:storyred: :s2: Sur la route de l'Aigle.

-C’est très dur, évidemment, on aurait pu largement éviter ça, on aurait pu s’en sortir avec le nul mais…voilà, faut parler à Fanni de ça, c’est son problème… soupir
Pour ce qui est des 4 buts concédés…On en a encaissé 2 sur penaltys, Mandanda ne pouvait rien faire, je vais pas le blâmer pour ça, mais la défense était à la rue…On était pas bon défensivement, et ils en ont profité pour marquer les deux autres buts…

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Je tiens ici à faire une pause dans le récit. Pourquoi ? Pour vous parler un peu de la famille de l’Aigle.
Ellon a une ascendance qu’on pourrait appeler “célèbre” dans un sens.

Pedro Aguilar Lopez, son arrière grand-père, est né en 1902 à Madrid, et a été joueur du Real Madrid quand la Liga espagnole a été fondée début 1929. Il a joué le premier derby ‘professionnel’ face au Barça…

Pedro est tout à droite. C’était un 10 particulier, surtout pour l’époque. Technique, rapide, et avec des frappes millimétrées qui faisaient de lui le cauchemar des gardiens de l’époque.
Il a connu la deuxième place du club en 1930, puis le titre légendaire des Blancos en 32 : 18 matchs joués, aucun perdu.

Au total il a gagné deux “Primera Division” et 2 Coupes du Roi.
Il a pris sa retraite la saison d’après, non sans regrets.
Puis la guerre civile espagnole arriva.

Sentant la victoire des franquistes, Pedro quitte l’Espagne avec sa femme Guliana en 1937, pour au final s’installer aux Etats-Unis.

C’est à ce moment-là que naît Tiago Aspas Lopez nait, le 1er mai 1937.

(Guliana à gauche, Tiago à droite)

Tiago, le grand-père de l’Aigle, allait connaître la plus grande histoire de la famille (quoique :wink:) En 1946, les Lopez rentrent en Europe, en France plus précisément.

Vers ses 15 ans, Tiago rentre au centre de formation du Stade de Reims, et vers 1954 il est même intégré à l’équipe première, avec à ses côtés Raymond Kopa (ai-je VRAIMENT besoin de le présenter ?)

(Equipe du Stade de Reims en 1954-1955 : )

(Tiago est en bas à droite)

Tiago gagne avec Kopa deux Championnats de France de suite (1954-55 et 1955-56), deux Coupes de France d’affilée (1955 et 1956)

Et il y a cette finale…

La première finale de C1 de l’histoire. Real Madrid-Stade de Reims. Au Parc des Princes, après avoir sorti Aarhus, Lobogo et Hibernian, voilà Tiago face à l’ancien club de son paternel.

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Très intéressant !

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Tiago adorait raconter la finale à son fils Thiago Alva, puis il le raconta aussi à Francesco Ellon, notre aigle :slight_smile:

-Papi, cuentame el final, por favor…

Tiago souriait. Francesco était loin d’être un diablotin intenable comme l’a été Thiago. Il était très poli et maniait l’espagnol comme le français, même si il parlait un peu arabe aussi (5 de ses camarades de classe venaient de Tunisie).

-Si tu es si poli, Franco…

Il raccourcissait souvent Francesco en Franco.

-Papi, on a déjà dit que c’était Pollito, Franco c’était–

-Un dictador, yo sé! Ton padre a fui d’Espagne à cause de Franco malgré les nombreux postes que des clubs de Primera Division lui ont proposé !

-Tu as joué pour la sélection, non ?

-Si, mais crois-moi, les joueurs n’étaient pas tous des franquistes dévoués, loin de là.

"En tout cas, j’ai jamais joué pour une équipe par pur patriotisme, ou ce genre de choses…Je l’ai fait pour le sport, parce que j’ai décidé de m’y consacrer."

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Intéressant :slight_smile:

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Super intéressant et puis le fait l’ancêtre de l’Aigle fut républicain du temps de la Guerre Civile me donne encore plus de suivre ce récit et j’ai hâte de lire la suite de cet intermède historique et familial! :smiley:

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Tiago racontait alors à notre Aigle la rencontre, ses nombreux rebondissements…à la 89ème minute le score était de 4 à 3 pour le Real depuis une vingtaine de minutes, tout espoir semblait perdu pour Reims…

-QUEL ARRÊT DE JACQUET ! Il relance vite vers l’avant pour créer une dernière occasion, et c’est réceptionné par Tiago Lopez !

