:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Patience avec une Ă©quipe aussi hybride, il faut que les joueurs comprennent la tactique et l’applique

Ça ne vas pas se faire du jour au lendemain


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Réponses aux lecteurs

@celiavalencia c’était attendu l’effectif et jeune et peu expĂ©rimentĂ©. ça va venir petit Ă  petit.

@volatil il a dĂ©jĂ  connu il ya fort fort longtemps. MĂȘme la saison passĂ©e y’a eu un passage Ă  vide. Y’a pas de raisons qu’ils soient impatients alors qu’ils ont tout mis autour de lui pour le projet.

@VertPourToujours C’est certain c’est bien pour ça qu’en conf post prĂ©pa il disait que l’objectif de la direction Ă©tait trĂšs ambitieux et peu rĂ©alistes.

@FC_Guimaraes

- Interview Exclusive d’Anibal Guimarães -
- “Une envie de me reconnecter avec moi-mĂȘme” -

Par Record, média sportif portugais

LicenciĂ© du Sporting Clube de Portugal aprĂšs une saison compliquĂ©e, Anibal GuimarĂŁes a surpris en choisissant de rejoindre Vianense, un club en reconstruction aprĂšs sa relĂ©gation en deuxiĂšme division portugaise. Dans cette interview exclusive accordĂ©e Ă  Record, il revient sans dĂ©tour sur son passage au Sporting, son envie de retrouver un football plus authentique, ses ambitions pour Vianense, mais aussi sur l’accusation de racisme portĂ©e contre lui par l’entraĂźneur de Wrexham, Lamar Jackson.

“J’ai dĂ» me poser les bonnes questions aprĂšs mon dĂ©part du Sporting”

Record : Anibal, vous venez d’ĂȘtre nommĂ© entraĂźneur de Vianense aprĂšs votre licenciement du Sporting. Comment avez-vous vĂ©cu cette pĂ©riode de transition ?

Franchement, ça n’a pas Ă©tĂ© simple. Je n’étais pas en adĂ©quation avec les dĂ©cisions de la nouvelle direction. Mais j’estimais qu’on pouvais convenir d’un dĂ©part mutuel. Quel intĂ©rĂ©t de me virer alors que je ne souhaitait pas rester de toutes façons.

AprĂšs mon dĂ©part du Sporting, j’ai ressenti beaucoup de frustration. J’avais le sentiment d’avoir construit quelque chose, et voir tout s’écrouler du jour au lendemain, ça m’a fait mal. Mais j’ai aussi compris que c’était peut-ĂȘtre l’occasion de me poser les bonnes questions sur ce que je voulais vraiment.

J’ai eu des propositions en Europe et ailleurs, mais aucune ne me parlait vraiment. J’avais besoin de me reconnecter avec mes valeurs, avec un football plus humain. C’est ce qui m’a amenĂ© Ă  accepter le projet de Vianense.

“Je voulais privilĂ©gier ma famille, et Vianense me permet de le faire”

Vous aviez aussi évoqué un besoin de vous recentrer sur votre famille. Cela a-t-il pesé dans votre choix ?

Oui, Ă©normĂ©ment. Ces derniĂšres annĂ©es, j’ai souvent mis ma carriĂšre avant ma famille, et ça a créé des tensions, notamment avec Yessica. Elle a fait Ă©normĂ©ment de sacrifices pour me suivre, et j’avais le sentiment de ne pas ĂȘtre toujours lĂ  quand elle en avait besoin.

Le fait que Vianense soit un projet proche de chez nous a jouĂ© un rĂŽle important. Ça me permet d’avoir une stabilitĂ© familiale, de passer plus de temps avec ma fille, et de ne pas imposer un Ă©niĂšme dĂ©mĂ©nagement Ă  ma famille.

Si en plus ce choix peut permettre à ma femme d’explorer tout ce que peut avoir à lui offrir sa carriùre alors c’est parfait et cela me convient parfaitement.

“Vianense est un club qui a de l’ñme, avec un projet autour de la formation”

Parlons du projet sportif. Pourquoi avoir choisi Vianense, un club en reconstruction ?

