:storygreen: :s11: :eastern_suburbs: 🇳🇬 Un pari autour du Monde

Ce rĂŽle me correspond bien ! Mais du coup il est ou l’apĂ©ro ?

Ce sacrĂ© Trevor ! Il va encore y avoir pas mal d’épisodes sur lui :smiley:

tellement de fan que mĂȘme une grand mĂšre est excitĂ©e par trĂ©vor :rofl: :rofl:

Réponse aux lecteurs

@volatil on pourrait faire un film de la vie de Trevor :joy:

@CaptainAmericka
Art Pixel GIF by Kazerlelutin

@Pikouse :joy: toujours à proximité!

@Sythax J’espùre ! Ça veut dire qu’on va loin en Coupe du Monde :sunglasses:

@celiavalencia C’est dur la cĂ©lĂ©britĂ© :sac:

Nouvelle-Zélande: un supporter à la Coupe du Monde 2034 (partie 6)

21 Juin 2034, Japan National Stadium (Tokyo, Japon)

Trevor avait réfléchi toute la nuit. Il ne devait plus se montrer sinon la mÚre de Toopil allait le retrouver. Fini la célébrité et ses envies de tuer. Il allait assister au match de la Nouvelle-Zélande et rentrerait au pays ensuite, élimination ou non de son pays.

D’ailleurs, la Nouvelle-ZĂ©lande devait l’emporter face au pays organisateur, le Japon, pour continuer l’aventure et espĂ©rer passer au tour suivant.

Trevor, pour éviter toute rencontre malencontreuse avec la mÚre déchaßnée de Toopil, décide de se déguiser en supporter japonais.

Son look :
:white_check_mark: Perruque bleue et rouge (pourquoi ces couleurs ? Il ne sait pas lui-mĂȘme)
:white_check_mark: Un bandeau avec Ă©crit « æ„›ăšæˆŠäș‰ » (ce qu’il croit ĂȘtre « Allez Japon », mais qui signifie en rĂ©alitĂ© « Amour et Guerre »)
:white_check_mark: Une fausse moustache collée avec du chewing-gum

Il vadrouille autour du stade incognito. Tout semble bien se passer mais Ă  un moment, il entend une voix qui dit: « Trevor Zigzag ! Â»

Il se retourne, affolĂ©, et tombe sur une femme dĂ©guisĂ©e en geisha, aux cheveux courts et Ă  l’accent britannique parfait. Elle sourit malicieusement.

« Je suis @celiavalencia , je vis en Angleterre, mais je suis ici pour voir le Japon Ă©craser la Nouvelle-ZĂ©lande
 et surtout pour te rencontrer, Trevor !
Trevor: Moi ? Pourquoi ? Je suis ici incognito ! Je veux voir le match de mon pays et rentrer chez moi. J’en ai marre du Japon !
Celiavalencia: J’ai besoin de toi.
Trevor: Mais pourquoi ?
Celiavalencia: Tu es une icĂŽne du chaos, un vĂ©ritable gĂ©nie de l’improvisation criminelle. J’ai toujours rĂȘvĂ© de rĂ©aliser un coup parfait, mais je manquais de spontanĂ©ité  Jusqu’à aujourd’hui. **Ensemble, on va kidnapper Toopil.
Trevor: Pourquoi tu en veux Ă  Toopil ?
Celiavalencia: Ceci ne te regarde pas. C’est mon problùme !
Trevor: Et comment tu veux le kidnapper si tu es si maline ?
Celiavalencia: Toopil a un rituel aprÚs match. Il médite seul dans les toilettes pendant exactement 12 minutes pour évacuer le stress. Le plan est simple. On regarde le match. ALLEZ LE JAPONNNNNNNNNNN! Pardon
 On regarde le match. ALLEZ LE JAPONNNNNNNNNNNNNN! Pardon. Je vais y arriver
 On regarde le match. ALLEZ LE JA

Trevor: Oui c’est bon
 On regarde le match. Et aprùs?
Celiavalencia: Pardon
 On va dans le secteur des vestiaires grĂące aux fausses accrĂ©ditations que je vais te donner. On se rend dans les toilettes. On attend que Toopil vienne faire sa mĂ©ditation. DĂšs qu’il est en plein dedans, on le kidnappe. J’ai du matos dĂ©jĂ  entreposĂ© dans les toilettes pour pouvoir l’emballer comme un colis. Mais je ne peux le porter seule. On sort du stade par une issue de secours et on se casse. Alors, tu marches?
Trevor: C’est un plan efficace. Je suis ton homme."

