:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Tevez toujours dans son rÎle de méga fouille-m*rde :sweat_smile:
Il y a un beau nuage dans le ciel avec la blessure de Paulo Roberto.

1 « J'aime »

Retard rattrapé (pour le moment
) !
Coup dur la blessure de Roberto, surtout la durĂ©e d’absence
 mais oui, elle va permettre Ă  un jeune d’éclore ! GĂ©nĂ©ralement dans les lifeban c’est comme ça que ça se passe :smiley:

Gabriel me fait dĂ©jĂ  penser Ă  Gabriel d’Arsenal, alors oui, il ne lui manque que le passeport brĂ©silien pour y arriver Ă  100% !

1 « J'aime »

Hùte de voir le petit nouveau qui va débarquer et prendre la place de Paulo Boberto


1 « J'aime »
Réponses aux lecteurs

@toopil faut que je joue Ă  PCM pour celui lĂ  :hoho:

@alexgavi toujours il peut pas s’en empĂȘcher. La blessure pique un peu on va pas se mentir. AprĂšs y’a des possibilitĂ©s entre jeunes et dĂ©fenseurs polyvalent.

@CaptainAmericka on fait avec pas le choix. Gabi c’est mon bĂ©bĂ© c’est le Gabi du LOSC avant tout.

@VertPourToujours on verra bientot.

- Um bom começo -
- Un maintien bien parti -

AprĂšs un mois d’AoĂčt complexe mais positif Vianense lançait de façon correcte sa saison. Avant d’attaquer la suite le tirage de la phase de groupe de l’Allian Cup eu lieu et Vianense affrontera l’AcadĂ©mica Coimbra et le Sporting Portugal. Le Sporting sera clairement le gros morceau qui verra Anibal retrouvait son grand rival Carlos TĂ©vĂšz tout juste aurĂ©olĂ© d’un titre de champion du Portugal qui viens de remporter aussi le SuperTaça.

En championnat Vianense qui reste sur trois matchs sans victoire aprĂšs une victoire inaugurale est dans le dur et s’est inclinĂ© contre le VitĂłria de GuimarĂŁes et contre UniĂŁo de Leiria sur la plus petite des marges Ă  chaque fois dans des matchs trĂšs serrĂ©s.

En difficultĂ© les cavaleiros se sont repris contre Portimonense. Gilson Silva a d’abord ouvert le score sur une frappe lointaine surprenant le gardien adverse. En confiance, l’équipe a commencĂ© Ă  jouer le jeu de possession si cher Ă  Anibal en repassant par ses dĂ©fenseurs. C’est sur l’une de ses phases de jeu que Carlos SimĂ”es s’est retrouvĂ© en situation idĂ©ale Ă  l’entrĂ©e de la surface. Le libĂ©ro a pris appui sur le jeune Sergio Mata avant de tromper le portier adverse. Par la suite Vianense a contrĂŽlĂ© la situation et a profitĂ© des largesses dĂ©fensives de son adversaire. Antonio Frade a mĂȘme su trouver la faille par deux fois.

Ragaillardi par cette victoire, les hommes d’Anibal se dirigeait alors vers la rĂ©ception du Sporting de Carlos TĂ©vĂšz. L’avant match fut chaud, TĂ©vĂšz annonçant jouer contre son Ă©quipe B au vu de la prĂ©sence de Duarte, Gabriel et Raimundo au coup d’envoi. Anibal n’en pris pas mesure et Vianense rĂ©pondit sur le terrain. D’abord bousculĂ© notamment par l’ouverture du score de Gbohuo suivi d’un second but tout en symbole de Boussemart. Ce que TĂ©vĂšz n’avais en revanche pas prĂ©vu c’est que Boussemart se ferait expulser pour avoir chambrer Anibal et provoquĂ© une Ă©chaufourĂ©e. Dans un stade chauffĂ© Ă  blanc, les Leoes regrettĂšrent ces provocations puisque Mamadu rĂ©duisit la marque avant la pause avant qu’en toute fin de match Luis Almeida n’arrache une Ă©galisation mĂ©ritĂ©e aprĂšs une mi-temps largement dominĂ© par les cavaleiros.

