De retour au Québec depuis jeudi passé. De belles vacances bien pluvieuses en Belgique…
La suite de la story - et peut-être la fin avec la Coupe du Monde - suivra…
De retour au Québec depuis jeudi passé. De belles vacances bien pluvieuses en Belgique…
La suite de la story - et peut-être la fin avec la Coupe du Monde - suivra…
ST. LOUIS CITY SC
Que me reste-t-il à prouver avec St. Louis City ? Plus grand-chose… Seul titre qui me manque : la Ligue des Champions. Et je compte bien ajouter ce trophée prestigieux (enfin, tout est relatif…) à mon blason en ce début de saison 2026.
Comme vous l’avez sûrement remarqué, je n’ai plus trop de motivation – ni de temps – pour jouer et poster depuis les vacances. Je compte quand même terminer cette story avec :
De quoi sera fait mon futur après le grand rendez-vous des meilleures nations du Monde ? Nous verrons… Un autre club de MLS, un départ vers l’Europe, tout est possible, y compris une fin de story en bonne et due forme pour voler vers d’autres cieux…
Mais en attendant, place à la dernière ligne droite au Missouri !
PRÉSENTATION DE L’EFFECTIF 2026
Les départs importants
Cinq joueurs nous ont quitté en fin de contrat : l’expérimenté défenseur central Aaron Long, le gardien vétéran Sean Johnson, l’arrière gauche Chase Gasper (le seul que j’aurais voulu conserver), le polyvalent Christian Makoun et le jeune Tom Robinson, trop gourmand après quelques rares belles sorties en Équipe-A.
Trois autres joueurs ont été transférés, deux excellents joueurs un peu vieillissants et faisont double emploi, Peter Shalulile et Cédric Brunner ainsi que le très prometteur Bright Arrey-Mbi, qui exigeait un contrat de Joueur-Désigné que je ne pouvais lui donner.
Shalulile a rejoint la Liga MX contre la somme de $2,1M. Tout bon joueur qui a maintenant 32 ans. Mieux valait s’en débarrasser tant qu’il valait encore quelque chose, surtout que le duo Balogun / Sargent le barre à ses postes de prédilection.
Brunner a été échangé à Columbus contre trois tours de Superdraft : les 5e et 8e choix de cette année plus le choix de DC United de 2028. Lui aussi a passé la trentaine, je lui ai préféré le Canadien Alistair Johnston.
Quant à l’Allemand Arrey-Mbi, il est parti en Truquie contre une somme de $4M + $400K de primes à venir. Je l’aurais conservé s’il n’avait été si gourmand.
Enfin, un joueur n’a fait que passer : Bryan Reynolds. Arrivé en fin de contrat en provenance de la Roma, il a pris la direction de Chicago juste avant l’enregistrement. On ramasse au passage les choix de 1er tour du Fire pour 2027 et 2029 ainsi qu’une place de joueur étranger pour deux ans.
Les Joueurs-Désignés
Au nombre de 3, soit le maximum. Je reconduis les mêmes que l’an passé : Josh Sargent, Folarin Balogun et Alan Soñora. Un trio 100% ‘ricain, trois internationaux de très bon niveau qui devront nous mener à la victoire suprême en CONCACAF.
Deux faits à mentionner :
Soñora, souvent blessé et au rendement trop faible, a bien failli nous quitter mais aucune offre sérieuse n’a été faite
Balogun a signé un nouveau contrat lucratif : plus de $5M annuellement jusqu’en fin 2029, le tout assorti d’une clause libératoire bien entendu.
Les Seniors
L’ossature de l’équipe. J’en ai 17 pour le moment, mais un nous quittera bien vite en prêt pour faire place à un renfort éventuel, et un autre sera out pour la saison.
Par ordre alphabétique.
Le Canadien Tajon Buchanan, revenu en MLS après un passage à Bruges, où il a passé la majeure partie de son temps à… St. Louis, en prêt. La MLS lui réussit bien mieux que la Venise du Nord apparemment.
Un nouveau venu, pour renforcer la défense centrale, le Camerounais Jean-Charles Castelletto, qui débarque de Nantes pour $375K.
Une autre arrivée, le jeune espoir Juan Daniel Cartázar, arrivé de Millonarios pour $300M. Il sera bientôt prêté en Première Ligue Canadienne.
On continue avec les nouvelles têtes. Acquis au dernier moment alors qu’il était libre de contrat, le Brésilien Erick renforcera le poste de back droit tout en pouvant évoluer comme MD, voire comme MC. L’occasion a fait le larron dans son cas, même si un tel joueur libre de contrat suscite toujours quelques doutes dans mon esprit. « Le seul beau morceau de fromage totalement gratuit est dans une trappe à souris. »
Le pendant d’Erick, mais gaucher et back gauche, Leon Flach, au club depuis quelques saisons déjà. Il est blessé et sur la Liste des Blessés pour la saison. Nous ne le verrons donc pas sur le terrain cette année, pas en MLS en tout cas.
L’homme des grands rendez-vous, Emerson Hyndman, est évidemment de retour.
