trop de tatouages tue le tatouage…

Vous allez le constater, j’explore d’autres avenues dans la narration de mes récits. En effet, d’ici peu de temps, il va y avoir de gros changements au niveau professionnel et j’aurai beaucoup moins de temps pour poster. Il va donc falloir revoir mes procédés. Pour le plus grand plaisir des lecteurs peut-être, qui tous n’aiment pas spécialement se taper les tartines de Mark Beaubien. Malheureusement, la pin up devrait elle aussi passer à la trappe.
Enfin, nous verrons, peut-être que rien ne changera aussi…
ST. LOUIS CITY SC
CONFÉRENCE DE PRESSE
C’est déconfite que Carolyn Kindle Betz s’est présentée à la conférence de presse organisée au siège du club.
Les media de la ville sont sévères depuis le début de saison avec le club, et l’élimination malheureusement pas si inattendue que ça de la Ligue des Champions au stade des quarts de finale n’a fait qu’envenimer davantage les choses.
Les premières voix s’élèvent :
Mark Beaubien, qu’on avait annoncé en novembre au Galaxy, est-il encore l’homme de la situation à St. Louis ?
Après un 8e de finale difficile face à Pachuca, gagné par la peau des fesses, le club n’a plus remporté une seule rencontre, alignant trois nuls suivis de quatre défaites de rang, dont deux à domicile.
Lorsque mon tour de parole arrive, je vais directement à l’essentiel :
« Il faut donner du temps au temps, le club a dû effectuer de nombreux changements lors de la trêve hivernale. Les choses vont se placer, je vous en fais la promesse. Nous serons là lors des Playoffs, et nous serons de retour plus forts que jamais en Ligue des Champions dès cet automne. »
Les questions fusent, loufoques, pertinentes, agressives. J’élude. Nous allons se remettre au travail au plus vite et reprendre la barre en mains afin de redresser le bateau ivre.
CHRONOLOGIE
La saison n’avait pourtant pas si mal commencé, avec une belle qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions acquise contre Pachuca, malgré une défense diminuée au retour (Nuñez a joué avec un masque et Gomez Andrade était absent). Les errements défensifs – et de Maarten Paes à l’aller – ont été heureusement rattrapés par une excellente présence offensive. Ce n’est cependant qu’à la 90e du match retour que Parks, sur penalty, nous a propulsé en quarts.
CLAN, 8e de finale Aller : CF Pachuca (E)
CLAN, 8e de finale Retour : CF Pachuca (D)
Notre adversaire en quarts est connu : notre grand rival dans la Conférence Est : le New York Red Bulls.
Avant même que la Saison Régulière commence, nous avons renforcé la défense, notre tendon d’Achille, avec un Allemand de 21 ans : Bright Arrey-Mbi. Vu son âge, il peut signer un contrat U22 Initiative, ce qui limite son impact sur le plafond salarial à $200K.
Début de la Saison Régulière. Sans surprise, Ligue des Champions oblige, le calendrier est chargé.
Les trois premières rencontres de MLS se sont jouées à l’extérieur. Nous n’avons été ni mauvais ni bons. Sans Gomez Andrade, toujours blessé, sans Nuñez qui n’est seulement revenu qu’au 3e match, et avec un souci de gardien vu que Paes ne semble pas du tout à son affaire, nous n’avons pas mal fait défensivement et obtenu trois nuls.
Dommage lors du déplacement chez les redoutables Phillies, notre meilleur match des trois : notre jeune MD Youssef Zein a inscrit un but contre son camp à la 85e, privant St. Louis d’une victoire qui aurait pu vraiment nous lancer cette saison. Ça tient parfois à peu de choses.
MLS 01 : Houston Dynamo (E)
MLS 02 : LA Galaxy (E)
MLS 03 : Philadelphia Union (E)
Place à la Ligue des Champions. Nous connaissons bien notre adversaire : le Red Bulls de New York.
Le match aller nous a été volé par un homme, Coronel, qui joue les Spiderman dans les buts. Le gardien brésilien de New York termine avec une note de 8.3.
CLAN, Quart de finale Aller : New York Red Bulls (D)
Entre les deux rencontres continentales, nous avons entamé notre saison MLS à domicile face à Cincinnati. Beaucoup de réservistes et une nouvelle défaite. Ce n’était pas idéal avant le retour à New York bien sûr.
