:storygreen: :s20: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

J’avoue hyper tentant et toutes les conditions sont rĂ©unies. Nouveaux dĂ©fis, nouveau continent, adoubĂ© par M. Wenger, un contrat 1+1 car ils savent que tu veux retourner en Europe, sĂ©curitĂ© totale, respect
 Top!

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go vers le japon !! :japan:

Eiji Kawashima y a été pendant 3 ans dans ce club

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Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka tu vas ĂȘtre content :hoho:

@VertPourToujours En vrai j’ai choisit le japon car je kiffais plus le logo du club :sac:

@Malakai ravis de te surprendre mon poto.

@Tiien ouais je trouvais ça sympa comme mise en place.

@celiavalencia Sacré légende le Kawashima en plus.

- ă‚ąăƒ‹ăƒăƒ«ăŒćć€ć±‹ă‚°ăƒ©ăƒłăƒ‘ă‚čず愑玄 -
- Anibal s’engage avec le Nagoya Grampus -

AprĂšs plusieurs jours de rĂ©flexion, Anibal GuimarĂŁes prit sa dĂ©cision. Le discours convaincant de Jin Suzuki, la perspective d’une aventure en Asie, et les conseils avisĂ©s d’ArsĂšne Wenger avaient fini par le sĂ©duire. En ce matin lumineux, dans le calme de sa villa de Viana do Castelo, Anibal composa le numĂ©ro de son agente, Rafaela Pimienta.

Anibal annonça alors son choix sans attendre. “Rafaela, j’ai pris ma dĂ©cision. Nagoya. Je veux tenter l’aventure japonaise. PrĂ©pare tout, il est temps de se lancer dans ce nouveau dĂ©fi.”

Rafaela Ă©tait contente pour son poulain. Il faut dire que le club japonais avait tout fait pour le convaincre et le mettre en confiance. “C’était la bonne dĂ©cision, Ani. Le Japon, avec Nagoya, c’est la stabilitĂ©, la sĂ©curitĂ© pour ta famille, et une chance unique de bĂątir un projet durable. Je m’occupe des derniers dĂ©tails. PrĂ©pare tes valises !”

Quelques jours plus tard, Anibal atterrit Ă  Kyoto avec sa femme Yessica, leur petite fille Beatriz, son adjoint de toujours Javi Sanchez, et Rafaela Pimienta. DĂšs leur descente d’avion, ils furent accueillis par Keito Hiraoka, le directeur sportif de Nagoya Grampus. Hiraoka, un homme affable au sourire constant, se montra chaleureux et accueillant. “Bienvenue au Japon, Anibal-san. J’espĂšre que le vol a Ă©tĂ© agrĂ©able. Vous verrez, notre pays a beaucoup Ă  offrir, et je suis sĂ»r que vous allez vous sentir rapidement chez vous ici. Mon fils Hiroto m’a vantĂ© votre sens de l’adaptabilitĂ©. Nous vous avons trouvĂ© un adjoint parlant japonais et portugais, cela vous facilitera la vie.”

La délégation prit ensuite un train à grande vitesse, le célÚbre Shinkansen, en direction de Nagoya. Pendant le trajet, Anibal observa le paysage défilant à toute vitesse, les montagnes, les villages pittoresques, et les grandes métropoles.

Yessica partagea son bonheur de dĂ©couvrir cette nouvelle culture en profitant d’une sĂ©rĂ©nitĂ© incroyable. “C’est si paisible ici. tu aurais imaginĂ© toi prendre le train au BrĂ©sil ou au Portugal depuis que tu es devenu cĂ©lĂšbre ? Peut-ĂȘtre que nous avons vraiment trouvĂ© l’endroit parfait.”

Anibal sourit à sa femme, reconnaissant de son soutien indéfectible.

À leur arrivĂ©e Ă  Nagoya, une confĂ©rence de presse avait Ă©tĂ© organisĂ©e pour officialiser l’arrivĂ©e d’Anibal. Le stade Toyota, fief du Nagoya Grampus, Ă©tait animĂ© par des journalistes locaux et internationaux venus couvrir l’évĂ©nement.

Sous une pluie de flashs, Anibal signa son contrat aux cĂŽtĂ©s de Jin Suzuki, le prĂ©sident du club, et de Keito Hiraoka. La signature fut suivie d’un discours de Jin Suzuki. “Aujourd’hui est un grand jour pour Nagoya Grampus. Nous accueillons l’un des plus grands tacticiens de sa gĂ©nĂ©ration. Anibal GuimarĂŁes a prouvĂ© sa valeur en AmĂ©rique du Sud, en Europe, et Ă  travers ses exploits rĂ©cents au BrĂ©sil. Nous sommes honorĂ©s qu’il ait choisi Nagoya pour poursuivre son incroyable carriĂšre.”

Anibal prit ensuite la parole, fidĂšle Ă  lui-mĂȘme, avec humilitĂ© mais dĂ©termination. “Merci pour cet accueil incroyable. J’ai Ă©tĂ© sĂ©duit par la vision de Jin-san et Keito-san. Nagoya Grampus est un club historique, et je suis ici pour lui permettre d’écrire une nouvelle page glorieuse de son histoire. Je viens avec l’ambition de gagner, de transmettre mes idĂ©es, mais aussi d’apprendre de la culture japonaise. Ensemble, je suis sĂ»r que nous pouvons accomplir de grandes choses.”

AprĂšs la confĂ©rence, Anibal et sa dĂ©lĂ©gation furent conduits Ă  leur nouvelle rĂ©sidence. Une villa spacieuse et sĂ©curisĂ©e, mise Ă  disposition par le club, situĂ©e dans un quartier calme de Nagoya. Yessica tomba immĂ©diatement sous le charme du lieu, trĂšs appaisant. “Je sens que cet endroit va nous apporter beaucoup de sĂ©rĂ©nitĂ©. Ani, c’est peut-ĂȘtre ici que tout va enfin se stabiliser.”

Le lendemain, Anibal visita les installations ultramodernes du club. Il fut impressionnĂ© par la qualitĂ© des terrains d’entraĂźnement, des infrastructures mĂ©dicales, et par l’attention portĂ©e aux dĂ©tails. Son fidĂšle adjoint, Javi en avait pris plein les yeux aussi. Il avait pourtant connu le Real Madrid dans sa carriĂšre. “Ani, je dois dire
 ça dĂ©passe tout ce que j’ai vu avant. MĂȘme en Europe, peu de clubs ont des installations aussi complĂštes.”

Anibal fut emballĂ© lui aussi et les deux se fĂ©licitĂšrent de se lancer dans ce dĂ©fi ensemble. “Je suis d’accord. C’est un cadre parfait pour dĂ©velopper une Ă©quipe compĂ©titive. Mais ce n’est que le dĂ©but. Il va falloir gagner rapidement pour justifier cette confiance.”

Le premier entraĂźnement fut l’occasion pour Anibal de rencontrer ses nouveaux joueurs. Les jeunes talents comme Ryuji Endo, latĂ©ral puissant pistĂ© par les plus grands clubs europĂ©ens, et les vĂ©tĂ©rans japonais se montrĂšrent attentifs aux consignes du coach portugais.

Dans un discours adressĂ© Ă  son groupe, Anibal posa les bases de sa philosophie “Je ne suis pas ici pour rĂ©volutionner ce que vous savez dĂ©jĂ . Je suis ici pour maximiser votre potentiel. Le football est un sport collectif, et ensemble, nous allons construire une Ă©quipe capable de rivaliser avec les meilleures d’Asie. Je ne repartirais pas sans trophĂ©e, soyez en assurĂ©s.”

Avec son arrivĂ©e Ă  Nagoya, Anibal GuimarĂŁes entamĂ© un nouveau chapitre de sa carriĂšre. Loin des tumultes de l’AmĂ©rique du Sud et des menaces des cartels, il retrouvait une sĂ©rĂ©nitĂ© propice Ă  l’épanouissement de son talent.