Arrey-Mbi parti, j’ai voulu le remplacer par un joueur expérimenté. « No Future ! » puisque mon objectif est la Ligue des Champions. L’Islandais Sverrir Ingi Ingason débarque de la Real Sociedad pour $750K. Six saisons au PAOK et deux en Liga, reste à voir s’il s’intégrera vite.
Brunner parti, la voie est dégagée pour Alistair Johnston sur la droite de la défense.
Listé puis finalement conservé, Dejan Joveljic sera un réserviste de luxe au salaire un peu élevé pour ce rôle. A joué en sa faveur sa polyvalence (MO DG / BT).
Le Canadien Ismaël Koné tire profit de son contrat très raisonnable pour continuer l’aventure avec nous.
Pas de changement entre les perches : Maarten Paes, après des débuts difficiles, est maintenant devenu incontournable.
L’international US Keaton Parks reste une valeur sûre.
Même s’il a un contrat U22 initiative, le Portugais Pedro Santos est considéré comme Senior. Il aura pour rôle de maintenait la pression sur Buchanan pour la place de titulaire à droite de l’attaque.
Revenu de prêt, Rokas Pukstas est cette fois maintenu dans le noyau. Il faut qu’il continue à progresser, et l’heure est venue de lui donner quelques chances au haut niveau.
Malgré quelques insatisfactions sur son rendement général, Eduard Sobol est toujours là. Il n’est pas impossible que nous recrutions dans un avenir proche un DG pour le reléguer sur le banc.
Le Suédois Carl Starfelt revient bien entendu dans la charnière centrale.
Le vétéran Will Trapp, aussi notre capitaine, revient lui aussi. Il fera partie de la rotation au milieu avec Parks, Hyndman et Soñora.
Les joueurs FP, formés au pays
En MLS, une partie des salaires de Seniors formés au pays peut être soustraite du plafond salarial. Formé au pays signifie en fait issu d’une Académie de la MLS. C’est le cas du polyvalent Chris Durkin qui bouffe l’enveloppe à lui seul ($200K). En plus de cet avantage, il peut dépanner derrière et au milieu, et il est souvent à la hauteur quand j’ai besoin de lui.
Les Seniors au salaire minimum
Ils se partagent 4 places avec les Génération Adidas. Les SSM en prennent trois.
Le premier est une acquisition de l’intersaison, l’Américain Quincy Butler que nous avons fait venir d’Hoffenheim pour une bouchée de pain. Il y a de fortes chances qu’il descende en Équipe-2 bientôt, si la place venait à manquer en Équipe-A.
Autre acquisition, celle-ci bien plus intéressante. Comme son nom l’indique, il est argentin, il s’appelle Francisco Fydriszewski. Il était libre de contrat, l’occasion faisant le larron, je l’ai ajouté in extremis à l’effectif. Nous verrons, car un joueur apparemment doué qui n’intéresse personne cache souvent quelque chose…
Repêché à la Re-Entry Draft, phase 2, nous avons également retenu dans le groupe Grant Lillard, un D GC. Il peut dépanner, ou rejoindra au pire St. Louis-2.
Les Génération Adidas
Pas un seul n’a été retenu… Soit prêtés, soit avec St. Louis-2.
Les Seniors au salaire minimum formés au pays
Si un SSM est issu d’une Académie, on peut le soustraire des 4 places de SSM / GA. Nous en avons quelques-uns.
Déjà présent l’an dernier, Jalen Neal revient pour dépanner au poste de stoppeur.
Notre deuxième gardien est une recrue de cette année : Wilfried Schmidt. Nous l’avbons obtenu par échange du Colorado Rapids. Pour l’obtenir, il a fallu céder notre choix de 1er tour 2029. C’est le prix pour un espoir intréressant.
Sans doute le plus important, John Tolkin, un DG qui frappe régulièrement aux portes du Onze. Il est tout à fait capable de mettre la pression sur Sobol, en attendant un renfort.
Dernier SSM formé au pays, et même au club, Youssef Zein. Il a déjà quelques apparitions sous le maillot de St. Louis.
Les Juniors
Les deux dernières places sont occupées par des Juniors.
On y retrouve notre 3e gardien, le Nicaraguayen Victor Aleman. Seulement 20 ans et déjà 7 sélections avec son pays. Un bon espoir, peut-être.
Le second est une des meilleures pépites au Monde puisqu’il a été classé 48e au classement NXGN 2025. Il a encore tout à prouver.
ALIGNEMENT
La plupart des postes sont déjà définis. Les inconnues se situent aux postes de DG et de MOD essentiellement, et aussi au milieu où on a 4 titulaires potentiels pour trois postes.
