Merci c’est sympa^^
La vraiment en comparant les niveaux des joueurs avec l’éditeur j’ai un effectif de D3
Prsk à terme j’aimerais bien dominer un peu qd mm^^
Dimanche 8 Mars 2020
Le championnat reprend demain, et je n’ai pas trouvé de poste intéressant pendant la trêve, je pense que je vais rester à Volgograd pour les 9 matchs restants, je ne prolongerai pas, et j’aurai tout mon temps pour chercher un nouveau club cet été.
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Vendredi 11 Septembre 2020
Après des mois et des mois de recherches, j’ai enfin trouvé un club qui me plaît vraiment, et qui veut bien de moi : l’Universidad Técnica de Cajamarca, l’UTC, en Primera Division péruvienne.
Le championnat Péruvien a un fonctionnement un peu alambiqué, il se déroule en 4 phases:
- Le Torneo de Verano, les 16 équipes sont séparées en 2 groupes de 8, les équipes de chaque groupe s’affrontent 2 fois. Les 1ers de chaque groupe s’affrontent, le vainqueur obtient une place en tour préliminaire de Copa Libertadores
- L’Apertura, le tournoi d’ouverture, les 16 équipes s’affrontent 1 fois chacune, le 1er est qualifié en Copa Libertadores
- La Clausura, le tournoi de clôture, même fonctionnement que l’Apertura
- La Supercopa, la finale en quelque sorte, les vainqueurs de l’aperture et de la Clausura s’affrontent en aller-retour pour désigner le champion du Pérou
Les 2 équipes reléguées sont les 2 équipes avec la plus faible moyenne de points par match sur la saison.
L’UTC a fini 3ème de son groupe du Torneo de Verano, et 8ème de l’Apertura. Ils ont gagné leur premier match de la Clausura juste avant mon arrivée, et le deuxième match est demain.
Le soleil, le passion, les stades sud-américains, je prend un nouveau départ ici, loin des terres froides et du jeu austère d’Europe de l’Est.
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Changement radicale
Et ça fait du bien^^
Samedi 12 Septembre 2020
L’UTC n’est pas le plus grand club du Pérou, et le palmarès du club se limite à 2 anciennes coupes du Pérou, dont la dernière remportée en 2012. Les infrastructures ne sont pas fantastiques, si ce n’est le stade “Héroes de San Ramón” qui a tout de même une capacité de 18000 places.
Le staff en place n’est pas très fourni, mais il a le mérite d’exister, et beaucoup de places sont disponibles, je vais donc pouvoir recruter.
Du coté des finances, ce n’est pas fantastique, mais j’ai tout de même 339k€ pour recruter, et 30% des recettes transfert sont disponibles. Le club est tout de même bénéficiaire, et les dirigeant acceptent de me financer une formation en vue de l’obtention du Diplôme Continental A dès mon arrivée.
Et maintenant, le nerf de la guerre : les joueurs.
Nos principales forces sont sur les côtés, avec comme Canales en meilleur joueur de l’équipe sur le côté gauche. Les duos ailier/latéraux sont tous les 2 de qualité, mais on manque d’un bon gardien de but, d’un défenseur central supplémentaire, et d’un milieu Box to Box.
Le règlement de la Primera Division nous force à faire jouer des joueurs U19 et U20 un grand nombre de minutes dans la saison, et on va donc devoir faire jouer le jeune Paolo Espinoza au poste d’arrière droit, car c’est le seul jeune correct au club.
J’ai encore une dizaine de jours de mercato devant moi pour renforcer l’effectif, en espérant faire quelque chose d’intéressant durant la Clausura.
Ce n’est peut être pas le plus grand club du Monde, ni du Pérou, mais je me sens bien ici, et j’espère que tout se passera mieux qu’en Russie, du moins j’ai tout pour réussir.
Bon je poste plus grand chose en ce moment, j’ai un concours mardi, je pense que vais poster un bilan à la moitié de la Clausura ce we, la suite arrivera après mardi
Dimanche 25 Octobre 2020
Une chose est sûre : l’air péruvien me réussit mieux que la Russie. J’ai très rapidement trouvé mes marques ici, à l’Universidad Tecnica de Cajamarca, l’UTC. Je prends enfin un vrai plaisir à faire mon métier, bien loin du morose Rotor-Volgograd et son effectif de niveau amateur.
