:storygreen: :s10: :eastern_suburbs: 🇳🇿 Un pari autour du Monde

celiavalencia · Septembre 27, 2024, 12:56

j’aurais voulu voir la scène du rug-melon

toopil · Septembre 27, 2024, 2:15

Bonne question. Je me suis posé la même. Du FM, quoi…

Migou · Septembre 27, 2024, 2:58

Ça se fait dans les compétitions avec des meilleurs 3e qualifiés, comme à l’Euro

Loozar · Septembre 27, 2024, 9:24

Non-ironiquement j’ai plus peur du mec à droite que du mec à gauche

Oh putain ça parle mal par ici Mais ça va faire plaisir au mec qui entretient le compte Twitter « Mbappé a-t-il inscrit un coup franc ? »

Histoire vraie : il y a 11 ans environ, j’avais pris part à un match de rugby-pastèque au cours d’une semaine d’intégration. Et alors autant le jus de pastèque fraichement écrasé contre du torse de Loozar, ça part au lavage…autant les petites tâches vertes de moisi quand on oublie son t-shirt au fond de la corbeille à linge pendant une semaine et demi, pas du tout
Voilà, vous êtes avertis

toopil · Octobre 4, 2024, 8:57

Réponse aux lecteurs

@Sythax le cousin est toujours caché quelque part dans l’ombre à surveiller ce brave Toopil

@Nehoc Il en prend pour son grade, mais il le mérite, non?

@CaptainAmericka n’oublions pas que c’est un peu grâce au cousin que coach Toopil est à la tête des Bleus

@celiavalencia moi aussi mais l’IA n’a jamais voulu me générer ça

@Migou ok j’ignorais. Je suis resté à l’ancienne 1er vs 2e

@Loozar Ha mais moi aussi le mec à droite m’inquièterai Promis, quand je ferai du rugby pastèque, ce sera torse nu (et comme ça, vous pourrez admirer mon corps d’Apollon )

Merci à tous de suivre cette story!

France: le journal de la Coupe du Monde (épisode 6)

23 Juin 2030, Estepona (Espagne)

Malgré la défaite d’hier, il règne à l’entraînement une ambiance de détente et de bonheur. C’est la journée tant attendue de la visite des familles. La dernière avant la fin de la compétition. Nous espérons tous retrouver nos proches avec la coupe à la main la prochaine fois.

Avant le déjeuner, les familles arrivent. Les joueurs, heureux de retrouver leurs proches, discutent autour de la piscine tandis que les enfants font des plongeons et éclaboussent quelques imprudents trop proches d’eux. De son côté, mon frère @Pikouse sirote son cocktail et profite d’avoir des lunettes de soleil pour mater les femmes ou les mamans des joueurs. Je ne me doutais pas que toute cette tranquillité allait être troublé par un ouragan nommé Rabiot!

Vers 12h30, alors que nous allions passer à table, nous entendons un énorme coup de klaxon. Tous les regards se tournèrent vers l’entrée. Une voiture rouge vif déboule dans le parking à une vitesse alarmante.

La portière s’ouvre avec fracas, et Véronique Rabiot, la mère légendaire d’Adrien Rabiot, descend en furie, des lunettes de soleil sur le nez, malgré le fait qu’elle soit entrée dans le bâtiment.

« TOOPIL ! » rugit-elle.

Les oiseaux se dispersèrent dans les arbres, un silence stupéfait s’abattit sur le hall de l’hôtel. Les enfants arrêtèrent immédiatement les plongeons, Pikouse en avala de travers sa gorgée de cocktail, les joueurs échangèrent des regards inquiets. Et moi, alors que j’étais tranquillement en train de discuter avec mon frère @CaptainAmericka , je me demandais ce qui allait se passer. Je connais Madame Rabiot, et comme tout le monde, je sais qu’il vaux mieux éviter de l’énerver. Mais hélas, aujourd’hui, c’est trop tard.

Elle avance à grands pas, droit sur moi, telle une lionne défendant son territoire. Chaque mètre franchi fait monter la tension d’un cran. Mon cousin essaya d’intervenir, mais un coup de genou dans les parties le fit abandonner rapidement la partie. Même Xavior n’osa approcher! Lorsqu’elle arrive à ma hauteur, elle pointe un doigt accusateur sur moi, son visage rougi par l’indignation.

Elle: " Comment oses-tu ? Comment oses-tu ne pas sélectionner Adrien pour cette coupe du Monde ? Mon Adrien, qui a toujours été un pilier du milieu de terrain, qui a donné tant à cette équipe ? Et tu le laisses à la maison ? Pour QUI ? QUI ? HEIN ?
Moi: Véronique…
Elle: Ha non ! Ne m’appelle pas Véronique !
Moi: Madame Rabiot… Nous avons fait des choix tactiques…
Elle: Tactiques ? TACTIQUES ?! Mon fils aurait couru deux fois plus que ces chèvres !
Moi: Madame Rabiot, je comprends votre déception, mais il faut penser à l’équipe, au collectif…
Elle: Au collectif ?! Le collectif, c’est mon fils qui l’incarne ! Si vous ne le prenez pas, je jure que je vais organiser une manifestation !
Moi: Madame Rabiot… C’est trop tard… On ne peut pas intégrer un joueur au cours d’une coupe du Monde.
Elle: Très bien. Mais… Vous entendrez encore parler de moi."

Sur ces mots, elle tourna les talons et remonta dans sa voiture rouge vif, aussi vite qu’elle était venue. Je pu m’essuyer le front dégoulinant. Et Mbappé explosa de rire suivi de tout le monde: « Et beh… Heureusement qu’elle n’est pas coach, car on en prendrait des engueulades! » Et tout le monde rigola.

C’est donc l’esprit serein que l’on regarde les matchs du jour. Dans le groupe G, l’Angleterre gifle la Corée du Sud (5-0) et la Jamaïque, le Ghana (4-0). Les deux équipes se qualifient.

Dans le groupe H, petite surprise avec les Ouzbeks qui écrasent les Turcs (4-0). Cela leur permet de prendre la 2e place du groupe, derrière la Suisse qui l’emporte contre le Sénégal (2-1). Les deux équipes se qualifient également.

Dans le groupe I, l’Allemagne, menée 2-1 par l’Algérie, égalise à la 73e et met 3 buts en 15 minutes. L’Ukraine bat 3-2 l’Iran. Avec trois équipes à 6pts, ce sont les Allemands, les Ukrainiens et les Algériens qui se qualifient.