Voilà vers quoi je me dirige pour commencer (4-3-3 MD) :
Paes ; Johnston, Ingason, Starfelt, Sobol ; Parks, Hyndman, Soñora ; Buchanan, Balogun ; Sargent
La seconde ligne :
Schmidt ; Erick, Castelletto, Durkin, Tolkin ; Trapp, Pukstas, Vargas ; Pedro Santos, Koné ; Joveljic
Restent en embuscade :
Gardien : Aleman
Défense : Lillard, Neal
Milieu : Zein
Milieu offensif : Butler
Attaque : Cortazar, Fydriszewski
Absent pour la saison : Flach
PRÉPARATION
Six rencontres, quatre victoires et deux nuls, dont un face à Saint-Étienne.
Tout est en place pour commencer la saison. On commence par la Ligue des Champions, mon objertif cette saison avant de me concentrer à 100% sur Team USA et la Coupe du Monde.
En parlant de l’équipe nationale, nous avons un renfort, un Argentin qui évolue en MLS, à Minnesota, depuis 5 ans : Emanuel Reynoso. Il est doué mais je crains que ce ne soit pas une excellente idée de le lancer dans la bataille à quelques mois du grand rendez-vous. Je ne veux pas risquer de déstabiliser l’effectif.
Allez, la suite plus tard, sui tout va bien…
Hate de voir ce que va donner cette saison !
CONCACAF CHAMPIONS LEAGUE : 8e de finale
Vous vous souvenez bien entendu que St. Louis City avait obtenu sa qualification pour les 8e de finale en terminant premier de son groupe, à l’automne 2025. Nous en sommes donc à la seconde partie de cette CCL : la phase à élimination directe. Pour le premier tour, nous avons hérité d’un adversaire réputé facile : les Jamaïcains de Mount Pleasant FC.
Sans Hyndman et Soñora blessés, nous avons assuré l’essentiel à l’aller, grâce à deux buts de Sargent.
Nous avons confirmé assez sereinement au retour, même s’il a fallu attendre la 44e pour marquer ce petit but qui condamnait les Jamaïcains. Après, tout fut plus facile.
Le carton appartient au New York Red Bulls. Quant à nous, nous affronterons Vancouver en quart de finale.
MAJOR LEAGUE SOCCER
Deux rencontres de MLS avant le retour de la compétition continentale. Un déplacement au Red Bulls justement, qui reste toujours délicat, suivi de la réception de Minnesota Utd.
Face aux New Yorkais, on est parti sur les chapeaux de roue avec un but rapide de Pedro Santos. Cela n’a pas suffi, le Red Bulls est revenu en seconde période. Le score paraît logique, même un tantinet flatteur pour nous au vu des stats.
Ce fut plus facile face à Minnesota, contre qui nous nous imposons grâce à un hat trick de Sargent, qui sera nommé Joueur de la semaine en MLS. Hat trick tardif mais réalisé en 5 minutes seulement.
CONCACAF CHAMPIONS LEAGUE : quart de finale
Double affrontement contre les Whitecaps. On commence de nouveau à domicile où nous assurons le minimum syndical : la fameuse victoire 1-0. On a gaspillé…
Heureusement, le gaspi de l’aller n’a pas porté à conséquence. Balogun et Sargent nous ont rassurés en première période, et nous avons répondu du tac au tac après le repos quand les Canadiens semblaient vouloir tenter de revenir.
On retrouvera en demi-finale le Deportivo Toluca. Cette fois, nous entamerons les hostilités en terre ennemie. Nous les avions rencontrés au Mexique en phase de groupe, où nous avions partagé l’enjeu un partout.
MAJOR LEAGUE SOCCER
George Bello en prêt à St. Louis
Nous avons trouvé notre DG, en tout cas nous possédons une solution de plus à ce poste. Nous accueillons au club l’international US George Bello, qui arrive en prêt de Bielefeld. Nous devrons supporter 50% de son salaire. Voilà qui va mettre la pression sur Sobol, dont je vais tenter de me débarrasser.
Avec seulement deux sorties jusqu’à présent, nous avons pris un peu de retard sur les autres équipes de la ligue. Le premier des quatre parties à jouer avant le retour de la CCL est un déplacement à Atlanta. Périlleux ? Pas cette fois ! Nous dominons largement les Géorgiens, dans les statistiques et surtout au marquoir. À noter le but de Bello pour sa grande première (élu But de la semaine en plus) et le somptueux coup-franc de Soñora à la 23e.
Au classement, nous avons entre un et quatre matchs de retard sur la plupart des équipes.
TEAM U.S.A.
Steffen ne joue pas à Chelsea, il perd sa place au profit d’Ethan Horvath qui lui joue à Nottingham Forest. Wright revient aussi pour Musah, qui lui non plus ne joue pas en club.
Une rencontre amicale, face à la Colombie, qui confirme les leçons précédentes : la défense est fébrile et l’attaque capable d’enfoncer n’importe quelle défense.
Le prochain regroupement sera pour la Coupe du Monde. Après une rencontre amicale face à la Serbie, nous jouerons la Chine puis le Pays de Galles en phase de groupes.
Ça approche… Et avec ce groupe, tout est possible sur un match !
Bon weekend les amis !
Que de bons débuts, ça va rouler encore cette fois ci
La Ligue des Champions de la CONCACAF reste notre ultime objectif avant de me concentrer sur la Coupe du Monde 2026.