Sur mes 7 premiers matchs à Cajamarca, l’équipe a signé 5 victoires pour 1 défaite et 1 match nul. On peut notamment remarquer le nul face à l’Alianza Lima, le favori de cette Primera Division, et la victoire 2-1 face à l’Union Comercio, vainqueur de l’Apertura.
Avec ces bons résultats, on est pour l’instant 1ers, à 1 point devant le Sport Huancayo qu’on affrontera lors de la dernière journée de Clausura, mais on a 1 match en retard : on est en passe d’obtenir une place en finale!
Tactiquement, j’ai trouvé quelque chose d’assez solide. Et je conserve ma philosophie de jeu, que j’avais mise en place à Vushtrria, Bukovyna et Volgograd. L’équipe joue donc sur un rythme rapide, des passes courtes et un gros pressing très haut.
On a plusieurs schéma différents, mais le schéma principal est un 4-3-3, étant donné qu’on a plusieurs numéros 6 et pas de réels milieux offensifs.
Les principales forces de l’effectif sont sur les côtés, j’ai donc préféré opter pour une tactique dans laquelle les joueurs de coté sont très impliqués en attaque, avec donc des Attaquants Intérieurs et des Latéraux Offensifs. Comme les 2 ailiers sont très peu impliqués en défense, les 2 numéros 8 sont donc des milieux Box to Box, afin de compenser, sans créer de lacunes offensives.
Comme on doit beaucoup faire jouer les jeunes, sous peine de sanctions, le jeune Pablo Espinoza est titulaire au poste d’arrière droit, mais lorsqu’il est fatigué, blessé ou suspendu, on doit faire jouer le jeune Carlo Calle, milieu gauche ne pouvant pas évoluer efficacement plus haut sur le terrain, on doit donc adapter le schéma tactique en conséquence, sans pour autant changer le style de jeu de l’équipe.
L’alternance de ces 2 schémas permet de mettre en place une vraie rotation, et de ne pas trop fatiguer les joueurs malgré ma tactique exigeante physiquement, afin de tenir la distance et de profiter de l’intégralité de cet effectif très homogène.
Le calendrier pour cette fin de Clausura ne me semble pas trop compliqué, avec seulement 3 clubs du top 7 sur les 8 derniers matchs : on joue vraiment pour une place en finale, et à ce rythme là ont pourrait même l’obtenir avant le match difficile face au Sport Huancayo.
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Lundi 21 Décembre 2020
Après le le Kosovo, l’Ukraine et la Russie, après des années d’errance, je pense avoir enfin trouvé ma place, à des milliers de kilomètres de ma Pristina natale, bien loin de Vushtrria.
Le calendrier de cette deuxième moitié de Clausura est relativement simple comparé aux premiers matchs, et sans surprise, on obtient de très bons résultats, dans la lignée des premières rencontres de ce tournoi de clôture.
Et sans surprise, on fini par remporter la Clausura, alors que le club avait fini 8ème de l’aperture avant mon arrivée. Le club de Melgar nous aura posé des problèmes jusqu’à 2 matchs du terme, mais on obtient tout de même notre qualification pour la finale de la Primera Division relativement aisément.
Cette finale nous opposera à César Vallejo, vainqueurs de l’Apertura, l’équipe qui nous a posé le plus de problèmes lors de la Clausura, nous infligeant une lourde défaite 3-0.
Le match aller, à l’extérieur commençait comme une démonstration collective, près de 65% de possession, notre milieu de terrain à 3 livre un véritable récital et prive l’adversaire de ballon. On mène 3-1 à la 60ème minute, et on semble prendre une vraie option sur le titre. J’effectue mon dernier changement à la 70ème minute, afin de préserver certains matchs en vue du retour, mais à la 71ème minute, Diego Ramirez se blesse et ne peux pas continuer. On finit à 10, et malgré 70 minutes de démonstration, on ne l’emporte que 3-2, avec un but tardif de César Vallejo.
Diego Ramirez peut heureusement jouer le match retour sous infiltrations la semaine suivante. Le début de match est dans le même registre que les 70 premières minutes de l’aller, on mène 1-0 très logiquement au quart d’heure de jeu, on est tout proche de marquer le deuxième but et de sceller définitivement la victoire de l’UTC. Mais pourtant, juste avant la mi-temps, Diego Ramirez, encore lui, a la magnifique idée de découper sans aucune raison un joueur adverse, et se fait exclure. A 11 et avec 2 buts d’avance, la deuxième mi-temps a été placée sous le signe de la défense, triste pour une équipe qui s’évertue à développer un jeu agréable à regarder.
