14 décembre 2020 : Stade Saputo
« Je vous présente le nouvel entraîneur de l’Impact de Montréal : Mark Beaubien ! »
Le directeur sportif de l’Impact, Olivier Renard, vient de confirmer mon recrutement auprès du parterre de journalistes présents aujourd’hui, incluant la spitante Catherine Paquette. Par contre, si les présentateurs habituels de TVA Sports sont là , Olivier A. Martineau, Frédéric Lord et Vincent Destouches (de gauche à droite).
Pas de trace d’Hassoune Camara par contre, ni de l’envoutante et hypnotisante Frédérique qu’il me tarde de rencontrer…
Journaliste 1 : Mark Beaubien, tout d’abord bienvenue.
Mark : Merci.
Journaliste 1 : Vous n’êtes pas tout à fait un inconnu en MLS puisque vous avez déjà joué à Dallas dans les années 90. Vous êtes aussi passé par Orlando et DC United comme entraîneur avant de réaliser de grandes choses en Russie. En tant que québécois d’adoption, pourquoi ce retour aux sources ?
Mark : C’est un secret pour personne, je suis un grand partisan de l’Impact, malgré ses errements depuis son accession à la MLS, si on excepte la période Didier Drogba. Ce sont justement ces errements qui m’ont poussé à revenir à Montréal pour prendre en main le club de mon cœur, et d’enfin le faire sortir du marasme.
Journaliste 1 : Vous pensez donc faire mieux que Thierry Henry ?
Mark : Soyons honnêtes : Thierry Henry n’a pas eu de chance. Il n’a pas entraîné Montréal, il a passé son confinement à Montréal, rien de plus. Sans cette pandémie, tout aurait été très différent.
Journaliste 2 : Vous arrivez à Montréal alors que la saison prochaine s’annonce difficile. En effet, les preneurs au livre placent l’Impact bon dernier, même derrière Austin, l’équipe d’expansion. Comment compter vous redresser le bateau ?
Mark : Je commencerai par virer le directeur sportif.
Quelques rires, gênés pour la plupart, se font entendre dans la salle de presse. Je me retourne vers Olivier Renard. Il hoche la tête de gauche à droite, les yeux fermés, un léger sourire aux lèvres. Il est temps de reprendre la parole :
« Vous ne m’avez pas cru j’espère ? Olivier est un ami, c’est d’ailleurs lui qui m’a contacté pour le poste de coach de l’Impact. Nous nous sommes croisés il y a quelques bonnes années au Standard, il y a un grand respect mutuel entre nous. Il va de soi que, sans lui, je ne serais probablement pas assis ici.
– En tout cas, tu n’as pas changé Mark, ajoute-t-il.
Mark : Bon, pour revenir à votre question, je compte revoir de fond en comble la masse salariale de l’équipe, horriblement répartie. Plusieurs joueurs ont déjà été avertis qu’ils risquaient fort de devoir se trouver un autre club. Je veux équilibrer les comptes, dégager des fonds pour recruter où c’est nécessaire. Tester aussi les jeunes du club. On a de nombreux jeunes issus de l’académie mais reste à voir s’ils sont à la hauteur. Bref, il va y avoir du changement. Les preneurs au livre peuvent rigoler, mais ils riront moins la saison prochaine, je vous le dis. En attendant, soyons francs : je ne peux rien vous promettre cette saison.
Journaliste : Certains prétendent qu’une réputation sulfureuse vous précède, et que vous êtes plus prompt à passer du temps dans le milieu de la nuit qu’à l’entraînement aux aurores. Est-ce vrai ?
Mark : Ne croyez rien de ces balivernes et billevesées. Quelque racontar de jaloux probablement.
Journaliste : Demain commence officiellement la saison 2021 avec la Draft d’expansion. Comment voyez-vous la suite des événements ? Comment pensez-vous gérer l’intersaison ?
Mark : On doit se renforcer, c’est une certitude. Reste à voir comment et avec qui. J’ai bien deux ou trois pistes en vue mais rien de précis encore.
Journaliste : On dit que vous aimez recruter dans les pays où vous êtes passés. Doit-on s’attendre à une russification de l’Impact ?
Mark : Pas de prime abord, mais c’est certain que j’aime recruter dans les championnats que je connais, cela évite les mauvaises surprises.
Journaliste : Donc, si je comprends, nous devrions voir des Russes, des Sud-Africains et des Belges débarquer à l’impact.
Mark : Je suis certain qu’Olivier ne verra pas d’inconvénients à recruter belge. Comme anciens gardiens de buts, nous avons d’ailleurs un prospect en vue. Pour les Russe c’est à voir mais je n’exclus rien. Puis, je compte aussi recruter local, notamment au moyen de notre excellente académie, sans oublier les Américains qui composent la colonne vertébrale de notre ligue.
Journaliste : On vous dit très autoritaire à l’entraînement, les joueurs devront travailler dur. Cela fonctionne sans doute en Russie, mais au Québec ?
Mark : Je ne peux pas promettre de russification de l’effectif, mais attendez-vous à voir une Poutinisation de la gestion du club !
Journaliste : Est-ce vrai que vous allez également devenir le sélectionneur de l’équipe nationale canadienne ?
Mark : Oui, en effet.
Journaliste : Vous n’avez jamais caché vos aspirations politiques. Comment un Souverainiste convaincu comme vous, qui a toujours pourfendu l’ingérence du gouvernement fédéral dans les affaires québécoise, va-t-il pouvoir unifier le Canada derrière lui ?
Mark : Je milite en effet pour un Québec indépendant, libre de ses choix et libéré du joug canadien qui lui dicte quoi faire, avec mépris qui plus est dans le cas de Justintin Trouduc, mais tant que le Québec est dans le Canada, cela reste mon pays. Puis, je ne suis pas l’ennemi du peuple canadien, je suis juste un amoureux du peuple Québécois libre !
Journaliste : Mark, pour finir, qu’est-ce que cela vous fait de revenir à Montréal ?
Mark : Une chanson vaut mille mots…
Quelle magnifique chanson de Robert Charlebois…
Vous l’avez compris, les choses sérieuses commencent !
J’ai bidouillé la base de données pour être franc, et j’ai acheté l’éditeur in-game. La MLS doit posséder un God of Transactions pour rester compétitive sur la durée. Malheureusement. D’ailleurs, Austin aura déjà besoin d’un petit coup de pouce pour avoir un effectif assez étoffé au début de saison.
Cet éditeur in-game ne servira qu’à aider les autres clubs à rester compétitifs et surtout assez fournis, en aucun cas et d’aucune façon pas à aider l’Impact.
La suite bientôt… Enfin, cela dépend de la conférence de presse de 17h aujourd’hui, car on s’enligne vers (québécisme signifiant se diriger vers) un confinement sévère dès samedi. Trop de temps pour jouer, pas assez pour poster alors…
Je suis en tout cas certain que les puristes, esthètes et autres amoureux de l’Art seront ravis de revoir la belle Québécoise prénommée Krystelle… Sans oublier les autres… Un petit tour des beautés québécoises au programme !