24 Juin 2030, Estepona (Espagne)

Ce matin, je suis fâché! Mon cousin a acheté des pizzas hier soir et les joueurs se sont bourrés de ça jusqu’à l’aube et en plus, ils ont bu du rhum! Honteux en plein Mondial…

Entre Kylian Mbappé, qui avait défié Barcola à un concours de celui qui mange le plus de parts, et Guillaume Restes, qui avait commandé cinq pizzas en plus « juste pour la science », l’ambiance était montée en flèche. Et ce matin, l’estomac de certains joueurs en payait le prix. Mais j’allais les surprendre. J’ai enfermé mon cousin à double tour dans sa chambre, pour être sûr d’être tranquille.

Quand ils arrivent, lourdement, à l’entraînement, je leur annonce la couleur: « Mes petits, si vous croyez que vous allez vous la couler douce aujourd’hui… vous vous trompez lourdement ! Aujourd’hui, vous allez vivre une journée spéciale… Koh-Lanta ! »

Les yeux de Nkunku qui avaient tant de mal à s’ouvrir, se sont soudainement ouverts en grand à l’écoute de mes mots. La peur était imprimée sur son visage. Il osa demander: "Koh-Lanta ? Comme l’émission de survie ? Mais coach, c’était juste une soirée pizza, on ne va pas non plus se battre contre des crocodiles, si ?
Moi: Ne t’inquiète pas, Chris’, j’ai tout prévu. Vous allez voir ce que ça fait de survivre après une orgie de pizza ! Je vous emmène dans la forêt à l’entrée de la ville. Vous avez deux heures pour monter un camp, allumer un feu et… me faire un dîner comestible avec ce que vous trouverez dans les bois !"

À 9h, après un rapide échauffement où beaucoup trainaient la patte (notamment Barcola, qui regrettait amèrement sa quinzième part de pizza), les joueurs sont emmenés au fond des bois, dans une clairière isolée.

J’annonce les règles du défi: "C’est ici que tout commence ! Vos sacs sont là. Dedans, rien d’autre que du fil, des couteaux suisses et une boussole. Bonne chance ! "

Alors que des joueurs s’activent, Mbappé reste immobile au milieu en disant: « Il est sérieux, lui? »

Mike Maignan est déjà en train de construire une cabane et répond: "Ouais! Mais c’est amusant !
Mbappé: Amusant ?
Mike: Fais-toi un trône, toi qui prétend être un roi!"

Un grand sourire illumina le visage de Kylian qui parti chercher du bois.

Au bout d’une heure, la situation est devenue purement comique. Moussa Diaby, après avoir confondu des champignons comestibles avec des cailloux, avait failli se casser une dent. Delhaye tentait désespérément d’allumer un feu avec deux silex qu’il avait trouvés, mais ne produisait que des étincelles ridicules.

Nkunku, quant à lui, avait déclaré qu’il s’occupait de « la stratégie » et s’était confortablement installé sur un tronc d’arbre, délégant le travail à Camavinga, qui, avec son éternel sourire, s’acharnait à défricher un terrain pour faire un abri digne de ce nom.

Soudain, un cri retentit à travers la forêt: « J’AI TROUVÉ DU BOIS ! » C’était Kylian qui préparait son trône…

À 12h, je décide de mettre fin à la récréation: « Alors, mes aventuriers, qu’avez-vous à me montrer ? »

Mike, pointa du doigt un abri de fortune ressemblant plus à un tas de feuilles qu’à une cabane. Camavinga, stoïque, présenta un maigre bouquet de baies sauvages (qu’il avait soigneusement vérifiées pour éviter une intoxication).
Quant au feu de Delhaye… il était toujours au point mort.
Je soupire un coup puis dit: "Pas de feu… pas de repas ?
Yunus: On va mourir, coach…
Moi (en explosant de rire): Bon, je crois que vous avez compris la leçon. Manger trop de pizza, ce n’est pas très compatible avec la performance, n’est-ce pas ?"
Tous acquiescèrent rapidement, à moitié affamés, à moitié amusés par l’absurdité de la situation.

Je leur fait signe de me suivre et dit:
« Allez, venez, je vous ai préparé un vrai repas à la cantine. Mais la prochaine fois que vous vous empiffrez de pizza, je vous envoie faire Fort Boyard. »
« Fort Boyard, hein ? Je me demande si on peut négocier avec les tigres pour de la pizza… » murmura Mateo à Jose Maria.

Les derniers matchs de phase de poule avaient lieu aujourd’hui.

Dans le groupe J, les victoires du Japon (3-2 contre l’Ecosse) et de l’Uruguay (1-0 contre le Costa Rica) leur offre la qualif’. Les Ecossais sont parmi les meilleurs 3e.

Dans le groupe K, une Italie bis (car déjà qualifiée) fait match nul contre le Cameroun (1-1). 1-1 également entre Equatoriens et Saoudiens qui se qualifient les deux.

Dans le groupe L, tout était à faire. L’Argentine bat les Émirats Arabes Unis (2-0) et la Suède bat le Maroc dans le temps additionnels (2-1). Les deux vainqueurs du jour se qualifient, accompagnés du Maroc qui est parmi les meilleurs 3e.

25 Juin 2030, Estepona (Espagne)

Chaque matin, Xavior va voir la mer, puis revient à l’hôtel pour partir à l’entraînement avec les joueurs. Je comprends son comportement: c’est un Samoan ! La mer est essentielle là-bas!

Des fois, il s’y rend et parle aux goélands, ou sculpte des figurines en bois. Mais là ce matin, je n’étais pas prêt.
Je ne le vois pas rentrer de la mer et je m’inquiète un peu. Dès l’aube, Xavior avait décidé de faire une petite sortie de pêche. Armé d’une simple ligne et de quelques appâts, il s’était aventuré sur une petite barque qu’il avait empruntée dans le port. Rien de bien étrange pour un Samoan.

Alors que les joueurs s’apprêtent à monter dans le bus pour aller au centre d’entraînement, un bruit étrange retentit depuis la plage, juste en face de l’hôtel.

Les joueurs se se dirigent vers la plage, curieux de découvrir l’origine du vacarme.

Et là, une scène hallucinante est en train de se dérouler. Xavior, torse nu, bronzé comme un dieu de la mer, tire une corde énorme, et au bout de cette corde, une silhouette immense se profile dans l’eau. Au fur et à mesure qu’il tire, les joueurs commencent à comprendre ce qui se passe. Le truc énorme, gris et luisant que Xavior ramène n’est pas un simple poisson. C’est un cachalot.

« Ce type a ramené un PUTAIN DE CACHALOT ! » dit Kephren étonné. « Et avec une simple corde ! » enchaîne mon cousin sur un ton à la fois surpris et admiratif.

