ© par la prĂ©sence dâAnibal avaient circulĂ© rapidement, et Sofia, rĂ©putĂ©e pour sa brutalitĂ© et son absence de pitiĂ©, ne comptait pas laisser passer cette âinsulteâ.
Cette nouvelle transforma le quotidien dĂ©jĂ tendu dâAnibal en un vĂ©ritable huis clos. Le centre dâentraĂźnement devint une forteresse, entourĂ©e de camĂ©ras, de vigiles, et dâun pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© renforcĂ© par les Sons et les Mayans. Tig, homme de main des Sons, prit les choses en main âCoach, Ă partir de maintenant, tu ne sors plus sans un convoi. Et crois-moi, si Sofia a mis un contrat sur toi, câest que les choses vont devenir sĂ©rieuses.â
Mais pour Anibal, ce confinement avait un goĂ»t amer. Lui, qui avait bĂąti sa carriĂšre en mĂȘlant son amour pour le football Ă son goĂ»t pour les aventures audacieuses, se retrouvait dĂ©sormais prisonnier de son propre succĂšs. âJe suis lĂ pour entraĂźner une Ă©quipe, pas pour me cacher derriĂšre des murs,â confia-t-il Ă Ăngel Reyes, un Mayan devenu son alliĂ© de confiance.
âTu restes en vie, coach, câest tout ce qui compte,â rĂ©pondit Ăngel avec un calme pragmatique. âTes gars sur le terrain ont besoin de toi. La ville te respecte dĂ©jĂ pour ça.â
MalgrĂ© ces pressions, Anibal continua Ă travailler dâarrache-pied avec son Ă©quipe. Les Xolos se prĂ©paraient pour leur match contre Municipal, et le coach refusait de laisser la peur dicter sa conduite. Il passait ses journĂ©es Ă analyser les faiblesses adverses et Ă perfectionner les automatismes de son Ă©quipe.
Mais la nuit, seul dans son bureau ou dans sa chambre sĂ©curisĂ©e, il ne pouvait sâempĂȘcher de repenser Ă la situation. Des images de Sofia Felix et de sa rĂ©putation impitoyable lui venaient en tĂȘte. Il savait que tant quâelle resterait une menace, son avenir Ă Tijuana serait toujours en sursis.
Un soir, Anibal trouva un moment de calme pour appeler Yessica, sa femme, restĂ©e Ă Los Angeles avec leur fille Beatriz. Il nâentra pas dans les dĂ©tails de la menace pesant sur lui, prĂ©fĂ©rant parler de leur famille et de ses progrĂšs avec les Xolos. âQuand est-ce que tu viens nous voir ?â demanda Yessica, inquiĂšte mais rĂ©confortante. âBientĂŽt, je lâespĂšre,â rĂ©pondit-il. âMais pour lâinstant, jâai un boulot Ă finir ici.â
Cette conversation lui rappela pourquoi il continuait Ă se battre. Sa famille Ă©tait son ancre, et chaque victoire avec Tijuana Ă©tait une façon de prouver quâil pouvait surmonter nâimporte quelle adversitĂ©.
Pendant ce temps, les Sons of Anarchy et les Mayans Ă©laborĂšrent un plan pour protĂ©ger Anibal tout en neutralisant la menace posĂ©e par Sofia Felix. Alvarez, fidĂšle Ă sa maniĂšre directe, fit un point clair avec le coach âCoach, tâas deux choix. Soit tu restes planquĂ© ici jusquâĂ ce que les choses se calment, soit on prend les devants. Mais dans les deux cas, tu dois continuer Ă faire ce que tu fais de mieux : entraĂźner.â
De son cĂŽtĂ©, Ăngel Reyes entama des discussions discrĂštes avec des contacts au sein du cartel Arellano FĂ©lix pour tenter de dĂ©samorcer la situation. Mais il Ă©tait clair que Sofia ne se laisserait pas convaincre facilement.