Malgré les déboires de diable de Diego Ramirez, on s’impose 1-0 dans ce match retour de la Finale de la Primera Division, et on valide ainsi notre qualification pour la Copa Libertadores, et surtout, ON EST CHAMPIONS !!! CHAMPIONS DU PÉROU !!!
Je pensais être comblé et pourtant…
L’avantage principal lorsque l’on vient d’un tout petit qui cherche à s’affirmer? La Fédération ne voudra jamais nommer un étranger sélectionneur, et la concurrence est relativement restreinte. La concurrence justement, a t-elle autant de diplômes que moi? Non. S’est elle qualifiée pour la Copa Libertadores? Non. A-t-elle remporté un championnat aussi important que la Primera Division avec un outsider? Non. Suis-je le nouveau sélectionneur du Kosovo? …
JE SUIS LE NOUVEAU SELECTIONNEUR DU KOSOVO !!!
Un rêve éveillé… Et un mois pour décuver avant la reprise de la Primera Division, et bientôt mes premiers matchs internationaux… Les mots me manquent…
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Ta nation compte sur toi pour élever le niveau de cette seléction 
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Mardi 2 Février 2021
Après une longue trêve, qui nous a permis de procéder à quelque recrutements, on s’apprête enfin à entamer la nouvelle saison, par le Torneo de Verano dans 4 jours.
Le mercato donc, venons-y. On a du faire face aux fins de prêt de Nuñez et Barretto, titulaires aux postes 8 et 9 la saison passée. Les dirigeants nous laissent un demi million d’euros pour recruter, et on a donc un gros recrutement à effectuer. Nos priorités sont donc un buteur et un milieu relayeur, mais également un gardien de but, étant donné que le titulaire du poste, José Carvallo est vieillissant, et n’a plus le niveau pour être le numéro 1 du poste.
De plus, Willy Pretel, notre arrière gauche de la saison passé a vu sa clause libératoire de 150K€ levée par Vélez, en Argentine, on doit donc recruter un arrière gauche supplémentaire.
En numéro 9, on se tourne vers Lucas Brochero, jeune joueur de Boca. Il a 22 ans et pourra également dépanner sur les côtés si besoin, on se le fait prêter pour une durée de 2 années, durant lesquelles il va pouvoir développer son gros potentiel.
Pour remplacer Barretto, on s’attache les services de Dhawlim Leudo, joueur colombien très complet, excellent nul part, mais bon absolument partout, et très polyvalent. Il sera titulaire en Box to Box, mais pourra dépanner à de nombreux autres postes.
On peut aussi noter l’arrivée de Ricardo Lagos de l’Alianza Lima en prêt au poste d’arrière gauche, ainsi que du jeune défenseur brésilien Dionisio, encore trop tendre pour l’équipe première, mais il a une énorme potentiel, il sera donc prêté en deuxième division cette année.
Dans les buts, on opère le transfert de Brazão, de Cruzeiro pour 250K€, il sera un des meilleurs joueurs de l’effectif cette saison.
On est fin prêts pour attaquer le Torneo de Verano et bientôt les premiers matchs de Copa Libertadores, dans le groupe de Boca Juniors et de Palmeiras. On va donc enfin connaitre notre vrai niveau, à nous de montrer qu’on peut faire bonne figure.
Vendredi 21 Mai 2021
Le Torneo de Verano, pour résumer, c’est un tournoi secondaire, qui ne donne pas de titre de champion du Pérou, et qui a en quelque sorte le même statut qu’une coupe nationale. Et heureusement…
Les dirigeants se sont vite habitués aux excellents résultats de la saison passée, trop vite. La présaison se passe bien, et on remporte sans trop de problèmes les 2 premières journées du Torneo de Verano. Lucas Brochero, prêté par Boca est étincelant et est décisif à chaque match.
Les 2 matchs suivants ne nous rapportent qu’un seul point, face à Ayacucho et Cantolao, malgré une domination sans partage, et un grand nombre d’occasions.