Xavior, imperturbable, continue de tirer sa corde avec la force d’un titan, comme s’il s’agissait d’un poisson normal. Le cachalot, long d’au moins 15 mètres, semble presque coopératif, glissant lentement hors de l’eau, échouant doucement sur le sable. Xavior s’arrête, pose ses mains sur ses hanches et regarde son prize catch avec satisfaction: « Bon, les gars, je pensais qu’on pourrait faire un barbecue ce midi. »

Les joueurs éclatent de rire, à moitié incrédules, à moitié impressionnés.
« Xavior, tu es vraiment un roi ! » hurla Mbappé. "Mais… tu penses vraiment qu’on peut manger ça ?!
Xavior: Oh, vous savez, sur mon île, on pêche des poissons bien plus gros que ça. Je suis tombé sur lui ce matin, il semblait un peu fatigué, alors je l’ai ramené.
Kylian: Fatigué ? Un cachalot fatigué ?! Il s’est juste dit, tiens, je vais suivre ce gars avec sa corde ?
Xavior: Oui, je crois qu’il avait besoin d’un coup de main. Les cachalots sont de grands animaux sages. On communique par respect mutuel. Bon, j’espère que quelqu’un a une grande grille pour le barbecue. Sinon, je connais quelques recettes pour cuire directement sur le sable chaud."

On regarde tous Xavior, sans savoir s’il plaisantait ou non. Mon cousin rompt le silence en disant « Les gars, je crois qu’on tient là notre mascotte pour la Coupe du Monde ! Si on peut ramener un cachalot sur la plage, on peut battre n’importe qui sur un terrain de foot ! » Et les joueurs éclatèrent de rire sous les yeux d’un @Nehoc dépité par la situation et qui se demandait pourquoi il était tombé sur une équipe de fous.

26 Juin 2030, Saragosse (Espagne)

Ce matin, départ en avion pour Saragosse. L’atmosphère est détendue: mon cousin danse en slip dans les allées de l’avion.

Nous prenons place dans un hôtel qui était occupé par l’équipe de Nouvelle-Zélande jusque là.

Je vois mon cousin avec Théo Hernandez dans le hall de l’hôtel. Il lui parle, et mon joueur l’écoute religieusement. Je m’approche pour entendre ce que dit mon cousin: "Il faut qu’on en parle, mon gars. Écoute, je vais être honnête avec toi, fiston. Demain, c’est le Brésil, c’est pas des rigolos. Rodrygo, Vinícius, des danseurs de samba, mais des danseurs qui savent marquer des buts ! Il faut être RUUUUUDE avec eux ! Tu vois ce que je veux dire ?
Théo: Euh… rude ? Comment ça, rude ?
Mon cousin: Tu sais, à l’époque, en district, quand je jouais arrière gauche, moi, on m’appelait le bulldozer de Dijon. Je laissais PERSONNE passer. Une épaule bien placée, une petite tape derrière la tête, et hop, plus personne n’osait revenir dans mon couloir ! Toi, tu dois faire pareil. Demain, tu vois Rodrygo approcher ? PAF, tu le décales comme un plot ! Vinícius ? Tu lui fais goûter la pelouse, mon gars !
Théo: Kiki, attends, on parle de la Coupe du Monde, pas d’un match de rugby…
Mon cousin: La clé du succès, Théo, c’est de les intimider ! Le Brésil, c’est comme un chat. Tu montres pas que t’as peur, et il se couchera à tes pieds. Mais si tu hésites, ils vont te marcher dessus, te faire des petits ponts et te danser la samba sur la tête ! Là, tu fais un tacle, hop, propre, tu sors le ballon… mais surtout, tu te relèves vite, tu fixes Rodrygo droit dans les yeux et tu lui dis: T’approches plus, mon gars, sinon c’est direction hôpital direct ! Là, je te jure, il hésitera avant de revenir."

Il se lève pour mimer et me voit: "Hooo Toopil, je donne des conseils au petit!
Moi: On est en 16e de finale de Coupe du Monde, pas à la foire de Brive-la-Gaillarde. On n’envoie pas les Brésiliens à l’hôpital, on les bat au football.
Mon cousin: Moi je dis, un petit tacle bien placé, ça fait jamais de mal… enfin si, mais bon, tu vois ce que je veux dire.
Théo: Merci pour les conseils. Je vous laisse!"

Gêné par la situation, Théo nous laisse seuls.

Moi: "T’es pas coach, ok?
Mon cousin: Ok, ok, je veux juste aider, moi…"

L’après-midi, j’organise l’avant-match et fait un discours motivant comme à chaque fois:
« Les gars, je n’ai pas besoin de vous rappeler à quel point ce match est important. Tout le monde sait ce que c’est d’affronter le Brésil. Tout le monde sait ce qu’ils représentent : la magie, les dribbles, la samba, cinq étoiles sur leur maillot… Ils sont un monument du football. Et aujourd’hui, ce monument, c’est à nous de le faire tomber. »

Mon adjoint prend la parole:
« Vous avez travaillé dur pour arriver ici. Chaque goutte de sueur, chaque entraînement, chaque sacrifice, tout nous a menés à ce moment. »

Je reprends les rennes: « On est là, à 90 minutes d’un exploit. Mais il n’y a pas de place pour le doute, pas aujourd’hui. Aujourd’hui, ce n’est pas une question de talent. Le talent, on l’a. Vous l’avez tous. Ils ne sont pas meilleurs que vous. Ne les regardez pas comme des stars intouchables, regardez-les comme des adversaires qu’on va dominer. Le Brésil joue pour le spectacle, pour la gloire, pour l’art du football. Nous, on joue pour quelque chose de plus grand. On joue pour l’équipe, pour la France, pour nos familles, pour chaque personne qui a cru en nous. Ce soir, on va leur montrer que le football, c’est pas que du talent, c’est de l’envie, du cœur, du sacrifice. Si on joue les uns pour les autres, si on se bat pour chaque ballon, pour chaque mètre, alors rien, je dis bien rien, ne pourra nous arrêter. Derrière vous, il y a toute la France. Chaque gamin qui tape dans un ballon dans une cour de récré, chaque supporter qui hurle derrière sa télé, chaque personne qui rêve de vous voir soulever ce trophée. Ils comptent sur vous. Alors ce soir, on va jouer pour eux, on va jouer pour nous, et surtout, on va jouer pour marquer l’histoire. Alors gagnez ce match! Allez chercher la légende! »

Et les joueurs applaudirent.

27 Juin 2030, Saragosse (Espagne)

On y est. Nous voici au Stade Luis Enrique de Saragosse. Le stade est plein pour cette affiche: 42 200 spectateurs.

Les Irrésistibles Français chantent. Dans leur vestiaire, les Brésiliens aussi.

Chacun se prépare. En silence. J’en vois qui causent tactique. Ils sont tous impliqués. En bon capitaine, Kylian fait le tour de ses coéquipiers.