En Allianz Cup, Vianense continua Ă  respirer en s’imposant contre Coimbra. Luis Almeida en vue sur ce dĂ©but de saison ouvrit rapidement le score avant de servir Mamadu idĂ©alement pour le second but. En feu Almeida obtenu un pĂ©nalty dans le temps additionnel que Mamadu transforma facilement. En seconde pĂ©riode Coimbra rĂ©duisit l’écart mais ne parvint jamais Ă  revenir. En toute fin de match, Elton Duarte assura la victoire sur une frappe lointaine. Avec cette victoire il suffira d’un nul lors du prochain match contre le Sporting pour se qualifier pour le prochain tour.

En championnat les cavaleiros enchaĂźnĂšrent contre Braga. C’est Carlos SimĂ”es qui ouvrit le score confirmant lui aussi un dĂ©but de saison solide sur un corner de Nhlanhla. Les deux hommes remĂźrent cela aprĂšs une vingtaine de minutes de jeu. Solide devant Vianense a dĂ©roulĂ© son jeu. En seconde pĂ©riode Mamadu ajouta un troisiĂšme but en reprenant un centre d’Almeida puis en toute fin Duarte fraichement entrĂ© en jeu marqua de loin. LancĂ© sur une sĂ©rie intĂ©ressante, les hommes d’Anibal s’offrirent une troisiĂšme victoire consĂ©cutive en faisant tomber Tirsense Ă  la faveur d’un but de Mamadu sur une passe bien senti du jeune Francisco Maior permettant Ă  Vianense de se qualifier pour le 4Ăšme tour du Taça.

Enfin Vianense finit la pĂ©riode avec une belle victoire bien ruguese contre FamalicĂŁo. Mamadu ManĂ© ouvrit d’abord le score sur un centre de Nhlanhla avant la pause. FamalicĂŁo motivĂ© Ă©galisa dans le temps additionnel avant de prendre l’avantage en dĂ©but de seconde pĂ©riode. Mais les changements d’Anibal firent la diffĂ©rence. Duarte servit Gabriel Ă  l’heure de jeu pour l’égalisation avant que ManĂ© ne signe un doublĂ©. Quelques minutes plus tard Duarte ajoutait un nouveau but.

Avec cette série Vianense se replace à la huitiÚme position aprÚs avoir flirté avec la zone de relégation. Mamadu confirme sa bonne pré-saison en étant la révélation du championnat avec déjà 10 buts inscrits.

Date Club Score Buteurs
:ligaportugal: J5 3/9/2040 :vitoria_guimaraes: VitĂłria de GuimarĂŁes 1 - 0 -
:ligaportugal: J6 10/9/2040 :uniao_de_leiria: UniĂŁo de Leiria 0 - 1 -
:ligaportugal: J7 15/9/2040 :portimonense: Portimonense 0 - 4 G.Silva (7), C.SimÔes (18), A.Frade (27, 47)
:ligaportugal: J8 22/9/2040 :grootsporting: Sporting CP 2 - 2 M.Mané (44), L.Almeida (90+3)
:allianz_cup: GS 25/9/2040 :academica_coimbra: Académica Coimbra 1 - 4 L.Almeida (7), M.Mané (27, pen 45+3), E.Duarte (87)
:ligaportugal: J9 13/10/2040 :braga: Braga 4 - 0 C.SimÔes (9, 23), M.Mané (52), E.Duarte (87)
:taca_do_portugal: T3 20/10/2040 :tirsense: Tirsense 0 - 1 M.Mané (45+3)
:ligaportugal: J10 27/10/2040 :famalicao: Famalicão 2 - 4 M.Mané (43, 72), Gabriel (64), E.Duarte (76)

- Classificação -
- Classement -

Clt
Équipe
J G N P Bm Be Diff Pts
1er :grootchampions: :fc_porto: Porto 10 8 2 0 29 3 +26 26
2e :grootchampions: :grootsporting: Sporting CP 10 7 3 0 26 9 +17 24
3e :grootchampions: :vitoria_guimaraes: VitĂłria de GuimarĂŁes 10 6 3 1 15 9 +6 21
4e :europa: :sl_benfica: Benfica 10 5 5 0 24 10 +14 20
5e :europa: :estoril_praia: Estoril Praia 10 6 1 3 14 6 +8 19
6e :conference: :gil_vicente: Gil Vicente 10 5 3 2 16 12 +4 18
7e :farense: Farense 10 4 4 2 19 12 +7 16
8e :vianense: Vianense 10 4 3 3 20 14 +6 15
9e :uniao_de_leiria: UniĂŁo de Leiria 10 4 1 5 8 15 -7 13
10e :estrela_da_amadora: Estrela da Amadora SAD 10 2 5 3 11 12 -1 11
11e :boavista: Boavista 10 3 2 5 11 15 -4 11
12e :academica_coimbra: Académica Coimbra 10 3 0 7 8 28 -20 9
13e :portimonense: Portimonense 10 2 3 5 8 18 -10 9
14e :braga: Braga 10 2 3 5 7 15 -8 9
15e :arouca: Arouca 10 2 2 6 8 16 -8 8
16e B :famalicao: FamalicĂŁo 10 1 4 5 12 20 -8 7
17e :ligaportugal2: :casa_pia: Casa Pia 10 0 5 5 6 14 -8 5
18e :ligaportugal2: :tondela: Tondela 10 0 3 7 5 19 -14 3

