Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka tu vas ĂȘtre content
@VertPourToujours En vrai jâai choisit le japon car je kiffais plus le logo du club
@Malakai ravis de te surprendre mon poto.
@Tiien ouais je trouvais ça sympa comme mise en place.
@celiavalencia Sacré légende le Kawashima en plus.
- Anibal sâengage avec le Nagoya Grampus -
AprĂšs plusieurs jours de rĂ©flexion, Anibal GuimarĂŁes prit sa dĂ©cision. Le discours convaincant de Jin Suzuki, la perspective dâune aventure en Asie, et les conseils avisĂ©s dâArsĂšne Wenger avaient fini par le sĂ©duire. En ce matin lumineux, dans le calme de sa villa de Viana do Castelo, Anibal composa le numĂ©ro de son agente, Rafaela Pimienta.
Anibal annonça alors son choix sans attendre. âRafaela, jâai pris ma dĂ©cision. Nagoya. Je veux tenter lâaventure japonaise. PrĂ©pare tout, il est temps de se lancer dans ce nouveau dĂ©fi.â
Rafaela Ă©tait contente pour son poulain. Il faut dire que le club japonais avait tout fait pour le convaincre et le mettre en confiance. âCâĂ©tait la bonne dĂ©cision, Ani. Le Japon, avec Nagoya, câest la stabilitĂ©, la sĂ©curitĂ© pour ta famille, et une chance unique de bĂątir un projet durable. Je mâoccupe des derniers dĂ©tails. PrĂ©pare tes valises !â
Quelques jours plus tard, Anibal atterrit Ă Kyoto avec sa femme Yessica, leur petite fille Beatriz, son adjoint de toujours Javi Sanchez, et Rafaela Pimienta. DĂšs leur descente dâavion, ils furent accueillis par Keito Hiraoka, le directeur sportif de Nagoya Grampus. Hiraoka, un homme affable au sourire constant, se montra chaleureux et accueillant. âBienvenue au Japon, Anibal-san. JâespĂšre que le vol a Ă©tĂ© agrĂ©able. Vous verrez, notre pays a beaucoup Ă offrir, et je suis sĂ»r que vous allez vous sentir rapidement chez vous ici. Mon fils Hiroto mâa vantĂ© votre sens de lâadaptabilitĂ©. Nous vous avons trouvĂ© un adjoint parlant japonais et portugais, cela vous facilitera la vie.â
La délégation prit ensuite un train à grande vitesse, le célÚbre Shinkansen, en direction de Nagoya. Pendant le trajet, Anibal observa le paysage défilant à toute vitesse, les montagnes, les villages pittoresques, et les grandes métropoles.
Yessica partagea son bonheur de dĂ©couvrir cette nouvelle culture en profitant dâune sĂ©rĂ©nitĂ© incroyable. âCâest si paisible ici. tu aurais imaginĂ© toi prendre le train au BrĂ©sil ou au Portugal depuis que tu es devenu cĂ©lĂšbre ? Peut-ĂȘtre que nous avons vraiment trouvĂ© lâendroit parfait.â
Anibal sourit à sa femme, reconnaissant de son soutien indéfectible.
Ă leur arrivĂ©e Ă Nagoya, une confĂ©rence de presse avait Ă©tĂ© organisĂ©e pour officialiser lâarrivĂ©e dâAnibal. Le stade Toyota, fief du Nagoya Grampus, Ă©tait animĂ© par des journalistes locaux et internationaux venus couvrir lâĂ©vĂ©nement.