Parce que c’est un club qui a une Ăąme. Luciano Peixoto (le propriĂ©taire) m’a prĂ©sentĂ© un projet clair : il veut bĂątir un club basĂ© sur la formation, sur une identitĂ© forte, sur des joueurs qui ont envie de grandir ensemble. Ce n’est pas un club qui va dĂ©penser des millions pour recruter n’importe qui.

J’ai toujours aimĂ© travailler avec les jeunes, et ici, j’ai la possibilitĂ© de dĂ©velopper des talents, de les aider Ă  franchir un cap. Et puis, il y a aussi une certaine libertĂ©. Je ne voulais plus d’un club oĂč l’on me dicte mes choix.

Et vous n’ĂȘtes pas sans savoir que je suis nĂ© comme entraineur ici Ă  Vianense, beaucoup l’ont oubliĂ© mais il y a une quinzaine d’annĂ©es avec le prĂ©dĂ©cesseur de Luciano nous avions fait passer le club de la quatriĂšme Ă  la seconde division en trois ans. Ce club a toujours une place spĂ©ciale dans mon coeur. Ce n’est pour rien si j’ai toujours garder notre villa ici.

“Carlos TĂ©vez ? Un rival, mais je ne ressens aucune rancƓur”

Au Sporting, vous avez Ă©tĂ© remplacĂ© par Carlos TĂ©vez. Avez-vous un sentiment d’injustice ?

Non, pas vraiment. C’est la loi du football. Carlos est un compĂ©titeur, il a fait ses preuves ailleurs et il a eu une opportunitĂ©. Il a toujours Ă©tĂ© opportuniste. Je ne ressens aucune rancƓur, mĂȘme si, Ă©videmment, ça fait toujours un peu mal d’ĂȘtre remplacĂ©. C’est le cycle de la vie d’un entraineur.

Cela dit, ce qui m’a frustrĂ©, c’est plus la maniĂšre dont les choses se sont passĂ©es. J’aurais aimĂ© qu’on me fasse davantage confiance, qu’on nous laisse finir le travail que nous avions commencĂ©.

“L’accusation de Lamar Jackson ? Une incomprĂ©hension malencontreuse”

L’entraüneur de Wrexham, Lamar Jackson (@manthyz), vous accuse de racisme. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?

Je suis tombĂ© des nues en voyant ça. C’est une maladresse terrible et totalement infondĂ©e. Ceux qui me connaissent savent que je n’ai jamais eu le moindre comportement raciste. Je me suis senti attaquĂ© j’ai donc Ă©mis l’hypothĂšse d’une faiblesse d’esprit d’un homme torturĂ© par les commotions nous nous sommes expliquĂ©s depuis.

Je ne veux pas entrer dans les dĂ©tails pour des raisons lĂ©gales, mais ce que je peux dire, c’est que cette affaire est montĂ©e en Ă©pingle sur la base d’un malentendu. Je fais confiance Ă  la justice pour rĂ©tablir la vĂ©ritĂ©. Mais en attendant nous ne pouvons plus ni l’un ni l’autre Ă©voquer ce sujet.

J’ai toujours travaillĂ© avec des joueurs et des staffs issus de toutes les origines, et jamais personne n’a eu Ă  me reprocher quoi que ce soit Ă  ce sujet.

J’ai vu qu’il continuait Ă  parler de moi, Ă©coutez je dois l’inspirer. Un jour nous nous recroiserons peut-ĂȘtre sur un terrain qui sait. En attendant j’ai mieux Ă  faire.

“Je veux bñtir quelque chose de durable ici”

Pour revenir au terrain, quels sont vos objectifs avec Vianense ?

D’abord, stabiliser l’équipe en deuxiĂšme division. Nous ne sommes pas lĂ  pour brĂ»ler les Ă©tapes. Le but est de poser des bases solides, en s’appuyant sur nos jeunes talents. L’objectif est de pouvoir garder au maximum nos talents. Ce ne sera toutefois pas toujours possible mais je souhaite qu’a terme cette acadĂ©mie remporte des titres.