Mais, fidĂšle Ă  lui-mĂȘme, il sait que les dĂ©fis ne manqueront pas. Et tandis qu’il planifier sa premiĂšre saison au Japon, il ne pu s’empĂȘcher de rĂȘver Ă  un futur oĂč Nagoya Grampus s’imposera non seulement sur la scĂšne japonaise, mais Ă©galement sur celle de la Ligue des champions asiatique.

- Chapitre 417 -
- Jun Suzuki invite Anibal Ă  Londres -
- Chapitre 419 -
Coming SOON - 10/12
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Vivement la rencontre avec un Yakuza et la guerre des gangs :heart_eyes:

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bonne chance au Japon

Profitez bien avec la nourriture et aussi avec la salle de bain et le wc !

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Ça y est, Anibal a pris sa dĂ©cision, ce fut dur manifestement. Tous Ă©lĂ©ments rĂ©unis, le Japon semble ĂȘtre un choix logique. La CorĂ©e du Sud aurait Ă©tĂ© trĂšs bien aussi :smiley:

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TrĂšs content de cette arrivĂ©e d’Anibal au Japon. Ca fait un moment que je milite pour voir le technicien portugais au pays du soleil levant

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C’est trop calme et surtout on entend trop « ici c’est paisible nous sommes en sĂ©curitĂ© Â» pour la vie d’Ani.

Je ne lui donne mĂȘme pas six mois avant de se foutre dans des histoires avec les Yakuzas. :sac:

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Oh le con :rofl:

Bon le choix a l’air aussi intĂ©ressant que la CorĂ©e, Il n’y a plus qu’a


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Réponses aux lecteurs

@Alexmilano tu aimes trop le sang :pasrire:

@celiavalencia merciiii, il va se gaver de sushi le goret.

@alexgavi C’est pas Ă©vident de choisir entre plusieurs projets sexy.

@Rhino je savais que tu kifferais le choix.

@Malakai toi aussi tu aimes trop le sang :hoho: le pauvre mĂȘme pas tu le laisse se reposer un peu :hoho:

@VertPourToujours faut bien choisir, en 2037 je connais aucun joueur au Japon ou en Corée. Déjà en 2024 donc bon. fallait faire un choix.

- ćć€ć±‹ă‚°ăƒ©ăƒłăƒ‘ă‚č -
- Nagoya Grampus -

Nagoya

-
FONDATION 1991
PRÉSIDENT
:japan:
Jin Suzuki
DIRECTEUR SPORTIF
:japan:
Keito Hiraota
ENTRAINEUR
:portugal:
Anibal GuimarĂŁes
DIVISION
:japan: :jleague:
J-League
FINANCES Saines
MEILLEUR BUTEUR
:brazil:
Uéslei - 100 buts
JOUEUR LE PLUS CAPÉ
:japan:
Seigo Narazaki - 660 app

- ăƒ•ă‚Ąăƒłăƒ‡ăƒŒă‚·ăƒ§ăƒł -
Fondation - 1946 / 1991

Le Nagoya Grampus est officiellement nĂ© en 1991, mais son histoire dĂ©marre bien plus tĂŽt dans le XXĂšme siĂšcle. Le club est officiellement fondĂ© sous le nom de Toyota Motor SC en 1939. Comme la plupart des clubs de football japonais, le club reprĂ©sente en effet une entreprise. Toyota sponsorise deux Ă©quipes alors, le Toyota Motor SC via sa section motorisation et le Toyota ALW SC via sa filiale spĂ©cialisĂ© dans l’industrie textile.

DĂšs 1965, le Toyota ALW SC rejoint la Japan Soccer League dont il est un membre fondateur. Pendant un peu moins de 10 ans le club occupe les places d’honneurs du championnat puis tombent en dĂ©crĂ©pitude. Toyota mise alors tout sur sur son autre club et en 1972, le Toyota Motor SC fait partie des fondateurs de la seconde division de la Japan Super League. Il remporte mĂȘme le championnat inaugural.

Le club devient professionnel pendant les annĂ©es 80 sans connaĂźtre le succĂšs. En 1991, la fĂ©dĂ©ration japonaise cherche Ă  donner un nouvel Ă©lan Ă  son championnat et veut l’amĂ©ricaniser avec des franchises puissantes toujours liĂ©s aux grandes entreprises locales avec des mascottes dignes de la MLB ou de la NBA. Le Toyota Motors SC devient ainsi le Nagoya Grampus. Nagoya fait alors parti des 10 clubs fondateurs de la J League.

Le club connait des débuts contrastés en finissant avant dernier du championnat mais possÚde une aura internationale avec sa star anglaise Gary Lineker mais ce dernier est sur la fin et accumule les blessures. Il restera deux ans mais ne marquera pas les esprits et finira par prendre sa retraite.

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La transformation sous Wenger - 1995 / 1996

C’est avec l’arrivĂ©e d’ArsĂšne Wenger Ă  la tĂȘte de l’équipe en 1995 et 1996, et le remplacement de Lineker par Dragan Stojkovic, que l’équipe a commencĂ© Ă  connaĂźtre une pĂ©riode de succĂšs relatif. Nagoya a Ă©chouĂ© de peu dans la course au championnat finissant troisiĂšme. Mais remporte la Coupe de l’Empereur dĂ©jouant tous les pronostics. L’annĂ©e suivante le club finie vice champion du Japon. ArsĂšne Wenger et son staff sont alors recrutĂ©s par Arsenal.

- ć‘ȘわれたJăƒȘăƒŒă‚°ăźäșș気者 -
Le favori maudit - 1998 / 2001

Lorsque les Yokohama Flugels ont Ă©tĂ© dissous en 1998, Nagoya a hĂ©ritĂ© d’un grand nombre de leurs stars et, sur le papier du moins, le club semblait extrĂȘmement compĂ©titif. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il remportera le titre de champion en 1999. Cependant, malgrĂ© l’abondance de talents, le club n’a pas rĂ©ussi Ă  s’intĂ©grer en tant qu’équipe, et la seule rĂ©compense qu’il a obtenue a Ă©tĂ© un nouveau trophĂ©e de la Coupe de l’Empereur Ă  la fin de la saison 1999. Au cours des trois annĂ©es suivantes, l’équipe a toujours Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme l’une des favorites de la prĂ©-saison pour remporter le titre. Et chaque annĂ©e, elle a rapidement anĂ©anti les espoirs de ses supporters et la rĂ©putation de ces derniers dans la presse sportive.

Il est clair que Grampus comptait de nombreux joueurs talentueux, notamment le gardien de l’équipe nationale Seigo Narazaki, le voltigeur de l’équipe nationale Motohiro Yamaguchi, le vĂ©tĂ©ran meneur de jeu yougoslave Stojkovic et une sĂ©rie d’attaquants puissants, Ă  commencer par le Japonais naturalisĂ© brĂ©silien Wagner Lopes, suivi de la star de l’équipe nationale brĂ©silienne Ueslei Perreira da Silva et de la star olympique japonaise Takafumi Oguro, dont la carriĂšre a Ă©tĂ© tragiquement interrompue. Cependant, l’équipe a toujours semblĂ© ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur de la somme de ses parties.

- ă€ă„ă«æœŹć‘œć€™èŁœăŒç™»ć Ž -
Enfin un candidat sérieux - 2001 / 2006

En 2001, les Grampus ont commencĂ© Ă  changer leur image d’éternels sous-performants. Dragan Stojkovic a pris sa retraite en cours de saison, et l’équipe s’est enrichie de joueurs fiables et « cols bleus » tels que le dĂ©fenseur Keiji Kaimoto et le voltigeur Tomoyuki Sakai, marquant ainsi une rupture par rapport Ă  la dĂ©pendance passĂ©e de l’équipe Ă  l’égard des joueurs « vedettes ». Bien que Nagoya ait terminĂ© troisiĂšme au classement gĂ©nĂ©ral de la saison 2001, pour la premiĂšre fois, l’équipe a semblĂ© jouer Ă  la hauteur de ses capacitĂ©s, voire les dĂ©passer.AprĂšs s’ĂȘtre imposĂ© comme l’un des prĂ©tendants lĂ©gitimes de la J.League, les Grampus espĂ©raient aller plus loin et remporter le titre qui leur Ă©chappait depuis si longtemps.