MLS 04 : FC Cincinnati (D)
Au retour, nous sommes mal payés pour cause de fatigue et de maladresses. Nous nous inclinons deux fois par le plus petit écart face aux New Yorkais. Quand le ballon ne roule pas pour nous, il n’y a pas grand-chose à faire.
CLAN, Quart de finale Retour : New York Red Bulls (E)
Alors que la fenêtre internationale allait s’ouvrir, il nous restait une rencontre à jouer à Portland. Pas de miracle face au 2e de l’Ouest : nouvelle défaite.
MLS 05 : Portland Timbers (E)
Nous voilà donc éliminés de la Ligue des Champions…
Et bien mal partis en MLS…
Cela se voit rapidement dans le récapitulatif des statistiques personnelles des joueurs. La saison est encore jeune, mais rares sont ceux qui ont tiré leur épingle du jeu en ce début de saison, et sûrement pas les nouveaux venus comme Paes, Trapp et Balogun.
Le fait que Durkin, un joueur de rotation, se retrouve comme étant le joueur le plus utilisé en dit long aussi sur les blessures en défense.
Le mot du coach
Nous avons bien entendu tout le temps de nous rattraper en MLS. C’est d’ailleurs pour ça que je voulais privilégier la Ligue des Champions en ce début de saison. J’ai déjà dû organiser une réunion d’équipe, preuve que le liant n’y est pas pour le moment. Les joueurs ont bien réagi, sans résultat puisqu’elle eut lieu avant le retour face au Red Bulls.
Je me demande aussi si je n’ai pas un peu foiré ma préparation physique. Les joueurs semblent en petite forme, terminant souvent sur les genoux malgré une forte rotation.
Bon, il me tarde maintenant de relever mes manches et de remettre l’équipe dans le droit chemin !
TEAM U.S.A.
Pour me changer les idées, une rencontre amicale au programme avec la USMNT : réception de la Roumanie à Denver.
Le plus gros souci avec Team USA reste le poste de gardien de but. Nos meilleurs gardiens sont tous sur une voie de garage dans des grands clubs européens, sauf Horvath. Ce rassemblement sera aussi l’occasion de voir Taylor Booth en action, pour sa première sélection internationale.
Les absents de marque : Matt Turner (ne joue pas à Arsenal) et Sergiño Dest (retenu par le Barça).
Bon weekend les amis !
oups ah oui chaud le démarrage
Avec l’équipe sur papier ce démarrage est incompréhensible
Attendez, vous n’avez encore rien vu… Hier soir, je me suis assis devant le PC en me disant : « Bon, là, fini de rire, on se remet en selle. » Quand j’ai décidé de plutôt regarder la TV, quelques défaites plus tard, St. Louis était dernier.
J’ai repris le flambeau ce matin, et là ça va changer ! Ouste les emmerdeurs, on va faire les changements nécessaires ! Quand on recrute des joueurs que les autres clubs ne veulent pas, ou plus, il y a toujours une raison, je l’ai appris à la dure.
Des années que je n’avais plus autant souffert sur FM. J’espère juste que Carolyn ne me licenciera pas, mais j’en doute, elle m’aimeuuuuu !
C’est un défi d’un autre genre qui se dessine avec cette 3e saison de St. Louis !
Au goulag
Ah, c’est sûr qu’un tel début de saison avec Sochi m’aurait valu des arias… Le président n’entendait pas à rire, alors que Carolyn semble douce et gentille…
Sinon, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Depuis 2019, à St. Louis, on y croit jusqu’au bout. En janvier 2019, les Blues de St. Louis étaient derniers au classement de la LNH ; on était à la mi-saison et ils ont commencé à gagner, si bien qu’ils ont accroché les Playoffs et finalement remporter la Coupe Stanley. À St. Louis, on fait l’Histoire avec des remontées incroyables.
La patience paye.
Ceux qui laissent le temps de construire sont toujours récompensés, même à l’époque du tout, tout de suite.

TEAM U.S.A.
Il a fallu 16 tirs pour un seul but face aux valeureux Roumains. Les USA jouent bien, cela fait du bien alors que rien ne va plus avec St. Louis City.
Reggie Cannon fête sa 50e sélection, Taylor Booth sa première.
Nous connaissons maintenant nos adversaires en Gold Cup. Nous sommes évidemment les grands favoris, devant les Mexicains maintenant.