-J’ai couru aussi vite que j’ai pu, malgré les 90 minutes que j’avais dans les jambes. Sauf que j’avais ‘un troisième poumon’ comme ils disaient. Pas eux.

-Et donc tu les a dribblés comme Pedro ?

-Pas comme lui, non. Je jouais avec mon physique pour garder le ballon coûte que coûte. Lui c’était tellement un électron libre allié avec un aimant qu’il pouvait faire des dribbles beaucoup trop exagérés et parvenir quand même à la récupérer…

Tiago riait.

"En tout cas, je suis arrivé face à Juan Alonso. J’ai feinté une frappe en force, pour lui faire lever les bras par réflexe, puis j’ai fait un tir à ras de terre ajusté au ras du second poteau pour qu’il ne puisse pas la toucher."

(Aparté : Aller savoir pourquoi, mais les seuls images du match que j’ai trouvé sont soit des buts du Real, soit le coup d’envoi…Autant vous dire que je n’ai trouvé aucune photo d’une occasion rémoise quelconque)

-TIAGOOOOO LOPEZ !!! L’ÉGALISATION RÉMOISE INESPÉRÉE !! ON PASSERA DONC PAR LES PROLONGATIONS !

-Ça n’était pas cruel de vous faire jouer encore plus ?

-C’était pas la pire fin pour un match. Les prolongations et les TAB, c’était à rien à côté du But en Or, qui était en vigueur à l’époque. Si on était toujours à égalité à la fin des prolongations, il n’y avait pas de TAB, on continuait de jouer jusqu’à ce qu’on marque. Quand tu seras professionnel, tu remercieras les officiels d’avoir abandonné le BeO au fil du temps…

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J’aime.

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Merci du compliment :slight_smile:

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-Jacquet a tenu bon malgré toutes les minutes qu’il avait dans les jambes…23 ans c’était jeune pour un titulaire, encore plus pour la C1…

"120ème minute…On était exténués, eux aussi. On a profité d’un ‘désert’ qu’ils avaient laissé derrière, ils étaient montés très haut pour nous presser…Et on a couru dans ce vide pour faire face à Juan Alonso…"

-Alonso qui sort de ses cages ! Kopa passe en retrait à TIAAAAAGOOOOOOOO !!!

-Dès que Kopa m’a passé le ballon, j’ai fait une frappe en finesse vers le poteau gauche, le but vide.

120’, Tiago Lopez, Real Madrid CF 4-5 Stade de Reims.

Parc des Princes 13 juin 1956 Coupe des Clubs Champions, Finale
4 Buts 5
Real Madrid CF 53% Possession 47% Stade de Reims
Di Stéfano (14’) Leblond (6’)
Rial (30’, 79’) Templin (10’)
Marquitos (67’) Hidalgo (62’)
Tiago Lopèz (90+2’, 120’)

-C’est ainsi qu’on a remporté la première C1…


(Photo de la ‘Coupe aux Grandes Oreilles’ dans l’armoire à trophées du Stade Auguste-Delaune, Reims)

-Vous avez fêté ça comment ?

-Il était…Un peu plus de minuit, quelque chose comme ça ? On est rentrés à l’hôtel pour boire du champagne et célébrer ça entre nous et notre entraîneur… mais c’était tout. On était modérés comparés aux gagnants des dernières éditions…

"Mais…ça n’a pas duré. Kopa avait déjà signé pour le Real pour la saison d’après (pour l’équivalent de 90 000 000 d’euros actuels !), et avait même joué un match amical pour eux ! J’étais réticent à l’idée de revenir au pays que mon padre avait fui… Mais à partir de la saison d’après le Real est devenu la légende européenne qu’on connait…"

1957…

Puis 1958…

"J’ai fini par ‘céder’ et je suis parti au Réal pour rejouer avec Raymond. Hélas, j’étais assez loin dans la hiérarchie, en attaque il y avait quand même des Di Stefano, (Double Ballon d’Or et membre du FIFA 100, excuse moi du peu) "

"Hector Rial, qui a même joué pour l’OM à la fin de sa carrière, Raymond Kopa donc, et Francisco Gento ! Il a gagné plus de C1 et de Championnats d’Espagne qu’aucun autre joueur de la Casa Blanca dans son histoire !"