Mais aprĂšs un dĂ©part en fanfare en 2002, l’équipe s’est Ă  nouveau effondrĂ©e lors de la deuxiĂšme phase et n’a pas rĂ©pondu aux attentes de ses supporters, terminant la saison Ă  une dĂ©cevante sixiĂšme place. Alors que la pression monte, Ă  la fois au sein de l’équipe et de la part des supporters, Grampus est mĂ»r pour le genre d’incident explosif qui peut changer complĂštement une Ă©quipe, que ce soit en bien ou en mal.

La dĂ©flagration a Ă©clatĂ© au milieu de la saison 2005, lorsqu’un conflit dans les vestiaires a fait voler en Ă©clats une structure d’équipe qui s’était construite sur plus d’une dĂ©cennie. Il semblerait que l’incident ait Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© par l’entraĂźneur Nelsinho Baptista Junior, qui a surpris les joueurs en train de se plaindre aprĂšs le match. Exigeant de savoir ce qui se passait, il a reçu une « explication » brutale de la part des deux joueurs qui Ă©taient en mesure de lui communiquer l’ambiance de la maniĂšre la plus « concise », Ă  savoir les attaquants brĂ©siliens Ueslei et Marques. Prenant cela comme une insulte personnelle et un dĂ©fi Ă  son autoritĂ©, Nelsinho a explosĂ© et a exigĂ© des punitions sĂ©vĂšres pour les deux BrĂ©siliens, mais loin d’ĂȘtre chĂątiĂ©s, ils ont simplement quittĂ© le club, dĂ©fiant la direction d’intenter une action en justice.

Heureusement pour le club et les joueurs, il y avait des tĂȘtes plus calmes dans le bureau de Nagoya. Ueslei et Marques ont tous deux Ă©tĂ© cĂ©dĂ©s Ă  d’autres clubs de J.League et, bien que le club ait Ă©tĂ© rĂ©ticent Ă  affaiblir publiquement son entraĂźneur, Nelsinho est parti avant la fin de la saison. Avec seulement une poignĂ©e de recrues et de joueurs de deuxiĂšme annĂ©e pour occuper de nombreux postes de titulaires, Grampus a terminĂ© en bas du tableau.

Cependant, l’espoir renaĂźt dans le cƓur des fans de football, et le seul point positif de cet effondrement est qu’il a permis de dĂ©blayer les dĂ©combres et de commencer Ă  se pencher sur les fondements de l’équipe. Avant le fiasco de Nelsinho, Grampus s’était toujours appuyĂ© sur une structure trĂšs « brĂ©silienne », tant pour l’équipe d’entraĂźneurs que pour les joueurs Ă©trangers. Mais comme l’a montrĂ© l’incident de 2005, l’équipe Ă©tait devenue trĂšs dĂ©pendante des performances de son contingent Ă©tranger, tout en ne parvenant pas Ă  dĂ©velopper correctement les nombreux jeunes prometteurs qui gravissaient les Ă©chelons.

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La formation comme atout - 2006 / 2010

En 2006, l’équipe a fait un grand mĂ©nage et s’est fixĂ© pour objectif de construire une Ă©quipe compĂ©titive basĂ©e sur des jeunes formĂ©s en interne, plutĂŽt que sur des vĂ©tĂ©rans recrutĂ©s Ă  prix d’or dans d’autres Ă©quipes. L’entraĂźneur nĂ©erlandais Sef Vergoosen a Ă©tĂ© chargĂ© de cette mission, et le vĂ©tĂ©ran a parfaitement rĂ©ussi Ă  poser les bases d’une Ă©quipe nouvelle et plus jeune. Les rĂ©sultats obtenus par Grampus en 2006 et 2007 reposaient non seulement sur un noyau de talents locaux, mais reflĂ©taient Ă©galement mieux que jamais la vĂ©ritable compĂ©titivitĂ© de l’équipe. Les Red Whales s’affranchissaient enfin de leur ancienne rĂ©putation de sous-performance. L’avenir s’annonçait radieux, jusqu’à ce que l’entraĂźneur Vergoosen retourne aux Pays-Bas Ă  la fin de l’annĂ©e 2007 et emmĂšne avec lui le joueur vedette de l’équipe, le milieu de terrain des moins de 23 ans Keisuke Honda.

Les supporters des Grampus ont d’abord Ă©tĂ© anĂ©antis. Alors que le club semblait enfin sur la voie du succĂšs, ils ont Ă©tĂ© frappĂ©s de plein fouet par l’effondrement de leur confiance et de leur moral. Heureusement, le front office avait appris quelques leçons importantes sur la gestion d’une Ă©quipe, et il a rĂ©agi en recrutant un entraĂźneur principal capable de redonner Ă  l’équipe sa confiance, sa fiertĂ© et son esprit de compĂ©tition - le lĂ©gendaire capitaine de l’ex-Yougoslavie et gĂ©nĂ©ral du milieu de terrain de Grampus, Dragan « Piksi » Stojkovic. Sous la direction Ă©motionnelle de Piksi, Grampus a dĂ©marrĂ© l’annĂ©e 2008 sur les chapeaux de roue et a pris la tĂȘte du championnat Ă  mi-parcours. Malheureusement, l’enthousiasme n’a pas suffi Ă  venir Ă  bout d’une Ă©quipe encore jeune et manquant d’effectifs. Grampus a perdu le rythme au cours des trois derniers mois de la saison et n’a pas remportĂ© le moindre trophĂ©e en 2008. Mais malgrĂ© des rĂ©sultats finaux plutĂŽt dĂ©cevants, l’équipe Ă©tait sur la voie de la guĂ©rison et n’était pas loin de son premier titre en J.League.

En 2009, les Grampus ont Ă©tĂ© freinĂ©s dans leur campagne nationale par le dĂ©fi de la compĂ©tition de l’ACL. Bien qu’ils aient progressĂ© plus loin dans l’ACL en 2009 que n’importe quel autre club de J.League, cela a eu un impact clair et net sur leurs performances nationales et l’équipe a terminĂ© Ă  une dĂ©cevante neuviĂšme place. Mais les Red Whales ont tirĂ© quelques leçons de cette expĂ©rience et ont pris les derniĂšres mesures nĂ©cessaires pour dĂ©crocher leur premier titre de champion. En 2010, l’équipe a fait d’importants investissements en recrutant Marcus Tulio Tanaka, membre de la NT, pour renforcer la dĂ©fense, le milieu de terrain brĂ©silien Danilson pour donner de l’assurance au milieu de terrain, et le meneur de jeu Mu Kanazaki pour renforcer l’attaque. Avec un grand attaquant en la personne de l’international australien Joshua Kennedy, Grampus Ă©tait largement considĂ©rĂ© comme l’un des principaux candidats au titre en 2010 d’aprĂšs les observateurs.

