:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Sythax fallait bien que cela arrive un jour :pasrire: mais j’avoue je l’imaginais pas comme ça :hoho:

@Rhino ça arrive. On est arrivé 2 jours avant le match c’était complexe :sadpepe:

@Manthyz :pasrire:

@CaptainAmericka j’avoue ils ont pas rigolé les enculés.

@celiavalencia ça arrive on en verra d’autres.

- Le Cartel Gallindo de retour ! -

Alors que les Xolos de Tijuana profitaient d’un bon début sous la direction d’Anibal Guimarães, le contexte autour du club prenait une tournure beaucoup plus sombre. À quelques jours du huitième de finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF contre Municipal au Guatemala, la ville de Tijuana se retrouvait une fois de plus au centre des tensions entre cartels, les organisations criminelles cherchant à renforcer leur emprise sur cette ville stratégique à la frontière des États-Unis.

C’est dans cette atmosphère déjà explosive qu’un événement inattendu mis Anibal directement au cœur du tumulte.

Ce jour-là, Anibal terminait une séance d’entraînement intense avec ses joueurs. Alors qu’il se dirigeait vers son bureau pour revoir les plans tactiques du prochain match, il remarqua une agitation inhabituelle devant le centre d’entraînement des Xolos. En s’approchant, il fut stupéfait de voir Miguel Gallindo, le fils d’Esteban Gallindo, autrefois figure influente du cartel local et antenne principale du cartel qui l’avait tourmenté en Colombie.

Miguel, désormais le chef incontesté du cartel après la mystérieuse disparition d’Ezekiel Reyes, regardait Anibal avec une expression mêlant surprise et défiance.

“Coach Guimarães,” dit-il avec un sourire narquois, “je dois avouer que je suis surpris de te voir ici. Tu es revenu en Amérique après tout ce qui s’est passé ? Je croyais que notre dernier message était clair.”

Anibal, conscient du danger mais refusant de montrer la moindre faiblesse, répondit calmement “Je suis ici pour le football. Rien de plus. Les affaires du cartel ne m’intéressent pas.”

Mais Miguel ne semblait pas disposé à laisser les choses aussi simplement. Pour lui, la présence d’Anibal à Tijuana représentait une provocation, surtout après les liens supposés du coach avec la disparition de Reyes en Asie et ses soucis passées avec des figures controversées.

“Tu crois vraiment que tu peux juste revenir ici, entraîner ton équipe et ignorer tout ce qui se passe autour ? Tu es dans ma ville maintenant, et tu dois respecter mes règles.”

La situation dégénéra rapidement lorsque Miguel tenta d’intimider Anibal en s’approchant de lui. Mais Anibal, préparé à ce genre de confrontation depuis des années passées dans des environnements troubles, dégaina un Glock dissimulé sous sa veste.

“Ne fais pas un pas de plus, Miguel,” avertit-il, le regard froid et déterminé.

Ce geste déclencha un chaos total. La présence de Miguel Gallindo devant le centre d’entraînement avait attiré l’attention d’un cartel rival, qui profita de l’occasion pour lancer une attaque surprise. En quelques secondes, des coups de feu éclatèrent, transformant la zone en un champ de bataille.

Anibal se retrouva pris au milieu de la fusillade. À couvert derrière une voiture, il utilisa son arme pour se défendre, tirant quelques balles pour maintenir les assaillants à distance. Les joueurs et le staff, terrifiés, furent rapidement évacués par les responsables de la sécurité du club.

Lorsque les tirs cessèrent, Miguel Gallindo avait disparu, tout comme ses hommes. Mais les dégâts étaient faits : la présence d’Anibal à Tijuana était désormais un problème majeur. Son altercation avec Miguel Gallindo et son implication, même indirecte, dans cette fusillade en faisaient une cible pour le cartel local.

Le soir même, des menaces explicites commencèrent à circuler sur les réseaux sociaux et dans la presse locale, laissant entendre qu’Anibal n’était plus le bienvenu à Tijuana. Les supporters des Xolos, bien que solidaires de leur coach, s’inquiétaient pour sa sécurité et celle du club.

Lors d’une conférence de presse improvisée, Anibal tenta de minimiser l’incident :

“Je suis ici pour le football. Mon seul objectif est de mener les Xolos vers le succès, rien de plus. Ce qui s’est passé aujourd’hui est regrettable, mais je reste concentré sur notre prochain match contre Municipal.”

Cependant, en privé, Anibal savait que la situation était devenue critique. Son passé controversé, combiné à son refus de céder face à Miguel Gallindo, avait transformé son séjour à Tijuana en un véritable champ de mines.

Malgré les risques, Anibal refusa de quitter le club ou de se laisser intimider. Il intensifia les séances d’entraînement et réaffirma sa volonté de mener les Xolos à la victoire en Ligue des Champions de la CONCACAF. Mais en parallèle, il renforça sa sécurité personnelle, tout en alertant les autorités locales sur la nécessité de protéger le centre d’entraînement et les joueurs.

Pour Anibal, ce défi dépassait désormais le cadre du football. Il s’agissait de prouver, une fois de plus, qu’il était capable de résister à la pression, quel que soit le contexte.

Alors que Tijuana continue de vibrer au rythme des exploits de son équipe, l’ombre des cartels plane toujours sur la ville. Pour Anibal, ce n’est pas seulement une bataille sur le terrain, mais une épreuve de résilience et de courage face à des forces bien au-delà de son contrôle.

La question reste ouverte : jusqu’où pourra-t-il aller pour protéger son équipe, sa famille, et son rêve de succès dans une ville rongée par la violence ? Une chose est sûre : Anibal est prêt à se battre, sur tous les fronts.

- Chapitre 466 -
- El emperador caĂ­do -
- Chapitre 468 -
Coming SOON - 07/01
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