:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka ça va c’est que quelques mois :sac:

@Sythax :pasrire: flemme c’est un film pour zoulette

@alexgavi tu as la ref :heart: les prochaines devraient te plaire

- Anibal paye les Sons of Anarchy -

De retour Ă  Tijuana aprĂšs sa parenthĂšse familiale Ă  Los Angeles, Anibal GuimarĂŁes s’attelait Ă  prĂ©parer son Ă©quipe pour le huitiĂšme de finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF contre Municipal. Mais sa routine fut brusquement interrompue lorsqu’il reçut un coup de fil de Alvarez, l’homme qu’il avait rencontrĂ© Ă  Los Angeles pour organiser sa sĂ©curitĂ©.

“Coach, j’ai tout mis en place,” annonça Alvarez d’un ton grave mais confiant. “Je viens d’arriver Ă  Tijuana avec un groupe, les Sons of Anarchy. Deux de nos gars et un alliĂ© des Mayans resteront avec toi en permanence. Ils te protĂ©geront coĂ»te que coĂ»te.”

Les Sons of Anarchy, un club de motards hors-la-loi originaire de Charming, Nevada, n’étaient pas exactement des professionnels de la sĂ©curitĂ© conventionnelle. Connu pour son passĂ© tumultueux, mĂȘlant trafics et rĂšglements de comptes, le groupe avait forgĂ© une rĂ©putation de loyautĂ© indĂ©fectible envers ceux qu’ils choisissaient de protĂ©ger.

Anibal, bien que surpris par cette approche inhabituelle, savait qu’il n’avait pas le luxe de refuser. Les tensions croissantes avec les cartels locaux rendaient indispensable une protection fiable. Et si les Sons avaient une chose en commun avec Anibal, c’était leur dĂ©termination Ă  ne jamais reculer face Ă  l’adversitĂ©.

Quelques heures aprĂšs cet appel, deux membres des Sons et un reprĂ©sentant des Mayans, leur ancien groupe rival devenu alliĂ©, se prĂ©sentĂšrent devant le centre d’entraĂźnement des Xolos. Les hommes – un certain Happy, Abel, et un Mayan nommĂ© Ángel Reyes (aucun lien avec Ezekiel) – n’étaient pas lĂ  pour plaisanter. Avec leurs vestes en cuir ornĂ©es de patchs et leurs motos rutilantes, leur simple prĂ©sence imposait le respect.

Happy, le plus direct du groupe, prit la parole en premier “Coach, Alvarez nous a dit que t’étais dans une situation dĂ©licate. Nous sommes lĂ  pour veiller sur toi. Pas de questions, pas de compromis. Tu fais ton boulot, nous faisons le nĂŽtre.”

MalgrĂ© leur apparence intimidante, Anibal remarqua rapidement que les hommes savaient se montrer discrets et professionnels. Ils Ă©tablissaient des rondes autour du centre d’entraĂźnement, surveillaient les trajets du coach, et restaient en alerte permanente. Leur rĂ©seau local, appuyĂ© par les Mayans, leur permettait d’anticiper les mouvements des cartels et d’éviter les situations Ă  risque.

Ángel Reyes, lui, se lia rapidement avec Anibal. Ancien joueur amateur, il partageait une passion pour le soccer et n’hĂ©sitait pas Ă  Ă©changer avec le coach sur les stratĂ©gies de jeu et les forces de l’équipe.

“Vous avez une bonne Ă©quipe, coach,” dit-il un jour en regardant une sĂ©ance d’entraĂźnement. “Mais ici, au Mexique, gagner ne se limite pas au terrain. Parfois, il faut aussi jouer en dehors.”

MalgrĂ© la tension sous-jacente, Anibal s’efforçait de maintenir une routine normale. Il ne voulait pas que la prĂ©sence des Sons et des Mayans perturbe son Ă©quipe ou dĂ©tourne l’attention de leurs objectifs sportifs. Lors des entraĂźnements et des briefings tactiques, il restait concentrĂ© sur les performances de ses joueurs.

Cependant, en privĂ©, il ne pouvait ignorer la gravitĂ© de la situation. Avec les Sons et les Mayans Ă  ses cĂŽtĂ©s, il savait que le danger Ă©tait bien rĂ©el. Mais leur protection lui offrait aussi une tranquillitĂ© d’esprit qui lui permettait de se concentrer sur son travail.

Un soir, alors qu’ils partageaient un repas improvisĂ© aprĂšs un entraĂźnement, Abel dĂ©clara “Coach, t’es peut-ĂȘtre pas du genre Ă  enfourcher une moto, mais t’as un esprit de guerrier. Les gars comme toi, on les protĂšge pas juste parce qu’on doit. On le fait parce qu’on le veut.”

Anibal, touchĂ© par ces mots, rĂ©pondit avec un sourire “Et moi, je suis content d’avoir des guerriers comme vous Ă  mes cĂŽtĂ©s.”

Alors qu’il prĂ©parait son Ă©quipe pour le prochain match, Anibal savait que sa situation Ă  Tijuana Ă©tait tout sauf ordinaire. Entre les enjeux sportifs et les menaces extĂ©rieures, il naviguait dans des eaux tumultueuses. Mais avec les Sons of Anarchy et les Mayans veillant sur lui, il avait trouvĂ© des alliĂ©s improbables dans cette lutte.

Pour Anibal, c’était une nouvelle preuve que le football, bien qu’un sport, pouvait parfois se mĂȘler aux rĂ©alitĂ©s les plus inattendues. Et avec son courage intact et son Ă©quipe en pleine ascension, il Ă©tait prĂȘt Ă  affronter tout ce que Tijuana avait Ă  offrir – sur et en dehors du terrain.

- Chapitre 468 -
- Des roses et des épines -
- Chapitre 470 -
Coming SOON - 08/01
12 « J'aime »