MAJOR LEAGUE SOCCER
Pas moins de quatre rencontres de MLS entre les quarts et les demi-finales de la compétition continentale. Le premier déplacement à Atlanta s’est soldé par une solide victoire 0-4, comme mentionné plus haut. Les trois autres parties se sont bien déroulées, avec un 7/9, surtout compte tenu que notre principal but était d’arriver en demi-finale de CCL avec les titulaires au top.
CONCACAF CHAMPIONS LEAGUE : demi-finale aller
L’affrontement aller-retour entre St. Louis City et le Deportivo Toluca commencera au Mexique, et sera entrecoupé par un match de MLS face à Dallas. Mes meilleurs sont présents, sauf Parks qui fait les frais de la tournante à 4 au milieu. Bello est arrière gauche.
À l’aller, nous avons assisté à une rencontre à deux vitesses. Nous avons d’abord fait preuve d’une réussite insolente, en plantant deux buts en contre, avant de nous faire rattraper. S’il est toujours dommage de ne pas conserver une avance, nous pouvons nous estimer heureux de ne pas en avoir pris un 3e car la fatigue était bien présente en fin de rencontre.
Un nul deux partout reste excellent avant d’accueillir nos adversaires à la maison.
MAJOR LEAGUE SOCCER
On change tout pour recevoir Dallas, avec comme résultat un piètre match que nous perdons.
TEAM U.S.A. : mauvaise nouvelle
Notre vedette, Christian Pulisic, se blesse sérieusement avec West Ham. Il sera de retour à temps pour la Coupe du Monde, mais assurément à court de compétition.
CONCACAF CHAMPIONS LEAGUE : demi-finale retour
Nous connaissons le premier finaliste, un habitué de ce stade de la compétition : le Club América.
Pour les rejoindre, une victoire était nécessaire, voire un nul avec peu de buts. On remet les mêmes qu’à l’aller.
Nous avons de nouveau ouvert le score en contre, pour être cette fois rattraper sur le coup d’envoi qui a suivi. C’est en seconde période que tout va se décanter. Les joueurs de St. Louis ont été tonitruants, avec deux buts de Sargent et une multitude d’occasions qui auraient pu terminer au fond.
Nous avons mis l’accélérateur au fond juste à temps pour assurer notre place en finale de la Ligue des Champions. Le tirage au sort a désigné comme ville hôte en plus, les astres semblent s’aligner pour nous !
Seul bémol, la blessure de notre expérimenté capitaine Wil Trapp. Le pauvre passe à la trappe et manquera la finale… Parks devrait le remplacer au pied levé, sans voir rouge.
Suite au prochain épisode… Bande d’impatients va !
Dernière ligne droite avec comme but ultime la Ligue des Champions.
MAJOR LEAGUE SOCCER
Deux rencontres de MLS avant la grande finale continentale. Je prends congé pour la première face à Portland, et mon adjoint Chris Armas cartonne. Je reprends les rênes pour la seconde face à Nashville, pour bien gérer la fatigue de mes cracks, et rien de bon n’en ressort ni d’un côté ni de l’autre.
CONCACAF CHAMPIONS LEAGUE : finale
Nous y voilà.
Concert de mauvaises nouvelles lors de ces deux semaines depuis la demi-finale retour. En plus de Wil Trapp blessé et d’Alistair Johnston suspendu, nous devrons nous passer de quatre joueurs supplémentaires : Fydriszewski, Pukstas, Erick et surtout Folarin Balogun. Enfin, ce dernier prend quand même place sur le banc, mais il est clairement diminué. Sans Johnston ni Erick, on doit donc aligner Castelletto à droite de la défense. Keaton Parks évoluera comme MD et Joveljic comme attaquant intérieur gauche.
« Une finale de rêve ! » diront les spectateurs neutres. Une finale stressante pour votre serviteur.
Tout a bien commencé pour St. Louis, grâce à deux réservistes : Castelletto intercepte le ballon et lance une contre-attaque, ponctuée par Joveljic. À la 2e minute, c’est 1-0. Notre avance sera de courte durée cependant, les Mexicains revenant à égalité sur corner à la 13e. Score au repos.
La deuxiéme période est du même acabit, avec beaucoup de tension mais peu d’occasions franches. À nouveau, deux buts au programme, tout d’abord un goal mexicain rapidement effacé par une tête de Sargent sur corner. Deux partout, le match file aux prolongations, prolongations qui ne donneront rien. (1)
(1) il n’y a pas de prolongations en CCL, sauf en finale.
Le titre se jouera donc aux tirs au but… Une fois n’est pas coutume, nous commençons la séance, ce qui représente un avantage paraît-il.
Balogun, monté lors des prolongations, inscrit le premier, imité ensuite par Vargas, Parks, Pedro Santos et Castelletto. En face, les quatre premiers rentrent, jusqu’à ce que l’international US Alejandra Zendejas se présente et… rate.
Nous avons désormais remporté au moins une fois toutes les compétitions auxquelles nous pouvons participer, en tant qu’équipe de MLS.