Manque de réussite? Peut-être, mais les dirigeants ne sont pas de cet avis, et commencent déjà à me faire comprendre que je suis menacé, après seulement 2 matchs sans victoires…
Ils ne font déjà plus vraiment confiance que ça pour remporter la Primera Division, pour des raisons qui m’échappent totalement, et dans ce climat sous tension, on est souvent frustré dans ce Torneo de Verano…
On finit donc 2ème de notre groupe, avec un sentiment vraiment mitigé. J’ai essayé de trouver la solution tactique, mais peu importent les joueurs alignés et le schéma de jeu, rien n’y fait. On a beau surdominer tous nos adversaires en championnat, tirer 3 fois plus et avoir 60% de possession, toucher les montants à plusieurs reprises, on obtient “que” 24 points en 14 matchs…
C’est frustrant, mon emploi est dit menacé par les médias à chaque match, mais la qualité de jeu est là, et je me dis que “la Routourne va tourner”.
En Copa Libertadores, on est dans le groupe de Boca, de Monagas, club Vénézuélien, et du tenant du titre : Palmeiras. Un groupe dans lequel on ne fait donc pas figure de favori donc…
Dans le premier match, face à Palmeiras on a montré de belles choses collectivement, mais Lucas Brochero nous fait un match très décevant en attaque et finit avec un catastrophique 5.5 de note. On s’incline finalement 1-0 à l’extérieur, c’est dommage, il y avait la place pour faire mieux.
On écarte Monagas sans aucun problème lors de la deuxième journée, 5-1, avant une double confrontation face à Boca.
La Bombonera… Tout simplement impressionnant, il n’y a pas d’autre mot. Le public est tout simplement incroyable, on est bien loin de la tristesse de Volgograd, ça c’est sûr. Mais je n’ai pas le temps d’en profiter pleinement, et on prend la foudre dans le début de match, sur coups de pied arrêtés et avec des buts contre-son-camp largement évitables. 5-0 à la mi-temps…
Autant dire que dans le vestiaire je me suis enflammé. En serbe et en albanais mais surement pas en espagnol, les mères et les soeurs des joueurs en ont toutes pris pour leur grade, et les joueurs affichent de meilleurs intentions en seconde période. 5-2 score final.
Au match retour face à Boca, on semblait partis pour encaisser encore une lourde défaite, et on prend encore 2 buts sur coups de pied arrêtés, on est menés 2-0. Toutefois, les intentions dans le jeu ne sont pas mauvaises, et on requit l’écart à 20 minutes de la fin, avant d’égaliser 10 minutes plus tard. 2-2 face à Boca, ça s’annonce compliqué pour la qualification, mais on a montré qu’on était une vraie bonne équipe de football.
Après une promenade digestive à Monagas (2-0 en faisant tourner), on s’apprête à affronter Palmeiras lors de la dernière journée de cette phase de groupes, mais la qualification est déjà inaccessible, à moins que Boca ne perde au Vénézuéla.
Ces 3 derniers mois, j’ai aussi eu l’occasion d’entrainer l’équipe nationale du Kosovo, lors des 2 premiers matchs de la phase de qualification pour la Coupe du Monde 2022.
Dans notre groupe, on a donc la Belgique, la Turquie, la Bulgarie, le Luxembourg et Malte. On est pas favoris, mais peu importe, je suis là pour construire sur la durée, et une non-qualification pour cette Coupe du Monde ne serait pas un échec, on reste le Kosovo.
Le premier match nous oppose à la Bulgarie, avec un 4-3-3 expérimental et… Wow… On a pris le feu, tout simplement. Le numéro 9 bulgare est le jeune Ivan Savov, né en 2002 et actuellement titulaire au Torino, et on l’annonce comme potentiellement aussi fort que Lionel Messi. Une seule chose à dire sur ce joueur… Je comprends tout à fait la hype autour de lui
Le deuxième match, face à la Belgique est loin d’être ridicule, mais c’était sans espoir face à Eden Hazard et Kevin De Bruyne. Cette rencontre se solde par une défaite 4-1 à Bruxelles, mais une défaite qu’on pourrait qualifier d’encourageante.
Il nous reste à voir si on pourra réussir à redresser la barre en Primera Division, et si on est en mesure de créer la surprise en équipe nationale. Les semaines et les mois à venir ont une importance capitale.
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Bon courage, c’est pas toujours évident face aux gros 
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Vendredi 29 Juin 2021
Lors du Torneo de Verano qui a été très décevant, on jouait avec la même tactique que lors de la saison passée, et comme on ne gagnait plus autant, j’ai procédé à quelques ajustements.
