Réponses aux lecteurs
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@toopil c’est une fiction oublie Cnews
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Dans le calme de sa villa à Viano do Castelo, Anibal Guimarães s’accordait un rare moment de réflexion. Depuis son départ de Palmeiras, il s’était efforcé de retrouver un équilibre, profitant de sa famille tout en méditant sur son avenir. Mais l’agitation extérieure ne cessait de croître. Les offres s’empilaient sur le bureau de son agente, Rafaela Pimienta, et la question n’était plus de savoir si Anibal allait entraîner, mais où.
Ce matin-là , Rafaela avait décidé de clarifier les choses. Elle arriva avec un épais dossier sous le bras et un regard déterminé.
Assis à la terrasse, face à l’océan Atlantique, Anibal accueillit Rafaela avec un sourire fatigué. Cette dernière ne tarda pas à entrer dans le vif du sujet. “Ani, il est temps de trancher. Cela fait déjà quelques semaines que Zamalek et les Orlando Pirates attendent une réponse. Ils sont impatients, et pour être honnête, ils commencent à s’impatienter.”
Anibal savait qu’il avait fait traîner les choses mais en son fort intérieur, il ne se sentait pas complétement emballé par ces défis. (en hochant la tête) “Je sais. Je comprends leur enthousiasme, mais… l’Afrique ne m’attire pas. Pas maintenant. Je respecte ces clubs, mais ce n’est pas le défi que je recherche.”
Rafaela s’attendait à cette réponse et incita son client à officialiser sa position. “C’est bien ce que je pensais. Dans ce cas, il faut leur donner une réponse claire pour qu’on puisse avancer. Cela tombe bien, parce que j’ai autre chose à te dire.”
Elle sortit un document marqué du logo du club coréen Ulsan Hyundai. “C’est officiel, Ani. Ulsan a commencé les négociations. Ils sont sérieux et prêts à faire des efforts pour te convaincre. Ils voient en toi le profil parfait pour leurs ambitions : un coach qui sait construire sur la durée tout en obtenant des résultats immédiats.”
Anibal prit le document, parcourut les premières lignes, puis le posa doucement. Si le défi était plaisant, la volonté coréenne de s’engager sur la durée effrayait un peu Anibal. Il ne se voyait pas déraciner durablement sa famille dans une culture si différente sans avoir pu découvrir en amont celle-ci. “Ulsan… Ça pourrait être intéressant. J’ai toujours été curieux de l’Asie, et ce club semble avoir une vraie vision. Mais, Rafaela, dis-moi, est-ce la meilleure opportunité là -bas ? Leur volonté de me faire signer un long contrat me fait peur. Et si ma famille ne se plait pas là bas…”
Rafaela tenta de rassurer Anibal sur le projet d’Ulsan et des conditions offertes par le club coréen. “Pour l’instant, c’est la plus avancée. D’autres clubs asiatiques pourraient se manifester, mais Ulsan est un choix solide. Leur projet est ambitieux. Ils veulent dominer la K-League et briller en Ligue des champions asiatique. Et ils ont les moyens de leurs ambitions.”
Anibal se leva, les mains croisées derrière le dos, et fit quelques pas en silence avant de partager son mindset avec son agent. “Tu sais, Rafaela, après tout ce que j’ai vécu en Colombie et au Brésil, je veux un projet où je peux vraiment m’immerger mais sans trop m’engager. J’ai besoin de calme. Pas de distractions, pas de drames. Juste du football. L’Asie me semble être ce havre de paix que je recherche. Mais est-ce que je suis prêt à m’engager sur trois saisons comme ça ?”
Rafaela tenta de le rassurer lui rappelant ses qualités tout en précisant qu’elle pouvait négocier certains aspect avec le club coréen. “Ani, repartir de zéro, c’est ce que tu fais de mieux. Et honnêtement, un an en Corée pourrait être exactement ce qu’il te faut pour reconstruire, te recentrer et surtout montrer que tu peux t’adapter à un nouveau continent. Et si vous vous plaisez là bas, peut être rester un peu plus longtemps. Je vais pousser la négociation en ce sens.”
Anibal la regarda, pensif. Il se sentait compris mais souhaitait encore garder ses options ouvertes. “Je veux que tu creuses encore un peu. Assure-toi que l’offre d’Ulsan est la meilleure possible, pas seulement financièrement, mais aussi en termes de conditions pour ma famille. Et reste ouverte à d’autres opportunités en Asie. Si quelque chose d’encore plus attractif se présente, je veux être prêt à l’évaluer.”
Le soir venu, après une longue journée de discussions, Anibal se retrouva seul avec Yessica. Alors qu’ils mettaient leur fille Beatriz au lit, il partagea ses réflexions. “Ulsan semble être la meilleure option à ce stade Yessi. Rafaela est confiante, et je sens que ce club pourrait m’offrir ce que je cherche. Mais toi, qu’en penses-tu ? La Corée tu nous y vois ?”
Yessica ne laissa pas Anibal douté et le rassura. “Je pense que l’Asie pourrait être un bon endroit pour nous. La Corée est sûre, moderne, et je pourrais y élever Beatriz sereinement pour un an ou plus. Mais Ani, tu dois être sûr de ton choix. Si c’est Ulsan, alors va-y à fond. Mais si tu as des doutes, prends encore un peu de temps.” Anibal se sentait touché par les mots de sa femme, toujours prête à l’accompagner, peut importe la destination. “Tu as raison. J’hésite vraiment. Je ne veux pas me précipiter, mais je sens que c’est peut-être le bon moment pour découvrir quelque chose de nouveau.”
Les jours suivants furent marqués par des échanges constants entre Rafaela et Ulsan. Les discussions portaient sur les termes du contrat, les attentes du club, et les infrastructures mises à disposition pour sa famille. En parallèle, Rafaela restait attentive à toute nouvelle opportunité en Asie, prête à ajuster la stratégie si nécessaire.
Pour Anibal, ce fut une période de réflexion intense. Entre les promenades sur la plage avec Yessica et les moments de jeu avec Beatriz, il commençait à se projeter sur les terrains coréens. L’idée de relever un nouveau défi dans un environnement apaisé semblait de plus en plus séduisante.
La décision finale approchait. Ulsan Hyundai avait clairement pris une longueur d’avance, mais pour Anibal, chaque détail comptait. Ce nouveau chapitre devait être à la hauteur des attentes qu’il avait pour lui-même et pour sa famille.