La fameuse génétique
La génétique ???
1 cas sur 500 ??? MâouaisâŠ
En tout cas, la famille sâagrandie encore ! Le projet chambre dâhĂŽtes, il lâa Ă©tudiĂ© un peu depuis ou ???
Réponses aux lecteurs
@celiavalencia merci pour eux. Pas mal comme type différent
@Raf10 démenti par les différentes parties et par la science
@Sythax et pourtant sacré blague du créateur
@Tiien En effet câest physiologiquement impossible quâil y ai deux pĂšres diffĂ©rents dans le cadre de vrais jumeaux. Chef si on lui casse la gueule on va avoir une suspension
@gwendil35 nous sachons que la génétique est une garce ^^
@VertPourToujours Let them talk
@Rhino @Manthyz je trouvais ça marrant comme rebondissement pour clore ce mini arc.
@CaptainAmericka et pourtant.
Viana do Castelo. Août. Le vent, une derniÚre fois.
Il ne pleuvait pas. Mais lâair Ă©tait chargĂ©. Comme sâil portait quelque chose. Un poids. Une mĂ©moire. Ou simplement la fin dâun cycle .
Ce matin-lĂ , Lamine Dos Santos, 20 ans, entra une derniĂšre fois dans le centre dâentraĂźnement du SC Vianense. Il salua les kinĂ©s, les jardiniers, les intendants. Il serra fort les mains. Et garda la derniĂšre pour AnĂbal GuimarĂŁes.
Lamine, câĂ©tait plus quâun joueur. ArrivĂ© Ă 11 ans, repĂ©rĂ© sur un tournoi inter-districts, formĂ© sur le terrain secondaire en stabilisĂ©, puis lancĂ© Ă 17 ans en Liga Betclic par nĂ©cessitĂ©, il avait grandi dans la peau du club.
141 matchs. 7 buts. 12 passes décisives.
Et surtout, aucune expulsion. Juste des tacles propres, des regards francs, une voix qui avait appris Ă porter dans le vestiaire.
Le Middlesbrough FC, fraĂźchement promu en Premier League, avait frappĂ© Ă la porte. Une offre nette : 12 millions dâeuros. Un contrat de 5 saisons, un projet dĂ©fensif bĂąti autour de lui.
Et pour la premiĂšre fois, Lamine avait dit oui. Pas avec arrogance. Pas avec empressement. Mais avec cette maturitĂ© silencieuse quâon lui connaissait.
AnĂbal GuimarĂŁes, en confĂ©rence de presse, fut clair :
« Il y a des dĂ©parts quâon redoute. Et dâautres quâon respecte. Celui-ci appartient aux deux. »
Il marqua une pause, avant dâajouter, la voix chargĂ©e mais droite :
« Lamine, câest lâun des plus beaux visages de la formation des Cavaliers. Il part en hĂ©ros. Pas parce quâil a demandĂ©. Mais parce quâil a mĂ©ritĂ©. Je ne pouvais pas lâempĂȘcher de vivre ce rĂȘve. »
Lamine, lui, posta un message sobre sur ses réseaux. Une photo de lui, enfant, dans le vestiaire du centre, le short trop grand, les yeux trop pleins.
âObrigado, Vianense. Pour mâavoir construit. Pour mâavoir aimĂ©.
Jâai grandi ici. Je nâoublierai jamais. Cavaliers pour toujours.â
Et ce jour-lĂ , Ă Viana, il nây eut pas de colĂšre. Pas de murmure. Seulement une fiertĂ©. Triste, mais pleine de voir lâenfant du club partir.
Car si les grands clubs se mesurent aux trophĂ©es⊠Les grands projets se mesurent Ă ceux quâils Ă©lĂšvent.
Et Lamine avait Ă©tĂ© lâun des plus grands.