- Classificação dos goleadores -
- Classement des buteurs -

Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
:1st_place_medal: :guinea_bissau: :portugal: MamadĂș ManĂ© 13 10 1
:2nd_place_medal: :angola: :portugal: Carlos SimÔes 13 4 1
:3rd_place_medal: :cape_verde: :portugal: Elton Duarte 11 (3) 3 3
:portugal: AntĂłnio Frade 5 (5) 2 0
:cape_verde: :portugal: LuĂ­s Almeida 14 2 4

- Classificação dos colonos -
- Classement des passeurs -

Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
Nat Nat Prénom Nom MJ Buts Assists
:1st_place_medal: :portugal: :south_africa: Nhlanhla Gertse 3 (10) 0 5
:2nd_place_medal: :cape_verde: :portugal: LuĂ­s Almeida 14 2 4
:3rd_place_medal: :portugal: :cape_verde: Gilson Silva 12 1 3
:portugal: :guinea_bissau: Lamine dos Santos 14 1 3
:cape_verde: :portugal: Elton Duarte 11 (3) 3 3
- Zoom -
- Gabriel -
- Chapitre 648 -
Coming SOON - 30/04
11 « J'aime »

Ah oui, c’est bien mieux ! Bien content que tu n’aies pas perdu contre le Sporting !
Ce rĂ©sultat semble avoir sĂ©rieusement remobilisĂ© l’équipe :smiley:

1 « J'aime »

Bien le nul contre l’autre Pompasse de Tevez

1 « J'aime »

Les résultats sont bons et le maintien semble en bonne voie.
Autre bonne nouvelle : Mané semble avoir pris la mesure du niveau !

1 « J'aime »

C’est excellent de tenir tĂȘte Ă  Tevez, il va ruminer et l’idĂ©al serait de le battre en deuxiĂšme partie de saison.
La course au maintien se passe bien et ManĂ© confirme qu’Anibal a eu raison de lui faire confiance. Pourvu que ça dure

1 « J'aime »
Réponses aux lecteurs

@alexgavi content aussi. on est dans une bonne période clairement.

@Tiien :hoho: on va le calmer le fdp.

@CaptainAmericka espérons que ça dure pour les résultats comme pour Mané.

@VertPourToujours on croise les doigts chef. Espérons que Mané tiennent sur la longueur oui.

- Khutsishvili impressionne les recruteurs -

La tribune n’était pas bien grande, et pourtant, elle dominait le monde.

Du moins, c’est ce que pensaient AnĂ­bal et Ruben, les yeux plissĂ©s sous la casquette, les pieds posĂ©s sur la rambarde de bĂ©ton encore humide de l’averse matinale. En contrebas, le tournoi de Montaigu battait son plein — théùtre lĂ©gendaire des premiĂšres passes, des promesses en short et des rĂȘves plus vastes que les terrains.

Les meilleurs U16 de la planĂšte s’étaient donnĂ©s rendez-vous lĂ , dans cette petite ville vendĂ©enne devenue capitale du futur.

Et parmi tous ces talents venus de Tokyo, Montevideo ou Londres, un nom, un seul, s’imposa trùs vite dans le silence de leurs regards : Victor Khutsishvili.

Un nom rugueux, difficile Ă  prononcer, mais impossible Ă  oublier.