Nous voulons crĂ©er une Ă©quipe compĂ©titive, avec un Ă©tat d’esprit fort. Si nous pouvons viser la montĂ©e Ă  moyen terme, tant mieux, mais nous ne nous prĂ©cipiterons pas.

“Je me sens enfin alignĂ© avec mes valeurs”

Derniùre question : comment vous sentez-vous aujourd’hui, aprùs tous ces bouleversements ?

HonnĂȘtement, je me sens bien. J’ai retrouvĂ© une certaine sĂ©rĂ©nitĂ©. J’ai fait la paix avec le passĂ© et je suis concentrĂ© sur l’avenir.

Vianense est peut-ĂȘtre un petit club par rapport au Sporting ou Ă  mes prĂ©cĂ©dents clubs, mais c’est un club oĂč je me sens alignĂ© avec mes valeurs. Et ça, ça n’a pas de prix. Je pense aussi qu’Hugo, Ruben et moi avions besoin de cela.

Propos recueillis par Record

- Chapitre 566 -
- um inĂ­cio difĂ­cil -
- Chapitre 568 -
Coming SOON - 28/02
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Il est bénévole ou menteur? :sac:

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C’est quoi l’histoire avec Lamar Jackson ? j’ai du rater un Ă©pisode


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Ah bah bravo, des accusations de racisme
 :sweat_smile:

DĂ©but un peu compliquĂ©, mais logique aussi, il faut le temps de mettre sa patte et ce n’est pas le mĂȘme niveau, le coach aussi doit s’adapter

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Pas Ă©vident ce dĂ©but de saison, mais c’était plus ou moins attendu vu la jeunesse de l’effectif. Mais c’est aussi ce qui leur permettra de progresser :+1:
Par contre, ce serait mĂȘme pas Ă©tonnant que Tevez ait fait le dĂ©placement pour assister Ă  la dĂ©faite de ton Ă©quipe contre l’équipe B du Sporting :sweat_smile:

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Pas Ă©vident le dĂ©but de saison mais Anibal doit aimer ça ! Il va devoir travailler et se creuser les mĂ©ninges. C’est Ă  ce moment lĂ  qu’il va nous faire exploser des pĂ©pites :smiley:

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@toopil presque bénévole vu son salaire à Vianense :sadpepe:

@VertPourToujours Je te mets un rĂ©cap dans le premier post mais en gros c’est un sous rĂ©cit croisĂ©s d’intĂ©ractions entre Lamar Jackson de la story Wrexham de @Manthyz et Anibal ici.

@Tiien Accusations complĂ©tement infondĂ©s :dsk: Oui c’est logique, ça va venir je m’inquiĂšte pas outre mesure.

@alexgavi En effet c’était attendu. C’est bien possible qu’il se soit incrustĂ© en tribunes ce fdp :sac: mais on va le retrouver bien assez vite :sac:

@CaptainAmericka Anibal aime ça clairement. Et puis Vianense restait un unfinished business en soit.

- Anibal Guimarães plebiscité, une surprise polémique -

Par Record, média sportif portugais

Les Awards du football portugais ont rĂ©servĂ© une surprise de taille cette annĂ©e. À la stupĂ©faction gĂ©nĂ©rale, Anibal GuimarĂŁes a Ă©tĂ© sacrĂ© meilleur entraĂźneur de la saison passĂ©e, rĂ©compensant son travail lors de son passage au Sporting Clube de Portugal, oĂč il avait permis aux Lions de terminer Ă  la 3ᔉ place de la Liga Betclic.

Un choix inattendu, d’autant plus que GuimarĂŁes avait Ă©tĂ© licenciĂ© en fin de saison, remplacĂ© par Carlos TĂ©vez. L’ancien coach du Sporting n’était mĂȘme pas prĂ©sent Ă  la cĂ©rĂ©monie, ne s’attendant pas Ă  recevoir un prix aprĂšs une saison sans titre.