Et il lui tapa dans la main. Il se séparÚrent pour assister au match chacun de leur cÎté, une fausse accréditation autour du coup.

Le Japan National Stadium était plein. 69 000 personnes remplissait ce stade et il y avait énormément de Japonais. Le match était crucial. Il fallait au Japon ne pas perdre pour se qualifier.

Quand les hymnes furent jouĂ©s, celui du Japon fut scandĂ© par cette foule impressionnante. Trevor en restait bouche bĂ©e. Les supporters Japonais donnaient de la voix pour leur Ă©quipe, mĂȘme aprĂšs le coup d’envoi. La Nouvelle-ZĂ©lande jouait en terrain hostile mais Trevor espĂ©rait secrĂštement que l’exploit serait au rendez-vous pour son pays.

A la 4e minute, le public apprit le but de la NorvĂšge dans l’autre match (contre la Colombie). A ce moment-lĂ , le Japon et la Nouvelle-ZĂ©lande sont tout deux Ă©liminĂ©s.

Mais Ă  la 9e minute, Campbell tacla sĂ©vĂšrement un Japonais dans la surface. L’arbitre ne siffla pas mais consulta la VAR par la suite. Le penalty fut accordĂ©. Le Japonais Sugii transforma l’essai en but. 1-0 pour le Japon. Le stade explosa de joie.

Le Japon reprend son destin en main et est qualifiĂ© pour l’instant, en compagnie de la NorvĂšge. La Nouvelle-ZĂ©lande est bonne derniĂšre


Et les All White ont du mal
 Ils sont dominés par une équipe Asiatique bien plus technique. Les Océaniens ont du mal à se créer des occasions. Les Japonais sont tout proche de doubler la mise, mais dans les cages, Paulsen fait des miracles.

Plus la mi-temps approche, plus le match se ferme
 Mais il y a une ultime occasion Ă  la 44e minute. Sur un ballon rĂ©cupĂ©rĂ© au milieu de terrain, Stamenic accĂšlĂšre et surprend la dĂ©fense Japonaise. Il passe Ă  Old qui centre
 pour un Stamenic qui a continuĂ© sa course. De la tĂȘte, le milieu de terrain MonĂ©gasque Ă©galise. 1-1 grĂące Ă  cette clim’ monumentale qui a Ă©teint les voix des supporters Japonais.

La mi-temps est sifflée trois minutes plus tard. Quelques sifflets descendent des tribunes Japonaises. A ce moment du match, Japon et Néo-Zélandais sont éliminés.

La seconde pĂ©riode reprend. Il n’y a eu aucun changement. Mais les All Whites sont mieux et maĂźtrisent dĂ©sormais la possession de balle.

Et ça paye! A la 53e minute, Searle rĂ©cupĂšre un ballon perdu bĂȘtement par la dĂ©fense Japonaise. Il rentre dans la surface, dribble son vis Ă  vis et va inscrire un but d’un tir puissant. 2-1. La Nouvelle-ZĂ©lande est qualifiĂ©e Ă  ce moment-lĂ .

Trevor ne peut retenir sa joie. Il a les larmes aux yeux. Son pays va le faire! Finalement, il se demande si kidnapper Toopil est une bonne idĂ©e. Il dĂ©cide de le faire seulement en cas d’élimination des All Whites.

Pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but de la partie, on entend les supporters NĂ©o-ZĂ©landais chanter. Le but de Searle a crĂ©e une clim’ monumentale. La Nouvelle-ZĂ©lande est en train de retourner le pays organisateur.

Et ils ne s’arrĂȘtent pas lĂ . Quatre minutes plus tard, Old part Ă  la limite du hors-jeu et va battre le gardien adverse. C’est la folie sur le terrain et les supporters Japonais sifflent leur Ă©quipe. Mais la VAR fait annuler le but aprĂšs de longues minutes d’attente. Le break n’est pas encore fait.