Vu l’effectif en place, on se doit de conserver une forme de 4-3-3, mais les rôles des joueurs vont nettement changer.
Pendant cette première partie de saison, le milieu de terrain n’avait pas un impact satisfaisant. Le numéro 6, avec un rôle de Meneur de Jeu en Retrait ne redescendait pas assez, que ce soit Ubierna ou Delgado. Il hérite donc d’un rôle plus traditionnel, de Milieu Défensif, afin d’avoir une vraie sentinelle devant la défense et combler une partie de nos errances défensives.
Avec cette meilleure assise défensive au milieu de terrain, on peut se permettre de laisser plus de libertés créatives aux milieux relayeurs. Diego Ramirez, qui était bridé en Box to Box pourra maintenant jouer avec un rôle de Meneur de Jeu Avancé, son rôle naturel.
De plus, Canales, notre arrière gauche titulaire est un vrai joueur de ballon, qui pourrait même jouer plus haut sur le terrain : pourquoi pas l’essayer en Latéral Intérieur, afin de mieux exploiter ses qualités au milieu pour créer le surnombre. De l’autre côté, Espinoza adopte ce même rôle de Latéral Intérieur afin de conserver une forme de cohérence dans l’alignement.
Les latéraux vont donc beaucoup repiquer vers le milieu du terrain, ce qui aura donc 2 conséquences tactiques majeures :
- Leudo, sur la gauche du milieu de terrain aura un rôle de “Mezzala”, de demi-ailier afin de pouvoir compenser d’éventuelles pertes de balles de Canales au milieu.
- Les ailiers, qui étaient des Attaquants Intérieurs lors de la saison passée vont plus rester sur leurs côtés, avec un vrai rôle “d’Ailiers”, afin de ne pas marcher sur les pieds des latéraux en phases offensives, et de nous permettre de jouer plus dans la largeur qu’auparavant.
On obtient donc un schéma comme ceci. Les joueurs ont pour consignes de dérouler un jeu de passes courtes, plutôt large, et toujours avec un gros pressing et un bloc défensif haut.
J’ai fait les modifications tactiques lors du match face au Deportivo Coopsol, et pour l’instant il me semble qu’elles ont été bénéfiques. On est actuellement à 5 points du 1er en Apertura de la Primera Division, mais avec un match de retard et cette nouvelle tactique, on peut espérer quelque chose, si ce n’est pas en Apertura ce sera en Clausura.
On a fini 3èmes de notre groupe de Copa Libertadores, mais comme on faisait partie des meilleurs 3èmes, on a été reversé en Copa Sudamericana, équivalent de la Ligue Europa en Amérique du Sud. On est opposés aux argentins de Def. y Justicia en 16èmes de Finale, le tirage aurait pu être plus clément.
On l’emporte 2-1 lors du match aller à domicile, mais on a exercé une énorme domination sur l’ensemble de la rencontre et on a les moyens de se qualifier en Huitièmes de Finale.
Début Juin, j’ai pu retrouvé mon équipe du Kosovo après les 2 défaites de Mars. On affronte Malte et le Luxembourg, 2 adversaires supposés plus faibles que la Belgique et la Bulgarie, rencontrées lors de mon 1er rassemblement.
S’il y a un schéma tactique que j’affectionne, mais que je n’avais jamais pu mettre en place jusqu’alors, c’est le 4-2-3-1. Hors il se trouve que vu la profusion de milieux offensifs dans cette équipe du Kosovo, je peux enfin adopter ce système, encore et toujours avec un jeu cours et rapide, avec un gros pressing.
La ligne de 3 constitue la principale force de l’équipe, ce sont indiscutablement nos 3 meilleurs joueurs. Valon Berisha, le joueur de Valence est notre leader technique, et est la pierre angulaire de l’attaque, beaucoup d’espoirs reposent sur lui, ainsi que sur Celina et Rashica.
On dispose donc 2-0 et 3-1 de Malte et du Luxembourg sans trop de problèmes, face à 2 adversaires largement à notre portée.
On est donc 4èmes de ce groupe, à 3 points d’une Deuxième place potentiellement qualificative. Mais le Kosovo n’est encore que la 60ème Nation Mondiale, et cette qualification ne sera pas facile face à des adversaires comme la Turquie ou la Bulgarie.
On relève la tête dans cette deuxième partie de saison, et on peu enfin espérer bien figurer sur tous les tableaux, que ce soit au Pérou, ou avec le Kosovo.