Les mouvements de personnel n’ont toutefois constituĂ© qu’une partie de l’histoire. Si le mauvais parcours de l’équipe Ă  la fin de la saison 2009 a déçu les fans, il a, Ă  l’inverse, donnĂ© Ă  Grampus un avantage crucial sur ses principaux rivaux en 2010. De tous les prĂ©tendants au titre, seul Grampus Ă©tait absent de la compĂ©tition de la LCA. Cela a permis aux joueurs de se concentrer uniquement sur la campagne nationale en 2010. L’équipe a rapidement pris l’avantage et l’a consolidĂ© au moment oĂč la J.League s’est arrĂȘtĂ©e pour la Coupe du monde 2010. Lorsque la campagne de championnat 2010 a repris, en juillet, de nombreux joueurs des principales Ă©quipes adverses (Kashima, Kawasaki, Hiroshima et Osaka) Ă©taient fatiguĂ©s d’avoir jouĂ© deux matches par semaine pendant plus de quatre mois. Grampus a fait la course en tĂȘte et a remportĂ© son premier titre de J.League Ă  deux semaines de la fin de la saison. C’est la premiĂšre fois qu’une Ă©quipe est couronnĂ©e aussi tĂŽt depuis que la J.League a adoptĂ© un format en une seule phase, en 2005.

- 緩やかăȘèĄ°é€€ -
Un Lent déclin - 2011 / 2016

Malheureusement, l’accomplissement de 2010 a Ă©tĂ© une expĂ©rience unique, et aprĂšs avoir finalement remportĂ© le trophĂ©e, Grampus a atteint son apogĂ©e et le dĂ©clin qui s’en est suivi a Ă©tĂ© rapide. Étant donnĂ© qu’il y a eu trĂšs peu de renouvellement des joueurs (Grampus a mĂȘme ajoutĂ© quelques joueurs talentueux en 2011 et 2012), il y a eu beaucoup de dĂ©bats sur les raisons de ce retournement de situation dĂ©sagrĂ©able. Bien sĂ»r, des questions telles que la participation Ă  l’ACL ont eu un impact, mais la raison principale peut simplement ĂȘtre le style de football que Grampus a jouĂ© sous Stojkovic. L’équipe comptait dĂ©jĂ  un certain nombre de joueurs de grande taille et physiquement imposants, et son manager s’est efforcĂ© de les Ă©toffer encore davantage. L’équipe a adoptĂ© une stratĂ©gie trĂšs simpliste, le « Route One Football », qui visait Ă  garder une feuille de match propre et Ă  marquer un ou deux buts sur des coups de pied arrĂȘtĂ©s. Cela a bien fonctionnĂ© en 2010, lorsque les adversaires ne se prĂ©paraient pas consciemment Ă  vaincre une telle stratĂ©gie, mais dĂšs que les entraĂźneurs adverses ont commencĂ© Ă  prĂ©parer des plans de jeu dans le but prĂ©cis de contrer la stratĂ©gie physique et dĂ©fensive de Nagoya, les retombĂ©es ont rapidement diminuĂ©. Grampus a bien terminĂ© Ă  la deuxiĂšme place en 2011, mais le dĂ©clin a Ă©tĂ© rapide.

Stojkovic est restĂ© Ă  la tĂȘte de l’équipe pendant deux saisons supplĂ©mentaires, mais Ă  la fin de l’annĂ©e 2013, l’équipe ayant chutĂ© dans la moitiĂ© infĂ©rieure du tableau, la direction de Grampus l’a remerciĂ© pour ses services et s’est mise Ă  la recherche d’un remplaçant. Au dĂ©but, le choix d’Akira Nishino pour reprendre l’équipe en 2014 semblait ĂȘtre une chance d’atteindre de nouveaux sommets. Nishino a connu un succĂšs considĂ©rable Ă  la fois Ă  Kashiwa Reysol et Ă  Gamba Osaka, donc naturellement les fans ont supposĂ© qu’il pourrait produire les mĂȘmes rĂ©sultats Ă  Nagoya. Le problĂšme, c’est que Nishino a hĂ©ritĂ© d’une Ă©quipe de joueurs dont les compĂ©tences et les tendances sont exactement Ă  l’opposĂ© de ce qu’il prĂ©fĂšre. MĂȘme Ă  Gamba, il lui a fallu plusieurs annĂ©es pour construire une Ă©quipe adaptĂ©e Ă  sa tactique, et dans ce cas, le travail de rééquipement a Ă©tĂ© encore plus important. Demander Ă  Josh Kennedy, Tulio Tanaka et Keiji Tamada de jouer un football offensif Ă  la Nishino n’était tout simplement pas faisable. Le nouvel entraĂźneur a fait quelques acquisitions qui ont amenĂ© des joueurs plus adaptĂ©s Ă  son plan de jeu, et le rĂ©sultat a Ă©tĂ© une lĂ©gĂšre amĂ©lioration en 2015 par rapport Ă  la performance de 2014. Mais le front office des Grampus n’était pas disposĂ© Ă  attendre deux ou trois annĂ©es supplĂ©mentaires pour que l’entraĂźneur restructure l’équipe Ă  son image. Nishino s’est donc retirĂ© Ă  la fin de l’annĂ©e 2015 et a Ă©tĂ© remplacĂ© par un ancien attaquant des Grampus et de la NT japonaise, Takafumi Ogura.

Les changements opérés par Nishino ont eu un certain impact.

Des vĂ©tĂ©rans comme Tulio, Tamada, Kennedy, Nakamura et Danilson sont partis, remplacĂ©s par des joueurs comme Kensuke Nagai, Kengo Kawamata et Tomoya Koyamatsu.Mais malgrĂ© une Ă©quipe plus Ă©lĂ©gante, plus rapide et plus offensive, l’entraĂźneur dĂ©butant Ogura n’a pas rĂ©ussi Ă  obtenir des rĂ©sultats ou Ă  faire en sorte que ses joueurs s’intĂšgrent Ă  l’équipe.Au lieu de cela, Grampus s’est enfoncĂ© dans les profondeurs du tableau et a succombĂ© Ă  la relĂ©gation pour la premiĂšre fois de son histoire, tombant en J2 en 2017.

- 怄速ăȘäžŠæ˜‡ăšăƒˆăƒƒăƒ—ăƒȘă‚żăƒŒăƒł -
Remontée rapide et retour au top - 2017 / 2021

Le passage de Nagoya en deuxiĂšme division a Ă©tĂ© bref et a permis Ă  l’équipe de se dĂ©barrasser de vĂ©tĂ©rans vieillissants. Mais elle a Ă©galement incitĂ© de nombreux jeunes talents japonais de l’équipe Ă  rejoindre d’autres clubs. Lorsque les Red Whales sont revenus en premiĂšre division, en 2018, leur dĂ©pendance Ă  l’égard de quelques Ă©trangers Ă  prix Ă©levĂ© Ă©tait Ă©vidente pour les supporters comme pour les adversaires. Deux flirts consĂ©cutifs avec la relĂ©gation confirment la triste vĂ©ritĂ© : Grampus n’est plus un membre « sĂ»r » et stable de la J1.

Bien que les finances de l’équipe se situent toujours parmi les dix premiĂšres, Grampus n’a pas rĂ©ussi Ă  garder les jeunes talents dans la meute Orca. Alors que l’équipe s’apprĂȘte Ă  entamer le deuxiĂšme trimestre du « plan centenaire », la prioritĂ© absolue de Grampus doit ĂȘtre de dĂ©velopper sa base de supporters et d’acquĂ©rir la soliditĂ© financiĂšre nĂ©cessaire pour garder les jeunes vedettes dans les rangs de l’équipe.

Compte tenu de la population et de la puissance Ă©conomique de sa rĂ©gion d’origine, Grampus devrait ĂȘtre capable de construire un prĂ©tendant, au moins Ă  l’occasion, en canalisant les revenus dans le dĂ©veloppement des talents locaux.

Malheureusement, Nagoya n’a pas fait assez pour gagner le soutien de la base, malgrĂ© son statut de membre fondateur de la ligue.