Si cette consécration a surpris, elle a aussi divisé le monde du football portugais, déclenchant une vague de réactions contrastées.

Parmi les détracteurs de cette élection, Carlos Tévez, actuel entraßneur du Sporting, et Andreï Shevchenko, coach du Benfica, ont été les plus virulents.

Tévez, fidÚle à son franc-parler, a exprimé son incompréhension avec son style bien à lui.

Je ne comprends pas. Anibal a fini troisiĂšme, il n’a rien gagnĂ©, et il reçoit ce prix ? SĂ©rieusement, c’est quoi ces conneries ? Si encore il avait fini troisiĂšme avec un petit club mais avec le Sporting


De son cÎté, Shevchenko, qui avait mené Benfica à une saison plus aboutie , a été tout aussi critique.

Il y avait des entraĂźneurs qui mĂ©ritaient bien plus cette rĂ©compense. Ce choix n’a aucun sens.

Les critiques ont redoublĂ© lorsque certains ont fait remarquer Ă  TĂ©vez que le vote provenait des entraĂźneurs et des capitaines des clubs du championnat. L’Argentin, fidĂšle Ă  son tempĂ©rament explosif, a sĂšchement rĂ©pondu Alors ils ont de la merde dans les yeux.

MalgrĂ© les critiques, le sacre de GuimarĂŁes s’explique par plusieurs facteurs. Certes, il n’a pas remportĂ© de trophĂ©e, mais son travail au Sporting avait Ă©tĂ© reconnu pour plusieurs raisons :

‱ Il avait pris en main une Ă©quipe en crise et l’avait menĂ©e Ă  la 3ᔉ place, malgrĂ© un contexte difficile marquĂ© par des tensions internes et des restrictions budgĂ©taires.

‱ Sous ses ordres, plusieurs jeunes joueurs avaient explosĂ©, notamment des talents issus de la formation du club.

‱ Il avait maintenu le Sporting compĂ©titif malgrĂ© les dĂ©parts de plusieurs cadres en dĂ©but de saison.

Apparemment, ces Ă©lĂ©ments ont convaincu ses pairs, qui ont prĂ©fĂ©rĂ© saluer un entraĂźneur ayant fait des miracles avec des ressources limitĂ©es, plutĂŽt que de rĂ©compenser un technicien ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un effectif taillĂ© pour gagner.

ContactĂ© par Record, Anibal GuimarĂŁes n’a pas souhaitĂ© rĂ©agir immĂ©diatement Ă  cette distinction ni aux critiques qui ont suivi. Selon son entourage, il aurait Ă©tĂ© surpris en apprenant la nouvelle et n’aurait pas pris la peine de se dĂ©placer Ă  la cĂ©rĂ©monie, ne s’attendant pas Ă  ĂȘtre rĂ©compensĂ©.

Depuis sa prise de fonction Ă  Vianense, oĂč il tente de reconstruire un club relĂ©guĂ©, GuimarĂŁes s’est montrĂ© discret et concentrĂ© sur son nouveau projet.

Mais une chose est certaine : cette rĂ©compense, loin de faire l’unanimitĂ©, continuera de faire parler dans les semaines Ă  venir .

L’élection d’Anibal GuimarĂŁes relance une fois de plus le dĂ©bat sur la maniĂšre dont ces distinctions sont attribuĂ©es. Doit-on rĂ©compenser le travail d’un entraĂźneur mĂȘme sans titre ? Ou ce prix devrait-il revenir Ă  celui qui a dĂ©crochĂ© le championnat ou un trophĂ©e ?

Une question qui, si l’on en croit les rĂ©actions de TĂ©vez et Shevchenko, n’a pas fini d’alimenter la polĂ©mique


- Chapitre 567 -
- « Me recentrer sur moi mĂȘme Â» -
- Chapitre 569 -
Coming SOON - 01/03
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bravo pour la rĂ©compense ! mĂȘme si Anibal a l’air de ne rien avoir Ă  foutre 

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" Un peu comme mon entraineuse qui a eu la récompense de la ligue en étant 7eme "

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Oh le beau pied de nez à Carlito :pasrire: Ca l’occupera quelques jours au moins :joy:

Bravo Ă  Anibal !