ST. LOUIS CITY SC
LA DESCENTE AUX ENFERS
Rien ne va plus avec St. Louis. Je ne suis pourtant pas du genre à me laisser abattre, mais là je ne sais plus à quel saint me vouer. Même ce bon Louis-IX ne semble point entendre mes prières. Entend-t-il gronder les supporters ? Moi je les entends, à travers les huées et leurs sifflets alors que l’équipe se retrouve 29e et lanterne rouge en MLS avec un indigne 5/30. Certes, hasard du calendrier de la MLS, l’équipe a joué 9 fois sur 10 à l’extérieur. Les défaites ont été serrées. Des excuses que cela ! La vérité est aveuglante : je suis à un cheveu de me faire lyncher sur Lafayette Square, ou pendre à la Gateway Arch, voire de retrouver ma tête au bout d’un pique devant la mairie !
On commence à bouger sur le marché des échanges. Joel Soñora, qui joue très peu, est échangé à Seattle en retour d’un jeune espoir, 48e pépite mondial selon le classement NXGN 2025 : Obed Vargas. Il a fallu céder, en outre, notre choix de 1er tour 2026 plus $1,2M de GAM. Espérons que la pépite en soit une vrai, parce que parfois ça ressemble à de l’or mais empeste l’étain.
Vargas débarque d’Alaska et est issu de l’Académie des Sounders. Il a une grosse marge de progression et est plus défensif que Joel Soñora, qui jouait finalement très peu.
Voici les cinq dernières rencontres, qui se sont toutes jouées sans Peter Shalulile, blessé.
Sans Balogun et avec un Cavani très décevant, un nul blanc de blanc au Minnesota.
MLS 06 : Minnesota United (E)
Déplacement à Seattle, où on retrouve Joel Soñora. Nous brillons une fois de plus par notre incommensurable maladresse devant le but. Cela se paie cash.
MLS 07 : Seattle Sounders (E)
Et même à Montréal on trébuche alors que nous menions à 10 minutes du terme… Bon, il est vrai que le CFMTL fait une solide saison cette année. J’avais expérimenté un petit remaniement tactique en 4-2-3-1, ce qui n’a pas vraiment payé.
MLS 08 : CF Montréal (E)
Au tour de DC United, avec une constante : une maladresse sans nom devant le but adverse. Au moins, on arrache un point dans les arrêts de jeu, grâce à Keaton Parks.
MLS 09 : DC United (E)
Sans Cavani, soumis au ballottage, nous nous inclinons également à Columbus.
MLS 10 : Columbus Crew (E)
Ce qui nous enfonce dans les abîmes du classement.
LE MOT DU COACH
Douze rencontres sans victoire. Mes oreilles ont chauffé dans le bureau de Carolyn. Elles ont aussi chauffé dans le vestiaire où une délégation de neuf joueurs influents est venue me voir, emmenée par le vice-capitaine Alan Soñora.
J’ai dû prendre mon trou devant Carolyn, qui ne me fout pas dehors tout de suite même si elle m’a signifié que mon poste était devenu Très instable. Dans le vestiaire, j’ai promis que cela allait s’arranger. Oui mais comment ?
Ma première décision fut de virer Edinson Cavani. À 38 ans, il ne suivait plus le rythme, accumulant les notes indignes. Qui plus est, je l’avais nommé capitaine, ce qui fut une grosse erreur à mon sens. Wil Trapp portera le brassard à l’avenir, ce qui semble faire l’unanimité dans le vestiaire. Une bonne chose de faite.
Pour le reste, je compte bien mettre à profit la semaine complète sans rencontre pour chambouler ce qui doit l’être. Il n’est pas trop tard pour donner un méchant coup de balai. Ça va faire mal !
De deux choses l’une : ou je sauve ma peau à St. Louis, ou je quitte pour d’autres cieux, n’importe où mais toujours en MLS. Au moins jusqu’à la Coupe du Monde 2026.
aller courage !
le déclic va se faire et tu vas gagner et ne pas te faire virer
on croit en toi !
Ouhhhh, ça crains la gelée comme on dit chez moi…
Tu vas te relever je le sais. Courage mon ami.
2 ou 3 victoires et la machine est relancée

ST. LOUIS CITY SC
Comme on dit, il n’y a plus de farce à faire. Je suis maintenant clairement sur un siège éjectable. Des années que je n’avais plus autant été menacé. C’est désagréable et en même temps c’est motivant. Un défi différent de la normale : sauver sa peau. En MLS qui plus est, chez moi, dans mes pantoufles !