Ce but réveille les joueurs Japonais qui remettent le pied sur le ballon. Le sélectionneur des Nippons fait quelques changements.

La Nouvelle-ZĂ©lande recule et finit par craquer Ă  la 65e minute sur un but magnifique inscrit de l’extĂ©rieur de la surface. Le stade explose de joie. 2-2. Si Japonais et NĂ©o-ZĂ©landais sont Ă©liminĂ©s pour l’instant, le match reste trĂšs ouvert.

Mais l’ambiance va changer. On joue la 71e minute et le public apprend l’égalisation de la Colombie dans l’autre match. GrĂące aux matchs nuls dans les deux matchs, le Japon reprend la 2e place, devant la NorvĂšge.

Toopil fait des changements offensifs. Lui n’a plus le choix pour se qualifier: il faut gagner!

Les changements payent. Si les All Whites se font peur sur les contres Japonais, en attaque, chaque occasion est un grand danger pour le pays organisateur.

A la 80e minute, il tente un ultime coup de bluff: il fait rentrer Sherbourne, le buteur d’Eastern Suburbs et l’équipe joue en 3-4-3. C’est quitte ou double. Mais la Nouvelle-ZĂ©lande met la pression sur les buts Japonais.

On rentre dans les arrĂȘts de jeu. Le public Japonais se met Ă  exploser de joie. Dans l’autre match, la Colombie a mit un 2e but Ă  la NorvĂšge et mĂšne au score. Ça fait les affaires de la Nouvelle-ZĂ©lande Ă©galement. Un seul but et les OcĂ©aniens sont qualifiĂ©s. Pour l’instant, c’est le Japon qui l’est!

L’euphorie emporte le camp Japonais qui va inscrire un 3e but
 Que la VAR annulera! La Nouvelle-ZĂ©lande est encore vivante!

C’est la 95e minute. Une ultime occasion se prĂ©sente pour les All Whites. Stamenic, qui joue dĂ©sormais en 10, lance Sherbourne dans la surface. Celui-ci frappe sans contrĂŽle cĂŽtĂ© opposĂ©. Le ballon est aspirĂ© par le but. Trevor ouvre grand les yeux.

Mais le ballon tape le poteau. Le match se termine
 2-2. Le stade explose de joie. Le Japon se qualifie sans avoir gagné un seul match. La Nouvelle-Zélande est éliminée sans avoir été ridicule (0-0 contre la NorvÚge, 0-2 contre la Colombie, 2-2 contre le Japon).

Les joueurs sont allongĂ©s au sol et Toopil, la tĂȘte basse, vient les relever un par un. Ils viennent saluer leurs supporters qui les applaudissent chaleureusement. C’est passĂ© tout prĂȘt. Toopil est maudit avec la Coupe du Monde
 Mais ils peuvent tous ĂȘtre fier d’eux.

« C’est l’heure d’aller aux toilettes ! Â» dit une voix derriĂšre Trevor. C’est Celiavalencia. L’heure est venue de kidnapper Toopil.

7 « J'aime »

Putain c’est rageant
 Mais tu te seras bien battu dans ce gros groupe !

Maintenant on va bien rire avec l’aprùs-match
 :joy:

:rofl: :rofl: à mon tour d’essayer de faire un mauvais tour !

:rofl: :rofl: :rofl:

Jolie image

Photo flatteuse pour Celia :joy:
Bon, que va devenir Toopil maintenant ?

Punaise, Toopil, se faire kidnapper quand il est en pause caca, ça c’est un coup bas !

Réponse aux lecteurs

@CaptainAmericka Clairement rageant mais le groupe Ă©tait compliqué 

@celiavalencia oui et ton tour n’est pas fini :smirk:

@Sythax C’est une vraie photo de @celiavalencia , elle me l’a envoyĂ© pour la story :sac:

@volatil On peut dire qu’il est dans la merde? :sac:

Nouvelle-Zélande: un supporter à la Coupe du Monde 2034 (partie 7)

21 Juin 2034, Japan National Stadium (Tokyo, Japon)

Le match se termine. La Nouvelle-ZĂ©lande vient d’ĂȘtre Ă©liminĂ©e de la Coupe du Monde 2034 face au pays organisateur: le Japon.