(La ligne d’attaque légendaire du Real de la fin des années 50, de gauche à droite : Raymond Kopa, Hector Rial, Alfredo di Stefano, Ferenc Puskas, Francisco Gento)

-Et Puskas ?

-Sa carrière parle d’elle-même, et je n’ai pas envie d’enfoncer des portes ouvertes, ça n’est pas mon genre, ñino. A part pour sa finale perdue de la Coupe du Monde 1954…Il y a des bruits de couloir qui circulent depuis près de 5 décennies…Les joueurs de la RFA auraient été dopés, mais vu comment personne n’a fait d’enquête ou semble vouloir être disposé à retirer un titre gagné il y a 50 ans, justice ne risque pas d’être faite…

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-Et après ?

-Après ? Le Real a raflé les Championnats d’Espagne 1959 et 1960, et on a gagné la C1 en 1959…face à Reims.

"J’espère que tu ne feras jamais ça, mais, crois-moi sur parole, devoir battre son ancien club de cœur, c’est pas quelque chose de spécialement agréable…"

"Lors du mercato, Kopa quitta le Real, il souhaitait revenir en France…Et je crois, qu’au fond, moi aussi, Reims me manquait."

-Mais…tu es resté une saison de plus pourtant ?

-Oui. En championnat, même si on le gagnait, des tensions montaient quand même, on remportait sur le fil, avec 2-3 points d’écart…là où Pedro avait gagné ses Primera Division avec une dizaine de points d’écart. On a changé 2 fois d’entraîneurs, et pour, d’une certaine manière, pour mon plus grand bonheur, car Miguel Muñoz m’a totalement fait confiance, et j’ai joué 24 matchs sur les 30 de la saison 1960-1961, et j’ai pu jouer la finale de la 5ème C1, en Ecosse, aussi…

(Tiago est en haut à droite, debout)

"Tu peux me croire, un score pareil c’est quasiment impossible à notre époque…Même un match totalement déséquilibré, par exemple FC Barcelone- Cultural Leonesa, ça se finit sur un 6-0, pas un 10-0… A partir du moment où un club est professionnel, il y a un certain niveau de jeu qui l’empêche de sombrer comme Francfort l’a fait. Aujourd’hui, les défenseurs, les gardiens… Ils n’ont plus le même niveau que ceux à l’époque."

"Au final, en 61 je suis rentré à Reims, avec 2 C1, 3 Primera Division…Et une Coupe Intercontinentale gagnée face à Peñarol.

(Tiago est en bas à droite, accroupi)

"Si seulement j’avais su ce qui allait se passer… Reims a enchaîné les mauvaises saisons, Kopa a enchaîné les suspensions (aussi bien avec l’EDF qu’avec Reims…) Et comble de la médiocrité on a fini par être relégué en D2 en 1964. Sainté allait devenir le plus grand club français pour la décennie à venir…Moi, comme Kopa, j’ai décidé de rester, malgré les offres des autres clubs."

(Stade de Reims, équipe en 1965)

"Les départs se sont enchaînés… (Kaelbel, Vincent…), Delaune était deserté (10 000 spectateurs en moyenne…) et pour couronner le tout les finances étaient à sec. Il y a bien eu ce titre de D2 en 66 et la promotion qui a suivi…mais on est parvenu à être relégué aussi vite qu’on était venus…
En 67 Kopa a pris sa retraite. J’y pensais moi aussi. Mais j’ai décidé de prendre pour une dernière fois une nouvelle route…

(Tiago est en bas à droite, accroupi)

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-C’est comme ça que tu as fini à Marseille ?

-Oui. Cette saison là on a terminé deuxième de D1 derrière Sainté, et surtout on a gagné la Coupe de France. Bon, lors de la C2 qui a suivie, on a atteint la demi-finale (assez impressionnant pour qu’on le note) et on s’est fait sortir par le Barça, qui a perdu la finale face à Slovan Bratislava…

-C’est pas à cette époque que tu avais affronté Jim Hunter ?

-Tu parles de l’Euro 68 ? Pour sur, ce quart de finale restera particulier…j’avais déjà gagné l’Euro 64 avec la Roja,

(Tiago est en haut, le deuxième en partant de la droite)

"Notre premier Euro remporté…On voulait à tout prix enchaîner."