LE COUP DE BALAI
Il faut prendre le taureau par les cornes, et ne pas faillir, car je me souviens très bien de la plaque qui ornait le mur de bois du bureau de Carolyn…
Après le fouteur de rien, Edinson Cavani, qui attendait peinard la retraite les deux pieds sur le pouf, au tour du fauteur de troubles de prendre la porte : Unai Nuñez.
L’Espagnol arrivé du Galaxy cet hiver s’est finalement avéré un emmerdeur de première. Malgré un contrat de trois ans avec un salaire de $692K, il n’a pas arrêté de se plaindre et d’entraîner le vestiaire dans son sillage. La princesse voulait un nouveau contrat, un contrat de Joueur-Désigné de près de $2M annuel. Vu que Sargent arrivera cet été, même si j’avais voulu, je n’aurais pas pu.
On l’envoie donc à Houston en retour de deux choix de 2e tour, de deux choix de 3e tour et d’une International Slot pour 5 ans. On ne récupère par grand-chose, mais au moins on se débarrasse d’une nuisance. Dire que j’avais cru faire une bonne affaire en arnaquant le Galaxy… Ils doivent rire dans leur barbe maintenant… Enfin, bon débarras !
Vous allez dire que je ne comprends pas vite, car à nouveau j’initie une transaction avec les Californiens. Cette fois, j’obtiens le MOG/BT serbe Dejan Joveljic contre un choix de 2e tour et un choix de 3e tour, plus $750K de GAM. Là aussi, j’ai le sentiment d’avoir arnaquer L.A., sauf que cette fois je connais le joueur. Tout jeune, il était venu en prêt lors d’un de mes passages en Russie, et je l’avais bien apprécié. Évidemment, ici, dans sa dernière année de contrat U22 Initiative, je devine que le prolonger au-delà de cette saison sera difficile, mais en attendant voilà un solide renfort pour pallier le départ de Cavani.
Enfin, un troisième échange, cette fois pour remplacer Nuñez. Je jette mon dévolu sur une valeur sûre de la MLS, un vétéran qui a fait ses preuves, y compris avec Team USA : Aaron Long. Le défenseur de couverture est dans sa dernière année de contrat, donc c’est encore une solution à court terme, les seules abordables pour St. Louis cette saison il faut dire.
Long a été repêché au 2e tour par Portland en 2014 pour être directement libéré. Il est repêché par Seattle qui le libère également. Après une année en USL, il est remarqué par le Red Bulls en 2016 où il a fait une solide carrière (209 apparitions en MLS) le menant jusqu’à 35 sélections internationales.
MLS STAR WARS : A NEW HOPE
Sur le banc du New Fire Stadium de Chicago, je pleurais de chaudes larmes à l’idée de devoir très probablement faire mes bagages dans les heures à venir. À 20 minutes du terme, c’était 2-0 pour les locaux. St. Louis, malgré les transactions de la semaine, jouait comme d’habitude : très mal. En désespoir de cause, je venais de faire monter Joveljic et Koné, et tout à coup l’Étoile Noire s’éclipsa derrière un soleil éclatant : 82e Koné servit Joveljic, 83e Koné servit cette fois Moreno, et à l’ultime minute du temps supplémentaire, Durkin propulsa d’une tête un coup-franc de Soñora au fond des filets !
Nous tenions notre première victoire, arrachée de main de maître Jedi alors que je commençais à sentir la pogne de Darth Vador me serrer la jugulaire.
Koné venait de sauver ma peau, au moins temporairement, mais le signe indien était maintenant vaincu !
Bon, on ne va pas se conter des menteries : il reste du boulot. Au moins on y croit maintenant !
P.S. : cela se sent-il que je me suis ressorti l’ennéalogie de Star Wars ?
J’ai repensé à ça tiens, cela m’avait tellement fait rire en 2020 alors que tout avenir semblait incertain.
Allez, la suite demain, si tout va bien !

ST. LOUIS CITY SC
La suite de la saison sera-t-elle à l’image de la rencontre à Chicago : un mauvais début suivi d’un retournement complet de situation ? Ce serait préférable, car ma tête est toujours sur le billot, il faudra plus qu’une victoire à DC pour me sauver.
ST. LOUIS CITY : THE FORCE AWAKENS
La machine était grippée, la voilà relancée. Inarrêtable.