Quatorze ans Ă  peine, doublement surclassĂ©, silhouette encore fine mais dĂ©jĂ  droite comme un capitaine. Il portait le maillot du Portugal — drĂŽle d’histoire pour ce fils d’une immigrĂ©e gĂ©orgienne installĂ© Ă  Viana aprĂšs quelques temps en Espagne oĂč naquit le jeune latĂ©ral — et faisait plier les dĂ©fenses avec l’assurance d’un vieux briscard.

Latéral droit, disaient les feuilles de match.

Mais sur le terrain, il Ă©tait bien plus que ça. Il Ă©tait feu follet, il Ă©tait mĂ©tronome, il Ă©tait flĂšche et archer. Il remontait le ballon avec une grĂące inconsciente, envoyait des centres comme on trace des promesses Ă  l’encre noire, et surtout — il marquait. Neuf buts en cinq matches. Sept passes dĂ©cisives. Un tournoi irrationnel, quasi-mythique, qui fut couronnĂ© par la victoire finale du Portugal.

AnĂ­bal, d’abord sceptique Ă  l’idĂ©e de voir son propre joueur parmi des titans Ă©trangers, s’était lentement redressĂ© au fil des jours. À chaque apparition du garçon, il semblait vieillir et rajeunir tout Ă  la fois. Il voyait lĂ  quelque chose qu’on ne pouvait pas enseigner. Une façon de lire les espaces comme d’autres lisent les lignes de la main.

« Il est Ă  nous, non ? Â» souffla-t-il Ă  Ruben, un brin incrĂ©dule.

« Oui, mister. Centre de formation. Depuis les U11. Tu l’as vu, hein ? Il voit tout avant tout le monde. Â»

AnĂ­bal ne rĂ©pondit pas. Il fixait Victor, qui venait de cĂ©lĂ©brer un but sans un cri, sans un mot, juste les bras ouverts, comme s’il embrassait le monde. Le genre de cĂ©lĂ©bration des garçons qui savent que ce n’est que le dĂ©but. Que ce tournoi n’est qu’un prĂ©lude. Que les vraies batailles les attendent.

Et pourtant, dans le petit cahier noir qu’AnĂ­bal tenait toujours Ă  portĂ©e de main, il nota une phrase Ă  l’encre fine :

« Si le football a une mémoire, il se souviendra de Montaigu. Et si Vianense a un destin, il passera un jour par Victor. »

Le vent soufflait sur la Vendée, mais lui, déjà, pensait à Viana.

- Chapitre 647 -
- Um bom começo -
- Chapitre 649 -
Coming SOON - 01/05
9 « J'aime »

Eh ben voilà

Tu l’a devant toi le remplaçant de Paulo Roberto

1 « J'aime »

Une belle promesse ce Victor !

1 « J'aime »
Réponses aux lecteurs

@VertPourToujours il est un peu jeune. 14 ans je te rappelle.

@CaptainAmericka On espùre qu’il va percer fort.

- Gilson - « Pourquoi pas retrouver le Coach Â» -

Le salon du palace madrilĂšne baignait dans une lumiĂšre douce, tamisĂ©e par les lourdes tentures ivoire. Les dorures des murs, les murmures du personnel, les tasses de cafĂ© qui s’entrechoquaient — tout semblait vouloir contenir le tumulte intĂ©rieur d’un homme fatiguĂ© de se taire.

Gilson s’assit, posa les mains sur ses genoux. À trente-deux ans, son regard n’avait rien perdu de sa vivacitĂ©. Mais les paupiĂšres, elles, s’étaient alourdies. Et dans O Globo, entre les lignes d’un entretien accordĂ© sans filtre, il accepta enfin de raconter.

«Je ne joue presque plus. Le Real, c’est un rĂȘve devenu silence. Mais parfois, les silences en disent long.»

On l’avait cru Ă©ternel. À raison.

Son histoire avait commencĂ© sur les pelouses brĂ»lantes de Cotia, Ă  SĂŁo Paulo, oĂč un certain Ronaldo NazĂĄrio, de passage pour une visite de bienfaisance, l’avait repĂ©rĂ© lors d’un entraĂźnement des moins de 17. « Ce gosse-lĂ , il joue avec la tĂȘte et les pieds. Signe-le tout de suite. »

Deux mois plus tard, il rejoignait l’Europe. Direction : Valladolid.

Un pari fou. Un projet fou. Mais un projet menĂ© tambour battant par AnĂ­bal GuimarĂŁes, fraĂźchement nommĂ© Ă  la tĂȘte du club. Gilson dĂ©barqua en mĂȘme temps qu’un autre joyau brĂ©silien, EstevĂŁo, et l’Espagne dĂ©couvrit, incrĂ©dule, ce duo d’éclairs venus du sud.