- - - Lamine |
dos Santos - - - |
Ăge | 20 |
Nationalité | ![]() ![]() |
Apparitions | 141 |
Buts | 7 |
Assists | 12 |
ANNEES | CLUB | ![]() |
![]() |
![]() |
||||
![]() |
36/37 | [U19] | ![]() |
SC Vianense | 10 | 1 | 2 | |
![]() |
36/37 | [B] | ![]() |
SC Vianense B | 11 | 0 | 1 | |
![]() |
37/38 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 26 | 1 | 0 |
![]() |
38/39 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 34 | 1 | 0 |
![]() |
39/40 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 41 | 3 | 5 |
![]() |
40/41 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 40 | 2 | 7 |
37-41 | TOTAL - - - - - | 141 | 7 | 12 |
Ăa commence Ă faire tous ces dĂ©partsâŠ
Un nouveau cycle est de plus en plus en train de se dessiner du cÎté de Vianense
Ca va ĂȘtre dur de renouveler tous ces cadres sans aller voir ailleurs quâau club
La saison des dĂ©parts est lancĂ©e, mais câĂ©tait attendu. Ces joueurs font partie de la base du projet, mais ils permettent aussi de faire rentrer des liquiditĂ©s, au-delĂ de lâaspect humain.
Ăa ne doit pas ĂȘtre simple Ă vivre dâavoir un enfant qui a une teinte de peau diffĂ©rente de la sienne (sauf mĂ©tissage Ă©videmment). AprĂšs, lâenfant nâa rien demandĂ©
Réponses aux lecteurs
@VertPourToujours on savait quâon serait attaquĂ©s. Mais si ça peut permettre de renforcer financiĂšrement le club câest intĂ©ressant. Cette annĂ©e on ne peux pas dire non mais peut etre que lâan prochain on pourra grĂące Ă ces ventes.
@Rhino AprĂšs trois ans câest logique surtout quâon change de braquet aprĂšs 2 saisons en D2 et une de retour.
@Sythax Ah câest sur quâil va falloir que certains jeunes sâadaptent vite.
@alexgavi Comme tu le dit ça rĂ©sume ce que je disait Ă Vert plus haut. Pour le bĂ©bĂ© je tâavoue quâĂ sa place je serais pas serein serein. Je demanderais 20 tests adn au moins
Viana do Castelo. Fin de stage. Un adieu en tension.
Il Ă©tait arrivĂ© en retard au rendez-vous. Non pas trop. Juste assez pour quâon le remarque.
Nhlanhla Gertse, 21 ans, trois saisons pleines dans les jambes, lâun des visages les plus fidĂšles de la formation vianense. LatĂ©ral droit, vĂ©loce, disciplinĂ©, souvent discret dans les mĂ©dias, mais aujourdâhui⊠il venait passer une ligne rouge.
Ă ses cĂŽtĂ©s, son agent. Costume serrĂ©, regard vague. Le genre dâhomme qui ne dit pas grand-chose, mais dont chaque silence veut dire : âon a mieux ailleurs.â
Face Ă lui, AnĂbal GuimarĂŁes, bras croisĂ©s, le ton ferme dĂšs les premiĂšres phrases.
« Ăcoute, Nhlanhla. Elton est parti. Tu as le couloir pour toi. Une saison pleine, titulaire indiscutable. Et ensuite, on discute. Mais pas comme ça. Pas maintenant. »
Mais le joueur ne lâĂ©coutait dĂ©jĂ plus. Il regardait ailleurs. Le mur. Lâhorloge. Son agent.
Hugo Viana, plus direct encore, coupa court :
« Il ne partira que si une offre hors marchĂ© arrive. Sinon, il reste. Câest le deal. »
Et câest lĂ que Nhlanhla se leva. Lentement. Les mains tremblantes, ou peut-ĂȘtre pas.