J’aligne une équipe de costauds: Maignan- Mendy, Saliba, Lukeba, Hernandez- Gourna Douath, Tchouameni, Camavinga- Diaby, Barcola, Mbappé

On se tape dans les mains, on rentre sur la pelouse, les hymnes sont joués, le coup d’envoi est sifflé.

4e minute: Dinho dribble sur le côté gauche et centre pour Rodrygo. Maignan sort une parade de fou furieux et enlève un ballon qui semblait aspiré par les cages.

6e minute: Coup-franc Brésilien. Tiré direct, il tape la barre transversale. On a eu chaud…

8e minute: On ne tient pas le ballon en ce début de match. Tchouameni le rend bêtement à l’adversaire. Vinicius dribble Mendy puis Saliba et tire. C’est dans les bras de Maignan.

17e minute: Corner brésilien tiré depuis la gauche. Une tête Sud-Américaine saute plus haut que nos Bleus. C’est détourné sur la ligne par Hernandez.

21e minute: Enfin une attaque pour nous! Hernandez lancé sur le côté gauche passe à Barcola qui tire droit sur le gardien adverse.

29e minute: Mbappé récupère le ballon à l’entrée de la surface et tire mais à côté.

33e minute: On est sur un temps fort mais Tchouameni perd de nouveau le ballon. Suite à une passe de Martinelli, le ballon arrive jusqu’à Rodrygo qui se réaxe et arme une frappe qui fera trembler les files (1-0).

35e minute: Il y a du mieux pour nous. Le Brésil est dans les cordes. Mendy fait une longue transversale pour Théo Hernandez. Ce dernier s’avance vers la surface mais nos attaquants sont bien pris. Il voit Tchouameni en retrait et lui passe. Le madrilène frappe comme un bourrin mais ça finit au fond des files (1-1).

38e minute: Vinicius a le ballon et tente à échapper à Hernandez par la vitesse. Théo perd le duel et le tacle durement! L’arbitre n’hésite pas: rouge! On finira à 10… Mon cousin avait dit « rude »… Le message est passé…

39e minute: Gourna Douath est sacrifié et laisse sa place à Delgado.

44e minute: Rodrygo est insaisissable et rentre dans la surface après avoir échappé à trois joueurs. Maignan sort une parade de grande classe.

Mi-temps sifflé sur ce score de 1-1.

On retourne au vestiaire où on retrouve Théo en pleurs. Mbappé remobilise les troupes: « ho les gars, on est peut-être à dix, mais on est à égalité. Ils vont être obligé d’aller nous chercher. On lâche rien, les gars! » Mike enchaîne: « un contre, un but. On peut le faire! »

Je prends la parole: « Faites-le pour Théo, les gars. Comme a dit Kylian, ils vont chercher à prendre rapidement l’avantage. Le temps joue en notre faveur. Le premier quart d’heure, je veux de l’ultra concentration. On défend tous ensemble! Pour Théo, les gars! »

Les joueurs retournent sur la pelouse motivés et ça se voit.

47e minute: Mbappé passe en profondeur à Delgado qui est monté sur son côté gauche. Le centre pour Diaby est parfait. La tête également mais ça tape le poteau gauche et la défense Brésilienne dégage.

51e minute: Rodrygo a le ballon et repique vers l’axe. Il lance Dinho qui est à la limite du hors-jeu. Le Brésilien fusille Maignan. 2-1 pour le Brésil…

56e minute: Camavinga perd le ballon au milieu. L’attaque Brésiliene est très rapide. Mais Rodrygo bute sur Maignan.

A partir de la 57e minute: Le Brésil fait beaucoup plus tourner le ballon. Le match se déroule sur un faux rythme dont on n’arrive pas à sortir.

65e minute: Changement offensif! Il me faut du sang frais. Yunus Uçar remplace Diaby.

67e minute: Sur un corner tiré de la droite, la tête de Saliba frole le poteau droit Brésilien.

73e minute: Attaque rapide du Brésil. Vinicius, aux abors de la surface, tire plein centre, sur Maignan qui arrête facilement ce tir.

76e minute: Il faut que l’on prenne plus de risques. Je fais un changement tactique: Delhaye remplace Camavinga, Nkunku remplace Tchouameni et Koundé remplace Mendy. On va jouer en 4-1-4.

78e minute: Nkunku a le ballon à l’entrée de la surface. Sa frappe est sortie par le gardien adverse.

83e minute: Centre de Koundé trop loin mais c’est rattrapé par Delgado qui rentre dans la surface et centre en retrait pour Barcola. La frappe puissante du Lyonnais s’écrase sur le poteau gauche Brésilien…

87e minute: Mbappé a le ballon dans la surface mais le perd. Le contre Brésilien est ultra rapide et il faut une énorme parade de Maignan pour sauver l’équipe de France.

89e minute: Delhaye joue en une-deux avec Nkunku et se retrouve dans la surface. Il tire mais c’est repoussé de justesse par un défenseur.

90e minute: Le corner est tiré par Mbappé. La défense Brésilienne dégage mais ça retombe dans les pieds de Delhaye qui tire de loin mais ça finit de peu au dessus. L’arbitre annonce 7 minutes d’arrêts de jeu.

94e minute: On a le ballon côté gauche avec Delgado. Il passe à Barcola qui se précipite et tire de loin. C’est largement à côté…

96e minute: Dernière chance… Nkunku organise l’attaque et passe à Mbappé. Mais il se fait prendre le ballon. La contre-attaque est très rapide et Gomes va crucifier la France d’un nouveau but (3-1 pour le Brésil).

97e minute: L’arbitre siffle la fin de la partie… Nous sommes éliminés. Ma première coupe du Monde s’arrête là…

Sur le terrain, les joueurs sont abattus. Je serre les mains Brésiliennes et je vais relever mes gars. Barcola est en pleurs. Je lui dis qu’il aura au moins une autre occasion de soulever ce trophée. Mbappé regarde dans le vide. Maignan relève Saliba qui est allongé dans la surface, les mains sur le visage.

On va remercier les supporters qui, eux, ont été formidables. On a été battu par plus fort, mais à 11 contre 11, je pense que l’on passait.

Dans le vestiaire, Théo est en pleurs. Nehoc essaie de le consoler mais c’est peine perdue.

Nehoc se dirige ensuite vers moi et me dit: « le peuple réclamera des têtes. Tu es viré Toopil. Retourne en Nouvelle-Zélande. L’Europe est trop grande pour toi. » Trop abattu par la défaite pour répondre, je le laisse faire.