Ce furent huit saisons de splendeur. Quatre titres de Liga, deux Champions League, une Europa League, des Supercoupes Ă  la pelle, et des buts inscrits mais surtout des caviar distillĂ©s dans toutes les langues d’Europe. Gilson s’était imposĂ© comme l’un des meilleurs pistons de sa gĂ©nĂ©ration. Une fusion rare d’élĂ©gance et de puissance, capable de changer le rythme d’un match par un simple contrĂŽle orientĂ©.

Puis il y eut Pep Guardiola, successeur d’AnĂ­bal au bord du terrain. Une transition en douceur, comme un passage de relais entre deux Ă©coles. Mais quelque part, Gilson, lui, ne s’en remit jamais tout Ă  fait. Il joua, bien sĂ»r. Il brilla mĂȘme encore. Mais dans les interviews, il parlait moins. Dans ses gestes, un soupçon de nostalgie s’était glissĂ©.

« AnĂ­bal m’avait compris comme un pĂšre comprend son fils. Il ne me disait pas comment jouer. Il me demandait ce que je voyais. »

AprĂšs Valladolid, il tenta l’Angleterre. Newcastle, projet ambitieux, bruyant, gĂ©nĂ©reux. Mais l’alchimie ne vint jamais. Des blessures, des incomprĂ©hensions tactiques. Il brilla par intermittence, laissa quelques fulgurances, puis disparut peu Ă  peu du onze type.

Et c’est alors, Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale, que le Real Madrid l’arracha de ses doutes. Une signature qui fit trembler la presse. Certains y virent un choix financier, d’autres une volontĂ© de retrouver la grandeur. Mais Ă  Madrid, le temps n’attend personne. Et Gilson, trop souvent remplaçant, finit par comprendre.

Alors, dans les colonnes d’O Globo, il ouvrit son cƓur.

« Je ne suis pas aigri. J’ai tout gagnĂ©. J’ai aimĂ© ce mĂ©tier. Mais parfois, je repense aux bancs de Valladolid, aux causeries d’AnĂ­bal, aux Ă©clats de rire dans le vestiaire. Et je me dis que j’aimerais finir lĂ  oĂč j’ai grandi. »

Le journaliste lui demanda ce qu’il envisageait pour la fin de sa carriùre.

Gilson sourit, regarda au loin. Puis, sans fioritures, il lĂącha :

« Si AnĂ­bal GuimarĂŁes ou Valladolid m’appelle, je pose mes valises demain. Il y a encore un dernier chapitre Ă  Ă©crire. Et je veux que ce soit l’un ou l’autre qui le signe. »

Et dans les rues de Madrid, alors que la nuit tombait, certains affirmaient avoir vu un ballon rouler seul sur un terrain d’entraĂźnement dĂ©sertĂ©. Comme un rappel. Un appel, peut-ĂȘtre.

Car les grands joueurs ne choisissent pas toujours leur fin. Mais parfois, ils la rĂ©clament. À ceux qui les ont rĂ©vĂ©lĂ©s.

- Chapitre 648 -
- Khutsishvili impressionne les recruteurs -
- Chapitre 650 -
Coming SOON - 01/05
9 « J'aime »

En tout cas, Mané est on fire !

1 « J'aime »

Si il fait une Infante, ça peut ĂȘtre chouette d’avoir un gars d’expĂ©rience au milieu des petits jeunes.
Mais d’un autre cĂŽtĂ©, ils se dĂ©brouillent bien pour le moment


1 « J'aime »

Ca c’est un appel du pied ou je ne m’y connais pas

1 « J'aime »
Réponses aux lecteurs

@toopil pourvu que ça dure.

@Sythax c’est le seul type de recrutement que je me suis autorisĂ©, prendre des anciens du rĂ©cit. Mais on en est pas lĂ . Actuellement son salaire est hors d’atteinte.

@VertPourToujours c’est clair.

- Accra, Lagos, et les rĂȘves en bleu et blanc. -

L’automne, au nord du Portugal, avait cette odeur si particuliĂšre de mer fatiguĂ©e et de feuilles trempĂ©es. À Viana do Castelo, le vent du Lima soufflait plus fort qu’à l’accoutumĂ©e, comme s’il pressentait quelque chose. Les terrains de Dr. JosĂ© Soares Vieira, eux, Ă©taient calmes. TrĂȘve internationale oblige.