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Je ne sais pas si cette récompense est vraiment méritée en ce moment mais elle a au moins le mérite de faire parler :grin:

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C’est pas comme si Anibal avait choisi qu’on lui octroie la rĂ©compense :sweat_smile:
Beaucoup d’amertume chez les rivaux !

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@celiavalencia bah c’était pas du tout attendu et Anibal a vite voulu tourner la page Sporting.

@CaptainAmericka CHEH comme on dit :hoho:

@Rhino Franchement non. Au vue le saison Shevchenko avec Benfica ou Tevez avec Gil Vicente le méritait plus à mon sens.

@alexgavi ah bah oui il choisit pas.

- Yessica part à Barcelone jusqu’en fin de saison -

La nouvelle Ă©tait tombĂ©e comme un coup de tonnerre dans le quotidien dĂ©jĂ  fragile d’Anibal GuimarĂŁes. Netflix avait choisi Yessica pour tourner un film d’action aux cĂŽtĂ©s de Miguel Bernardeau, l’un des acteurs espagnols les plus en vue du moment. Un rĂŽle majeur, une opportunitĂ© en or pour relancer sa carriĂšre Ă  l’international.

Le tournage se dĂ©roulerait Ă  Barcelone et durerait plusieurs mois , ce qui signifiait que Yessica allait devoir s’installer en Espagne jusqu’à la fin de la saison .

Si Anibal Ă©tait fier d’elle et comprenait son besoin d’émancipation professionnelle, il n’en restait pas moins affectĂ© par la situation. Leur relation, dĂ©jĂ  mise Ă  rude Ă©preuve par son propre parcours mouvementĂ© dans le football, se retrouvait confrontĂ©e Ă  une nouvelle Ă©preuve : la distance.

La perspective de passer la majeure partie de l’annĂ©e loin d’elle le troublait profondĂ©ment. Ils avaient dĂ©jĂ  connu des moments de tension, des discussions compliquĂ©es, mais cette fois, c’était diffĂ©rent. Ils allaient devoir apprendre Ă  vivre sĂ©parĂ©s.

Lorsqu’elle lui avait annoncĂ© la nouvelle, il avait d’abord tentĂ© de masquer sa frustration. « C’est une belle opportunitĂ©, Yessica. Tu la mĂ©rites Â», avait-il dit d’un ton mesurĂ©.

Mais au fond, il n’avait pas pu s’empĂȘcher de ressentir une sorte de vide. Il savait que ce rĂŽle comptait pour elle, qu’elle voulait reprendre le contrĂŽle de sa carriĂšre, mais il avait espĂ©rĂ©, secrĂštement, qu’ils pourraient retrouver une stabilitĂ© aprĂšs toutes les turbulences des derniers mois.

Dans les jours qui suivirent, leurs Ă©changes devinrent de plus en plus froids. « Et Beatriz dans tout ça ? Â» demanda-t-il un soir alors qu’ils dĂźnaient en silence.

« Tu es lĂ  pour elle Â», rĂ©pondit Yessica, le ton neutre. « Je te fais confiance Â».

« Oui, mais elle va sentir ton absence
 Â» lui rĂ©pondit-il avec candeur.

« Et elle sent dĂ©jĂ  la tienne quand tu passes ton temps Ă  penser Ă  ton travail, Anibal Â».

Le ton n’était pas montĂ©. Il n’y avait pas de cris, pas d’explosion soudaine. Juste une distance Ă©motionnelle qui s’installait insidieusement entre eux.

MalgrĂ© tout, Anibal lui fit une promesse. « Je prendrai soin de Beatriz, ne t’inquiĂšte pas Â».

Il ne voulait pas que leur fille ressente les tensions sous-jacentes entre eux. Il voulait lui offrir un environnement stable, mĂȘme si lui-mĂȘme ne savait pas encore comment gĂ©rer cette nouvelle situation.

