:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Sythax pas forcĂ©ment y’a les playoffs derriĂšre !

@CaptainAmericka ça va durer le temps de la phase rĂ©guliĂšre quoi :pasrire: Infante me surprends mais son niveau n’est plus le mĂȘme. Mais c’est cool de faire un baroud d’honneur avec lui.

- Le Cartel Arellano met la tĂȘte d’Ani Ă  prix -

Depuis son altercation explosive avec Miguel Gallindo, Anibal GuimarĂŁes vivait une rĂ©alitĂ© de plus en plus pesante Ă  Tijuana. MalgrĂ© la protection renforcĂ©e des Sons of Anarchy et des Mayans, le coach portugais se retrouvait confinĂ© dans l’enceinte ultra-sĂ©curisĂ©e du centre d’entraĂźnement des Xolos. Le danger qui planait sur lui avait franchi un nouveau cap.

Un matin, alors qu’Anibal passait en revue les vidĂ©os de l’équipe de Municipal, son assistant Javi entra dans son bureau, le visage grave. “Coach, il y a une nouvelle inquiĂ©tante. Tu devrais Ă©couter ça.”

L’information tomba comme un couperet : Sofia Felix, la redoutable cheffe du cartel Arellano FĂ©lix, avait mis sa tĂȘte Ă  prix. Sofia, l’une des figures les plus influentes du trafic Ă  Tijuana, accusait Anibal d’avoir attirĂ© l’attention de cartels rivaux sur ses terres en provoquant l’altercation avec Miguel Gallindo.

Les rumeurs d’un conflit territorial alimentĂ© par la prĂ©sence d’Anibal avaient circulĂ© rapidement, et Sofia, rĂ©putĂ©e pour sa brutalitĂ© et son absence de pitiĂ©, ne comptait pas laisser passer cette “insulte”.

Cette nouvelle transforma le quotidien dĂ©jĂ  tendu d’Anibal en un vĂ©ritable huis clos. Le centre d’entraĂźnement devint une forteresse, entourĂ©e de camĂ©ras, de vigiles, et d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© renforcĂ© par les Sons et les Mayans. Tig, homme de main des Sons, prit les choses en main “Coach, Ă  partir de maintenant, tu ne sors plus sans un convoi. Et crois-moi, si Sofia a mis un contrat sur toi, c’est que les choses vont devenir sĂ©rieuses.”

Mais pour Anibal, ce confinement avait un goĂ»t amer. Lui, qui avait bĂąti sa carriĂšre en mĂȘlant son amour pour le football Ă  son goĂ»t pour les aventures audacieuses, se retrouvait dĂ©sormais prisonnier de son propre succĂšs. “Je suis lĂ  pour entraĂźner une Ă©quipe, pas pour me cacher derriĂšre des murs,” confia-t-il Ă  Ángel Reyes, un Mayan devenu son alliĂ© de confiance.

“Tu restes en vie, coach, c’est tout ce qui compte,” rĂ©pondit Ángel avec un calme pragmatique. “Tes gars sur le terrain ont besoin de toi. La ville te respecte dĂ©jĂ  pour ça.”

MalgrĂ© ces pressions, Anibal continua Ă  travailler d’arrache-pied avec son Ă©quipe. Les Xolos se prĂ©paraient pour leur match contre Municipal, et le coach refusait de laisser la peur dicter sa conduite. Il passait ses journĂ©es Ă  analyser les faiblesses adverses et Ă  perfectionner les automatismes de son Ă©quipe.

Mais la nuit, seul dans son bureau ou dans sa chambre sĂ©curisĂ©e, il ne pouvait s’empĂȘcher de repenser Ă  la situation. Des images de Sofia Felix et de sa rĂ©putation impitoyable lui venaient en tĂȘte. Il savait que tant qu’elle resterait une menace, son avenir Ă  Tijuana serait toujours en sursis.

Un soir, Anibal trouva un moment de calme pour appeler Yessica, sa femme, restĂ©e Ă  Los Angeles avec leur fille Beatriz. Il n’entra pas dans les dĂ©tails de la menace pesant sur lui, prĂ©fĂ©rant parler de leur famille et de ses progrĂšs avec les Xolos. “Quand est-ce que tu viens nous voir ?” demanda Yessica, inquiĂšte mais rĂ©confortante. “BientĂŽt, je l’espĂšre,” rĂ©pondit-il. “Mais pour l’instant, j’ai un boulot Ă  finir ici.”

Cette conversation lui rappela pourquoi il continuait Ă  se battre. Sa famille Ă©tait son ancre, et chaque victoire avec Tijuana Ă©tait une façon de prouver qu’il pouvait surmonter n’importe quelle adversitĂ©.

Pendant ce temps, les Sons of Anarchy et les Mayans Ă©laborĂšrent un plan pour protĂ©ger Anibal tout en neutralisant la menace posĂ©e par Sofia Felix. Alvarez, fidĂšle Ă  sa maniĂšre directe, fit un point clair avec le coach “Coach, t’as deux choix. Soit tu restes planquĂ© ici jusqu’à ce que les choses se calment, soit on prend les devants. Mais dans les deux cas, tu dois continuer Ă  faire ce que tu fais de mieux : entraĂźner.”

De son cÎté, Ángel Reyes entama des discussions discrÚtes avec des contacts au sein du cartel Arellano Félix pour tenter de désamorcer la situation. Mais il était clair que Sofia ne se laisserait pas convaincre facilement.

Alors que le match contre Municipal approchait, Anibal savait que son plus grand dĂ©fi n’était pas sur le terrain, mais dans l’ombre. Chaque jour passĂ© Ă  Tijuana Ă©tait une bataille pour protĂ©ger non seulement son Ă©quipe, mais aussi lui-mĂȘme.

Pourtant, fidĂšle Ă  sa nature rĂ©siliente, il refusa de cĂ©der Ă  la peur. Il se concentra sur ce qu’il pouvait contrĂŽler : son Ă©quipe, ses joueurs, et leur quĂȘte de succĂšs en Ligue des Champions de la CONCACAF.

Dans les gradins, les supporters des Xolos continuaient de scander son nom, ignorant peut-ĂȘtre l’ampleur du danger qui l’entourait ou y Ă©tait un peu trop habituĂ©. Pour eux, Anibal Ă©tait un hĂ©ros. Pour lui, il Ă©tait juste un homme essayant de faire son travail dans une ville oĂč le football et la violence s’entremĂȘlaient dangereusement.

- Chapitre 470 -
- Anibal teje su red-
- ZOOM: Rodrigo gonzalez -
Coming SOON - 09/01
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