Sous une pluie de flashs, Anibal signa son contrat aux cĂŽtĂ©s de Jin Suzuki, le prĂ©sident du club, et de Keito Hiraoka. La signature fut suivie dâun discours de Jin Suzuki. âAujourdâhui est un grand jour pour Nagoya Grampus. Nous accueillons lâun des plus grands tacticiens de sa gĂ©nĂ©ration. Anibal GuimarĂŁes a prouvĂ© sa valeur en AmĂ©rique du Sud, en Europe, et Ă travers ses exploits rĂ©cents au BrĂ©sil. Nous sommes honorĂ©s quâil ait choisi Nagoya pour poursuivre son incroyable carriĂšre.â
Anibal prit ensuite la parole, fidĂšle Ă lui-mĂȘme, avec humilitĂ© mais dĂ©termination. âMerci pour cet accueil incroyable. Jâai Ă©tĂ© sĂ©duit par la vision de Jin-san et Keito-san. Nagoya Grampus est un club historique, et je suis ici pour lui permettre dâĂ©crire une nouvelle page glorieuse de son histoire. Je viens avec lâambition de gagner, de transmettre mes idĂ©es, mais aussi dâapprendre de la culture japonaise. Ensemble, je suis sĂ»r que nous pouvons accomplir de grandes choses.â
AprĂšs la confĂ©rence, Anibal et sa dĂ©lĂ©gation furent conduits Ă leur nouvelle rĂ©sidence. Une villa spacieuse et sĂ©curisĂ©e, mise Ă disposition par le club, situĂ©e dans un quartier calme de Nagoya. Yessica tomba immĂ©diatement sous le charme du lieu, trĂšs appaisant. âJe sens que cet endroit va nous apporter beaucoup de sĂ©rĂ©nitĂ©. Ani, câest peut-ĂȘtre ici que tout va enfin se stabiliser.â
Le lendemain, Anibal visita les installations ultramodernes du club. Il fut impressionnĂ© par la qualitĂ© des terrains dâentraĂźnement, des infrastructures mĂ©dicales, et par lâattention portĂ©e aux dĂ©tails. Son fidĂšle adjoint, Javi en avait pris plein les yeux aussi. Il avait pourtant connu le Real Madrid dans sa carriĂšre. âAni, je dois dire⊠ça dĂ©passe tout ce que jâai vu avant. MĂȘme en Europe, peu de clubs ont des installations aussi complĂštes.â
Anibal fut emballĂ© lui aussi et les deux se fĂ©licitĂšrent de se lancer dans ce dĂ©fi ensemble. âJe suis dâaccord. Câest un cadre parfait pour dĂ©velopper une Ă©quipe compĂ©titive. Mais ce nâest que le dĂ©but. Il va falloir gagner rapidement pour justifier cette confiance.â
Le premier entraĂźnement fut lâoccasion pour Anibal de rencontrer ses nouveaux joueurs. Les jeunes talents comme Ryuji Endo, latĂ©ral puissant pistĂ© par les plus grands clubs europĂ©ens, et les vĂ©tĂ©rans japonais se montrĂšrent attentifs aux consignes du coach portugais.
Dans un discours adressĂ© Ă son groupe, Anibal posa les bases de sa philosophie âJe ne suis pas ici pour rĂ©volutionner ce que vous savez dĂ©jĂ . Je suis ici pour maximiser votre potentiel. Le football est un sport collectif, et ensemble, nous allons construire une Ă©quipe capable de rivaliser avec les meilleures dâAsie. Je ne repartirais pas sans trophĂ©e, soyez en assurĂ©s.â
Avec son arrivĂ©e Ă Nagoya, Anibal GuimarĂŁes entamĂ© un nouveau chapitre de sa carriĂšre. Loin des tumultes de lâAmĂ©rique du Sud et des menaces des cartels, il retrouvait une sĂ©rĂ©nitĂ© propice Ă lâĂ©panouissement de son talent.
Mais, fidĂšle Ă lui-mĂȘme, il sait que les dĂ©fis ne manqueront pas. Et tandis quâil planifier sa premiĂšre saison au Japon, il ne pu sâempĂȘcher de rĂȘver Ă un futur oĂč Nagoya Grampus sâimposera non seulement sur la scĂšne japonaise, mais Ă©galement sur celle de la Ligue des champions asiatique.