Le président Lassale arrive dans le vestiaire avec Cantona, le ministre des sports. Il serre des mains, réconforte, a un petit mot pour chacun. Il vient nous voir moi et Nehoc, assis côte à côte. Il me serre la main puis celle de Nehoc et lui dit: « le peuple va réclamer votre tête Mr Nehoc. Toopil ne sera pas le seul à partir. J’attends votre démission dès la semaine prochaine! »

Nehoc me regarde et me fusille du regard. Pourtant, je n’ai rien dit ou fait…

Puis Lassale me regarde, me fait un clin d’oeil et me dit: « vous êtes un entraîneur de grand talent. Vous rebondirez, j’en suis certain. Repartez en Océanie, gagnez des titres et revenez en Europe pour la dominer! »

Je vais en conférence de presse, à contre-coeur. En sortant, je croise mon cousin. Il me prend dans ses bras et je fonds en larmes…

En retournant dans le vestiaire, les joueurs se lèvent tous. Et Kylian dit: « les gars, on remercie le coach. N’oublions pas que si nous perdons en finale de Ligue des nations et aujourd’hui en coupe du Monde, le coach a dû faire face à des éléments contraires: la blessure de Mike et l’expulsion de Théo. Pour tout le travail que vous avez fourni avec nous, coach, c’est tous ensemble que nous vous remercions. Et ça vient du fond du coeur. » Et tous se mirent à applaudir et je me mis de nouveau à chialer.

Nous retournons à l’hôtel. Tout le monde va très vite se coucher. Une nouvelle page de ma vie vient de se refermer…

CaptainAmericka · Octobre 4, 2024, 10:06

Oh l’histoire avec les Bleus se termine déjà ?! C’est dommage c,'est chouette de vivre une aventure comme celle-ci avec des joueurs incroyables !

Maintenant direction le club et la N-Z !! Il te reste encore plein de cul à claquer…

celiavalencia · Octobre 5, 2024, 1:01

ça tourne court !
En même temps c’est le bresil

Tu vas nous trouver de quoi nous amusez avec tes récits

Nehoc · Octobre 5, 2024, 1:43

Au final, l’objectif que l’on m’avait fixé a été atteint !!

Non, l’élimination fait mal et ce licenciement est cruelle pour le coach.

toopil · Octobre 7, 2024, 4:57

Réponse aux lecteurs

@CaptainAmericka Oui, je me suis beaucoup amusé à transformer Mbappé en salle gosse (on n’est pas si loin de la réalité après tout )

@celiavalencia Malheureusement… Le Brésil est devenu injouable à 10 contre 11… Mais oui effectivement, les folles aventures de Toopil continuent.

@Nehoc la Belgique est éliminé au même stade de la compétition Cruelle mais attendue. Dès la fin du match, je savais que ça allait se terminer.

Merci à tous de suivre cette story!

France: le journal de la Coupe du Monde (épisode final: épisode 7)

28 Juin 2030, Saragosse (Espagne)

Ce matin, tout le monde se lève et a toujours en mémoire la défaite d’hier contre le Brésil. Être éliminé de la Coupe du Monde est vraiment brutal… Le petit déjeuner est silencieux. On prépare nos sacs tranquillement pour retourner à notre camp de base dans le Sud de l’Espagne… avant de rentrer en France. Mon cousin a disparu. On ne le trouve nulle part.

En fouillant sa chambre, je trouve un mot:
"Cher Toopil,
Je tiens à m’excuser d’avoir dû partir si précipitamment. Un business urgent m’a obligé à m’éclipser sans pouvoir te prévenir. J’espère que tu comprendras.
Tant que tu es dans le monde du foot, je trouverai toujours le moyen de te retrouver. Retourne en Nouvelle-Zélande et reconstruis-toi avec ton club."

L’avion décolle dans l’après-midi. A notre camp de base, nous retrouvons la solitude des lieux. Mais c’est mieux ainsi… Personne n’a envie de de rigoler ni de s’amuser. Nous sommes tous dans notre coin, seuls et tristes.

29 Juin 2030, Estepona (Espagne)

Ce matin, Xavior part en taxi pour prendre le train, direction Madrid. De là, il filera vers l’Australie puis les Samoa Américaines. Il rentre et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fut apprécié par tous. En effet, chaque joueur, chaque membre du staff est venu pour lui dire au revoir. Il invite chacun à venir passer ses vacances aux Samoa Américaines. Mbappé lui a promis de venir, puis ils se prennent dans les bras l’un de l’autre. C’est la larme à l’œil que je vois son taxi s’éloigner. Xavior a beaucoup contribué à la vie du groupe même s’il n’a pu vivre de victoire pendant son séjour ici.

Lors du déjeuner, je fais un discours de remerciement mais aussi d’adieu. Je les remercie pour les bons moments passés ensemble et leur souhaite à tous une excellente suite de carrière. Les joueurs m’applaudissent. Ça me touche beaucoup.

L’après-midi, nous quittons à notre tour les lieux. Direction Paris! Notre bus nous attend à l’arrivée pour nous ramener à Clairefontaine.

Je parcours les vastes espaces verts autour du château de Clairefontaine. Maintenant que je sais que je suis viré, je ne suis pas prêt de revenir ici… Alors autant profiter un maximum des lieux…

30 Juin 2030, Clairefontaine (France)

Sacré bordel ce matin. Les joueurs partent les uns après les autres. Tous ont un petit mot pour moi. Le jeune Delhaye m’offre son maillot pour me remercier de lui avoir offert sa première sélection et de lui avoir offert la chance de jouer une Coupe du Monde. Je suis sûr que ce ne sera pas la dernière!

L’après-midi, on se retrouve seul avec les membres du staff. Je fais un dernier tour des lieux et mon taxi arrive à son tour. Je salue un à un mes adjoints. Puis je quitte les lieux. Triste mais heureux d’avoir dirigé la sélection de mon pays. C’était un rêve de gosse et je l’ai réalisé!

On va à l’aéroport Charles De Gaulle. Je retrouve mon fils, Milo, sur place. Il rentre avec moi à la maison. Il est accompagné de mon frère @Pikouse qui vient passer quelques jours de vacances en Nouvelle-Zélande (il est toujours en vacances celui-ci…).

Ma femme s’occupe de rendre l’appartement Parisien que nous possédions et qui appartient à la Fédé! Elle nous rejoindra dans quelques jours.

A 22h, notre avion décolle de Paris. En décollant, je regarde vers le bas. Je quitte la France. Pour longtemps, je suppose. Il me faudra travailler dur pour y revenir en tant qu’entraîneur.

01 Juillet 2030, Dubaï (Emirats Arabes Unis)

Nous arrivons à Dubaï à 6h35. On se dégourdit les jambes mais peu de temps car notre prochain vol décolle à 10h05. Celui-ci file droit sur Auckland. Un vol de 16h durant lequel Pikouse sirotera 37 cocktails et les mettra sur la note de la Fédé Française (avec qui je suis encore en poste officiellement jusqu’à la fin du Mondial).