LE MOT DU COACH
Comme je l’avais mentionné, dès le lendemain matin, j’ai présenté ma démission à Carolyn Kindle Betz. Elle s’y attendait, elle le savait, elle a très bien pris la chose et m’a souhaité bonne chance pour la Coupe du Monde à venir.
Mon palmarès est complet, je ne vois pas trop ce que je pourrais encore faire de plus avec cette équipe que j’ai construite de A à Z. Curieux de voir maintenant ce que mon successeur va réaliser avec ce groupe.
Statistiques des joueurs
Voici mon palmarès, compte tenu que le club est passé professionnel en 2023 :
MLS
MLS Cup : 2023-2024-2025
Playoffs – Conférence Est : 2023-2024-2025
Trophée des Supporters : 2023-2025 (2e en 2024)
Saison Régulière – Conférence Est : 2023-2025 (2e en 2024)
US Open Cup : 2024 (sorti très tôt lors des trois autres éditions)
CONCACAF
Ligue des Champions : 2025/26 (Pas qualifié en 2023/24, Quart de finale en 2024/25)
Leagues Cup : 2025 (Finaliste en 2023, 16e de finale en 2024)
Coupe Campeones : 2024 (Finaliste 2025)
MARK BEAUBIEN
J’ai passé au total 1331 jours au club. J’ai joué 165 rencontres sur le banc de St. Louis, avec 110 victoires (66%), 32 nuls et 23 défaites, pour 310 buts inscrits contre 121 encaissés (différentiel de +189).
Vous comprenez que j’aspire à un nouveau défi… Mais pas avant la Coupe du Monde sur laquelle je vais maintenant reporter toute mon attention. Mais de quoi sera fait le futur ensuite ? L’avenir le dira…
Si nous faisons une bonne Coupe du Monde, je devrais rester en Amérique du Nord, près de Team U.S.A.. Un gros club de l’Ouest (LAFC, LA Galaxy, Seattle…) ou un club de Liga MX.
Si nous faisons une mauvaise Coupe du Monde, je démissionnerai de l’équipe nationale américaine et partira très certainement vers l’Europe.
L’Europe… Elle me tente, bonne Coupe du Monde ou pas !
À voir…
ST. LOUIS CITY FC
Que retenir de cette épopée au Missouri ? Essentiellement que diriger un club d’expansion en MLS est totalement grisant ! Évidemment, avec l’habitude, cela reste peut-être un peu facile puisque le club est vierge ou quasi. Pas besoin de faire de la place, de tenter de vendre les poids morts, de se contenter d’un joueur moyen qui plombe la masse salariale. Non, on construit tout de A à Z !
Côté individualité, je retiens quelques gros noms qui sont passés à St. Louis en y laissant une empreinte intéressante :
L’avant-centre croate Dion Drena Beljo, arrivé d’Osijek pour $4,8M et parti un an plus tard pour $10M à Porto, après 31 app. et 21 buts en MLS
Le milieu défensif Han-Noah Massengo, arrivé de Bristol City en juillet 2023 en fin de contrat et revendu pour $11M un an et demi plus tard à Bornemouth après 42 apparitions
Le milieu offensif namibien Peter Shalulile, excellente surprise qui a débarqué de Mamelodi Sundowns sans compensation pour repartir deux et demi - et 29 buts - plus tard pour la Liga MX. Nous avons récupéré de $2,1M pour son transfert, malgré ses quasi 33 ans
On peut encore ajouter les deux Américains qui sont au club depuis un an et un an et demi respectivement, Josh Sargent et Folarin Balogun, deux joueurs qui ont façonné les derniers succès du club.
Ne pas oublier non plus les fidèles serviteurs qui ont tant apporté, Alistair Johnston, Tajon Buchanan et Emerson Hyndman, le recordman d’apparitions avec 92. D’autres ont en revanche assuré la profondeur comme Leon Flach ou Chris Durkin.
Il y a aussi eu les vedettes qui ont déçu, comme Edinson Cavani, Eduard Löwen, Aaron Trusty, Joao Klauss ou Unai Nuñez. Et même Alan Soñora qui n’a jamais été à la hauteur des attentes que j’avais en lui alors qu’il représente notre record d’achat ($6,853M).
Michael Bradley a réalisé quant à lui un passage-éclair mais remarqué.
Enfin, les gardiens, Roman Bürki puis Maarten Paes, qui ont tous deux été très bons.
C’est ainsi que se termine mon épopée à St. Louis, place maintenant à la World Cup, puis à ma nouvelle vie d’entraîneur de club !
Serait-ce le meilleur passage que tu ai jamais fait dans une équipe d’expansion ?
Oui, sans aucun doute. Une machine à gagner St. Louis !
Bravo mon ami belle réussite.
Je suis d’accord avec toi, l’expansion c’est très grisant.
Dernière ligne droite avec comme but la Ligue des Champions.
TEAM U.S.A. – LES 26
J’avais pris 37 joueurs dans la pré-sélection qui devait être déposée le 12 mai. J’avais décidé de ratisser un peu large afin de prévenir toute blessure gênante.