Yessica, de son cĂŽtĂ©, savait qu’elle laissait derriĂšre elle une situation inachevĂ©e, mais elle ne pouvait pas reculer. « Merci, Anibal Â», dit-elle simplement.

Et ce fut tout. Pas d’embrassade intense, pas de mots chargĂ©s d’émotion. Juste une promesse, peut-ĂȘtre une derniĂšre lueur d’engagement dans un couple qui semblait glisser lentement vers un inconnu incertain.

Le jour du dĂ©part, Anibal accompagna Yessica Ă  l’aĂ©roport avec Beatriz. « Tu vas ĂȘtre sage avec papa, ma chĂ©rie Â», dit-elle en embrassant tendrement sa fille.

Anibal resta un peu en retrait, les mains dans les poches. Lorsqu’elle se tourna vers lui, il esquissa un sourire forcĂ©. « Bon tournage, Yessica Â».

Elle hocha la tĂȘte, puis s’éloigna, tirant sa valise derriĂšre elle.

Alors qu’il regardait l’avion s’envoler, Anibal se demanda si leur amour pourrait supporter la distance, les ambitions, et les sacrifices qu’ils faisaient l’un pour l’autre .

Pour l’instant, il n’avait pas la rĂ©ponse.

- Chapitre 568 -
- Une surprise polémique -
- Chapitre 570 -
Coming SOON - 01/03
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Il semble que l’éloignement n’est soit plus seulement physique :grimacing:
Et puis, s’il y a Miguel en plus :hushed:

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Putain naaaaaan
 Le seul truc de bien chez Anibal c’était son histoire avec Yessica et leur fille Beatriz (qui change de prĂ©nom quand bon lui semble :pasrire: )

Non si tu termines le couple, comment on va faire nous les fans ??? :sob:
Parce que lĂ , c’était clairement plus froid & dur que l’iceberg dans Titanic
 :sac: :cold_face:

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Cela sent la fin d’une relation avec Yessica car mĂȘme plus de passion avec la discussion.

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L’amour dure 3 ans parait-il. Ca aura Ă©tĂ© un peu plus long pour notre entraineur prĂ©fĂ©rĂ© mais toute bonne chose a une fin :siffle:

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Allez, on glisse sous les draps et tout ira mieux :sac:

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Réponses aux lecteurs

@alexgavi c’est ce qu’il semble. Avoir ce que l’avenir leur rĂ©serve.

@CaptainAmericka mdr, on verra ce que l’avenir leur rĂ©serve peut ĂȘtre que l’iceberg va fondre ? :no:

@Waffle68 ça semble assez compliqué il est vrai.

@Rhino c’est pas faux.

@toopil mais sous les draps avec qui ? :sac:

- Une SoirĂ©e de Prestige Ă  l’Emirates -

Anibal GuimarĂŁes n’avait pas mis longtemps Ă  accepter l’invitation de Javi SĂĄnchez, son ami et ancien adjoint, dĂ©sormais entraĂźneur du Real Valladolid. Ce dernier l’avait conviĂ© Ă  assister avec sa fille Beatriz Ă  une rencontre de prestige en Ligue des Champions face Ă  Arsenal, un match qui s’annonçait palpitant, d’autant plus que les gunners, rĂ©cemment sacrĂ© champion du monde des clubs, Ă©tait en pleine ascension sur la scĂšne europĂ©enne.

InstallĂ© en tribune VIP, Anibal observait avec admiration le travail accompli par Javi. Son ami avait su transformer Valladolid en une machine redoutable, une Ă©quipe compĂ©titive capable de faire trembler les plus grands clubs europĂ©ens. Mais face Ă  eux, Arsenal n’avait pas l’intention de se laisser impressionner malgrĂ© le dĂ©but de saison de fou de Valladolid.

DĂšs le dĂ©but de la rencontre, le Real Valladolid se heurta Ă  un mur. Le gardien londonien, Ivano Di Giacobbe, longtemps impassable, enchaĂźnait les arrĂȘts de grande classe, repoussant toutes les tentatives espagnoles avec une sĂ©rĂ©nitĂ© dĂ©concertante.