La ville elle-mĂȘme souffre d’un problĂšme d’image, les jeunes en particulier Ă©tant enclins Ă  se dĂ©placer vers le Kanto (en particulier l’agglomĂ©ration de Tokyo) ou le Kansai, oĂč l’ambiance est plus excitante et oĂč les opportunitĂ©s de travail sont plus nombreuses.Si Grampus continue de nĂ©gliger la base locale et ne parvient pas Ă  donner aux supporters des raisons de soutenir les Red Whales, le club pourrait se retrouver dans la mĂȘme situation que d’autres fondateurs de la J1, comme Tokyo Verdy ou JEF United, qui se battent simplement pour rester en premiĂšre division.

Le club a su remontée au classement pendant la période covid en se hissant sur le podium.

- ă‚«ăƒƒăƒ—æˆŠăƒăƒŒăƒ  -
Une équipe de coupes - 2020 / 2024

C’est alors que Nagoya s’est transformĂ© en Ă©quipe de coupe. En effet si le club a connu des campagnes de J League positive et plutĂŽt bien classĂ©. Le club s’est offert deux J League Cup confirmant la bonne disposition sportive du moment. C’est trophĂ©e marque une pĂ©riode bĂ©nie ou la direction sportive engranga les bĂ©nĂ©fices de sa politique basĂ©s sur l’élargissement de la meute de l’orca et l’utilisation des finances de Toyota pour conserver plus longtemps ses jeunes au club.

Conscient du potentiel de cette Ă©quipe Jin Suzuki rĂ©cemment arrivĂ© Ă  la tĂȘte du club dĂ©cida de donner sa confiance Ă  Keito Hiraota pour son programme sportif. Le premier mercato du nouveau patron permis au club de rĂ©cupĂ©rer des talents japonais et brĂ©silien qui ont permis au club d’entamer un cycle dorĂ©e faisant de Nagoya le club de la dĂ©cennie 2020.

- こぼ10ćčŽăźăƒăƒŒăƒ  -
L’équipe de la dĂ©cennie - 2024 / 2030

La politique sportive aggressive de Hiraota permis Ă  l’orca de se renforcer considĂ©rablement. Les arrivĂ©es de Shogo Asada, Sachiro Toshima, Leo Ceara, Taichi Fukui, Matheus Blanqui, Hayato Araki, Takeshi Kanamori, Claudio Ramos, Diego, Kai Chinen pour plus de 27M$ changea considĂ©rablement le rapport de puissance du championnat provoquant l’ire des historiques.

Cela mena le club a son premier triplĂ© Levain Cup - J League - Coupe de l’Empereur sur la saison 2024 au terme d’une saison historique. MenĂ© d’une main de fer par son coach Tetsuya Kamimura, le club de Nagoya a forgĂ© sa propre lĂ©gacy et va rĂ©gner sur le paysage local. En six ans Ă  la tĂȘte du club Kamimura va dĂ©velopper nombre de talents et remporter nombre de titres on citera notamment la J League 2025, 2026, 2027, 2028 ainsi que la Super Coupe en 2026, 2027, 2028 et 2029.

Sentant la génération sur la fin il décida de rejoindre le Vissel Kobe en 2029 mais le club ne mettra que deux ans pour relancer une nouvelle génération.

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Une meute d’orque affamĂ©e - 2029 / 2035

AprĂšs une pĂ©riode de mou de deux saisons, une nouvelle gĂ©nĂ©ration est arrivĂ© Ă  maturitĂ© Ă  l’orca sous le contrĂŽle de Takaashi Toda. Cette gĂ©nĂ©ration fut Ă  la tĂȘte de la deuxiĂšme pĂ©riode dorĂ©e du Nagoya Grampus permettant au club de devenir le club numĂ©ro 1 au Japon.

Sous sa coupe le club a remportĂ© la J League 2030, 2031, 2032 et 2034 mais aussi la Levain Cup en 2031, 2033 et 2035. Mais si les supporters vont se prendre d’une passion pour le Grampus c’est surtout car le club va rĂ©ussir Ă  rĂ©aliser plusieurs campagnes folles en Champion’s League se hissant systĂ©matiquement en demi finale de 2030 Ă  2035 se faisant systĂ©matiquement Ă©liminĂ©s par un club saoudien. C’est dans ce contexte qu’aprĂšs le dĂ©part de Toda pour Yokohama que Nagoya dĂ©cida de miser sur Anibal GuimarĂŁes pour continuer cette pĂ©rode dorĂ©e et tentĂ© d’enfin soulever ce trophĂ©e qui manque tant au club japonais.

- ć—èłžæ­Ž -
palmarĂšs

AprĂšs des dĂ©buts timides, le Grampus va petit Ă  petit construire l’un des palmarĂšs les plus solides du pays.

-
:japan: :fujifilm_supercup: Fuji Xerox Super Cup 7 1996, 2011, 2026, 2027, 2028, 2029, 2035
:japan: :emperor_cup: JFA Emperor Cup 3 1995, 1999, 2024
:japan: :levain_cup: J League Levain Cup 4 2021, 2030, 2031, 2033
:japan: :jleague: J League 10 2010, 2024, 2025, 2026, 2027, 2028, 2030, 2031, 2032, 2034
:japan: :jleague2: J League 2 2 1972, 2017
:japan: :jleague: J LEague U18 4 2028, 2033, 2034, 2035
:japan: :jfa: Coupe Shakajin 2 1968, 1970
:japan: :jfa: TokaĂŻ Senior League 3 1966, 1970, 1971

- ă‚Żăƒ©ăƒ–ăźă‚ąă‚€ăƒ‡ăƒłăƒ†ă‚Łăƒ†ă‚Ł -
Identité du club

L’équipe a adoptĂ© le nom de « Grampus », un mot britannique archaĂŻque dĂ©signant les personnages ressemblant Ă  des gargouilles que l’on trouve sur les vieux chĂąteaux - en particulier, les gargouilles « dauphin-tigre » au sommet du chĂąteau de Nagoya, l’emblĂšme le plus distinctif de la ville.

Pendant des annĂ©es, le nom officiel de l’équipe a Ă©tĂ© « Nagoya Grampus Eight », et diverses raisons ont Ă©tĂ© donnĂ©es au fil des ans pour justifier l’utilisation du mot « Eight ». Certains ont suggĂ©rĂ© qu’il s’agissait des huit bras d’une pieuvre, mais comme Nagoya a adoptĂ© un orque comme mascotte, cette explication n’a guĂšre de sens. Il y a quelques annĂ©es, le site web de l’équipe affirmait qu’il faisait rĂ©fĂ©rence aux « huit principes de citoyennetĂ© de la ville de Nagoya », mais comme peu d’habitants de Nagoya ont entendu parler de ces principes, et savent encore moins ce qu’ils sont, cette explication ressemble Ă  un autre exercice consistant Ă  crĂ©er des explications pour un nom longtemps aprĂšs qu’il a Ă©tĂ© choisi.

En gĂ©nĂ©ral, le public et la presse ont toujours appelĂ© l’équipe « Nagoya Grampus », et au milieu des annĂ©es 2000, l’équipe a fini par admettre que « Huit » Ă©tait une distraction inutile. Assez ironiquement, l’équipe a choisi l’annĂ©e 2008 pour abandonner le mot « Eight » et devenir « Nagoya Grampus ».

Avec l’arrivĂ©e en J League au dĂ©but des annĂ©es 90, le club s’est dĂŽtĂ© d’une mascotte qui ressemble Ă  une orque ou un dauphin grampus. C’est restĂ© et le surnom du club est l’orca.

- ă‚Żăƒ©ăƒ–ăźçŽ‹ç«  -
Écusson du club

Le logo a connu plusieurs Ă©volutions dans son histoire. D’abord reprĂ©sentant Toyota son sponsor titre, il a Ă©tĂ© revu Ă  la crĂ©ation de la version moderne du club dans les annĂ©es 90 pour obtenir un logo dans le style classique britannique avec les armoiries du club. On retrouvais aussi une orque dans le logo.

Le club a subit un rebranding en 2023 et son logo a Ă©tĂ© modernisĂ© tout en mettant encore plus en valeur l’orca.

