Interview avec Éric Cantona, nouvel entraîneur du RSCA
Journaliste 1 : Bonjour Éric ! Alors, c’est officiel, vous êtes désormais l’entraîneur du RSCA. Dites-nous, qu’est-ce qui vous a poussé à accepter ce défi ?
Cantona : Bonjour ! Écoutez, j’ai toujours aimé les défis. Et quand on m’a parlé du RSCA, ça m’a rappelé ces grandes équipes du passé. J’ai tout de suite pensé : « Tiens, et si je venais leur redonner un peu de ce lustre d’antan ? » Vous savez, remettre un club à sa place, là où il mérite d’être, c’est presque un devoir pour moi.
Journaliste 2 : On a entendu dire que vous avez fait un grand ménage dans le staff à votre arrivée. Qu’est-ce qui s’est passé exactement ?
Cantona : (rire) Un grand ménage, c’est le moins qu’on puisse dire ! J’aime commencer sur une page blanche, alors j’ai tout viré. Tout le monde dehors, sauf Fredberg – parce que c’est lui qui m’a engagé tout de même, il faut un peu de loyauté – et Mariman, le chef de la formation des jeunes, parce qu’on ne touche pas à l’avenir du club. Les jeunes, c’est sacré !
Journaliste 3 : Donc vous repartez de zéro… Qui allez-vous amener pour reconstruire ce staff ?
Cantona : Oh, j’ai quelques amis qui adorent les défis, eux aussi. J’ai ramené Rui Águas comme entraîneur adjoint. Rui, c’est quelqu’un qui comprend le jeu, il saura motiver nos joueurs. Ensuite, pour les gardiens, j’ai choisi Daniel Pavan. Si vous ne le connaissez pas encore, vous allez vite comprendre pourquoi les ballons détestent le rencontrer. (sourire)
En tant que préparateur, j’ai pris Gerald Vanenburg, un technicien hors pair. Il a ce sens du jeu qu’il faut pour réveiller les talents. Et puis, bien sûr, Koerich comme analyste. C’est le genre de type qui pourrait vous prédire la météo rien qu’en regardant les chaussures d’un joueur.
Journaliste 1 : On sent que vous avez une vision très claire pour le club. Comment allez-vous vous y prendre pour « redonner du lustre » à Anderlecht, comme vous dites ?
Cantona : (avec un sourire malicieux) Vous savez, pour faire briller une étoile, il faut parfois secouer la poussière. Le club a besoin de retrouver cette âme de guerrier, de jouer avec la passion qui a fait son histoire. On va retravailler les bases, la discipline et surtout l’état d’esprit. On ne vient pas à Anderlecht pour jouer tranquillement, on vient pour tout gagner, et avec style.
Journaliste 2 : Vous avez parlé de redonner du style à Anderlecht. Quels changements peut-on attendre sur le terrain ?
Cantona : Tout d’abord, il faut ramener une mentalité de vainqueur. L’époque où Anderlecht faisait trembler l’Europe, ce n’était pas uniquement à cause des tactiques sophistiquées, mais parce que les joueurs croyaient qu’ils pouvaient battre n’importe qui. C’est cet esprit-là qu’on va retrouver.
Ensuite, le jeu offensif. Ça ne sert à rien de jouer pour faire des passes si elles ne débouchent pas sur un but. J’attends des joueurs qu’ils prennent des risques, qu’ils soient créatifs. Et si quelqu’un a peur de tenter une roulette ou un dribble ? Il y a toujours une place sur le banc. Ou dans les tribunes, tiens. (clin d’œil)
Journaliste 3 : On vous connaît pour votre personnalité colorée. Pensez-vous qu’elle va bien s’adapter à la Jupiler Pro League ?
Cantona : (rires) La question, c’est plutôt : est-ce que la Jupiler Pro League est prête pour moi ? Les Belges aiment le spectacle, le panache, non ? Eh bien, ils vont être servis. Le championnat mérite un peu de folie. Moi, je suis là pour apporter cette folie. Et si ça ne plaît pas à tout le monde, eh bien, tant pis ! On ne peut pas plaire à tout le monde, mais au moins, on peut essayer de faire sourire.
Journaliste 1 : Qu’en est-il des jeunes du club ? Vous avez mentionné Mariman, donc on suppose que vous avez un plan pour les talents en devenir ?
Cantona : Bien sûr ! Les jeunes, c’est l’avenir. À Neerpede, il y a un vivier de talents incroyables. L’idée, c’est de leur donner une vraie chance. Si un gamin de 17 ans est meilleur qu’un joueur plus âgé, alors il jouera. On ne se fie pas aux noms ou aux carrières passées, on se fie à ce qu’on voit sur le terrain. Et si les jeunes montrent qu’ils ont faim, ils auront leur place, je vous le garantis.
Journaliste 2 : Dernière question, Éric. Quel sera votre premier message aux supporters du RSCA ?
Cantona : (avec un regard sérieux) À tous les supporters du RSCA : préparez-vous à rêver à nouveau. Vous avez trop longtemps regardé les autres clubs nous dépasser. Maintenant, c’est à notre tour de remettre les pendules à l’heure. Ensemble, on va faire vibrer le stade comme jamais. Soyez prêts, les Mauves, parce qu’Anderlecht est de retour, et pas pour faire de la figuration !
Journalistes applaudissent, la conférence se termine sur une note d’enthousiasme alors qu’Éric Cantona quitte la scène avec son charisme légendaire.
Donc effectivement, j’ai viré tout le staff qui était vraiment très mauvais ^^
j’ai recruté Rui Aguas en tant qu’entraineur adjoint, Daniel Pavan en tant qu’entraineur des gardien, quelques préparateurs et pareil pour l’équipe de recrutement, j’ai viré tout le monde pour mettre des gars qui peuvent déceler le potentiel et le niveau des joueurs. On vise les pays latins, mais je cherche encore du recruteur plus local et du monde en scandinavie.
On va bientôt entamer les hostilités !!!