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Lundi 23 Août 2021
Après un Torneo de Verano et un début d’Apertura décevant, mes changements tactiques ont visiblement porté leurs fruits.
Après 5 journée, l’UTC était 8ème de cette Apertura, et on pouvait légitimement s’interroger sur les capacités de l’équipe à se qualifier pour sa 2ème finale de Primera Division consécutive.
Les 10 matchs suivants ont été réellement satisfaisants, avec 25 points engrangés. On avait remporté 2-1 le match aller de du 2ème Tour de Copa Sudamericana face à Def. y Justicia, on maintien notre avantage avec un bon 0-0 au retour, on se qualifie pour les Huitièmes de Finale, lors desquels on sera opposés aux brésiliens de Vasco De Gama.
Cette grosse dynamique nous a permis de remonter notre déficit de points du début de saison : on est qualifiés pour une deuxième finale consécutive !
Avec cette finale accrochée dès l’Apertura, on va pouvoir se permettre de faire tourner pendant la Clausura, pour avoir nos joueurs frais en Copa Sudamericana, et de pourquoi pas faire un beau parcours continental?
Mercredi 15 Septembre 2021
Avec notre qualification précoce en Finale de Primera Division, je peux me concentrer exclusivement sur la Copa Sudamericana et les matchs internationaux.
On a donc eu un nouveau rassemblement avec l’équipe du Kosovo début Septembre. Au programme 1 match amical face à la Slovénie, et des matchs de qualification pour la Coupe du Monde face à la Bulgarie puis la Turquie.
Face à la Slovénie, on fait beaucoup tourner, et on concède une anecdotique défaite 3-0, sans être ridicule pour autant.
Vient ensuite le match face à la Bulgarie, qui nous avait battue 4-2 lors du premier match, avec notamment un quadruplé d’Ivan Savov, leur jeune attaquant prodige.
Score nul et vierge à la mi-temps, Savov est bien contenu, mais il ne se passe pas grand chose, d’un côté comme de l’autre, et on fini par craquer, but sur corner de la Bulgarie à l’heure de jeu.
Ce match peut être décisif pour nous, non pas pour chercher une qualification à la Coupe du Monde, mais déjà pour aller chercher la 3ème place du groupe, et ce but nous fait très mal.
Quinze minuts plus tard, on obtient un pénalty, et notre arrière droit, Kololli, le transforme. 1-1 score final.
Le match suivant nous oppose à la Turquie. Et même si ça n’est pas une des meilleurs équipes du monde, les Yunus Malli, Enes Ünal et Hakan Çalhanoglu torturent notre faible défense, indéniablement notre plus gros point faible.
En Huitièmes de Finale de Copa Sudamericana, on est opposés aux brésiliens de Vasco de Gama, supposés plus forts que nous dans tous les domaines. Mais on est déterminés à jouer notre chance à fond. Et cette belle envie donne un match spectaculaire à l’aller à Rio de Janeiro, un résultat relativement positif avec le retour à la maison.
Au retour, on conserve nos belles intentions du match aller. On marque tôt, et on croit très fort à cette qualification pour les Quarts de Finale. Coup dur à la 67ème minute, lorsque les brésiliens marquent d’une fantastique reprise de 25m, sur un deuxième ballon suite à un corner. On jette toutes nos forces dans la bataille, mais rien n’y fait, ils finissent le match dans leur surface de réparation, c’est moche, c’est cruel, mais c’est le jeu, et on est éliminés de cette Copa Sudamericana…
Triste moi de septembre… Il faut garder la tête droite pour la suite, on peut toujours être champions avec l’UTC, et faire de belles choses avec le Kosovo. Il faut laisser passer la tempête et se concentrer sur mon objectif : devenir le meilleur entraineur du Monde.
Mardi 16 Novembre 2021
A 3 matchs de la fin de la Clausura, on est 4èmes, mais ça a peu d’importance, avec notre victoire en Apertura et notre qualification pour la finale.
On a donc joué les 4 derniers matchs de qualification pour la Coupe du Monde, face à la Belgique, Malte, le Luxembourg et la Turquie.
Bien évidemment, le 1er match face à la Belgique a été compliqué, et on prend la foudre dès le début du match. On s’incline 4-0 dans un match dont on attendait de toute façon pas grand chose.