Et comme souvent dans ces matchs de haut niveau, c’est Arsenal qui ouvrit le score contre le cours du jeu. Sur un coup franc magistral en pleine lucarne, Di Giacobbe lui-mĂȘme surprit tout le stade en s’offrant un but digne des meilleurs spĂ©cialistes. Anibal, stupĂ©fait, Ă©changea un regard avec Javi sur le banc.

« Ce gardien est un monstre Â», murmura-t-il.

Mais Valladolid n’était pas du genre Ă  abandonner. PortĂ© par son public venu en masse, le club valencian poussa encore et encore. Il fallut attendre la deuxiĂšme pĂ©riode pour voir Diego Mauricio percer enfin la muraille londonienne, Ă©galisant d’un tir puissant aprĂšs un superbe mouvement collectif.

Et puis, Ă  quelques minutes du terme, la tribune visiteurs de l’Emirates explosa lorsque JoaquĂ­n FernĂĄndez, star montante de Valladolid, plaça une tĂȘte imparable sur corner, donnant une victoire prĂ©cieuse au club espagnol.

Le coup de sifflet final libĂ©ra tout le staff. Javi SĂĄnchez pouvait savourer : son Ă©quipe venait de prouver une nouvelle fois qu’elle avait toute sa place parmi l’élite europĂ©enne.

AprĂšs la rencontre, Javi invita Anibal Ă  partager un repas, en compagnie de plusieurs anciens joueurs qu’ils avaient cĂŽtoyĂ©s ensemble. Diego Mauricio, buteur du soir, Ă©tait Ă©videmment prĂ©sent, tout comme Hiraoka et PaixĂŁo, d’anciens protĂ©gĂ©s qui avaient marquĂ© leur passage sous la direction d’Anibal. Beatriz elle Ă©tait Ă  l’hotel babysittĂ© par la fille de Javi.

Assis autour d’un bon vin espagnol, les anecdotes et les souvenirs fusĂšrent rapidement. « Tu te rappelles quand tu nous a ramenĂ© Hiroto Â» ? lança Javi en riant. On disait qu’il n’avait pas la carrure, et maintenant regarde-le !

« Je me rappelle surtout que c’est moi qui ai insistĂ© pour que tu le prennes sous ton aile Ă  l’époque Â», rĂ©pondit Anibal en plaisantant.

Les rires Ă©clatĂšrent autour de la table. L’ambiance Ă©tait dĂ©tendue, presque nostalgique. Tous savaient qu’ils avaient parcouru un long chemin depuis leurs dĂ©buts, et voir leurs carriĂšres Ă©voluer de cette maniĂšre avait quelque chose de gratifiant.

Anibal, pourtant engagĂ© Ă  Vianense, sentit une pointe d’émotion. Le haut niveau lui manquait-il dĂ©jĂ  ? Peut-ĂȘtre. Mais il savait aussi qu’il Ă©tait lĂ  oĂč il devait ĂȘtre en ce moment.

La soirĂ©e se prolongea tard, entre discussions tactiques, souvenirs de vestiaire et ambitions pour l’avenir. Mais une chose Ă©tait sĂ»re : Valladolid Ă©tait dĂ©sormais une place forte du football europĂ©en, et Javi SĂĄnchez prouvait Ă  chaque match qu’il en Ă©tait le digne architecte aprĂšs Anibal et Pep.

Quant Ă  Anibal, il savait qu’il pouvait ĂȘtre fier du parcours de son ami. MĂȘme si leurs chemins les avaient menĂ©s Ă  des projets diffĂ©rents, leur complicitĂ© restait intacte, et cette soirĂ©e le leur rappelait mieux que n’importe quel trophĂ©e.

- Chapitre 569 -
- Yessica part Ă  Barcelone -
- Chapitre 571 -
Coming SOON - 02/03
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Sacré match !!
Toujours surpris que ce gardien marque des buts :joy: Il en est Ă  combien dans sa carriĂšre lĂ  ?

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