Il va aussi créer un scandale. Il va fricoter avec une hôtesse et tout deux finiront par s’enfermer dans les toilettes. Sauf que… Cette hôtesse est également la femme du pilote. Celui-ci la cherche partout et menace de se poser en plein milieu de l’Océan Indien si on ne lui rend pas sa femme.

Elle sortira des toilettes après une vingtaine de minutes, toute ébouriffée, en remettant sa jupe puis son soutien-gorge correctement. Elle dira à son pilote de mari que Pikouse étant malade en avion, elle a dû l’aider car il vomissait. Le pilote fixa droit Pikouse dans les yeux. Mon frère continuait de siroter son cocktail et seul le bruit du liquide remontant la paille se fit entendre. Le pilote, l’air convaincu, dit juste « ok » et retourna à son poste. C’est alors que Pikouse dira: « en tout cas sympa le string violet! » Le pilote se retourne et se jette sur mon frère. Les deux se battent. Avec l’aide de Milo, on arrive à les séparer. Pikouse finira le voyage dans la soute, dans une cage pour animal.

02 Juillet 2030, Auckland (Nouvelle-Zélande)

9h50. Notre Airbus A380 atterit à l’aéroport international d’Auckland. Nous sommes passés en trois jours de la chaleur de l’Espagne à la froideur de l’hiver Néo-Zélandais. Nous récupérons Pikouse qui sort de la soute puis nous prenons un taxi pour rentrer chez moi. Je prends des nouvelles de ma femme. Elle rend l’appartement demain et vient nous rejoindre.

Arrivés chez nous, Milo demande s’il peut rejoindre sa copine. Je l’y autorise. Je paie le taxi et avec Pikouse, qui est toujours en short et en chemise hawaïenne mais semble avoir un peu froid, nous approchons de la porte. La serrure a été forcée…

Je pousse donc la porte, allume la lumière et entend un « BIENVENUE CHEZ TOI, MON TOOPIL! »

« C’est qui ce type? » demande Pikouse. Ce type, c’est @Loozar . Il était assis sur mon canapé.
Je lui demande:
"Pourquoi tu es rentré par effraction chez moi?
Loozar: Allons mon copain. Je devais absolument te parler. Mais tu n’étais pas chez toi.
Moi: Écoute Loozar, je suis fatigué. Le trajet fut long et…
Loozar: Je sais, je sais. Mais je ne serai pas long. Tu sais ce que j’ai fais pendant la Coupe du Monde?
Moi (soupirant): Non… Mais je suis sûr que tu vas t’empresser de me le dire, n’est-ce pas?
Pikouse: C’est qui ce beau gosse de première?"

Alors que Pikouse venait de poser sa question, les deux Loozettes surgissent de derrière le canapé en chantant: « C’EST… C’EST… LE FABULEUX LOOZAR… FABULEUX LOOZAR! »

Pikouse me regarde d’un air étonné et me dit:
"C’est quoi ce truc encore?
Moi: Écoute… Ne complique pas les choses. Va défaire ta valise. Je vire tout ce petit monde et on se repose."

Pikouse va alors vers la chambre d’ami.

Loozar reprend le dialogue: "Alors?
Les deux Loozettes (en chantant): OUI OUI ALORS? IL A FAIT QUOI QUOI QUOI PENDANT LA COUPE DU MONDE MONDE MONDE?
Moi: Je n’en ai aucune idée. Et je m’en fiche complet. Je veux juste me reposer! Dégagez de chez moi et remboursez-moi la serrure cassée ou j’appelle les flics.
Loozar: J’ai organisé le voyage des supporters Néo-Zélandais jusqu’en Espagne et toutes les activités sur place!"

« En effet! » Une voix arrive du couloir et un homme apparaît devançant Pikouse qui hurle "PUTAIN MAIS IL ÉTAIT DANS LA CHAMBRE D’AMI, LUI! C’EST QUOI CE FOUTOIR? JE SUIS CHEZ LES FOUS!

Je reconnais cet homme. "Ivan Vicelich. Enfin… Pardon… Mr Vicelich, le président de la fédération Néo-Zélandaise de football?
L’homme: Lui-même, Mr Toopil.
Pikouse: Quelqu’un peut m’expliquer?
Mr Vicelich: J’ai demandé à Mr Loozar, reconnu pour être le meilleur guide touristique d’Océanie, de prendre en charge le déplacement de nos supporters.
Pikouse: C’est cool tout ça. Mais on peut m’expliquer?
Loozar: J’ai donc rencontré Mr Vicelich par ce moyen et je l’ai côtoyé en Espagne pendant la compétition.
Pikouse: Ça nous fait une belle jambe, ça!
Moi: Je suis assez d’accord avec mon frère. Quel rapport avec moi et le fait qu’on fracasse ma serrure?
Mr Vicelich: J’y viens Mr Toopil.
Pikouse: Bon, je vous laisse, j’ai une valise à finir de vider."

Et Pikouse quitte la pièce.

Mr Vicelich repris: "Vous n’êtes pas sans savoir que la Nouvelle-Zélande a été décevante. Je veux donc vous proposer de reprendre le flambeau. Devenez sélectionneur de la Nouvelle-Zélande, Mr Toopil.
Loozar: C’est moi qui ait proposé ton nom. Ce que tu as fait avec la France est top. Prends en charge cette équipe et met le cap sur la Coupe du Monde 2034. Tu es l’homme de la situation!
Les deux Loozettes (en chantant): DE LA SITUATION! TION! TION!"

Tout à coup, on entend une femme hurler puis on voit arriver dans la pièce une femme nue, cachant ses seins et ses parties intime derrière une serviette. Elle hurle: « IL M’A VU NUE ALLONGÉE SUR LE LIT! » Pikouse arrive juste derrière en riant: « Pas mal ce que j’ai trouvé sur ton lit, mon Toopil »

Je reconnais cette femme: "Sally?
Pikouse: Tu connais cette femme?
Moi: C’est Sally McCullott, mon agent. Tu fais quoi ici?

Pikouse: Et complètement nue! Coquine!
Loozar: On l’a utilisé comme… Hum… Moyen de pression, je dirai.
Mr Vicelich: C’était comme une offrande, pour vous inciter à prendre le poste.
Sally: Personne ne te connait comme je te connais. Tu es l’homme de la situation. Après m’avoir pris, tu devais prendre en charge mon pays. Mais c’était avant que ce… Cet…
Pikouse: Je suis Pikouse ma chère Madame. Et si vous avez besoin d’un gros câlin…
Sally: NE ME TOUCHE PAS!
Moi: Pikouse, s’il te plaît, ne complique pas tout. Va sur la plage. Tu as un bar à cocktail. Je reviens vers toi quand tout ce cinéma est terminé!"