"De l’autre côté, les Three Lions voulait enchaîner après leur (litigieuse) Coupe du Monde de 66…"

"Les Three Lions avaient donc leurs joueurs habituels : Charlton, Moore, Banks aux cages… et un jeune de 21 ans qui était en train d’éclore à Liverpool, Jim Hunter…"

"Et nous… J’étais devenu la pièce maîtresse de la Roja…Oui, à 31 ans. Vu que Suarez et Gento avaient pris leur retraite internationale après la Coupe du Monde 66, la star c’était moi."

Wembley Stadium, London 3 avril 1968 Quart de Finale Aller Euro
2 Buts 3
Angleterre 50% Possession 50% Espagne
J.Hunter (55’) T.Lopèz (57’,68’)
B.Charlton (84’) Marcelino (90’)

"A peine rentré, il a trompé Sadurni avec une facilité déconcertante… Heuresement on est revenu au score, et non sans mal, vu que Charlton avait presque bloqué le point du nul avec son but en fin de match…

Stade Santiago Bernabeu 8 mai 1968 Quart de Finale Retour Euro
(4) 1 Buts 1 (3)
Espagne 53% Possession 47% Angleterre
T.Lopèz (66’) J. Hunter (75’)

"On est quand même parvenu à se qualifier pour la suite, malgré ce nul. Jim Hunter leur avait fait miroité l’espoir d’une remontée, mais je suis passé en MDC pour le maintenir. Après, je crois sincèrement que ce ne sera pas le dernier match ‘Hunter v. Lopez’, loin de là…"

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(A cause des fêtes de fin d’année, et vous avez pu le constater, le rythme a et va ralentir concernant les posts. La suite arrivera prochainement :slight_smile:

Cordialement, Lindex.)

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"On a fini par s’incliner face à l’Italie en Finale, 2-1…"

Stadio Olimpico de Rome 8 Juin 1968 Finale Euro 1968
2 Buts 1
Italie 47% Possession 53% Espagne
Domenghini (54’) T.Lopèz (65’)
Prati (88’)

(Giacinto Facchetti, Capitaine de la Squadra Azzura, avec la Coupe d’Europe dans ses bras.)

"Crois-moi, pequeño. Un jour, la Roja regagnera l’Euro, voire même la Coupe du Monde, pourquoi pas ? Et en plus, si ça sera face à la Squadra Azzura, ça sera tellement beau à voir…"

"En 1970, après 16 ans de carrière (bon sang…Si on m’avait dit que je tiendrais si longtemps…) J’ai pris ma retraite. L’OM avait terminé deuxième, et a même gagné la D1 la saison d’après. Mon palmarès parle pour moi-même…"

2 Titres de Première Division Française (1955 et 1956), 3 Coupes de France (1955, 1956, 1968) 3 Titres de Primera Division Espagnole (1959, 1960,1961), 3 Coupes des Clubs Champions (1956, 1959 en tant que remplaçant, et 1960) Une Coupe Intercontinentale (1960) Un titre de D2 Française (1966)…

"Francesco, tu as du talent, je le sens…A toi de le concrétiser."

-Si, padre…

(Transition vers Aguila, Fin 2012…)

Aguila décroche.

-Allo ?

-Francesco ? Comment ça va ?

-M-Madre ? Oh…Oui, ça va, ça va…Encore désolé pour tout ce qui s’est passé pour el Clasico, je–

-Ca va, je ne t’en veux pas…C’est surtout eux les monos. J’ai vu pour l’Olimpico.

-Thiago m’en veut ?

-Au contraire ! Tu as été un des seuls à vouloir gagner. Les autres ont laissé tombé dès le doublé de Gomis…

Je n’irais pas jusque là…A ce propos, Baup m’a salement rappelé à l’ordre, après que j’ai eu une ‹ petite › engueulade avec Barton.

-Barton…Un jour, il va finir en prison…J’ai une intuition, va savoir pourquoi…

Aguila sût qu’elle était sarcastique.

"Tu t’es décidé sinon ?"

-Tout dépend de l’avis de Baup et de Labrune par rapport à ma prolongation. Matti devrait pas tarder à rentrer pour me dire si ils veulent toujours de moi.

-Laisser partir un joueur talentueux comme toi, ça serait du suicide sportif pour eux…Ils te prolongeront, je le sais.

-Je l’espère…A plus, Madre.

-Hasta luego, Aguila.

Aguila soupire. Mais il se rassurait, dans tous les cas il serait avec sa famille à Reims, lors de la trêve hivernale.
Soudain son téléphone sonna une nouvelle fois.

