Réponses aux lecteurs
@celiavalencia ah ça, l’impression qu’on s’en débarasse jamais de ces parasites.
@Manthyz c’est toi qui pue
@alexgavi ne perdons pas espoir. Remarque si cerceuil ça veut dire retour en Europe ça fonctionne
@CaptainAmericka mdrrrrr
Après des semaines intenses à Tijuana, tant sur le terrain qu’en dehors, Anibal Guimarães profita d’une rare pause dans le calendrier des Xolos pour s’envoler vers Los Angeles, où il retrouva sa femme Yessica et sa fille Beatriz. Ce voyage lui offrait une parenthèse bienvenue, loin de la pression des matchs et des défis sécuritaires de Tijuana.
Yessica, en pleine promotion de son dernier film, “Des Roses et des Épines”, accueillit Anibal avec enthousiasme lors de l’une des soirées officielles de la tournée de promotion. La star montante du cinéma rayonnait dans une robe élégante, incarnant la force et la grâce du personnage qu’elle interprétait à l’écran. Anibal, fier de son épouse, se mêla aux festivités avec sa discrétion habituelle.
Lors d’une discussion informelle avec des amis et collègues de Yessica, il évoqua son aventure à Tijuana, soulignant les défis sportifs et la passion des supporters mexicains. Mais fidèle à sa nature protectrice, il passa sous silence les tensions avec les cartels et les récents événements dangereux.
“Le football mexicain a une intensité unique,” confia-t-il. “Les supporters vivent chaque match comme une fête, et c’est inspirant de travailler dans un environnement aussi passionné.”
Yessica, bien que consciente des risques inhérents à la région, choisit de ne pas insister sur le sujet, préférant savourer ce moment rare en famille.
Pendant son séjour, Anibal passa du temps de qualité avec Beatriz, bientôt âgée de deux ans. La petite, épanouie à Los Angeles avec sa mère et ses grands-parents, affichait une curiosité débordante et une énergie communicative. Anibal, malgré son emploi du temps chargé, s’efforça de lui offrir toute son attention.
“Papa, tu restes ici ?” demanda-t-elle innocemment un soir, serrant sa peluche Tic acheté à Disney World.
“Pas encore, ma petite championne,” répondit-il en lui embrassant le front. “Mais je reviendrai vite, promis.”
Ces moments précieux renforcèrent sa détermination à concilier sa carrière et sa vie de famille, même dans des circonstances aussi complexes.
Avant de quitter Los Angeles, Anibal suivit le conseil d’un membre du staff des Xolos, qui lui avait parlé d’un homme surnommé Alvarez, un ancien militaire reconverti dans la sécurité privée. Alvarez, bien connu dans les cercles de protection rapprochée, était réputé pour son efficacité et sa discrétion, même dans des contextes à haut risque comme celui de Tijuana.
La rencontre eut lieu dans un café discret de West Hollywood. Alvarez, un homme à l’allure robuste mais calme, écouta attentivement les besoins d’Anibal.
“Je ne suis pas un homme de violence,” expliqua Anibal, “mais j’ai besoin de m’assurer que ma famille et mon équipe sont en sécurité, même dans des situations difficiles.”
Alvarez, visiblement impressionné par l’honnêteté d’Anibal, accepta de mettre en place une stratégie de sécurité adaptée. Il s’engagea à mobiliser une petite équipe capable d’assurer discrètement la protection d’Anibal et de surveiller les menaces potentielles autour des Xolos.
“Vous êtes direct, j’aime ça,” répondit Alvarez. “Je ne vous promets pas un bouclier parfait, mais je peux vous offrir une tranquillité d’esprit suffisante pour que vous puissiez faire votre travail.”
À la fin de la semaine, Anibal quitta Los Angeles revigoré par cette pause en famille et rassuré par sa nouvelle collaboration avec Alvarez. En regardant une dernière fois Yessica et Beatriz à l’aéroport, il se promit de continuer à tout faire pour protéger les siens, tout en donnant le meilleur de lui-même sur le banc des Xolos.
De retour à Tijuana, il trouva une équipe prête à reprendre le combat pour les titres, motivée par la perspective du prochain match en Ligue des Champions de la CONCACAF contre Municipal. Mais pour Anibal, ce n’était pas seulement une question de football. C’était une question de résilience, d’équilibre, et de la force qu’il puisait dans ceux qu’il aimait.
Et désormais, avec Alvarez dans l’ombre, il avait un atout de plus pour naviguer dans les eaux troubles qui entouraient sa vie au Mexique.