- ă‚Żăƒ©ăƒ–ă‚·ăƒŁăƒ„ -
Maillots

Le club est de longue date équipé par Mizuno, la marque locale et a toujours eu un sponsor principal en lien avec la marque Toyota issus de Nagoya.

Maillot Home Maillot Away Maillot Third
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- 豊田ă‚čタゾケム-
Le stade - Toyota Sutajiamu

Il a Ă©tĂ© construit en 2001 et sert souvent de domicile au club de J1 League Nagoya Grampus. Le stade est spĂ©cifique au football, ce qui confĂšre aux matches une aura footballistique authentique. Toutefois, sa situation en dehors de la ville de Nagoya ne lui permet pas de consolider la base de supporters du club dans sa ville d’origine, telle qu’elle est dĂ©crite.

Il est également utilisé par Toyota Verblitz, une équipe de rugby à XV de la Japan Rugby League One.

Son toit est unique en ce sens qu’il se plie comme un accordĂ©on ; cependant, le toit n’a jamais Ă©tĂ© fermĂ© depuis 2015 en raison des coĂ»ts supplĂ©mentaires pour l’entretien.

Le Toyota Stadium est l’un des sites de la Coupe du monde des clubs de la FIFA (anciennement Coupe Toyota). Le stade a Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ© comme l’un des sites de la Coupe du monde de rugby 2019, la premiĂšre Coupe du monde de rugby Ă  se dĂ©rouler en Asie. Lors des Ă©vĂ©nements de la Coupe du monde de rugby, le stade a Ă©tĂ© appelĂ© « City of Toyota Stadium » pour Ă©viter toute confusion, comme si le nom du stade Ă©tait une forme de droits d’appellation par Toyota Motor Co. alors que ce n’est pas le cas.

Toyota_stadium

LÉGENDE
NOM Allianz Parque
INAUGURATION 2001
TAILLE 44 692 Places
PLACES ASSISES 44 692 Places
état TrÚs Bon

- 怋äșșăźèš˜éŒČ -
Records individuels

Voici le Hall of Fame du Nagoya Grampus, on y retrouve pas mal de joueurs formé au club.

On y retrouve de sacrés noms comme .

- æœ€ć€šă‚­ăƒŁăƒƒăƒ—ăƒ—ăƒŹă‚€ăƒ€ăƒŒ -
joueurs les plus capés

-
Nat Nat Identité APP buts
:japan: Seigo Narazaki 660 0
:japan: Taichi Fukui 463 49
:japan: Naoshi Nakamura 442 38
:japan: Yoshizumi Ogawa 375 52
:japan: Ryuta Kuroda 361 10
:japan: Tetsuya Okayama 353 69
:japan: Keiji Tamada 351 89
:japan: Yoshihiro Azuma 340 4
:japan: Kazuya Kurokawa 336 120
:japan: Junpei Atsumi 331 22
:japan: Kento Nakamura 322 19
:japan: Shinnosuke Nakatani 322 10
:japan: Hayato Seto 315 8
:japan: Takahiro Masukawa 315 15
:japan: Jun Osaka 310 25

NOM – ENCORE AU CLUB
PRENOM – FORMÉ AU CLUB

- トップă‚čă‚łă‚ąăƒ©ăƒŒ -
Meilleurs buteurs

-
Nat Nat Identité APP Buts
:japan: Taichi Hara 239 125
:japan: Kazuya Kurokawa 336 120
:brazil: Ueslei 151 100
:japan: Keiji Tamada 351 89
:thailand: Surat Srijan 246 85
:japan: Kensuke Nagai 300 78
:australia: Joshua Kennedy 155 72
:japan: Tetsuya Okayama 353 69
:serbia: Dragan Stojkovic 225 68
:japan: Yazsuyuki Moriyama 217 68
:japan: Takashi Hirano 261 55
:japan: Hiroshi Ono 254 52
:japan: Yoshizumi Ogawa 375 52
:japan: :brazil: tulio 225 52
:japan: Taichi Fukui 463 49

NOM – ENCORE AU CLUB
PRENOM – FORMÉ AU CLUB

- æœ€é«˜ăźăƒ‘ă‚”ăƒŒ -
Meilleurs Passeurs

-
Nat Nat Identité APP P.D
:japan: Taichi Fukui 463 49
:japan: Kento Nakamura 322 19
:japan: Kensuke Nagai 300 47
:japan: Yoshizumi Ogawa 375 46
:brazil: Matheus Bianqui 280 29
:australia: Joshua Kennedy 155 37
:brazil: Gabriel Xavier 137 37
:japan: Ryuji Izumi 182 24
:japan: Taishi Taguchi 199 34
:japan: Naoki Maeda 190 23
:japan: Keiji Tamada 351 30
:japan: Junpei Atsumi 331 22
:japan: Toshiyuki Yokochi 220 6
:japan: Takashi Uchino 137 4
:brazil: Mateus 173 29

NOM – ENCORE AU CLUB
PRENOM – FORMÉ AU CLUB

- ăƒˆăƒŹăƒŒăƒ‹ăƒłă‚°ă‚»ăƒłă‚żăƒŒ -
Centre de formation

Le Nagoya Grampus a toujours Ă©tĂ© rĂ©putĂ© comme Ă©tant l’un des meilleurs centre de formation du Japon. Rien que dans les all of famers du club Yokoshi, Atsumi, Ogawa, Ono, Okayama, Osaka, Seto, Azuma le sont. La lĂ©gende japonaise Keisuke Honda est elle aussi formĂ© au club.

- Chapitre 418 -
- Anibal s’engage avec Nagoya -
- Chapitre 420 -
Coming Soon - 10/12
12 « J'aime »

La traitrise! Il va en Corée et signe au Japon :sac:

1 « J'aime »

Cool, un collĂšgue au pays du soleil levant !
Dans ma partie, c’est pas la joie pour Nagoya, j’espùre que cela se passera mieux pour Anibal

1 « J'aime »

Bonne chance au Japon !
Sinon, Saldanha a bien repris les rĂȘnes de Palmeiras ? Que devient Anaya ?

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Réponses aux lecteurs

@toopil Faut tout évaluer avant de faire son choix :pasrire:

@Manthyz ravis de te rejoindre. Ici ils cartonnent les cons :hoho: Y’a que sur la scùne continentale qu’ils galùrent. Moi chez moi c’est simple Nankatsu joue rien dans ma game :hoho:

@Sythax, je l’ai mis en poste Ă  Palmeiras, on verra ce qu’il fait. anaya est toujours titulaire au BrĂ©sil de son cĂŽtĂ©.

- ćčłćČĄă‹ă‚‰ă‚ąăƒ‹ăƒăƒ«ăžăźă‚”ăƒ—ăƒ©ă‚€ă‚ș -
- La surprise d’Hiraoka pour Anibal ! -

Pendant qu’Anibal GuimarĂŁes explorait les infrastructures dernier cri de Nagoya Grampus, accompagnĂ© de son adjoint Javi Sanchez et de Keito Hiraoka, directeur sportif du club, ce dernier s’éloigna un instant, intriguĂ© par une activitĂ© sur le terrain annexe. En bon professionnel, Keito avait prĂ©parĂ© cette visite en prenant des renseignements approfondis sur son nouvel entraĂźneur, notamment auprĂšs de son propre fils, Hiroto Hiraoka.

Hiroto, vice-capitaine du Real Valladolid, connaissait bien Anibal. C’était ce dernier qui lui avait donnĂ© sa chance en Europe et qui avait transformĂ© sa carriĂšre. Lors de leurs discussions, Hiroto avait partagĂ© quelques anecdotes et recommandations avec son pĂšre. Ce dernier se remĂ©morait sa derniĂšre discussion avec son fils portant sur Anibal. “PĂšre, Anibal ne parle pas japonais, mais il a appris quelques bases grĂące Ă  moi. Il comprend l’importance des salutations et de l’étiquette, ce qui est crucial ici. Il est aussi trĂšs rĂ©ceptif Ă  notre culture. Si vous voulez qu’il se sente chez lui, pensez Ă  ajouter une touche portugaise dans son environnement. Ce mĂ©lange entre discipline japonaise et flair lusophone, c’est ce qui le rend si unique.”