Mais le silence n’avait jamais signifiĂ© l’inaction.

Dans un bureau baignĂ© de lumiĂšre douce, au centre technique rĂ©novĂ© du Vianense, Hugo Viana relisait une sĂ©rie de documents tandis que RĂșben Amorim, en polo sombre, finissait un appel visiblement joyeux. Les deux hommes, liĂ©s par le passĂ© du Sporting mais plus encore par l’avenir de Vianense, venaient d’achever un chantier qu’on aurait jadis cru impensable : le lancement de deux acadĂ©mies africaines. L’une au Ghana, Ă  Accra, l’autre au NigĂ©ria, en pĂ©riphĂ©rie de Lagos.

« Ce n’est pas une opĂ©ration d’image », dĂ©clara Hugo en rangeant les papiers. « C’est une boussole. Un retour aux origines du foot : le talent brut, le soleil et la poussiĂšre. »

L’idĂ©e Ă©tait nĂ©e bien plus tĂŽt, lors d’un dĂ©placement au tournoi de Montaigu la saison passĂ©e, lorsque les deux hommes avaient observĂ© des gamins de quinze ans marcher sans trembler face Ă  des maillots frappĂ©s du coq, du lion ou des trois lions. Parmi eux, certains venaient d’Afrique de l’Ouest, sans club, sans contrat, mais pas sans gĂ©nie.

Et Ă  Vianense, on avait toujours su lire dans les regards plus que dans les palmarĂšs.

L’acadĂ©mie d’Accra s’était installĂ©e dans un ancien complexe universitaire dĂ©saffectĂ©, retapĂ© Ă  la sueur et au cƓur par une poignĂ©e de bĂ©nĂ©voles. Chaque matin, des dizaines d’enfants franchissaient les grilles, ballon sous le bras, sourire accrochĂ© au visage, comme s’ils entraient dans une cathĂ©drale.

À Lagos, l’histoire Ă©tait diffĂ©rente. LĂ -bas, la ville ne dormait jamais, et l’acadĂ©mie avait dĂ» s’adapter au tumulte. Terrain synthĂ©tique posĂ© au cƓur d’un quartier vibrant, staff biculturel, partenariats avec les Ă©coles locales. Tout avait Ă©tĂ© pensĂ© pour que le football ne vole pas les Ă©tudes, mais les accompagne.

Amorim, pragmatique mais passionnĂ©, avait personnellement veillĂ© Ă  ce que les formateurs sur place partagent la mĂȘme philosophie de jeu que celle inculquĂ©e Ă  Vianense. Du jeu au sol. De l’audace. De la libertĂ© contrĂŽlĂ©e.

« L’idĂ©e n’est pas de fabriquer des soldats. On veut des artistes. Des mecs qui osent. Comme Victor. Comme Raimundo. »

Et dans l’ombre des baobabs et des carrefours poussiĂ©reux, les enfants jouaient. Pieds nus parfois, mais l’esprit lĂ©ger. Ils rĂȘvaient de Lisbonne, de Viana, de cette bande bleue qui barre la poitrine sur les maillots du SC Vianense. Certains ne savaient mĂȘme pas encore ce que ce nom reprĂ©sentait. Mais bientĂŽt, ils sauraient.

Car à Vianense, on ne formait pas que des joueurs. On cultivait des liens. On écrivait des histoires.

Et pendant que le Portugal affrontait la France Ă  l’EstĂĄdio do DragĂŁo, un but somptueux d’un gamin venu de Lagos illuminait un tournoi local Ă  Lekki. Une passe dĂ©cisive venue d’Accra traversait un terrain sablonneux.

Le football n’attendait pas la fin de la trĂȘve. Et Ă  Viana, le vent continuait de souffler. Vers le sud. Vers demain.

- Chapitre 649 -
- « Pourquoi pas retrouver le coach Â» -
- Chapitre 651 -
Coming SOON - 02/05
4 « J'aime »

Le club continue de se dĂ©velopper dans un projet ambitieux. J’ai hĂąte de voir ce que ça va pouvoir apporter Ă  l’équipe premiĂšre. On a encore le temps Ă©videmment, mais ça promet d’ĂȘtre trĂšs intĂ©ressant

2 « J'aime »

Tiens, le tournoi de Montaigu a eu lieu trĂšs rĂ©cemment. C’est Ă  15km de chez moi !
Vianense poursuit son développement académique, et accentue son assise sur la formation des jeunes :smiley:

1 « J'aime »
Réponses aux lecteurs

@Rhino on continue d’avancer petit à petit. On espùre des petits talents rapidement.