Dans les couloirs de la zone VIP courent deux Ă©tranges individus: une geisha et un mec qui court en zig-zag (ce qui oblige @celiavalencia Ă  l’attendre plusieurs fois).

Ils traversent de longs couloirs pour arriver dans les zones proches des vestiaires. Celiavalencia semble connaitre les lieux comme sa poche. Elle ouvre discrĂštement une porte qui donne sur des toilettes. « C’est ici ! Â» dit-elle Ă  Trevor. Ils se cachent dans une cabine pour attendre l’arrivĂ©e de Toopil. Ils sont un peu serrĂ©s dans cette cabine et cette situation dĂ©goĂ»te Celiavalencia mais elle le fait pour le bien-ĂȘtre de l’humanitĂ©.

Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre. Toopil entre et, fidĂšle Ă  son rituel, il s’installe dans les toilettes et ferme les yeux pour mĂ©diter.

Trevor chuchote Ă  Celiavalencia : « OK
 On y va

-Attends

-Quoi ?
-Frappe-le fort au visage ! Â»

Trevor bondit hors de la cabine et tente d’attraper Toopil, mais il trĂ©buche sur un rouleau de papier toilette, ce qui le fait tomber directement sur les genoux du sĂ©lectionneur. Toopil ouvre les yeux, confus, et voit Trevor entre ses jambes.

« Toi ? L’homme qui a tentĂ© de m’agresser Ă  l’entraĂźnement ? »

Trevor essaie d’improviser: « J’avais une grosse envie
 DE MEDITERRRRRRRRR Â»

Et Trevor se relĂšve pour sauter sur Toopil. Celui-ci ne comprend rien mais par rĂ©flexe, il le repousse violemment. Trevor percute la porte, la fait tomber, et s’effondre sur le sol.

Celiavalencia, paniquĂ©e, tente un plan B : elle asperge Toopil de parfum au wasabi qu’elle avait dans son sac. Toopil hurle, se frotte les yeux, court en zigzag (comme Trevor) et se met Ă  hurler: « ON M’AGRESSE! Â»

Celiavalencia prend alors sa chaussure et frappe la tĂȘte de Toopil avec. Le sĂ©lectionneur s’effondre au sol, KO! Voyant Toopil au sol, elle dira: « de la part de @Nehoc et @Sythax , pauvre tĂąche ! Â»

La jeune femme met son plan Ă  exĂ©cution: d’une autre cabine, elle sort du papier cadeau. Elle emballe Toopil dans le papier cadeau.

« SĂ©rieusement ?! Un paquet cadeau gĂ©ant ?! » grogne Trevor en voyant l’emballage rose Ă  paillettes.

« C’est plus discret ! Â» rĂ©pond Celiavalencia. Ce Ă  quoi Trevor dit: "Ah oui, bien sĂ»r, un Ă©norme colis qui gigote en plein aĂ©roport, ça passe crĂšme ! »

Celiavalencia ignore les protestations de son complice et s’assure que le nƓud dorĂ© sur le paquet est bien attachĂ©. « Parfait. On l’embarque.»

Trevor et Celiavalencia soulĂšvent tant bien que mal le « cadeau surprise Â» et avancent pĂ©niblement en direction de l’aĂ©roport.
Problùme : ça pùse une tonne et Trevor a la souplesse d’un spaghetti trop cuit.
« Celia
 j’ai l’impression que mes bras sont en train de se dĂ©tacher de mes Ă©paules

-ArrĂȘte de te plaindre et marche ! »

Celiavalencia a tout préparé. Elle et Trevor ont leurs billets pour la Birmanie. Une fois là-bas, ils abandonneront Toopil en pleine jungle. Mission réussie.

Sauf que
 « Pause pipi ! » annonce Trevor.
« Maintenant ?, s’exaspĂšre Celiavalencia.
-DĂ©solĂ©, mais je ne suis pas une gourde qui garde l’eau jusqu’à la nuit des temps ! Quand faut y aller, faut y aller !»