Keito, touchĂ© par ces conseils, avait rĂ©flĂ©chi Ă  une idĂ©e qui pourrait marquer l’arrivĂ©e d’Anibal. Il avait fait appel Ă  une figure lĂ©gendaire, un homme qui incarnait Ă  la fois le BrĂ©sil et le Japon : Hulk.

Alors qu’Anibal terminait sa visite des vestiaires et des salles d’analyse vidĂ©o, Keito revint avec un sourire mystĂ©rieux. “Anibal-san, avant de poursuivre, j’ai une petite surprise pour vous. Une personne spĂ©ciale que je souhaiterais vous prĂ©senter.”

IntriguĂ©, Anibal suivit Keito jusqu’au terrain annexe. LĂ , au milieu de jeunes joueurs en entraĂźnement, se tenait une silhouette imposante. Les bras croisĂ©s, une stature encore impressionnante malgrĂ© les annĂ©es passĂ©es : Hulk, la lĂ©gende brĂ©silienne.

Hulk s’avança avec un sourire chaleureux et tendit la main Ă  Anibal. “Anibal ! Enfin, on se rencontre. Je suis ravi de te voir ici, au Japon. Bienvenue Ă  Nagoya. Je suis ravi de faire mon retour dans ce pays pour t’accompagner si cela te conviens. Une vieille connaissance a pensĂ© qu’une touche lusitano-japonaise te ferais du bien dans cette aventure.”

Anibal, un brin surpris, serra fermement la main du BrĂ©silien. “Hulk ? C’est un honneur. Ton nom a marquĂ© l’histoire du football, et pas seulement au BrĂ©sil. Mais
 que fais-tu ici, qui est-ce donc cette vieille connaissance ?”

Keito intervint avec un brin de fiertĂ©. “Hulk est ici pour renforcer notre staff technique. C’est une lĂ©gende au Japon, notamment pour son passage Ă  Tokyo Verdy et ses exploits en J.League. Mais il est aussi une source d’inspiration pour nos jeunes, et sa connaissance du football brĂ©silien et portugais complĂ©tera parfaitement votre approche tout en vous aidant dans l’intĂ©gration, c’est une idĂ©e de mon fils Hiroto.” Anibal fut surpris en comprenant que son nouveau patron n’était autre que le pĂšre de son ancien vice-capitaine et libĂ©ro pendant cinq ans en Espagne.

Pendant les minutes qui suivirent, Hulk et Anibal Ă©changĂšrent sur leurs parcours respectifs, trouvant rapidement un terrain d’entente. Hulk Ă©voqua son passage au FC Porto, oĂč sa puissance et son sens du but l’avaient rendu cĂ©lĂšbre. Anibal, lui, raconta ses expĂ©riences rĂ©centes au BrĂ©sil et sa philosophie d’entraĂźnement.

Hulk en profita pour fĂ©liciter son nouveau coach principal pour son parcours au BrĂ©sil. “J’ai vu ce que tu as fait avec Palmeiras. Invaincu, avec un jeu flamboyant. C’est le genre d’approche qui peut transcender une Ă©quipe comme Nagoya. Avec la discipline japonaise et ton flair tactique, on peut crĂ©er quelque chose de grand ici.”

Anibal remercia son interlocuteur pour ses compliments et se fĂ©licita de sa motivation dans le projet. “Merci, Hulk. Je pense qu’on peut faire beaucoup ensemble. Mais il faudra du temps pour bĂątir un projet durable. Si tu es prĂȘt Ă  t’investir, je suis ravi de travailler Ă  tes cĂŽtĂ©s.” Keito Hiraoka, observant la scĂšne, semblait ravi de sa dĂ©cision.

AprĂšs cette rencontre, Anibal quitta le centre d’entraĂźnement avec une Ă©nergie renouvelĂ©e. La perspective de collaborer avec une lĂ©gende comme Hulk lui donnait de nouvelles idĂ©es pour sa mĂ©thode de travail.

Avant de partir, Keito lui rappela une chose “Anibal-san, ici au Japon, les fans attendent plus que des rĂ©sultats. Ils veulent une identitĂ©, une Ă©quipe qui incarne des valeurs fortes. Avec toi et Hulk, je suis convaincu que nous pouvons y parvenir. D’autant que l’effectif est parfaitement taillĂ© pour Ă©voluer dans votre schĂ©ma prĂ©fĂ©rentiel ! ”

Anibal acquiesça, déterminé.

Dans la voiture qui le ramenait Ă  sa villa temporaire, il rĂ©flĂ©chit Ă  tout ce qu’il venait de vivre. Nagoya Grampus n’était pas seulement une Ă©tape dans sa carriĂšre, c’était l’opportunitĂ© d’écrire un nouveau chapitre, avec des figures marquantes comme Hulk Ă  ses cĂŽtĂ©s, et de laisser une empreinte indĂ©lĂ©bile sur le football asiatique.

- Chapitre 418 -
- Anibal s’engage avec Nagoya-
- Chapitre 420 -
Coming SOON - 11/12
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Bien joué le coup de Hulk

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TrĂšs heureux du choix de destination ! MĂȘme s’il ne doit pas rester beaucoup de vrais joueurs maintenant :joy:

Le choix de rapatrier Hulk est bien pensĂ© vraiment ! Ca ne peut que marcher. Quel joueur c’était lui
 :drooling_face:

1 « J'aime »

je ne connaissais pas ce Hulk mais je vois qu’il eu une bonne carriùre !

et quand on voit son cabarit , c’est une montagne de muscle !

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Cette prĂ©sentation de l’histoire du club, c’est beau et instructif, comme toujours. Merci !

Pour Anibal, c’est presque trop beau pour y croire. Il dĂ©barque dans un club bien structurĂ©, dans un environnement Ă  priori calme, oĂč l’ambition va de paire avec le professionnalisme. Je suis curieux de voir ce que ce mariage va donner. Mais nul doute qu’au regard du parcours du technicien, ça ne peut qu’apporter de belles choses

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Réponses aux lecteurs

@VertPourToujours merci chef

@CaptainAmericka ravi que cela te plaise. En effet à Nagoya il en reste peu voir pas il me semble. Le gardien uniquement de mémoire.
Oui Hulk me semblait pertinent pour aborder le sujet culturel et le fait que Anibal parle pas du tout le japonais.

@celiavalencia Sacré carriÚre et sacré frappe le cochon. Il met encore de sacré buts au Brésil.

@Rhino je savais que ça te plairait, j’ai un peu galĂ©rĂ© car y’a pas beaucoup d’infos sur le net et je parle pas japonais :rofl:

- ăƒąăƒŠă‚łăźç„žç«„ă€ç›źć‰ă«èż«ă‚‹ -
- Un prodige monégasque en approche -

À peine avait-il posĂ© pied sur le sol japonais qu’Anibal GuimarĂŁes, aurĂ©olĂ© de son statut d’Imperatore, Ă©tait dĂ©jĂ  plongĂ© dans les affaires du Nagoya Grampus, son nouveau dĂ©fi. L’entraĂźneur portugais avait quittĂ© le tumulte de l’AmĂ©rique du Sud pour la sĂ©rĂ©nitĂ© apparente du Japon, mais il savait que chaque culture apportait ses propres dĂ©fis.