Les 2 matchs suivants, face à Malte et au Luxembourg on été 2 franches réussites, 2 victoires 2-0 et 3-0, sans jamais être inquiétés. On a vu tout le potentiel créatif de l’équipe, avec notamment un énorme Milot Rashica.
Le dernier match de cette phase de qualification nous oppose à la Turquie, qui nous avait largement battu à l’aller. On parvient à mieux défendre cette fois, on touche le poteau, mais on ne parvient finalement pas à s’imposer, défaite 1-0, mais de belles choses dans le jeu.
On fini donc 3èmes du groupe, devant la Bulgarie à la surprise générale. Pas de qualification pour la Coupe du Monde pour l’instant, mais cette équipe du Kosovo a montré qu’il fallait compter avec elle, et un jour, nous irons à la Coupe du Monde.
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Lundi 20 Décembre 2021
La fin de la Clausura a été complètement anecdotique, et on fini 5èmes, l’Universitario est 1er et nous sera opposé en finale de Primera Division. On a une vraie opportunité de conserver notre titre.
L’Universitario a été impeccable lors de la Clausura, qu’il finit avec 14 victoires et 1 nul en 15 matchs. On a beaucoup fait tourner sur cette 2ème moitié de saison, et on n’est pas annoncé comme favoris par les médias.
Le match aller à lieu à Lima, à l’extérieur. Notre attaque est décimée, Jorge Bazan, notre ailier droit élu meilleur joueur de Primera Division la saison passée est sur le flanc, Lucas Brochero, notre 9 titulaire doit jouer sur 1 jambe.
Score nul et vierge à la mi-temps. Je fais bien comprendre à mes joueurs que ça ne suffira pas s’ils veulent gagner, et dès le retour des vestiaires, on prends l’avantage.
Cependant, avec 2 blessures dans le match, on ne peut pas remplacer les joueurs fatigués, et on craque sur la fin de match, on s’incline 2-1 à l’aller, victoire impérative au retour.
Pour le match retour, l’Universitario n’a visiblement pas vraiment l’intention de jouer. Ils veulent à tout pris conserver leur but d’avance. On en profite pour prendre le jeu à notre compte, on confisque le ballon et on se procure énormément d’occasions, et on marque à la demi-heure de jeu. L’entraineur adverse ne change pas son approche tactique, il veut conserver ce score et accrocher un match décisif 1 semaine plus tard. Mais je ne suis pas d’accord, je veux gagner MAINTENANT, et à 10 minutes de la fin, je demande à mes joueurs de jeter toutes leurs forces dans la bataille : le titre est en jeu.
Et après un match dominé outrageusement, 60% de possession et plus de 20 tirs à 5, on marque le but de la victoire à la 82ème minute, par Jeferson Collazos. On ne met pas le bus dans une finale. Jamais.
Quand je pense qu’il y a 2 ans je peinais dans le froid russe avec le Rotor-Volgograd… Et maintenant je suis là, double champion du Pérou, au Panthéon du football Kosovar, j’aime même été élu entraineur de l’année de Primera Division !
En bref, ces 2 années au Pérou ont été extraordinaires, elles m’ont permis de réellement lancer ma carrière, de remporter des trophées, et d’accrocher une place de sélectionneur national.
Alors si ce championnat commence à devenir trop petit pour moi, je n’en garderai que des bons souvenirs, l’UTC m’a beaucoup offert, et je lui souhaite de continuer sur cette lancée pour le futur.
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Un pari réussit au Pérou ! Des trophés ! Et une 3e place tout a fait honnorable avec le Kosovo
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Dimanche 6 Février 2022
Ça y est, je boucle mes valises, et je quitte le Pérou. En guise de cadeau d’adieu, les dirigeants de l’UTC acceptent de financer ma formation pour l’ultime diplôme d’entraineur: le Diplôme Continental Pro.
Je me présente à de très nombreux entretiens d’embauche, et je suis annoncé comme favori dans 3 clubs:
- Granada, 1er de 2ème Division espagnole, assuré de jouer en Liga la saison prochaine.
- L’EA Guimpgamp, 6ème de Ligue 2, et pouvant potentiellement accrocher les barrages pour la montée en Ligue 1.
- Le FC Lorient, 15ème de Ligue 1, et club le plus compétitif à ma portée.
Et c’est comme ça, après plusieurs semaines de négociations que j’ai signé du côté du Moustoir, pour les 2 prochaines saisons…
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