Il fixa ses deux dirigeants, sans un mot dâabord. Puis lĂącha, la voix glacĂ©e :
« Je ne rejouerai plus pour ce club. Vous regretterez. Je veux aller Ă Porto. Ou Ă Marseille. Et si câest pas avec eux, ce sera ailleurs. Vous ne me respectez pas assez. »
Il sortit. Pas un regard en arriĂšre. Le silence dans la piĂšce resta lourd. Pas de colĂšre. Juste de la fatigue. De lâusure.
Un gamin du club. Encore un. Qui voulait tout, maintenant.
Et quelques jours plus tard, sans trompette ni fanfare, le couperet tomba :
Nhlanhla Gertse sâengage avec le Stade de Reims. Montant : 7 millions dâeuros.
Reims. Pas Porto. Pas Marseille. Le club en avait fait une affaire personnelle. Juste un carrefour, pas un sommet.
Une vente Ă contre-cĆur, acceptĂ©e par pragmatisme, non par conviction.
AnĂbal, interrogĂ© en marge dâun entraĂźnement, rĂ©pondit sans dĂ©tour :
« On ne retient pas ceux qui ont déjà tourné le regard. Il est mal conseillé, Il voulait partir. Il est parti. Mais ici, on construit avec ceux qui regardent droit devant. Pas sur le cÎté. »
Dans les travĂ©es du centre, certains jeunes levaient dĂ©jĂ la tĂȘte.
Alexandre Carrilho, Pedro Tiba, Victor GuimarĂŁes. Le couloir droit attendait un nouveau maĂźtre.
Et AnĂbal le savait.
Ă Vianense, les murs pleurent peu, mais ils retiennent tout.
- - - Nhlanhla |
Gertse - - - |
Ăge | 21 |
Nationalité | ![]() ![]() |
Apparitions | 85 |
Buts | 6 |
Assists | 21 |
ANNEES | CLUB | ![]() |
![]() |
![]() |
||||
![]() |
36/39 | [U19] | ![]() |
SC Vianense | 29 | 6 | 1 | |
![]() |
36/39 | [B] | ![]() |
SC Vianense B | 32 | 4 | 2 | |
![]() |
37/38 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 8 | 1 | 0 |
![]() |
38/39 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 24 | 2 | 2 |
![]() |
39/40 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 34 | 2 | 13 |
![]() |
40/41 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 29 | 1 | 6 |
36-41 | TOTAL - - - - - | 85 | 6 | 21 |
ça fugue dans tout les sens
Encore combien vont partir ?
Les problĂšmes
Beaucoup de gros dĂ©partsâŠ
Réponses aux lecteurs
@toopil celui lĂ jâai le seum jâavoue.
@Sythax bonne question
@Tiien trop oui.
La maison Ă©tait vivante. Luisa et Pedro pleuraient parfois en alternance, parfois en chĆur, souvent sans prĂ©venir. Mais Beatriz, elle, courait dans les couloirs, sĂ©rieuse dans son rĂŽle de grande sĆur, prenant mĂȘme lâhabitude dâaller chercher les biberons avant quâon ne le lui demande.
Un soir, alors que le calme tombait sur la maison et que les jumeaux sâendormaient enfin, AnĂbal sâĂ©tait glissĂ© dans le salon, une lettre Ă la main. Yessica lây avait rejoint, le regard doux, un peu inquiet.
Dans la chambre dâami, depuis deux mois maintenant, Victor Khutsishvili, 14 ans, sâĂ©tait installĂ© avec une facilitĂ© troublante.
Il souriait plus souvent. Parlait avec Ganso. Aidait à donner le bain à Beatriz. Il faisait déjà partie du décor.
Mais un fil invisible les retenait encore. Ce soir-lĂ , AnĂbal frappa doucement Ă sa porte.
« Victor⊠tu as un moment ? Yessica et moi, on aimerait te parler. »
Victor baissa son casque, laissa son cahier ouvert, et hocha la tĂȘte sans un mot. Ils sâinstallĂšrent tous les trois dans le petit salon dâhiver. La lampe diffusait une lumiĂšre jaune et calme.
AnĂbal prit une longue inspiration.