Celiavalencia, lassée, accepte et garde le Toopil-paquet-cadeau en attendant. Trevor court, en zig-zag, aux toilettes, soulage sa vessie et
 PAF !

Quelque chose de lourd s’écrase sur sa tĂȘte. Tout devient noir.

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Ça me donne envie de dire : mais qu’il est con ce Trevor !

C’est un cousin de RĂ©gis ?

2 « J'aime »

Mais quelle nouille ce Trevor ! je me retrouve Ă  attendre Ă  cotĂ© d’un paquet cadeau gĂ©ant tout rose
il va faire foirer le plan !

2 « J'aime »

Bon @celiavalencia , tu nous ramĂšnes Toopil en Belgique ?

1 « J'aime »

Ca part en couilles sévÚre là :rofl: :rofl: :rofl:

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Dire qu’à la base , @Toopil Ă©tait juste parti couler un Bonze.

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Réponse aux lecteurs

@volatil Il va peut-ĂȘtre falloir que j’invente un RĂ©gis alors :joy:

@celiavalencia en mĂȘme temps, tu as dĂ©cidĂ© de faire Ă©quipe avec un mec pas douĂ© :sac:

@Sythax Ha ha, tu pars sur un joli pari, lĂ  :smiley:

@CaptainAmericka comme un peu depuis le début de la story, non? Rappelle-toi du post avec des paroles de chansons :sac:

@volatil On ne peut mĂȘme plus chier tranquille dans cette story :sac:

Nouvelle-Zélande: un supporter à la Coupe du Monde 2034 (partie 8)

21 Juin 2034, Lieu inconnu (planĂšte Terre)

Trevor ouvre les yeux avec un mal de crĂąne carabinĂ©. Il est enfermĂ© dans une cage pour chien. «QUOI ? C’est quoi ce bordel ? »

Il entend des sanglots juste Ă  cĂŽtĂ©. Il tourne la tĂȘte et voit @celiavalencia , elle aussi enfermĂ©e dans une cage. « On s’est fait avoir
 Alors que j’avais mis des mois a prĂ©parer ce plan. » sanglote-t-elle.

Trevor regarde autour de lui. Et il voit un peu plus loin le Toopil-paquet cadeau, toujours saucissonnĂ© correctement. Puis Trevor Ă©coute attentivement. Il y a un vrombissement sourd. Il comprend qu’il est dans un avion, dans la soute d’un avion. « On est dans une soute d’avion. Mais pourquoi? Qui nous a mis lĂ ? Â»

Celiavalencia rĂ©pond en sanglotant: « Je ne sais pas. On m’a assommĂ©. Tout ceci ne serait pas arrivĂ© si tu savais te retenir de pisser. Tu as ruinĂ© ma vie. Jamais je ne rencontrerai le prince charmant. Jamais je n’aurai d’enfants insupportable, ni de maison au bord du Mississipi avec cinq chiens, trois chats et un lama.
-Un lama ?
-Ho boucle-lĂ . Laisse-moi souffrir seule. Â»

C’est alors que trois hommes cagoulĂ©s entrent dans la piĂšce. L’un d’eux dit: « c’est l’heure ! Â»

Alors que deux de ces hommes pointent leur arme sur nos protagosnistes, le plus costaud d’entre eux sort Celiavalencia et Trevor de leur cage et leur attache solidement les mains dans le dos. « Mais qu’est-ce que vous allez nous faire ? Â» hurle Trevor.

L’homme cagoulĂ© ne rĂ©pond pas et ouvre une porte
 qui donne directement sur le vide. L’avion est encore en plein vol. « AAAAAAAAH ! NON ! JE VEUX PAS MOURIR ! » hurle Trevor. L’homme secoue la tĂȘte et lui met un parachute dans le dos avant de dire: « ne sois pas stupide. Tu vas juste aller au sol. Ton parachute s’ouvrira automatiquement. Â»

Trevor semble soulagĂ© mais l’espace d’un court instant.

« Maintenant, saute ! Â» lui dit l’homme.