Les Whitecaps, pourtant en tête de l’Ouest, sont nos premières victimes : une raclée en bonne et due forme devant leurs partisans. Aaron Long réalise un beau match pour sa première et surtout Balogun vainc le signe indien en trouvant enfin les filets à la 82e, après avoir touché deux fois le cadre. Mauvaise note pour Pedro Santos qui a pété les plombs à la 79e.
MLS 12 : Vancouver Whitecaps (E)
Retour à la maison pour ce qui n’est que notre deuxième match à domicile en MLS cette saison. Le résultat est le même, ou presque : quatre buts que se partagent Shalulile et Balogun. Le Namibien, blessé en début de saison, nous fait du bien depuis son retour alors que Balogun lui semble avoir retrouvé son jeu, enfin !
Seul souci, nous perdons Alan Soñora pour trois semaines.
MLS 13 : Charlotte FC (D)
Petit coup d’œil vers la Ligue des Champions. Monterrey remporte la finale aux prolongations face au Red Bulls.
Après Soñora, c’est au tour de Sean Johnson de se blesser. Notre doublure au but est placé sur la liste des blessés pour 6 rencontres minimum.
Au terme de ce mois d’avril, dirigeants et supporters semblent avoir repris confiance. Ça fait du bien de ne plus ressentir trop de pression, même si je ne suis toujours pas tiré d’affaire aux yeux de Carolyn (poste précaire).
Balogun et Shalulile continuent de nous rapporter des points. La victoire face à San Jose est certes moins large, surtout à cause du penalty concédé par Arrey-Mbi, mais elle vaut trois points, et chaque point est précieux maintenant.
MLS 14 : San Jose Earthquakes (D)
Grâce à nos quatre victoires d’affilée, nous revoilà au-dessus de la ligne bleue.
NOW THINGS ARE STARTING TO GET SERIOUS !
haaa ! La machine a bien redémarré !

ST. LOUIS CITY SC
La machine est relancée… Cela durera-t-il ?
En tout cas, nous devrons nous passer de Chris Durkin quelques semaines. Heureusement que Long est arrivé, nous avons moins besoin de lui maintenant.
À ce sujet, je regarde déjà vers l’avenir défensif, car Long n’est plus tout jeune et bien seul pour le moment. Gomez Andrade est très décevant et les autres n’ont pas le niveau d’un titulaire. Nous accueillerons donc en juillet un solide DC suédois qui arrivera en fin de contrat au Celtic : Carl Starfelt. Il signera un contrat Senior de 3 ans pour un salaire de $1,14M. Je compte faire de Starfelt notre patron en défense pour les années à venir.
J’espère surtout avoir bien compté mes affaires car, avec un tel salaire, j’ai un peu peur de ne pas avoir les fonds disponibles pour l’acquérir, compte tenu que Sargent aussi doit arriver au même moment.
Retour à la compétition, plus précisément à l’US Open Cup. Nous faisons notre entrée en 16e de finale face à New Mexico, une équipe de USL. J’en profite pour faire tourner, Joveljic en profite pour se faire remarquer avec un hat trick. Le Serbe me plaît déjà.
Nous passons au tour suivant où nous nous déplacerons à San Jose.
US Open Cup, 16e de finale : New Mexico (D)
En parlant avenir, je décide de faire prolonger notre capitaine Wil Trapp. Il a certes 32 ans mais il reste une valeur sûre de la MLS. C’est aussi une juste récompense pour avoir stabilisé le vestiaire après le départ de Cavani.
En fin de carrière, il a de plus consenti à une légère diminution de salaire pour une saison de plus.
La MLS reprend se droits, avec un gros déplacement au Yankee Stadium. Je suis soulagé d’apprendre, avant la rencontre, que mon emploi est redevenu stable. Et la victoire face au NYCFC devrait confirmer le tout. Bien aidés par l’expulsion de Wagner à la 24e, nous avons patiemment attendu notre heure qui a fini par venir.
C’est notre 6e victoire de rang depuios notre réveil !
MLS 15 : New York City FC (E)
Après le NYCFC, au tour du Red Bulls. La commande est plus grosse évidemment, surtout que je me fais un devoir de ne pas perdre contre nos principaux concurrents depuis mon arrivée au Missouri.
Un joueur va encore sortir du lot : Joveljic ! Nouveau hat trick du Serbe, et hat trick de passes pour Shalulile. Ceux deux-là s’entendent comme larrons en foire. Grâce à ces trois buts, nous remportons une 7e victoire d’affilée en MLS, malgré les deux buts concédés dans les arrêts de jeu de la première période. Heureusement, le Red Bulls a ensuite été bien muselé par notre défense.