Pikouse sort et va en direction de la plage. Je me retrouve seul face aux autres:
"Ecoutez. Je suis fatigué. Sortez de chez moi! Immédiatement!
Sally: Mais je suis nue!
Moi: Toi, tu vas patienter. Les autres, ça dégage."

Loozar se lève du canapé, fait signe aux Loozettes et se dirige vers la sortie avec Ivan Vicelich. En passant il me dit:
« Tu as perdu la flamme. Tu avais la passion, le feu sacré quand je t’ai connu à la tête des Fidji. Tu me dégoûte. Tu as pris la grosse tête en devenant sélectionneur des Bleus… »

Je ne réponds pas. Alors que Mr Vicelich s’apprête à passer la porte, je l’appelle:
"Mr Vicelich!
Mr Vicelich (en se retournant): Oui?
Moi: C’est d’accord. Je prendrai la tête de la Nouvelle-Zélande. Mais laissez-moi le temps de tout encaisser. Fin Juillet. Oui. Fin Juillet, on se revoit.
Mr Vicelich (en souriant): Je comprends. On se recontacte fin Juillet. A bientôt, Mr le sélectionneur."

Ils sortirent tout les quatre me laissant seul avec Sally, toujours derrière sa serviette. Elle me dit: "Bon… Je vais me rhabiller.
Moi: Non! Après tout, je ne suis pas encore sûr en y réfléchissant. Alors, file dans la chambre, tu vas prendre ta correction."
Et on quitta le salon pour la chambre à coucher.

Plus tard en Juillet 2030, Auckland (Nouvelle-Zélande)

Quatre jours après, ma femme arriva. Pikouse lui raconta tout (enfin… Ce qu’il savait) et moi que je prenais la tête de la Nouvelle-Zélande à la fin du mois. Un nouveau challenge alléchant. J’ai déjà hâte d’y être.

Pendant ce temps-là, l’Italie devenait championne du Monde en battant (1-0) l’Argentine en finale.

à suivre…

Sythax · Octobre 7, 2024, 5:39

Oh le gros dégoûtant qui se tape quand même son agent !
Un beau défi sinon, la Nouvelle-Zélande

celiavalencia · Octobre 7, 2024, 8:26

il a trompé sa femme , le salop !

C’est un petit pays la New-Zélande mais ça peu être délirant aussi

CaptainAmericka · Octobre 7, 2024, 8:29

Eh bien, autant de mésaventures en France qu’au pays hein C’est pire qu’un hall de gare ta barraque toi finalement… Papa et maman seraient pas content de savoir ce que t’as fait… Encore plus s’ils apprennent que c’est @Pikouse qui t’a incité à…

Oh la la je vais aller le dire…

(Ca va être beaucoup plus dur avec la NZ hein, t’auras pas les mêmes joueurs )

Pikouse · Octobre 8, 2024, 6:09

J’adore les vacances surtout quand elle dure trèèèèèèèèèèèès longtemps

Loozar · Octobre 8, 2024, 5:09

Elles sont CERTES bien roulées, mais un chœur de cheerleaders qui font l’écho de tout ce que je dis, c’est quand même pas pratique quand je téléphone à ma grand-mère

toopil · Octobre 11, 2024, 2:21

Réponse aux lecteurs

@Sythax un beau défi oui, avec le Mondial 2034 dans le viseur.

@celiavalencia , petit pays niveau football c’est vrai. Un vrai challenge!

@CaptainAmericka effectivement, lors de la première revue d’effectif, j’ai vu que j’avais baissé de niveau et pas qu’un peu!

@Pikouse On est tous un peu pareil, non?

@Loozar la seule solution: ne plus téléphoner à ta grand-mère

Merci à tous de suivre cette story!

Bon… La Nouvelle-Zélande, vous connaissez. Ça fait un moment que j’y traîne avec mon club de l’Eastern Suburbs. Mais je vais y revenir plus précisément car c’est la sélection nationale que je prends en charge!

La Nouvelle-Zélande, c’est quoi?

La Nouvelle-Zélande, c’est un pays insulaire d’Océanie, indépendant depuis 1947 après avoir été une colonie Anglaise. C’est la dernière masse continentale à avoir été découverte puis colonisée par l’être humain: entre 1280 et 1350, par des Polynésiens.

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Le drapeau existe 1869 mais est officiel depuis 1902. On y retrouve le drapeau du Royaume-Uni (pour symboliser le lien entre les deux pays) et quatre étoiles qui représentent la constellation de la Croix du Sud (équivalent de la Grande Ourse pour l’hémisphère Sud). En 2016 a eu lieu un référendum pour le changement du drapeau Néo-Zélandais. Le « non » l’a emporté a 56,6%.

On parle aussi d’un changement de nom. En maori, la Nouvelle-Zélande est nommée Aotearoa, ce qui veut dire « le pays du long nuage blanc ». Ce nom, de plus en plus populaire même chez les non-maori, est devenu un nom officiel de l’état Néo-Zélandais.

La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales: l’île du Nord et l’île du Sud (bravo l’originalité…) mais aussi de 700 îles plus petites.

La plus grande ville du pays est Auckland (sur l’île du Nord) mais la capitale est Wellington. Ce choix fut fait car Wellington est tout au Sud de l’île du Nord et donc il était plus facile de « surveiller » l’île du Sud dont les rumeurs parlaient de former une colonie séparée à la fin du XIXe siècle. Jusqu’à ce jour, Wellington reste la capitale Néo-Zélandaise.

Peuplée de 5 338 000 habitants, le pays possède trois langues officielles: l’anglais, le maori et… la langue des signes néo-zélandaise (depuis 2006).

Ancienne colonie britannique, les descendants d’Européens représentent encore la majorité de la population (70%), devant les Maoris (17%). On note aussi 15% d’Asiatiques (surtout des Chinois) et si le chiffre est au dessus de 100%, c’est normal car on note 9% de la population comme étant métis et ce chiffre grandit d’années en années.

Le catholicisme est la religion la plus répandue (10% de la population) dans un pays où 49% de la population dit n’avoir aucune religion.

Et la Nouvelle-Zélande dans le sport?

Si je vous dis sport et Nouvelle-Zélande, on pense tout de suite au rugby, celui à XV: 3 titres de champion du Monde (1987, 2011 et 2015) et 20 titres en Rugby Championship (compétition avec l’Afrique du Sud, l’Australie, l’Argentine et donc la Nouvelle-Zélande). Les All Blacks, c’est leur surnom, ont aussi apporté leur lot de joueurs emblématiques à ce sport: Fred Allen, Daniel Carter, Andrew Mehrtens, Carlos Spencer ou mon préféré Jonah Lomu. Et j’en oublie un paquet!