Aguila décroche.

-Matti ?

-Aguila ? On est dans la merde!

-Q-Quoi ? Comment ?

-Labrune refuse toutes mes propositions, il veut que j’accepte SON offre, sinon tu pars.

-C’est sur que c’est TRÈEEES surprenant, Matti…

-Tu crois que c’est le bon moment pour te moquer de moi, LA ??!

-Et quel est son offre ?

-La même que depuis juin !! LA. MÊME. 7 000 euros par mois (il m’a prétexté la mauvaise santé financière du club, mais bizarrement ça l’a pas gêné pour payer Barton 40 000 euros par mois…)

-COMBIEN ??!

-QUARANTE. MILLE. Pour ce qui est de son offre, c’est encore et TOUJOURS 3 ans (tu sais, au cas où tu serais ‹ un flop ›) Tu la vois la confiance là ? Il y a TOUJOURS aucune prime à l’horizon (difficultés financières mon c*l…) Et pour couronner le tout, suite aux derniers incidents, même si tu le signe, ce contrat, tu seras pas garanti d’être titulaire.

-QUOOOII ?! MAIS COMMENT ILS OSENT FAIRE CA !!

-Va savoir…Ah, j’allais oublier, si tu pars, il refusera toute négociation avec un ‹ major européen › ou un club sur lequel l’OM peut tomber en Coupe d’Europe.

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-Qu’est-ce qu’il me reste comme options alors ?

-Je te dirais ça quand j’arrive chez toi, je dois y aller !

-Matti–

Matti lui a raccroché au nez, ni plus ni moins…

Ce mois de décembre a été d’un pathétique, l’OM s’est imposé sur le fil face à Brest (!)

Stade Francis-Le Blé 2 décembre 2012 L1, 15ème journée
1 Buts 2
Stade Brestois 29 55% Possession 45% Olympique de Marseille
Benschop (42’) Diawara (34’)
Aguila (56’)

Et l’OM a réussi l’exploit…De perdre face à Lorient.

Stade Vélodrome 9 décembre 2012 L1, 16ème journée
0 Buts 3
Olympique de Marseille 30% Possession 70% FC Lorient
:red_circle: Kaboré (37’) Aliadère (S.P, 38’)
Corgnet (47’)
K. Monnet-Paquet (70’)

Rien à dire.

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Aguila pensait à ce mois médiocre, quand il entendit un bruit.

-Aguila ?

C’était Matti.

-Matti ? Tu viens pour quoi ?

-Te montrer les possibilités qu’ils nous restent.

-Attends, t’as dis : ‘NOUS’ ??

-Bah oui…Que-- Je voulais dire qu’il TE reste !

-Bon.

-Merci.

Matti évita le regard de l’Aigle, et rentra dans l’appartement.

"Je peux poser mes fichiers sur la table ?"

-Je vois pas d’autre endroit, donc oui…

Matti posa les fichiers contenant les différents contrats sur la petite table, lui et Aguila s’asseyant sur le canapé.

"Ce sont les mêmes clubs depuis Juin ?"

-Hélas non…Si il y a bien un sujet sur lequel Labrune a provoqué un changement, c’est bien celui là…Beaucoup de gros clubs ont lâché l’affaire, tu peux dire adieu à la Serie A et à la Liga Portugaise par exemple.

-Et il reste qui ?

Matti a dégluti, mal à l’aise…

-Tu te souviens de l’offre du Red Star il y a 2 ans ?

-Je croyais que tu ne voulais plus en entendre parler mais…Oui ?

Matti regarda dans le vide.

-Comparé à ce qu’on a, le Red Star c’est le Real à côté…

Il ouvrit les 5 dossiers, pour 5 clubs.

Voici le premier :

APOEL Nicosia/Α.Π.Ο.Ε.Λ. Crée en : 1926

Stade actuel : GSP Stadium/Γυμναστικό Σύλλογο Παγκύπρια (23 400 places)

Entraîneur actuel : Ivan Jovanovic

Palmarès national : 21 Marfin Laiki League/Laiki Bank Championship

19 Coupes de Chype/Κυπριακό κύπελλο ποδοσφαίρου

12 SuperCoupes de Chypre

Palmarès européen : Nul (Meilleure parcours : Quart de finale de C1, Saison 2011-2012, victoire notable face à l’OL en 8èmes)

Classement Actuel en Championnat : 1er

Star : Gustavo Manduca

Objectifs : Gagner le championnat, Gagner la Coupe Chypriote, Gagner la SuperCoupe de Chypre.