« Tu sais, ta mĂšre⊠elle tâaimait plus que tout. Et elle a laissĂ© quelque chose pour toi. Pour tâaider Ă comprendre certaines choses. »
Il lui tendit la lettre. Victor la regarda longtemps avant de la prendre. Il la lut. Lentement. Une ligne aprĂšs lâautre. Sans trahir ses Ă©motions.
Yessica sâĂ©tait approchĂ©e doucement, posant une main sur lâĂ©paule du garçon.
« Tu nâes pas obligĂ© de dire quoi que ce soit. On voulait juste⊠que tu saches la vĂ©ritĂ©. Et que tu comprennes quâici, tu es chez toi. Pour de vrai. »
Victor leva les yeux, embués, mais fermes.
« Je crois⊠je crois que jâavais devinĂ©. Elle Ă©tait Ă©trange le jour oĂč jâai parlĂ© de toi. Et elle mâa toujours dit que mon pĂšre Ă©tait beau, tatoué⊠Quâils sâĂ©taient rencontrĂ©s dans un stade. Et je suis nĂ© Ă Valladolid⊠lâĂ©tĂ© de ta nomination lĂ -bas. »
AnĂbal sentit sa gorge se nouer.
« Je nâai rien su pendant des annĂ©es. Et quand jâai su⊠jâai su que je voulais ĂȘtre lĂ pour toi. Pas pour corriger le passĂ©. Mais pour ĂȘtre lĂ , maintenant. »
Victor hocha la tĂȘte. Puis il sâĂ©tait levĂ©, lentement, comme si un poids quittait ses Ă©paules.
Il sâapprocha dâAnĂbal, hĂ©sita⊠puis lâenlaça. Longtemps. Silencieusement.
« Alors je suis un GuimarĂŁes. Pas seulement dans les papiers. Et jâai des frĂšres et soeurs. »
AnĂbal sourit, les larmes au bord des yeux.
« Tu lâas toujours Ă©tĂ©. Câest juste quâon ne lâavait pas encore dit Ă voix haute. Cela fait beaucoup je sais. Et cela ne va pas sâarranger. Au club, la direction est au courant mais quand la presse et tes coĂ©quipiers vont le savoir, ton monde va changer. La pression va sâaccentuer. Mais avec Yessica nous serons toujours prĂ©sent.»
Ce soir-lĂ , le silence de la maison Ă©tait diffĂ©rent. Il nâĂ©tait pas celui des bĂ©bĂ©s endormis.
Mais celui dâune vĂ©ritĂ© qui nâavait plus besoin de se cacher. Et au fond du jardin, lĂ oĂč le vent passait entre les citronniers, Victor leva les yeux vers les Ă©toiles.
Pas pour chercher sa mĂšre. Mais pour la remercier dâavoir laissĂ© la vĂ©ritĂ©, avec tant dâĂ©lĂ©gance.
Tiens, je me disais un truc, dans le perso, y a plus beaucoup de drames pour Anibal.
Serait-ce le calme avant une nouvelle tempĂȘte ?
Malin le gaminâŠ
@Sythax Oui ca va partir fort en c#uille connaissant la vie tumultueuse du coach.
Jâai versĂ© ma petite larme
Le con⊠il va encore me faire chialerâŠ
Hop, le mec se fait mousser ni vu ni connu
En tout cas, trĂšs content que ça se passe aussi bien ! Enfin on est sur une histoire calme et apaisante, oĂč le bonheur est au centre du sujet et⊠non on connait tous comment tu fonctionnes et on est Ă lâaffĂ»t ! On se prĂ©pare Ă la prochaine dinguerie
Réponses aux lecteurs
@Sythax câest par periode. Mes DM sont ouvert si jamais certains ont des idĂ©es.
@Tiien XD mdr je suis si prévisible ?
@Rhino @VertPourToujours encoreeee
@CaptainAmericka tâa vu ça oui un peu de calme ça fait du bien.