Alors que le match contre Municipal approchait, Anibal savait que son plus grand dĂ©fi nâĂ©tait pas sur le terrain, mais dans lâombre. Chaque jour passĂ© Ă Tijuana Ă©tait une bataille pour protĂ©ger non seulement son Ă©quipe, mais aussi lui-mĂȘme.
Pourtant, fidĂšle Ă sa nature rĂ©siliente, il refusa de cĂ©der Ă la peur. Il se concentra sur ce quâil pouvait contrĂŽler : son Ă©quipe, ses joueurs, et leur quĂȘte de succĂšs en Ligue des Champions de la CONCACAF.
Dans les gradins, les supporters des Xolos continuaient de scander son nom, ignorant peut-ĂȘtre lâampleur du danger qui lâentourait ou y Ă©tait un peu trop habituĂ©. Pour eux, Anibal Ă©tait un hĂ©ros. Pour lui, il Ă©tait juste un homme essayant de faire son travail dans une ville oĂč le football et la violence sâentremĂȘlaient dangereusement.
Sofia Felix, aussi belle que dangereuse visiblement Anibal devrait se mĂ©fier, il nây a que les chats qui ont 9 vies
RĂ©ponses aux lecteurs
@Rhino coquinou va
- - - Rodrigo |
GonzĂĄlez - - - |
Ăge | 28 |
Nationalité | ![]() |
valeur | 12-14M⏠|
Salaire | 237kâŹ/m |
Fin de contrat | 31 DĂ©cembre 2038 |
ANNEES | CLUB | APP | Buts | Assists | ||||
![]() |
23/37 | ![]() |
[U18] | ![]() |
Xolos Tijuana | 116 | 19 | 9 |
![]() |
23/37 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
Xolos Tijuana | 445 | 149 | 9 |
![]() |
35/37 | ![]() |
[A] | ![]() |
Mexique | 2 | 0 | 0 |
23-37 | TOTAL - - - - - | 445 | 149 | 9 |
Ă 28 ans, Rodrigo Gonzalez, lâailier explosif du Xolos Tijuana, est bien plus quâun simple joueur de football. NĂ© Ă Tijuana dans un cadre privilĂ©giĂ©, il incarne la technique et la vivacitĂ© sur le terrain tout autant que la discipline et lâadversitĂ© dans sa vie personnelle lui qui a toujours rĂ©sistĂ© Ă lâinfluence des cartels. Voici un portrait en cinq dimensions de lâun des talents les plus captivants du Mexique.
Une légende vivante à seulement 28 ans
NĂ© Ă Tijuana, Rodrigo GonzĂĄlez a inscrit son nom en lettres dâor dans lâhistoire des Xolos Tijuana. Ă seulement 28 ans, lâailier est dĂ©jĂ une lĂ©gende incontestable du club. Avec 150 buts inscrits en 445 apparitions, il est le meilleur buteur de lâhistoire des Xolos et lâun des piliers de la Liga MX. FormĂ© au club, Rodrigo est lâincarnation mĂȘme de la fidĂ©litĂ© et du dĂ©vouement. Sa capacitĂ© Ă se surpasser lors des grands moments a offert aux Xolos des victoires mĂ©morables et des titres importants, dont un championnat historique en 2030.
Capitaine des Xolos et figure nationale
Rodrigo nâest pas seulement une icĂŽne locale, il est aussi le premier joueur formĂ© Ă Tijuana Ă devenir un international mexicain. Son brassard de capitaine en club lui a ouvert les portes de la sĂ©lection nationale, oĂč il a rapidement gagnĂ© le respect de ses coĂ©quipiers. Ses performances sous le maillot des AztĂšques ont prouvĂ© quâil Ă©tait un joueur de classe mondiale en seulement deux apparitions. Ătre la premiĂšre Ă©toile mexicaine issue dâun club traditionnellement perçu comme outsider a renforcĂ© sa lĂ©gende et motivĂ© de nombreux jeunes joueurs de Tijuana Ă croire en leurs rĂȘves.