Au final, 12 jours plus tard, puisqu’aucune blessure n’était venue gâcher la fête d’un Yankee, il me fallait retrancher 11 joueurs des 37, pour définir le groupe de 26.
Gardiens de buts
Des quatre pré-sélectionnés, j’y suis allé avec :
Matt Turner, le meilleur des quatre, même s’il est à court de compétition
Zak Steffen, qui joue avec Man City mais en équipe-B
Ethan Horvath, celui qui joue le plus en club, mais en Championship
Gabriel Slolina est retranché. En plus d’être dans le noyau B de Chelsea, il joue peu.
Défense
Aucun doute sur les flancs, et une place pour trois joueurs au centre. Entre Miles Robinson, John Brooks et Matt Miazga, j’ai choisi ce dernier. Certes, Miazga joue en MLS alors que les deux autres jouent dans des bons championnats européens, mais lui au moins est un titulaire à part entière dans son club.
À droite :
À gauche :
Au centre :
MIlieu
Pas moins de 11 milieux repris dans la liste, et malgré tout il a fallu retourner de bons joueurs à la maison : Keaton Parks, Yunus Musah, Russell Canouse et Alejandro Zendejas. On ne peut pas tous les choisir, et le milieu est le point fort des U.S.A. Peu de pays peuvent se vanter de posséder un tel milieu de terrain, en témoigne les titulaires pressentis :
Ils seront assistés par une seconde ligne très solide elle aussi, quoiqu’un cran en-dessous. Au milieu des têtes habituelles dans ce rôle de rotation, on retrouve celui que j’appelle l’homme des grands rendez-vous, Emerson Hyndman, ainsi qu’un jeune gros espoir Quinn Sullivan. Soñora est également appelé, car il est capable de faire la différence d’un coup de patte sur phase arrêtée.
Attaque
Quatre joueurs, dont le plus fort est Ricardo Pepi. Les deux Joueurs-Désignés de St. Louis, Balogun et Sargent, sont repris, ainsi que Haji Wright.
TEAM U.S.A. - PRÉPARATION
J’avais initialement prévu un match amical avant la Coupe du Monde, j’en ai ajouté un second histoire de faire jouer tout le monde.
Amical 1, J-8 : U.S.A. – Serbie
On reçoit une bonne nation européenne dans l’Empower Field at Mile End, stade culminant à 1760 m d’altitude situé à Denver.
J’aligne une première équipe, composée majoritairement de titulaires.
Nous avons joué pendant 80 minutes à dix, à la suite d’une grossière faute de Tyler Adams en début de match. Cela ne nous a pas empêché de l’emporter grâce à un but de Wright. À défaut de beau jeu, nous avons montré une belle preuve de caractère.
Je suis satisfait de cette première sortie à 8 jours de notre match d’ouverture.
Amical 2, J-5 : U.S.A. – El Salvador
Direction Chicago et le stade du Fire pour le deuxième match préparatoire, face au Salvador.
On fait tourner complétement, hormis Adams qui revient.
J’en ai un peu marre de la faire celle-là, mais je ne peux m’empêcher… Jeu, set et match !
Le Salvador n’est pas la Serbie, ils prennent cher, nous semblons en grande forme, le moral est au beau fixe alors que le match d’ouverture approche.
COUPE DU MONDE : PREMIÈRE JOURNÉE DES GROUPES
Groupe A-01 : Chine – U.S.A.
Nous jouerons nos deux rencontres de groupe au MetLife Stadium, l’antre des Giants de New York depuis 2010.
Nous n’avons pas droit à l’erreur face à la Chine, d’autant plus que c’est une équipe que je connais bien. Je préfère commencer avec plusieurs réserves pour économiser mes cartouches. Dans 4 jours, ce sera le Pays de Galles, un tout autre calibre.
Les 82500 spectateurs sont refroidis d’entrée. On joue depuis 4 minutes quand un certain Zhang Yuning fait 1-0. Heureusement, nous réagissons rapidement par le jeune Sullivan (son 1er avec Team USA), puis par Hyndman peu avant le repos. Malgré notre domination sans partage, nous ne sommes jamais parvenus à nous mettre à l’abri par la suite.
Les Yankees ont fait preuve d’une fébrilité énorme lors de cette rencontre. Heureusement que nous jouions contre la Chine. Le groupe est encore jeune, ce match d’ouverture devant leur public déchaîné et gavé de Bud les a visiblement impressionnés.
Les autres résultats :
COUPE DU MONDE : DEUXIÈME JOURNÉE DES GROUPES
Groupe A – 02 : U.S.A. – Pays de Galles
Il faut gagner pour être certain d’être premier du groupe, et ainsi probablement éviter la Belgique au deuxième tour. Les cracks sont de retour.
Pepi, Pepi, Pepi, Pepi et Pepi ! 5-0, et cinq buts de Ricardo Pepi ! La fébrilité du match face à la Chine est derrière nous. Une fois le premier but inscrit, nous avons déroulé ! Enfin, Pepi a déroulé !