Trevor sent un frisson traverser son corps. Alors que Celiavalencia hurle de peur derriĂšre lui, il dit: « NON ! JE VEUX PAS SAUTER ! J’AI LE VERTIGE ! »

L’homme cagoulĂ© soupire et lui met un coup de pied dans le dos en disant « bon voyage, trouillard ! Â». Trevor bascule dans le vide en hurlant. Il est en chute libre. Les secondes lui paraissent ĂȘtre des heures. Il voit le sol se rapprocher Ă  vitesse grand V. Et si le parachute ne s’ouvrait pas?
Mais la rĂ©ponse arrive vite: le parachute s’ouvre automatiquement. Trevor est soulagĂ©: « Ouf ! Je suis vivant ! Â»

Puis à deux mùtres de lui, il voit Celiavalencia continuer à tomber en chute libre. Son parachute ne s’est pas ouvert. Elle chute en hurlant. Heureusement, celui-ci finira par s’ouvrir à quelques mùtres du sol.

Les deux tombent lourdement sur le sol. Trevor lĂšve la tĂȘte et dit: « on est oĂč, lĂ  ? Â» Pendant la chute, paniquĂ©, il n’avait pas pris le temps de regarder oĂč il atterrissait. Maintenant qu’il est coincĂ© au sol, il regarde. Des arbres Ă  perte de vue, des bruits inquiĂ©tants: ils sont dans une jungle. « Attends
 OĂč est Toopil ? Â» demande Celiavalencia. Trevor lui rĂ©pond: « Aucune idĂ©e
 mais je crois qu’on vient de se faire larguer
 en pleine jungle. On doit ĂȘtre en AmĂ©rique du Sud. » Celiavalencia lui dit qu’elle se fiche de savoir oĂč elle est. Elle veut juste savoir oĂč est Toopil.

Trevor, lui, se fiche de Toopil et comprend l’ampleur de la catastrophe. Ils sont maintenant coincĂ©s en pleine jungle, attachĂ©s par les mains, sans argent, sans plan et avec une chance sur deux de se faire bouffer par un crocodile.

Tout Ă  coup, le Toopil-paquet cadeau descend lentement du ciel comme une *Ă©norme saucisse volante. Il touche doucement le sol, rebondit lĂ©gĂšrement, puis s’arrĂȘte net.

Celiavalencia semble soulagé par cette apparition soudaine du Toopil-paquet cadeau. Mais Trevor, toujours aussi intéressé et qui crains pour sa vie, cherche à écouter les bruits des alentours. Un bruit de moteur se fait entendre.

Celiavalencia se met Ă  se rendre compte de la situation et hurle: « Tout ça, c’est de ta faute. Monsieur-j’ai envie de pisser ! Â»

« Chut ! Écoute ! Â» rĂ©pond Trevor. Le bruit de moteur se rapproche. Un camion poussiĂ©reux arrive en trombe. Il freine brutalement, soulevant un nuage de sable qui retombe sur Trevor et Celiavalencia. Quatre hommes cagoulĂ©s sortent du camion et balancent Trevor, Celiavalencia et Toopil Ă  l’intĂ©rieur. Puis ils montent Ă  leur tour. Le camion redĂ©marre.

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Je me souviens trĂšs bien de ce chapitre hoooooorrible :rofl: :rofl: :rofl:

Nous voilĂ  plongĂ© dans une aventure loin du foot mais qui va subitement nous ramener sur des terrains de football, lĂ  oĂč Toopil entrainera son nouveau club :smirk:
(Trévor & @celiavalencia seront de corvées pour Toopil, ça sera leur punition :joy: )

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on est en malaisie ?

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Réponse aux lecteurs

@CaptainAmericka il était si horrible ce chapitre? :rofl:

@celiavalencia bientÎt la réponse :smirk:

Nouvelle-Zélande: un supporter à la Coupe du Monde 2034 (partie 9)

21 Juin 2034, Lieu inconnu (planĂšte Terre)

AprĂšs un long trajet, le camion s’arrĂȘte. On fait descendre les prisonniers sous le regard perplexe de dizaines de villageois. Leurs visages noirs sont intriguĂ©s par cette scĂšne absurde.

Trevor comprend instantanĂ©ment: « Oh non
 On est en Afrique. »

Les hommes cagoulés les font entrer dans une maison et descendre à la cave. Là, Trevor et @celiavalencia sont attachés sur des chaises. Un des hommes enlÚve le paquet cadeau autour de Toopil.