Cette équipe est aussi ultra-connu pour son haka légendaire: le Kapa O Pango.

En rugby à XIII, la Nouvelle-Zélande a également été championne du Monde (en 2008).

D’autres sports sont populaires comme le cricket, le golf (sport le plus pratiqué par les hommes Néo-Zélandais), le netball (qui ressemble au basket), le nautisme (vainqueur de la coupe de l’America en 1995 et 2000) ou l’alpinisme.

Et ce dernier tient une place importante dans le cœur des Néo-Zélandais. Il faut dire que les Alpes du Sud traversent l’île du Sud et le plus grand alpiniste de l’histoire du pays est Edmund Hillary. Vous ne le connaissez pas? Et pourtant, c’est une légende. Il est le premier homme à avoir atteint le sommet de l’Everest: le 29 Mai 1953 à 11h30, accompagné du sherpa Népalais Tensing Norgay.
Edmund Hillary est aussi le premier homme à avoir fait à la fois le sommet de l’Everest, le pôle Nord et le pôle Sud. Une légende, je vous dis!

Hillary à gauche et Norgay à droite

Ok, c’est cool tout ça. Mais, et le foot Néo-Zélandais?

En Nouvelle-Zélande, le football est un sport mineur: championnat semi-amateur, stades vétustes, affluences ridicules. Même Auckland City, le plus gros club d’Océanie, peine à attirer du monde.

La sélection est un peu plus suivie mais la sur-domination en Océanie n’attire pas le public. Malgré tout, quand l’équipe joue, le stade est plein! Les All Whites, c’est leur surnom, sont bien plus suivis lorsque l’équipe se qualifie en Coupe du Monde.

Quand je récupère l’équipe, elle est 88e au classement FIFA, coincée entre le Venezuela et la Gambie. Ça fait rêver, non?

Le recormand de sélections (95 sélections) et le meilleur buteur de la sélection (48 buts) est Chris Wood. Formé aux Hamilton Wanderers, il est parti pour l’Angleterre et WBA. Il a pas mal vadrouillé en Angleterre: WBA, Barnsley, Brighton, Birmingham, Bristol, Millwall, Leicester, Ipswich, Leeds, Burnley, Newcastle ou Nottingham Forest. 12 clubs!!!
Avec sa sélection, il participa aux Coupes du Monde 2010 et 2026.

Quand je prends en charge l’équipe, elle est composée de quelques très bons joueurs:
-Marko Stamenic: un joueur qui, parti de Nouvelle-Zélande, a signé au Danemark (FC Copenhague). De là, ce sera une belle ascension: Étoile Rouge Belgrade, Manchester City puis le PSG. Prêté à Monaco, même s’il était titulaire à Paris, il finira par être acheté par le club de la Principauté. (photo plus bas)
-Liberato Cacace: Formé au Wellington Phoenix, il jouera pour la réserve en championnat de Nouvelle-Zélande puis en équipe A dans le championnat Australien. Transféré à St-Trond, il n’y reste qu’une saison et file à Empoli. Alors que le club est relégué, il signe à Al-Nassr où il ne reste qu’un an avant de rejoindre Bordeaux en Ligue 1.
-Joe Bell: Il est lui aussi un voyageur. Il file en Norvège (Viking) puis au Danemark (Brondby), avant de s’essayer en Arabie Saoudite (Al Hazm) et de revenir en Europe (FC Metz).
-Nick Searle: C’est la star de l’équipe avec Stamenic. Formé au Wellington Phoenix, il joue dans le championnat Australien avec son équipe formatrice. Il est transféré à l’Union Berlin en Bundesliga 2. Il s’impose rapidement là-bas et le club obtient la montée. Mais même en Bundesliga, Searle reste un cador!

Au rang des légendes de la sélection, on retrouve des joueurs comme :
-Wynton Rufer (qui a joué en Suisse et en Allemagne dans les années 80; photo plus bas)
-Ryan Nelsen (défenseur de Blackburn Rovers en Premier League de 2005 à 2012)
-Winston Reid (défenseur de West Ham, coucou @Irons , et actuellement entraîneur de Manurewa, un des clubs que j’affronte chaque saison avec mon club)

L’équipe joue, principalement, au Sky Stadium (à Wellington), stade d’une capacité de 34 500 places. C’est également le stade du Wellington Phoenix, mais on y joue aussi au rugby ou au cricket.

Passons à l’historique de cette sélection.

La Nouvelle-Zélande n’a participé qu’à quatre coupes du Monde dont deux quand l’Océanie a une place directe pour la phase finale. C’est peu. Et niveau résultats, l’équipe n’a jamais passé la phase de groupe. On peut quand même signaler le Mondial 2010 où les Néo-Zélandais, bien que sortis au premier tour, finiront invaincus (1-1 contre les Slovaques et les Italiens et 0-0 contre le Paraguay). Ce sera la seule équipe de la compétition à réaliser cet exploit.

En Coupe d’Océanie, la Nouvelle-Zélande rafle les titres (surtout depuis le départ de l’Australie pour la zone Asie): 7 titres de champions (dont les trois derniers), une fois finaliste, trois fois demi-finaliste. A l’inverse, la Coupe d’Océanie 1980 fut un fiasco, les All Whites finissant derrière Tahiti et les Iles Fidji.

Niveau mauvaise perf’, malgré une 3e place, on peut aussi mettre la Coupe d’Océanie 2012 avec un premier tour poussif puis une élimination en demi-finale face à la Nouvelle-Calédonie (2-0).
Malgré tout, à chaque début de compétition, la Nouvelle-Zélande est l’ultra favori de la compétition.

Alors, prêt à me suivre dans cette aventure avec l’ogre d’Océanie?

Pikouse · Octobre 11, 2024, 2:23

Challenge assez intéressant pour le coup, une domination en Océanie, mais encore beaucoup de travail sur le plan mondial, ca va être top !

Loozar · Octobre 11, 2024, 5:56

Allez mon gaillard, il est de ton devoir de faire oublier que même MOI j’ai rossé leurs meilleurs clubs en Ligue des Champions d’Océanie, et DEUX fois même

CaptainAmericka · Octobre 12, 2024, 9:02

Allez on te suit ! De toute façon ça fait un moment qu’on est monté dans le train hein

Sythax · Octobre 12, 2024, 9:20

Le mec, il essaye de surfer sur le buzz Kaizen !

Migou · Octobre 12, 2024, 11:57

Je suis plus emballé par ce projet ! Un défi de taille pour le coach, hâte de voir la NZ éliminer la Belgique lors de la prochaine coupe du monde