@alexgavi stylĂ© ça chef. Yep le dĂ©veloppement s’arrĂȘte jamais.

@FC_Guimaraes

- Entre rumeurs et vĂ©ritĂ©, le cƓur d’un homme. -

Les feuilles mortes s’accumulaient devant les grilles du centre d’entraĂźnement de Vianense, tourbillonnant sous le vent atlantique comme des souvenirs que l’on aurait prĂ©fĂ©rĂ© oublier. Dans l’air flottait une tension Ă©trange, une Ă©lectricitĂ© douce. Ce n’était pas le football, pas cette fois. C’était autre chose. Plus intime. Plus fragile.

Depuis trois jours, la presse people portugaise s’enflammait.

YĂ©ssica, Ă©pouse d’AnĂ­bal GuimarĂŁes, ancienne actrice vedette du petit Ă©cran et mannequin au sourire redoutable, serait enceinte. Une heureuse nouvelle en apparence. Mais les mots publiĂ©s dans les colonnes de Nova Gente et Caras portaient une autre tonalitĂ©.

« Enceinte, oui
 mais de qui ? »

Les tabloĂŻds s’emballaient. Ils Ă©voquaient avec une gourmandise sordide les mois passĂ©s par YĂ©ssica Ă  Barcelone, oĂč elle aurait Ă©tĂ© aperçue plusieurs fois en compagnie de Lamar Jackson, ancien quarterback NFL reconverti coach de Wrexham FC, au charisme incendiaire et au rire facile. Photos floues, supposĂ©es escapades en voiture de luxe, dĂźners discrets Ă  Mayfair


Les titres vendaient de l’acide. Mais sur le terrain d’entraĂźnement, Ă  Viana, c’était le silence qui pesait.

La confĂ©rence de presse d’avant-match face Ă  Gil Vicente promettait d’ĂȘtre tendue. AnĂ­bal arriva Ă  l’heure, le visage fermĂ©, vĂȘtu d’un sobre manteau marron. Les journalistes se levĂšrent comme un seul homme, bousculĂ©s non pas par le football, mais par le frisson d’un scandale naissant.

Et lui, Aníbal, ne se déroba pas.

« Oui, YĂ©ssica attend un enfant. Oui, c’est le nĂŽtre. Et oui, je suis l’homme le plus heureux du monde. »

Il marqua une pause. Le silence Ă©tait total. Le seul bruit venait d’un micro qu’on avait mal positionnĂ©.

« Je ne commente pas les rumeurs. Je ne combats pas les ombres. Je construis. Et ce que je construis, c’est un foyer. Un amour. Une famille. Beatriz sera bientĂŽt la grande soeur de notre fratrie et cela me comble.»

Il avait parlĂ© sans trembler. D’une voix calme, presque douce. Mais dans ses yeux, brĂ»lait la mĂȘme intensitĂ© que lorsqu’il appelait un joueur Ă  la 75e minute pour changer le match.

Puis, sans attendre d’autres questions, il se leva.

Et dans cette posture-lĂ , droite, presque dĂ©sarmĂ©e, le Portugal redĂ©couvrit qu’un homme pouvait ĂȘtre Ă  la fois stratĂšge et vulnĂ©rable, amoureux et battant.

Le lendemain, dans un Ă©ditorial inattendu, mĂȘme A Bola laissa de cĂŽtĂ© ses analyses tactiques pour Ă©crire :

« Peut-ĂȘtre qu’AnĂ­bal ne gagnera pas toujours ses matchs. Mais celui de la dignitĂ©, il l’a dĂ©jĂ  remportĂ©. »

Et à Viana, dans les travées du stade, les supporters chantÚrent un refrain nouveau. Pas pour un trophée. Pour un homme.

- Chapitre 650 -
- Les rĂȘves en bleu et blanc -
- Chapitre 652 -
Coming SOON - 02/05
6 « J'aime »

On verra la tĂȘte qu’aura le bĂ©bĂ© :smiley:

2 « J'aime »