Salaire proposé : 15 000€ par mois

Durée du contrat : 4 ans.

Prime de buts : 500€ par but (au delà de 10 buts)

Probabilité de réussite du transfert : 95%

Intérêt sportif : Quasi inexistant, vu le faible niveau du championnat chypriote.

Rédigé par Matti Niguez.

La réaction d’Aguila face à ce rapport était :

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Pas mieux que Denis en terme de réaction :grin:

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-Je sais…C’est pas très glorieux, mais au moins y’a une garantie de temps de jeu, le plus gros salaire du club, et je crois que ton oncle est entraîneur des gardiens là-bas, non ?"

Aguila lui répondit par un regard furieux. Hors de question qu’on lui parle de son oncle, JAMAIS.

Matti se racla la gorge

"Très bien… Passons au deuxième contrat…

Matti ouvrit le deuxième dossier.

FC Schalke 04 ( Fußball-Club Gelsenkirchen-Schalke 04 e.V.) Crée en : 1904

Stade actuel : Veltins-Arena/Arena AufSchalke (62 271 places)

Entraîneur actuel : Jens Keller

Palmarès national : 8 Championnats d’Allemagne/Fußball-Bundesliga

5 Coupes d’Allemagne/ DFB-Pokal

1 Coupe de la Ligue Allemande/ DFL-Ligapokal (compétition disparue)

1 SuperCoupe d’Allemagne/DFL-Supercup

Palmarès européen : 1 Coupe UEFA/C3 (1997)

-Et 2 Coupes Intertoto (2003;2004)

Classement Actuel en Championnat : 5ème

Star : Benedikt Höwedes

Objectifs : Atteindre les quarts de finale de Ligue des Champions, rester sur le podium, atteindre les demies finales de la DFB Pokal.

Salaire proposé : 30 000 € par mois

Durée du contrat : 4 ans

Prime de buts : 1 000 € par but (au delà de 15 buts)

Probabilité de réussite du transfert : 90%

Intérêt sportif : Très présent, concurrence avec Dortmund et Bayern, mais effetif peu séduisant comparé aux deux clubs cités.

Rédigé par Matti Niguez.

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Je pense que pour que ça soit plus lisible, redimensionne tes logos, cela sera plus agréable à suivre. :slight_smile:

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"Tu en penses quoi, Aguila ?

-C’est sur que c’est plus clinquant…Mais le Bayern semble beaucoup trop fort, et le 11 ne me dit RIEN à part Höwedes…Quoique ce soit le même cas avec l’APOEL…Et au delà de ça, Schalke me semble médiocre niveau de jeu…

-Ils n’ont pas viré leur ancien entraîneur pour rien, c’est sur…

-C’est quoi le troisième ?

Matti lui souria.

-Le meilleur rapport niveau du championnat/Probabilité du transfert/Talent de l’équipe.

Aguila regarda le 3ème dossier et vit un logo familier dessus.

-Bâle ? Vraiment ?

Matti se sentit vexé.

-Regarde ce rapport avant de juger.

Aguila ouvrit le dossier.

FC Bâle (Fussball-Club Basel 1893) Crée en : 1893

Stade actuel : Parc Saint-Jacques/St Jakob Park (38 512 places)

Entraîneur actuel : Murat Yakin

Palmarès national : 15 Championnats Suisses/Raiffeisen Super League

12 Coupes de Suisse (en comptant l’Anglo Cup de 1913)

1 Coupe de la Ligue Suisse (compétition disparue)

Palmarès européen : Aucun (Meilleur parcours : Quart de Finale de Coupe des Clubs Champions en 1974)

Classement Actuel en Championnat : 2ème :haha:

Star : Mohamed Salah

Objectifs : Gagner la Swiss League, Gagner la coupe, Atteindre les Demies-Finales de C3

Salaire proposé : 20 000 € par mois

Durée du contrat : 5 ans

Prime de buts : 1 000 €

Probabilité de réussite du transfert : 99%

Intérêt sportif : Equipe complète, entre jeunes pépites (Salah, Sommer) et joueurs d’expérience, un championnat compétitif…Aucune raison de refuser.

Rédigé par Matti Niguez.

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