MLS 16 : New York Red Bulls (D)
Dernier match de la première moitié de saison, face au Revolution. L’équipe de Boston peine à se reconstruire et traîne encore dans le bas du classement. Et ce n’est pas à St. Louis qu’ils se sont refaits une santé. Un penalty de Parks nous a lancés vers une victoire aisée, malgré un léger doute juste avant le repos. On encaisse trop souvent en fin de période il me semble.
MLS 17 : New England Revolution (D)
Alors que Sean Johnson est toujours sur la liste des blessés pour deux matchs, c’est au tour de Victor Aleman, notre 3e gardien, de se blesser sérieusement. Je n’ai pas le choix que de rappeler Kempin et Rydings de St. Louis-2 pour parer aux pires éventualités.
C’est d’ailleurs le jeune Rydings qui est dans les buts pour le match de coupe à San Jose. Un match fleuve pour notre équipe composée de plein de réservistes, incluant la séance de penalty où tout le monde, sans exception, a tiré. Les locaux ont arraché cette séance en marquant à la 120e minute, et ont remporté les tirs au but sur un penalty manqué par Rydings. C’était le 22e tir.
Élimination sur un coup de dés. Ça ne me gêne pas, cela va alléger un peu le calendrier qui sera une fois encore très chargé cette saison.
Sept clubs de MLS et un de USL, Hartford Athletic, qui vient d’éliminer coup sur coup Philadelphie et le Red Bulls.
À mi-chemin de la Saison Régulière, St. Louis est au 3e rang de l’Est. Montréal est surprenant premier ; derrière les Québécois, la lutte est chaude.
Contrairement aux saisons passées, ce sont les équipes de l’Ouest qui performent mieux cette saison.
Les statistiques des joueurs
Le duo Joveljic / Shalulile régale. Pourtant, un Namibien et un Serbe, ce n’était pas gagné d’avance. Parks s’est installé comme le boss au milieu alors que Long fait parler son expérience. Le gardien néerlandais Paes semble lui aussi trouver ses marques. Les joeuurs vont devoir travailler fort pour gommer les mauvaises stats du début de championnat.
Le mot du coach
Dix rencontres sans victoires suivies de sept victoires d’affilée. Les changement ont été gagnants ! Qui sait jusqu’où on peut aller maintenant cette année ?
Par contre, déjà, on sent que la saison prochaine sera encore délicate. En effet, plusieurs joueurs sont vieillissant et/ou en fin de contrat. Je pense à Long, que je ne ferai sans doute pas prolonger vu qu’il a déjà pas mal décliné en quelques années. Je pense à Johnston, Flach, Koné, Joveljic qui ne prolongeront pas pour des peanuts, même à Makoun que j’ai retiré de la liste des transferts vu ses bonnes prestations.
Je pense aussi à Balogun et Soñora, nos deux Joueurs-Désignés, qui ne réalisent pas leur plein potentiel. Espérons que Josh Sargent sera plus productif, et inspirant pour ses deux partenaires de Team USA.
Bref, il va y avoir du renouveau, encore. Cette fois-ci, il faudra mieux le gérer que cette année.
Mais avant tout, la saison 2025 où tout reste possible.
Sur ces belles paroles, bon weekend les amis !
Je le savais que tu rebondirai
Mais je croie que ce qu’il t’a manqué c’est une présence féminine à la maison pour bien te… relaxer et t’apaiser dans les moments difficiles.
Joli retournement de situation, le coup de balai dans le vestiaire a visiblement fait beaucoup de bien !
On y croit pour un troisième titre à la suite !
Je reviens sur un point du règlement, je pense que ça peut en intéresser quelques uns ici.
Dans ma partie je recrute Latif Blessing qui est bien noté Formé au pays.
Comment se fait il qu’il ne rentre pas dans les slots 29 ou 30 ? Du coup sa rémunération rentre dans le plafond salarial.
Peux tu m’eclairer ?
Je ne comprends pas toujours non plus. En fait, il n’y en a que deux qui peuvent être repris comme « Formé au pays », pour un max de $200K je crois. En plus, il faut que ce soit prélevé dans les TAM. Si tu le recrutes en cours de saison, c’est possible qu’il ne soit pas admissible cette saison.
Mais bon, c’est tellement compliqué parfois…
Sinon, comme vous le voyez, j’ai vraiment peu de temps pour poster, et même jouer…