:storygreen: :s11: :eastern_suburbs: 🇳🇬 Un pari autour du Monde

[Loozar]

@toopil

c’est Baby Shark qui résonnait dans le stade et qui était chanté par ses joueurs. Il voulait exploser de rire mais se rappela que les caméras du monde entier le filmait.

On rigole on rigole mais c’est presque déjà arrivé en vrai

[celiavalencia]

belle victoire, une peur à la fin !

@toopil

Je suis envouté moi aussi. A l’aideeeeeee ! » se met à hurler Volatil devant des journalistes qui ouvrent grand les yeux.

Dans l’avion qui ramène l’équipe à Nkongsamba, Toopil danse le lac des cygnes au milieu du couloir, même pendant l’atterrissage, personne n’arrivant à le faire s’assoir de force. Une nouvelle malédiction est arrivée…

voila qu’ils mettent à danser maintenant

[CaptainAmericka]

@toopil

Qu’il se casse du Nigeria ou du Cameroun ?

Du continent carrément

Ceci dit, très bon dernier match !! Saraki et Iroegbunam (à tes souhaits) ont été les deux hommes forts de cette rencontre !

[toopil]

Réponse aux lecteurs

@Loozar je ne connaissais pas cette anecdote mais vraiment, ça m’a fait rire

@celiavalencia cela ne va jamais s’arrêter

@CaptainAmericka Carrément le continent Mais non, le foot Africain est génial

Le journal de la CAN 2035: épisode 9

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17 décembre 2035, Nkongsamba (Cameroun)

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Depuis le coup de sifflet final du 3-2 épique contre l’Égypte, Toopil n’avait pas arrêté de danser. Et ce matin, c’était toujours le cas. Il était en mode fièvre du samedi soir.
Il twerkait dans les escaliers. Il moonwalkait dans les couloirs. Il faisait des entrechats en criant des noms de fromages français.

Mais ce matin, c’est toute la délégation nigériane qui fut contaminée. Un à un, du cuisinier au kiné, en passant par Saraki ou même le chauffeur du bus… Tous se mirent à danser le Madison, synchronisés comme dans une pub des années 80. La salle du petit-déj était devenue une piste de danse disco. La table du buffet s’effondrait sous les mouvements de bassin incontrôlés. Les œufs brouillés volaient, les toasts tombaient. Mais personne ne pouvait s’arrêter.

“Coach, j’peux pas contrôler mes jambes!” hurlait Moses Wahab, tout en effectuant un parfait pas chassé.

À l’entraînement, rebelote. Les journalistes venus assister à la séance éclatèrent de rire en voyant l’équipe effectuer des ateliers tout en dansant la Makarena, comme possédée par une obscure force latine.

Un joueur tenta un sprint ? Il finissait en pogo. Un autre voulait frapper? Il exécutait un pas de salsa.

Ajako, furieux, hurla : “C’est bon là, on n’est pas à danse avec les stars avec Adil Rami!”
“TAISEZ-VOUS ET DANSEZ”, lui cria Toopil en tentant un moonwalk inversé.

L’ambiance devint pesante. Même les joueurs les plus calmes perdaient patience.

18 décembre 2035, Nkongsamba (Cameroun)

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@volatil , président de la fédération nigériane, en avait marre. Il avait toléré les aboiements, les envolées, la tête cubique, les discours en alexandrins, mais là : trop c’était trop.

Il convoqua @ZiyadFCM mais celui-ci se sentait impuissant. Le sort était trop grand pour pouvoir être contré.

Volatil appela un numéro très privé. Le téléphone ne sonna qu’une fois.
“Monsieur le président, c’est la merde. Votre cousin danse la zumba. Aidez-nous.”

Quelques heures plus tard, l’hélicoptère de la FIFA se posa sur le parking. En descendit le cousin de Toopil, costume blanc, lunettes miroir, démarche mafieuse. Il était accompagné d’ @UnManager , son sous-fifre.

Craint à Zurich, détesté à Lausanne, incontrôlable à Doha, qu’allait-il pouvoir faire, ici, au Cameroun?

Il entra dans le camp d’entraînement, vit Toopil en train de faire du hip-hop sur les pointes, après avoir twerké vers le bus, et s’approcha: “Toopil… comment on en est arrivé là, bordel? Tu es la honte de la famille et ça va me faire perdre des voix pour la prochaine élection.”

Toopil, tout en breakdancant, raconta l’histoire du sorcier rencontré sur un marché au tout début de la CAN et de ses coquillages autour du cou. Un petit homme étrange mais puissant. Une simple moquerie… et tout avait commencé.