AccompagnĂ© par le prĂ©sident du club, Jin Suzuki, il entama une visite du centre d’entraĂźnement de l’équipe, un complexe flambant neuf aux technologies de pointe. Les terrains impeccables, les installations modernes et l’atmosphĂšre studieuse impressionnĂšrent Anibal. Suzuki, fier de montrer les atouts de son club, commentait avec enthousiasme : “Nous avons investi massivement depuis mon arrivĂ©e pour faire de ce centre un lieu propice au dĂ©veloppement de nos joueurs. Notre ambition est de devenir une rĂ©fĂ©rence en Asie, et c’est pour cela que nous vous avons fait venir, GuimarĂŁes-san.”

Anibal acquiesça, prenant mentalement note de chaque dĂ©tail. Il savait qu’un centre aussi moderne offrait d’immenses possibilitĂ©s, mais que les rĂ©sultats sur le terrain dĂ©pendraient de bien plus que des infrastructures. En cours de visite, Keito Hiraota, le directeur sportif du Nagoya Grampus, rejoignit la dĂ©lĂ©gation. Il Ă©tait accompagnĂ© d’un jeune joueur qui attirait immĂ©diatement l’attention : Shogo Kumagai, un visage bien connu au Japon.

Hiraota, tout sourire, fit les prĂ©sentations : “GuimarĂŁes-san, permettez-moi de vous prĂ©senter Shogo Kumagai. Il est de retour chez nous en prĂȘt de l’AS Monaco. Nous avons saisi cette opportunitĂ© pour renforcer l’effectif. Shogo est polyvalent, capable d’évoluer au milieu ou comme ailier droit. Il connaĂźt dĂ©jĂ  la maison, ayant jouĂ© ici avant son dĂ©part pour Monaco.”

Anibal, mesurĂ© comme toujours, salua le jeune international japonais. “C’est un plaisir de vous rencontrer, Kumagai-san. J’ai entendu de bonnes choses Ă  votre sujet. Je suis impatient de voir ce que vous pouvez apporter Ă  l’équipe.”

Kumagai, respectueux et un peu intimidĂ©, inclina la tĂȘte profondĂ©ment. “Merci, coach. Je ferai de mon mieux pour mĂ©riter votre confiance.”

Plus tard dans la journĂ©e, Anibal assista Ă  une sĂ©ance d’entraĂźnement dirigĂ©e par son adjoint de longue date, Javi Sanchez, tandis qu’il observait depuis la ligne de touche. Il avait demandĂ© Ă  Javi de maintenir une sĂ©ance intensive pour jauger l’état de forme de l’effectif.

Kumagai montra des éclairs de talent, dévoilant une technique raffinée et une capacité à changer de rythme qui intriguÚrent Anibal. Cependant, il lui semblait que le joueur manquait encore de confiance, probablement dû à son manque de temps de jeu à Monaco.

Une fois la sĂ©ance terminĂ©e, Anibal s’approcha de Javi pour un dĂ©briefing. “Alors, Javi, tes premiĂšres impressions sur Kumagai ?” Son adjoint lui donna un avis plutĂŽt positif mais confirma les craintes de son collĂ©gue. “Techniquement, il est au-dessus de la moyenne. Il a une bonne lecture du jeu et semble Ă  l’aise en position excentrĂ©e. Dans l’axe c’est plus faible, je suis surpris qu’il se prĂ©sente comme un axial. Mais physiquement, il manque encore d’intensitĂ©, et il faudra travailler sur son physique et sa mentalitĂ© pour qu’il retrouve un niveau optimal.”

Anibal hocha la tĂȘte. “Parfait. PrĂ©pare-moi un rapport complet d’ici deux jours. Je veux connaĂźtre ses points forts, ses faiblesses, et comment on peut l’intĂ©grer dans notre systĂšme. Je veux aussi savoir si on peut lui donner une vraie chance ou s’il sera seulement un joueur de rotation.” Javi s’éxĂ©cuta dans la foulĂ©e. “Compris, Ani.”

De retour dans son bureau, Anibal s’installa pour relire les notes prises durant la sĂ©ance. Bien qu’il n’ait pas encore vu Kumagai dans des situations de match, il entrevoyait dĂ©jĂ  des options tactiques. Le jeune joueur pourrait offrir une alternative prĂ©cieuse sur l’aile droite ou mĂȘme renforcer le milieu de terrain mais dans un rĂŽle plus offensif mĂȘme si pour lui ce n’était pas la prioritĂ©.

Toutefois, Anibal ne voulait pas prendre de dĂ©cision hĂątive. Il savait que pour que Kumagai s’épanouisse, il faudrait le placer dans un environnement de confiance et lui donner des responsabilitĂ©s progressives. Avant de quitter le centre d’entraĂźnement, il interpella Keito Hiraota pour une courte discussion. “Hiraota-san, Kumagai est une bonne acquisition, mais je veux m’assurer qu’il est prĂȘt Ă  contribuer. Nous avons des ambitions Ă©levĂ©es cette saison, et chaque joueur devra se battre pour sa place.”, le directeur sportif japonais tenta de rassurer son entraineur sur un recrutement qu’il n’avait pas choisit “Je comprends, GuimarĂŁes-san. Kumagai a beaucoup Ă  prouver, mais je suis certain qu’il est motivĂ©. C’est un garçon humble et travailleur. S’il mĂ©rite, il jouera. Nous ne lui avons rien promis.”. Anibal rassurait, prenait quand mĂȘme le temps de mettre en garde le directeur sportif. “TrĂšs bien. Donnons-lui sa chance. Mais s’il veut jouer rĂ©guliĂšrement, il devra mĂ©riter sa place. Je ne fais pas de promesses, mĂȘme pour les meilleurs talents. En revanche je vous prĂ©viens je n’ai pas l’habitude de me faire imposer un joueur que je n’ai pas un minimum scoutĂ© avec mon staff”

Alors qu’il quittait le centre d’entraĂźnement, Anibal ressentit une pointe d’excitation. Ce nouvel environnement lui permettrait de tester de nouvelles idĂ©es, de former des talents comme Kumagai et de faire de Nagoya Grampus un vĂ©ritable concurrent sur la scĂšne asiatique. Mais il savait que tout ne serait pas simple, la mentalitĂ© n’est en effet pas la mĂȘme qu’en Europe ou en AmĂ©rique du Sud. En effet, ici au Japon, la direction et l’actionnaire ont tout pouvoir, les coachs n’ont que peu leur mot Ă  dire sur le recrutement. Si Anibal avait Ă©tĂ© prĂ©venu en amont par son agent et Jin Suzuki, le vivre au quotidien Ă©tait plus complexe que ce qu’il s’était imaginĂ©.

Le dĂ©fi Ă©tait de taille, mais pour Anibal GuimarĂŁes, c’était exactement ce dont il avait besoin pour continuer Ă  Ă©crire son histoire dans le monde du football.


2002415375 20_Kumagai

- - - Shogo
Kumagai - - -
Âge
22
Nationalité :japan: Japonais
valeur 21-27M€
Salaire 68k€/mois
Fin de contrat 31/12/2036
:desktop_computer:
Milieu international :three_star_half: :four_star_half:
ANNEES CLUB APP Buts P.D
:japan: 29/31 [U20] :montedio_yamagata: Montedio Yamagata 49 7 5
:japan: 30/31 :jleague2: [PRO] :montedio_yamagata: Montedio Yamagata 41 1 0
:japan: 31/33 [U20] :grootnagoya: Nagoya Grampus 91 11 11
:japan: 31/33 :jleague: [PRO] :grootnagoya: Nagoya Grampus 46 5 3
:france: 31/33 [B] :monaco: AS Monaco B 54 8 20
:france: 31/33 :ligue1_24: [PRO] :monaco: AS Monaco 6 0 1
:japan: 34/36 :afc: [A] :japan: Japon 9 0 4
29-36 TOTAL - - - - - - - - - - 93 6 4
- Chapitre 419 -
- La surprise d’Hiraoka pour Ani -
- Chapitre 421 -
Coming SOON - 11/12
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pas mal son look !

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