Nous sommes donc premiers du groupe, quoi qu’il arrive lors de la dernière journée.
Les autres résultats, avec la défaite de la Belgique qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour nous…
COUPE DU MONDE : TROISIÈME JOURNÉE DES GROUPES
Mes craintes se sont matérialisées : l’Équateur, avec sa victoire face à l’Iran, prend la tête du Groupe B. Nous rencontrerons donc les Belges en 16e de finale.
Dans notre groupe, magnifique opération de la Chine qui passe au détriment des Gallois.
Belges et Français réalisent une mauvaise opération en terminant deuxièmes de leur groupe. Désillusion pour la Turquie, qui sort prématurément, tout comme le Pays de Galles.
Pour le reste, la logique paraît respectée.
Nous sommes dans le haut du tableau des Seizièmes. Ce n’est pas la moitié la plus relevée des deux.
Dans le bas, une grosse affiche déjà : Allemagne – France !
Je suis partagé entre t’encourager dans cette coupe du monde ou encourager tes adversaires des 16e
Aïe ça va être chaud contre les Belges…
Bon chance.
En espérant que la Belgique ne soit pas dans une mauvaise passe.
EDIT : SOIT dans une mauvaise passe*
COUPE DU MONDE : SEIZIÈMES DE FINALE
Belgique – U.S.A.
L’adversaire potentiel est connu : l’Uruguay a vaincu la Hongrie 2-1 juste avant notre match.
En tant que premier de notre groupe, nous restons dans notre base de New York, le Metlife Stadium, plein à craquer et partisan à fond pour l’occasion.
On a joué il y a 8 jours, les Belges 4. Je peux aligner mes titulaires pour tenter de faire choir les De Bruyne, Lukaku et Courtois. Retour de Scally à gauche ; Sullivan, grippé, est absent.
Les 45 premières minutes sont un round d’observation. Pepi a eu la seule belle occasion états-unienne, au-dessus, alors que les Belges ont joué au flipper dans notre rectangle à la 39e ; c’est un miracle que la bille ne soit pas tombée dans le trou. Score vierge au repos, alors que Pulisic, légèrement blessé, doit céder sa place à Harrison.
On entame mal la seconde période : De Ketelaere trompe Turner après seulement 4 minutes de jeu. Loin de se laisser démonter, les Yankees vont directement relever la tête, d’abord par Harrison qui rate le cadre d’un souffle, puis par Reyna qui égalise sur un gros travail de McKennie, c’est un partout. Fait cocasse, les deux artisans de l’égalisation devaient tous deux descendre au prochain arrêt de jeu. La rencontre s’est ensuite figée sous la pression, et seul Lukaku aurait pu, aurait dû, empêcher les prolongations, mais son envoi a touché le poteau à la 91e.
Les prolongations… La fatigue commence à se faire davantage sentir du côté belge, et les États-Unis prennent clairement le dessus. D’entrée de jeu, Courtois est roulé dans la farine par Adams, mais Struijk sauve sur la ligne. À la 97e, cette fois personne ne vient en aide à la pieuvre : Soñora a bien suivi une action de Sargent, c’est 1-2 ! Il ne restait plus qu’à Turner de sortir un gros arrêt à la 120e pour propulser les Américains en Huitièmes de finale.
LES U.S.A. SORTENT LA BELGIQUE APRÈS PROLONGATIONS !!!
Prochaine rencontre : l’Uruguay !
Dans le haut du tableau, élimination pour le Canada et la Croatie. Dans le bas, élimination aussi pour le Mexique. Des trois pays organisateurs, nous sommes les derniers en lice.
La France s’est extirpée du piège allemand.
On ne peut pas vraiment parler de grosses surprises, sauf peut-être celle que nous avons créée.
COUPE DU MONDE : HUITIÈMES DE FINALE
Nous avons dû traverser le pays pour rejoindre Los Angeles, plus précisément Pasadena, et le Rose Bowl.
Les prolongations et le voyage ont laissé des traces, il faut faire quelques changements. Bonne nouvelle, nous récupérons Pulisic (qui fête sa 100e sélection) et Reyna.
Pas de but en première période malgré une domination sud-américaine, et deux très grosses occasions. Et cela ne s’arrange pas après le repos, où cette fois cela finit par rentrer peu avant l’heure de jeu. Contrairement à notre match face aux Belges, nous ne semblons pas avoir de gaz dans le réservoir pour revenir. Nous n’avons même pas cadré un seul envoi, et ce n’est pas faute d’avoir eu de belles opportunités.
Nous sortons sans gloire au stade des 8e de finale. Bon, c’était l’objectif minimal… Mais avec une telle équipe, sur nos terres, nous avions les moyens de faire mieux.
Les Français disparaissent du tableau, comme l’Angleterre. Seul invité surprise du dernier octogone : l’Autriche.