Un hommage à Messi gravé sur son dos
Grand fan de Lionel Messi, Rodrigo Gonzålez porte fiÚrement le numéro 10, un choix qui remonte à ses débuts dans les équipes de jeunes. Inspiré par les exploits de la Pulga, Rodrigo a modelé son style de jeu autour de la vision, des dribbles et des frappes chirurgicales qui caractérisaient son idole. Si Messi est une légende mondiale, Rodrigo est devenu le Messi de Tijuana, une comparaison que ses supporters ne manquent jamais de souligner.
Un héritier des Mayas
Peu de gens le savent, mais Rodrigo GonzĂĄlez est le descendant dâune lignĂ©e royale maya, un hĂ©ritage quâil revendique avec fiertĂ©. Son ancĂȘtre aurait Ă©tĂ© un leader local dans la rĂ©gion du YucatĂĄn avant de sâinstaller Ă Tijuana. Rodrigo considĂšre cette filiation comme une force et une responsabilitĂ©. Il a mĂȘme tatouĂ© un serpent Ă plumes, symbole de Quetzalcoatl, sur son avant-bras pour honorer ses ancĂȘtres. Dans des interviews, il Ă©voque souvent cette connexion spirituelle, expliquant que cela lâaide Ă garder les pieds sur terre malgrĂ© sa notoriĂ©tĂ©.
Le crocodile : un surnom à la hauteur de sa férocité
SurnommĂ© âEl Cocodriloâ, Rodrigo GonzĂĄlez a gagnĂ© ce titre pour son approche impitoyable sur le terrain. Comme un crocodile, il ne laisse aucun record sur son passage. Meilleur buteur de lâhistoire des Xolos, il est Ă©galement le dĂ©tenteur du record de passes dĂ©cisives et dâapparitions sous le maillot du club. Chaque saison, il repousse les limites, dĂ©vorant littĂ©ralement ses adversaires avec sa technique et sa hargne. Son surnom, criĂ© par les supporters Ă chaque but, est devenu un symbole de fiertĂ© pour Tijuana, une ville souvent marginalisĂ©e mais qui brille grĂące Ă son hĂ©ros local.
Rodrigo GonzĂĄlez nâest pas seulement un joueur de football. Il est une lĂ©gende vivante, un hĂ©ritier dâun riche passĂ©, et une figure emblĂ©matique du Mexique moderne.
Anibal va se faire enlever, et finir comme Emilien dans Taxi 3 (la scĂšne avec la dame asiatique)
Ca va finir quâun beau matin, Anibal se rĂ©veillera avec un balle dans la tĂȘte (enfin, il se rĂ©veillera plus trop Ă vrai dire⊠) et fin de lâhistoire, sans nous prĂ©venir ni rien !
Fait attention @Groot , on va perdre @toopil , il va passer dans lâautre camp vu la Sofia que tu viens de nous pondre
RĂ©ponses aux lecteurs
@toopil gros coquin va
@alexgavi câest aussi une idĂ©e sĂ©duisante
@CaptainAmericka non non nâabusons pas je vois ça, sa bite dĂ©borde.
Alors que la pression montait au Mexique, entre les succÚs des Xolos de Tijuana sur le terrain et les menaces qui pesaient sur lui en dehors, Anibal Guimarães reçut une proposition inattendue : une opportunité de quitter le chaos mexicain pour rejoindre un projet ambitieux en France, celui du SC Bastia.
Le SC Bastia, engagĂ© dans une lutte pour la montĂ©e en Ligue 1, voyait en Anibal le profil idĂ©al pour incarner son projet. Sous la prĂ©sidence de Florian Thauvin, ancien joueur emblĂ©matique du club, les Corses nourrissaient de grandes ambitions. Avec des capitaux importants et une Ă©quipe talentueuse, ils rĂȘvaient de retrouver lâĂ©lite française.