Sans un mot de plus, le cousin chopa Toopil par le col, le hissa dans la bagnole présidentielle, et fonça droit vers le marché.

En chemin, Toopil se mit à danser dans la voiture. Il tapa la tête contre le tableau de bord en criant “WAKA WAKA WAKA” tout en tournoyant des poignets. Le cousin grogna : “Si tu me vomis sur la moquette, je te fais radier de la CAF.”

Au marché, ils le retrouvèrent: le sorcier, toujours là, toujours calme.

Le président FIFA s’approcha, et, tout sourire, lui glissa à l’oreille: “Je connais toute ta famille. Même ceux qui sont morts. Même leur chien. On m’appelle Le Corrompu. Je suis tout puissant. Je suis président de la FIFA. Si tu ne lèves pas ce sort maintenant, je te fais écarteler en prime time, et ta maison devient un Starbucks.”

Le sorcier blêmit. Il marmonna des mots en inversé, souffla dans une patate pourrie, puis claqua des doigts.
Toopil, qui tournait sur la tête, s’écroula.

Il était sale mais il était libre. Il était redevenu humain.

Quelques secondes plus tard, l’équipe entière s’arrêta de danser. Certains tombèrent de fatigue. D’autres pleurèrent de soulagement. Le kiné s’assit et murmura: “Je crois que j’ai perdu trois kilos.”

La malédiction était finie.
Et le quart de finale contre l’Afrique du Sud pouvait enfin se préparer… Sans zumba, sans transe, sans sorcellerie. Seulement du foot. Enfin.

[Loozar]

@toopil

Putain l’IA qui t’a collé le CAMION-BENNE de Ice Spice
Mais si Midjourney a de telles capacités, alors j’entrevois soudainement tout un nouveau champ des possibles

@toopil

Le président FIFA s’approcha, et, tout sourire, lui glissa à l’oreille: “Je connais toute ta famille. Même ceux qui sont morts. Même leur chien. On m’appelle Le Corrompu.

Passage le plus réaliste du récit

[celiavalencia]

les fesses énormes pour le twerk

Un homme et quelques paroles et pouf , c’est fini
un charisme énorme

[Sythax]

Comment on va s’amuser sans malédiction ?

[Tilo82]

Ça pue la défaite à plein sans cette malédiction.

[gwendil35]

Bon ok, j’ai rit comme une baleine, peut-être a cause des 4-5 pintes ingurgitées pendant et après un match de rugby féminin. Mais j’ai rigolé…

Par contre, pour la suite du récit, je garantis rien…

[CaptainAmericka]

@toopil

Je connais toute ta famille. Même ceux qui sont morts. Même leur chien. On m’appelle Le Corrompu. Je suis tout puissant. Je suis président de la FIFA. Si tu ne lèves pas ce sort maintenant, je te fais écarteler en prime time, et ta maison devient un Starbucks

Y’a pas pire menace je crois

On va retrouver un semblant de normal dans ce récit ? On sait tous que c’est impossible…

[gwendil35]

La suite ?

[Sythax]

Surtout que le tournoi est pas fini…

[toopil]

@gwendil35

La suite ?

Elle est prévue pour le week-end. Tout est déjà écrit

[toopil]

Réponse aux lecteurs

@Loozar Tout le récit est réaliste J’espère que tu t’es bien amusé avec Midjourney, du coup

@celiavalencia le cousin est le vrai héros du récit

@Sythax J’ai encore de nombreuses possibilités qui germent dans mon esprit tordu

@Tilo82 merci du soutien

@gwendil35 Je ne garantis pas de fou rire mais au moins quelques sourires

@CaptainAmericka Ce récit est totalement normal, je ne vois pas pourquoi tu dis ça

Le journal de la CAN 2035: épisode 10

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19 Décembre 2035, Stade de la réunification (Douala, Cameroun)

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Tout le groupe arrive au Stade de la réunification, à Douala. Le match se jouera à guichets fermés: 30 000 personnes sont attendues. Beaucoup de supporters des Super Eagles seront là, prêt à pousser leur équipe dans ce quart de finale qui sent la poudre.

Toopil n’a plus de malédiction. Il peut donner ses consignes en étant lui-même. Il faut se méfier de cette équipe Sud-Africaine, mais aussi leur montrer qu’ils doivent craindre le Nigéria: « on n’a rien à leur envier. Vous êtes une équipe forte et si on joue au niveau qui est le notre, ils ne résisteront pas. »

Toopil reconduit le même schéma tactique que lors du 8e de finale contre l’Egypte.

Les deux équipes rentrent sur la pelouse, le coup d’envoi est donné.