Les statistiques des joueurs
COUPE DU MONDE : LE MOT DU COACH
La Fédération ne semble pas trop mécontente, sans pour autant sauter au plafond. J’aurais préféré qu’ils me montrent la porte… je vais réfléchir un peu, le temps de voir dans quel club j’atterrirai. Si c’est en Europe, je démissionnerai et tenterai de rejoindre l’équipe nationale belge, qui a clairement eprdu patience avec Philippe Clément. Si je reste en Amérique du Nord, on verra car El Tri devrait également se séparer de son entraîneur.
En parlant avenir, deux clubs ont décliné ma proposition : Chelsea et le Real, qui pourtant m’avait accordé une entrevue. Les pistes sérieuses pour le moment sont la France et rester en MLS.
c’est dommage et triste.
sortie trop tôt sur leur terre
Si mon épopée à St. Louis a été exceptionnelle, mon palmarès à la tête de Team U.S.A. reste assez moyen.
Notre meilleure année 2023 avec des victoires en Gold Cup et en Ligue des Nations. Ce ne fut pas trop mal en 2024, avec une autre victoire en Ligue des Nations.
Nos titres se sont concentrés sur ces deux années, puisque nous n’avons pas fait mieux qu’une demi-finale lors de la Gold Cup 2025.
Et les deux Coupes du Monde ? On ne peut pas dire que nous ayons été mauvais, avec un quart de finale en 2022 et un huitième de finale en 2026, mais rien de pâmant quand même…
Si ma démission à la tête de l’équipe américaine n’a pas été actée immédiatement, ce ne fut qu’une question de temps puisque j’officierai l’an prpochain dans un club européen.
Mais avant de parler de mon nouveau défi en club, parlons de mon nouveau défi à l’international. Pour se faire une idée, regardons ce qu’il s’est passé en Coupe du Monde après mon élimination.
COUPE DU MONDE : QUARTS DE FINALE
Le Brésil et les Pays-Bas ont impressionné. L’Italie se faufile, comme à son habitude, et le Portugal sort nos bourreaux uruguayens.
COUPE DU MONDE : DEMI-FINALES
Deux surprises ai-je presque envie de dire. Italie – Portugal en finale !
COUPE DU MONDE : FINALES
On commence par la petite finale, qui voit le Brésil arracher la 3e place du podium.
Quant à la grande finale…
À l’arrachée !
MA DESTINATION
Vous saurez plus tard dans quel club européen j’officierai, car tout d’abord parlons équipe nationale.
À la fin d’une Coupe du Monde, le moment est idéal pour changer de crémerie. Les équipes à la recherche d’un nouvel élan ne manquent pas, en Europe comme ailleurs Un rapide coup d’œil au tableau final vous donnera aisément quelques pistes. J’en ai étudié 7 avec attention.
À votre avis, laquelle de ces équipes m’accueillera ?
Si tous ces postes étaient en effet disponibles, ainsi que quelques autres hors Europe dont le Mexique, je n’ai réellement hésité qu’entre trois : Serbie, France et Belgique. Sans doute est-ce dû à mon côté francophone (Mark Beaubien est belgo-américain), les deux nations rivales que sont la France et la Belgique se sont arraché mes services. Et là, mon cœur a parlé… Malgré l’immense défi qui m’attend, j’ai choisi…
LA BELGIQUE !!!
La France a évidemment une équipe magnifique, trop sans doute. Je ne suis pas un amateur des grandes nations, j’aime quand il faut un peu se casser les méninges.
Le défi est de taille : la Génération dorée est en fin de course, la relève n’est pas au même niveau. Il me reste trois géants qui, à eux trois, franchissent la barre des 100 ans : De Bruyne (35 ans), Courtois (34 ans) et Lukaku (33 ans).
Pour les aider, nous pourrons compter sur quelques joueurs d’exception…
Et d’autres très bons eux aussi, au-dessus du lot selon mon staff…
Puis, ensuite, pléthore de bons joueurs dont il faudra tirer le meilleur, comme Castagne, Trossard, Struijk, Lokonga, Doku, Lukébakio, Debast, etc.
Il y a de bons jeunes, l’heure est à la reconstruction, la Génération dorée est en bout de course. « Ça ne pouvait pas continuer durer », comme on dit chez nous.
Nous commencerons par la Ligue des Nations, où nous sommes toujours en Ligue A, dans le Groupe 4 en compagnie de l’Espagne, de la Turquie et de l’Ukraine, puis ce sera direction l’Euro 2028 pour défendre notre titre. Un défi à ma hauteur !
Palmarès
Les Belges n’ont guère brillé en Coupe du Monde, que ce soit en 2022 avec une élimination en phase de groupes (défaites contre Maroc et Croatie et victoire contre le Canada) ou en 2026 avec une élimination au deuxième tour face aux… Américains de Mark Beaubien !
L’Euro 2024 fut l’heure du sacre, le seul sacre de cette génération, avec une victoire historique pour les Diables : 6 victoires et un nul !
Saurons-nous reconduire notre titre dans deux ans ? Ce sera difficile, mais c’est un objectif motivant.
Bonne chance avec la Belgique…
Bon ben tu peux changer ton drapeau sur le sujet ^^