Toopil, groggy, ouvre un Ɠil. « OĂč suis-je ? Qui ĂȘtes-vous ? »

Puis les trois hommes cagoulés retirent leurs cagoules. Le leader prend la parole: « Toopil, nous avons grandement besoin de toi. »

Trevor hurle de rire. « AHAHAHAH ! MAIS TU ES FOU ! PERSONNE NE VA PAYER UNE RANÇON POUR CE TYPE ! J’AI DÉJÀ ESSAYÉ ! TU ES UN PIGEON ! »

L’homme fronce les sourcils. Trevor insiste.
« Tiens, je vais te donner un surnom. PIGEON ! Non, mieux ! @volatil ! Ça te va bien, espĂšce de volatile ! »

L’homme s’approche et lui met un Ă©norme coup de poing. Trevor, encore attachĂ© Ă  sa chaise, tombe en arriĂšre dans un bruit sourd.

L’homme reprend son sĂ©rieux.
« Je suis Youssouf N’Gour. »

Trevor, depuis le sol : « Non ! T’es Volatil , un espĂšce de pigeon ! »

Silence gĂȘnant.

Volatil soupire.
« Écoute, Toopil, j’ai besoin de toi. Tu dois rester calme. On ne te fera pas de mal.»

Il détache Toopil. Toopil croise les bras.
« Je n’accepterai de vous Ă©couter que si vous relĂąchez la femme. »

Volatil hĂ©site. Puis il hoche la tĂȘte. Il ordonne Ă  ses hommes de l’escorter jusqu’à l’aĂ©roport et de lui offrir le premier vol pour le Japon.

Celiavalencia regarde Toopil, Ă©mue. « Merci, Toopil. Je suis dĂ©solĂ©e de tout ce que je t’ai fait
 J’ai voulu te faire du mal, te kidnapper et tu nĂ©gocies pour me libĂ©rer. Tu es un homme bien. Je me suis trompĂ© sur ton compte. Encore dĂ©solĂ© de t’avoir embarquĂ© dans cette histoire.»

Puis Celiavalencia est emmenĂ© Ă  l’extĂ©rieur par deux hommes.

Trevor, encore par terre, se tortille. « Et moi ? J’ai droit Ă  la libertĂ© ! C’est de la discrimination !»

Personne ne l’écoute.

Volatil croise les bras et regarde Toopil droit dans les yeux.

« Toopil, tu ne comprends pas
 »
-Quoi ? »
Nous n’allons pas demander une rançon.»

Toopil plisse les yeux.

Volatile sourit.

« Nous avons besoin de toi pour une question football
 Je suis le prĂ©sident d’une fĂ©dĂ©ration de football nationale. J’ai besoin que tu prennes en main notre sĂ©lection. J’aimerai te voir diriger la sĂ©lection nationale du Nigeria. »

Trevor Ă©clate de rire. « AH. AH. AH. Vous ĂȘtes FOUTUS. IL EST SÉLECTIONNEUR DE MON PAYS: LA NOUVELLE-ZELANDE !»

Toopil regarde Volatil. Il cligne des yeux. Puis soudain, il rigole.

« Pourquoi tu rigoles ? » demande Volatil, déconcerté.

Toopil relĂšve la tĂȘte et explique. « Parce que je vais accepter cette proposition. Il n’y avait pas besoin de me kidnapper et de faire tout ce cinĂ©ma, Mr le prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration. Juste avant d’ĂȘtre enlevĂ© par ce type, j’ai donnĂ© ma dĂ©mission au prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration nĂ©o-zĂ©landaise. J’étais sur le point de l’annoncer en confĂ©rence de presse quand cet imbĂ©cile m’a mis dans un paquet cadeau ! »

Trevor gonfle les joues. « Eh ! Un paquet cadeau de luxe, quand mĂȘme ! »