Thauvin, connu pour son franc-parler et sa passion pour le club, fut immĂ©diatement sĂ©duit par la personnalitĂ© dâAnibal. Son tempĂ©rament de feu et sa rĂ©putation de meneur dâhommes correspondaient parfaitement Ă lâidentitĂ© bastiaise, un mĂ©lange de fiertĂ© locale et de combativitĂ© sans faille.
Dans un appel, Thauvin dĂ©clara âCoach, ici Ă Bastia, on aime les guerriers. Tu as prouvĂ© que tu sais gĂ©rer des Ă©quipes dans des contextes compliquĂ©s. On veut que tu sois celui qui ramĂšne le Sporting en Ligue 1.â
Bien que la proposition de Bastia fĂ»t tentante, Rafaela, lâagente dâAnibal, le mit en garde. Selon lui, les capitaux derriĂšre le SC Bastia, bien quâimportants, provenaient de sources douteuses. Des rumeurs de liens avec des milieux opaques en Europe et au Moyen-Orient circulaient depuis un certain temps.
âAni,â dit Rafaela, âje sais que la France semble plus sĂ»re, mais Bastia, câest un nid dâincertitudes. On sait dâoĂč vient lâargent lĂ -bas, et ce nâest pas mieux que les cartels ici. Si tu vas lĂ -bas, tu risques dâĂ©changer un problĂšme contre un autre.â
Ces paroles firent rĂ©flĂ©chir Anibal. MalgrĂ© les difficultĂ©s rencontrĂ©es Ă Tijuana, il avait construit une relation solide avec son Ă©quipe et voyait dans son engagement un dĂ©fi quâil se devait de relever jusquâau bout.
FidĂšle Ă son Ă©thique de travail et Ă son dĂ©sir dâhonorer ses engagements, Anibal dĂ©cida de rester Ă Tijuana pour terminer la saison avec les Xolos. Il savait que quitter le Mexique Ă ce moment prĂ©cis aurait pu ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un abandon, non seulement par ses joueurs, mais aussi par les supporters qui commençaient Ă le considĂ©rer comme un symbole de rĂ©silience.
Dans une conversation privĂ©e avec Rafaela, Anibal expliqua sa dĂ©cision âJe comprends tes rĂ©serves, et je les partage. Mais mĂȘme sans ça, partir maintenant serait contre tout ce que je crois. Jâai acceptĂ© un dĂ©fi ici, et je compte le relever jusquâau bout. Peu importe les risques.â
La nouvelle de lâintĂ©rĂȘt de Bastia parvint aux dirigeants des Xolos, qui furent soulagĂ©s de voir Anibal refuser lâoffre. En signe de soutien, le prĂ©sident du club promit de renforcer les mesures de sĂ©curitĂ© autour du coach, assurant que tout serait mis en Ćuvre pour quâil puisse se concentrer sur le terrain.
Les joueurs, eux aussi, exprimĂšrent leur gratitude et leur admiration pour la dĂ©cision dâAnibal. Rodrigo Gonzalez, leader charismatique de lâĂ©quipe, rassembla le vestiaire pour adresser un message au coach âCoach, tu es lâun des nĂŽtres maintenant. On ira jusquâau bout ensemble, quoi quâil arrive.â
Alors que la saison des Xolos entrait dans une phase cruciale, Anibal se plongea entiÚrement dans son travail. Le huitiÚme de finale de Ligue des Champions de la CONCACAF contre Municipal approchait, et il savait que chaque détail comptait pour atteindre les objectifs fixés.
Si lâoffre de Bastia avait briĂšvement tentĂ© Anibal, elle nâavait fait que renforcer sa conviction : il ne quitterait pas Tijuana avant dâavoir accompli ce quâil sâĂ©tait promis de rĂ©aliser. Pour lui, lâhonneur et la loyautĂ© primaient sur tout, mĂȘme dans les circonstances les plus complexes.
Et tandis que les lumiĂšres du Stade Caliente sâapprĂȘtaient Ă briller pour les matchs Ă venir, Anibal savait quâil avait pris la bonne dĂ©cision, celle de rester fidĂšle Ă lui-mĂȘme et Ă son Ă©quipe.