Réponses aux lecteurs
@toopil le problème c’est qu’il aime pas trop la fermer ce con
@CaptainAmericka le japon est intéressant mais il est proche de la Corée du Sud. On verra bien.
@Sythax c’est pas faux.
Anibal Guimarães se trouvait en pleine réflexion sur son avenir, de plus en plus séduit par l’idée de rejoindre Ulsan Hyundai en Corée du Sud. Il savourait un rare moment de tranquillité dans sa villa de Viana do Castelo;
Sa femme Yessica vint alors le tirer de ses pensées. “Ani, tu as reçu un appel… d’un certain Jin Suzuki. Il a laissé un message pour toi.” Anibal haussa un sourcil. Le nom ne lui était pas familier. Yessica lui détailla le message de son mystérieux interlocuteur. “Il a dit qu’il voulait te rencontrer pour te parler d’un projet. Il t’a aussi invité à l’Emirates pour le North London Derby. Il a réservé deux places VIP pour toi et moi. C’est intriguant, non ?”
Anibal esquissa un sourire amusé. “C’est… original. Pourquoi pas ? Allons-y, ça peut être intéressant. Et puis, qui refuserait de voir un Arsenal-Tottenham en VIP ? Je vais voir si on peut manger avec Ivano après le match. C’est le gardien d’Arsenal désormais.”
Quelques jours plus tard, Anibal et Yessica se rendirent à Londres. L’Emirates Stadium était en effervescence. L’ambiance des grands soirs régnait, et les chants des supporters résonnaient dans les gradins. Une fois installés dans leurs sièges VIP, ils profitèrent du spectacle offert par deux des meilleurs clubs d’Angleterre.
À la mi-temps, un steward vint les chercher pour les conduire à un salon privé. Là , dans une ambiance feutrée, deux figures les attendaient : Jin Suzuki, un homme élégant et charismatique, et Arsène Wenger, la légende vivante du football londonien.
Après des présentations cordiales, Jin Suzuki entra dans le vif du sujet. “Anibal, merci d’avoir accepté mon invitation. Permettez-moi de me présenter. Je suis le président du Nagoya Grampus. Notre club détient le record de titres en J.League, mais ces dernières années si nous brillons sur la scène nationale nous peinons à briller sur la scène continentale. Nous avons un projet ambitieux, et votre nom est revenu souvent dans nos discussions internes.”
Anibal, curieux, jeta un regard vers Arsène Wenger, qui prit la parole. “Je suis intervenu pour plaider votre cause, Anibal. Votre parcours m’a toujours impressionné, et je pense que vous êtes l’homme idéal pour donner un nouvel élan à Nagoya. C’est un club qui a tout : des infrastructures modernes, une académie prometteuse, et des ambitions à l’échelle asiatique.”
Anibal croisa les bras, attentif. “C’est flatteur, mais pourquoi moi, alors qu’il existe tant d’entraîneurs avec une grande expérience en Asie ?”
Ce a quoi Suzuki ne prie que quelques secondes pour expliquer son choix. “Parce que nous ne cherchons pas seulement un entraîneur, mais un bâtisseur. Vous avez montré à Vianense, Valladolid, Envigado et à Palmeiras, que vous savez allier formation, résultats, et adaptation à des contextes différents. Arsène nous a convaincus que vous pourriez faire de Nagoya une référence non seulement au Japon, mais dans toute l’Asie.”
Wenger flatta aussi Anibal, et lui rappela que lui aussi avait fait étape au Japon pour relever le défi. “Et puis, Anibal, vous êtes un homme de défis. Après avoir conquis l’Amérique du Sud, pourquoi ne pas essayer de marquer l’Asie de votre empreinte ? Vous avez terminé invaincu avec Palmeiras vous avez tout gagné ! Pourquoi ne pas tenter la même chose sur un autre continent.”
Après cet échange inspirant, Jin Suzuki exposa les termes de la proposition. “Nous souhaitons vous proposer un contrat d’un an, avec une option pour une seconde année. Nous connaissons votre envie de revenir en Europe ensuite. Nous savons que votre sécurité est une priorité, donc nous mettrons à votre disposition une villa sécurisée et veillerons à ce que vous et votre famille soyez en parfaite tranquillité. Mais les cartels colombiens ne sévissent pas dans cette zone du globe.”
Anibal échangea un regard complice avec Yessica, qui semblait intriguée par cette perspective. “C’est une proposition intéressante. Mais pourquoi un an ? Vous savez que les projets ambitieux nécessitent du temps. J’imagine que vous avez discuté avec mon agent déjà non ?”
Le dirigeant expliqua comprendre le point de vue d’Anibal mais aussi vouloir assurer l’avenir de son club, lui qui est aussi réputé pour essorer les entraineurs. “Nous voulons que vous découvriez notre culture avant de vous engager peut-être pour plus longtemps. Nous voulons nous assurer que cette collaboration est mutuellement satisfaisante. Si tout se passe bien, je suis convaincu que nous prolongerons cette aventure pour plusieurs années.”
De retour à leurs sièges pour la seconde mi-temps, Anibal et Yessica n’avaient plus les yeux sur le terrain. La proposition occupait toutes leurs pensées. “Ani, qu’en penses-tu ? Cela semble être une opportunité sérieuse, et ils ont pris en compte notre besoin de temps, d’adaptation et de sécurité. Mais c’est peut être trop beau ?” face à la réaction de sa compagne Anibal révéla être troublé par la situation lui qui avait peut être déjà un peu la tête en Corée du Sud. “C’est tentant, mais il y a aussi Ulsan à considérer. Je dois peser chaque détail. Ce projet avec Nagoya a un certain charme, surtout avec la recommandation d’Arsène. Mais je veux m’assurer que c’est le bon choix pour nous.”
De retour dans leur hôtel londonien, Anibal contacta son agente Rafaela Pimienta pour lui faire part de cette nouvelle opportunité. “Rafaela, ajoute Nagoya à la liste des possibilités. Leur président m’a fait une forte impression, et je veux que tu analyses leur projet en détail. Je ne veux pas passer à côté d’une belle aventure.”
Son agent sentait la passion dans le positionnement récent d’Anibal. Elle lui rappela comment il avait fait ses choix ces dernières années. “Entendu, Ani. Mais souviens-toi, les meilleures décisions sont celles qui résonnent autant avec ton cœur qu’avec ta tête.”
Avec Ulsan toujours en lice et désormais Nagoya Grampus dans la course, Anibal savait que son choix ne serait pas simple. Mais une chose était claire : l’Asie continuait de l’attirer irrésistiblement.