Viana do Castelo. AoĂ»t 2041. Une derniĂšre collection, peut-ĂȘtre.
Dans le hall du nouveau bĂątiment administratif du club, les lumiĂšres avaient Ă©tĂ© tamisĂ©es. Les projecteurs, eux, Ă©taient braquĂ©s vers lâavant. Le silence, respectueux. Sur lâĂ©cran gĂ©ant, trois mots sâaffichaient :
âUm Ășltimo fĂŽlego.â - Un dernier souffle.
Câest ainsi que le SC Vianense avait choisi de prĂ©senter sa nouvelle collection de maillots pour la saison 2041/42. Une collection signĂ©e Castore, qui pourrait ĂȘtre la derniĂšre, le contrat touchant Ă sa fin. Lâavenir avec lâĂ©quipementier restait incertain. Mais le prĂ©sent, lui, Ă©tait majestueux.
Maillot domicile : lâĂ©lĂ©gance de la nuit
Le premier à apparaßtre fut le maillot domicile, porté par Francisco Maior, enfant du club.
Un bleu roi profond, presque nocturne, zébré de motifs en chevrons discrets, comme une armure de velours. Les manches bleu clair rappelaient les brises de Viana, tandis que le col blanc apportait une touche de classicisme raffiné.
Les sponsors â Emirates, Pirelli, Goat â sâalignaient sans excĂšs, donnant au maillot un Ă©quilibre rare entre modernitĂ© et noblesse. LâĂ©cusson, brodĂ© et cerclĂ©, brillait comme un mĂ©daillon sur le cĆur.
âCâest une tunique de conquĂȘte. Une tenue de Cavaliers prĂȘts Ă descendre sur le champ de batailleâ, glissa AnĂbal.
Maillot extĂ©rieur : lâĂ©cume et la grĂące
Le second, celui qui serait portĂ© en dĂ©placement et par les gardiens, fit son entrĂ©e dans un silence admiratif. Un camaĂŻeu de verts pĂąles, ondulant comme les vagues de lâAtlantique au petit matin. Camouflage poĂ©tique. TempĂȘte contenue.
PortĂ© par le jeune Pedro Tiba, le maillot Ă©voquait une fraĂźcheur nouvelle, une saison de transition oĂč lâeau, plus que le feu, façonnerait les contours du jeu.
SobriĂ©tĂ©, douceur, mais avec cette insaisissable intensitĂ© quâon ne reconnaĂźt quâaux choses vraies.
âIl ne crie pas. Il chuchote. Et câest pour ça quâil troubleâ, Ă©crira un chroniqueur dĂšs le lendemain.
Third : le vent du changement
Enfin, surgit la surprise : le third kit présenté par Diogo Vieitas.
Un dégradé de bleus clairs striés de blanc, comme une pluie verticale figée dans le tissu. Une fusion de vitesse et de calme, comme la mer frappée par la lumiÚre.
CâĂ©tait le plus osĂ© des trois. Celui que le club portera lors de certaines affiches spĂ©ciales, ou en coupe. Celui qui disait âon est Vianense, mais on sait aussi rĂȘver plus grand.â
âIl ne sâadresse pas au passĂ©. Il regarde le futurâ, dĂ©clara Hugo Viana.
Et quand les trois joueurs revinrent cĂŽte Ă cĂŽte sous les applaudissements retenus, le public comprit.
Ce nâĂ©tait pas quâune prĂ©sentation. CâĂ©tait une dĂ©claration dâidentitĂ©. Peut-ĂȘtre la derniĂšre avec Castore, oui.
Mais certainement pas la derniĂšre avec grandeur.
Alors que la salle se vidait lentement, un panneau lumineux restait allumé sur scÚne. Une phrase, simple, discrÚte, presque murmurée :
âOs Cavaleiros nunca vestem ao acaso.â
âLes Cavaliers ne sâhabillent jamais au hasard.â