Les premiers contacts donnent le ton: ils sont rudes, physiques. L’arbitre a beaucoup de travail… Le match est haché, moche… Les cartons jaunes pleuvent… Les occasions sont rares… Et quand il y en a, ce ne sont pas des occasions franches… Aucune équipe n’arrive à prendre le dessus sur l’autre…

La pause arrive à grands pas… C’est le moment où le match va tourner… Mais dans le mauvais sens pour le Nigeria… Roberts fauche l’attaquant Sud-Africain dans la surface alors qu’il ne présentait aucun danger tant il était seul… Penalty confirmé par la VAR… Le but est inscrit et l’Afrique du Sud mène 1-0 alors que l’on joue les arrêts de jeu de la seconde période.

L’arbitre sifflera la pause juste après le coup d’envoi. Les joueurs du Nigeria rentrent au vestiaire la tête basse. Toopil essaie de remotiver ses troupes: « les gars, il n’y a que 1-0. Ils marquent un but sans avoir eu d’occasions. Ok. Nous non plus. Mais je sais que vous en êtes capables. Ne rentrez pas dans leur jeu de jouer physique… On a déjà 3 cartons jaunes et ça, ça nous pénalise. Jouer comme vous savez le faire: la circulation de balle rapide, les remontées de balles par les ailes, le pressing intense. Putain! Vous savez faire tout ça, mais aujourd’hui, je n’ai rien vu de cela. J’ai l’impression de voir jouer une équipe qui ne se connait pas. Je vous demande de reprendre les bases, ce que vous savez faire. On contrôle, on passe, on contrôle, on passe! Allez, on y retourne et on mord dans le ballon, les gars. »

Toute l’équipe applaudit et chacun recevra du staff sa consigne tactique.

Et le discours a fait du bien. Dès le retour sur le terrain, la vraie équipe du Nigeria est revenue. L’Afrique du Sud est dépassée, encaisse des occasions mais résiste. Jusqu’à la 58e minute: Okafor est monté sur son aile gauche, il centre à l’entrée de la surface de réparation. Sans contrôler, Patrick Abdullahi frappe. Le ballon tape le poteau puis rentre dans le but. Le Nigéria égalise, le stade explose de joie, le banc de touche également.

Mais ce but égalisateur fait retomber le match dans un faux rythme et le Nigeria perd de nouveau le fil de son jeu. Toopil fera quelques ajustements tactiques, changera des joueurs, mais rien n’y fait… On se dirige vers une prolongations.

Cinq minutes d’arrêts de jeu avant cette prolongation. Et à la 94e minute, sur un contre rapide, l’Afrique du Sud inscrit son 2e but… Le but de la qualification…

Toute l’équipe du Nigeria est au sol, abattue… Le coach Toopil essaie de remotiver les troupes, mais ses mots résonnent dans le vide…

Il restera une ultime occasion, au coup d’envoi.

Le coup d’envoi est donné. L’équipe du Nigeria se lance à l’attaque mais n’arrivera pas à frapper au but. L’arbitre siffle la fin du match. Le Nigeria est éliminé. Certains s’effondrent sur la pelouse et pleurent. Toopil va les relever et tente de les consoler, en vain.

Dans le vestiaire, la déception est réelle. Toopil leur dit qu’il faudra revenir avec les crocs et que la prochaine fois, tout se passera bien. Mais certains joueurs savent qu’ils ne retrouveront pas la sélection: trop vieux, trop peu de temps de jeu en club, pas indispensable…

Le rêve est passé… Le retour en bus jusqu’à Nkongsamba semble durer une éternité. Une fois arrivé au camp de base, personne ne dit rien et chacun va dans sa chambre. On reconnait le bonheur au bruit qu’il fait quand il part. Aujourd’hui, c’est le silence qui se fait le plus entendre.

[celiavalencia]

triste pour le Nigeria…

[Loozar]

Finalement la malédiction n’a pas disparu, c’est les joueurs qui en ont hérité

[Sythax]

C’est ce que je me disais. Finalement la malédiction leur permettait plus de gagner

[CaptainAmericka]

Oh putain la chute est terrible… Tellement rageant ce résultat !

[Groot]

@toopil

BG sur celle là. J’ai déjà tenté de le faire avec ChatGPT mais j’ai eu pitié du joueur, j’aurais du appeler le 911 juste après le post

@Loozar

Mais si Midjourney a de telles capacités, alors j’entrevois soudainement tout un nouveau champ des possibles

Dépeche toi car il commence a y avoir de plus en plus de restrictions. Rien que demander des grosses gougouttes sans décolleté tu enfreins les règles