Toopil l’ignore royalement. « Donc oui, je suis ravi de diriger la sĂ©lection nigĂ©riane. J’ai fait le tour de la question avec les sĂ©lections en OcĂ©anie: Samoa AmĂ©ricaines, Fidji et Nouvelle-ZĂ©lande. J’ai Ă©tĂ© champion d’OcĂ©anie, j’ai Ă©tĂ© Ă  la Coupe du Monde. Il me fallait un autre dĂ©fi, sur un autre continent. Votre offre m’intĂ©resse beaucoup. J’ai de grandes ambitions pour votre pays. »

Volatil ouvre grand la bouche. « Sérieusement ? Juste comme ça ? Sans avoir besoin de forcer ? Et bien, soit ! »

Un homme de main arrive avec un contrat déjà rédigé. Toopil attrape un stylo et signe immédiatement. Volatil a des étoiles dans les yeux.
« Mes frĂšres ! C’est un jour historique pour le Nigeria ! »

Il enlace Toopil comme un pĂšre retrouve son fils perdu.

Puis, sans un regard pour Trevor, il quitte la cave avec son nouvel entraĂźneur sous les acclamations de ses hommes.

Trevor reste seul, ligotĂ© sur sa chaise, avec les deux hommes de main. Un silence inconfortable s’installe. L’un des hommes hausse les Ă©paules, sort un couteau et coupe les liens de Trevor. Puis, sans un mot, ils l’attrapent par les bras et le traĂźnent hors de la maison.

Trevor hurle et se débat. « HEY ! POURQUOI CELIAVALENCIA A EU UN VOL ET MOI JE ME FAIS BALANCER COMME UN SAC DU PURIN ? »

Les hommes le lancent sans ménagement dans le village. Trevor tombe sur les fesses dans la poussiÚre. Il se redresse et pointe un doigt accusateur.
« VOUS LE PAIEREZ ! JE SUIS UN HOMME DANGEREUX ! UN TUEUR ! VOUS ENTENDEZ ? »

Les hommes e regardent
 puis explosent de rire et referment la porte dans un grincement.

Trevor se relĂšve*en bougonnant.
« Bande d’ingrats
 C’est grĂące Ă  moi si vous avez Toopil. »

Puis, ne voulant pas ĂȘtre de nouveau capturĂ©, il dĂ©cide de partir en courant
 mais en zig-zag, bien-sĂ»r.

À force de courir en serpentin, il rate un virage et percute de plein fouet quelqu’un.

Les deux corps s’écroulent au sol. Trevor se frotte la tĂȘte.
« Bordel
 Qui ose renverser un tueur en sĂ©rie ? »

Il se redresse en grognant. Mais pas la femme en face de lui. Elle reste assise, les yeux immensĂ©ment ouverts, la bouche tremblante d’émotion. Elle le fixe. IntensĂ©ment. Puis, soudainement

« MON IDOLE !!! »

Trevor cligne des yeux. La femme se jette sur lui et lui attrape le visage entre ses mains tremblantes.
« TU ES ZIG-ZAG TREVOR !!!
-Euh. Oui !
-J’AI TOUJOURS RÊVÉ DE TE RENCONTRER ! »

Elle sourit. Ses yeux brillent d’admiration. Et soudainement
 elle l’embrasse. Trevor reste figĂ©. Ses bras sont immobiles. Ses jambes ne zigzaguent plus.

Une seule pensĂ©e lui traverse l’esprit :
« Bon
 Peut-ĂȘtre que je vais reporter mon premier meurtre
 »

Quelques années plus tard


Trevor est assis dans un grand fauteuil, regardant l’horizon, une biùre locale à la main.

Autour de lui ? Sa femme, cinq enfants et un village sous sa gouvernance.
Car oui, Trevor est devenu le maire du petit village perdu au cƓur de la jungle nigĂ©riane. Il n’a jamais tuĂ© personne. Mais, au fond de lui
 il le sait. « Je suis un tueur
 Mais je me rĂ©serve pour une autre vie. »

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mdr ! excusé si facilement
Et Toopil qui accepte le poste aprĂšs s’ĂȘtre fait kidnappe :rofl:

Retourner au Japon, oui !!

Trevor a trouvĂ© l’amour et qui fait des enfants, pourquoi pas !

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La question que tout le monde se pose : Est-ce que les enfants de Trevor courent droit ou en zigzag ??

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