A mes p'tits canaris
@alexgavi Je ne m’attendais pas à démarrer aussi fort je t’avoue !
Haha, j’aimerai tellement…
@Coach_Arribas Les débuts parfaits dans ce nouveau stade flambant neuf ! 
Belle observation… En effet, Gyasi et Wölfinger rencontrent quelques difficultés en ce début de saison. Le ghanéen est embêté par des petites blessures à répétitions et l’allemand n’est pas du tout efficace devant le but… Dans le jeu, ils ne sont pas non plus les plus en vue, alors ils se partagent le temps de jeu, voire, le partagent avec d’autres.
Les latéraux par contre revivent oui, en effet ! Ils sont omniprésents ! 
@toopil Rien à redire !
Nos retrouvailles avaient été folles entre lui et moi, comme si je n’étais jamais réellement parti. Dès mon arrivée, je lui avais fait comprendre que je comptais sur lui et qu’il était un pilier de l’équipe. L’avantage de mon rôle aujourd’hui c’est que j’ai joué avec la majorité des joueurs encore présents, donc je sais ce dont ils sont capables. Et REDGY (HAABO) fait partie de ces joueurs capables de changer le cours d’un match sur une action, un geste, une décision. Et puis quel meneur d’hommes il est ! Il n’hésite jamais à prendre la parole, même lorsque le sujet est délicat. Il a ce savoir-faire dans ses prises de parole qui fait que tout le monde l’écoute, peu importe que l’on soit d’accord avec lui ou non.
Il faisait déjà chaud ce matin quand j’attrapai mon téléphone et composai son numéro. Il était tôt, 8h15, mais je savais qu’il était déjà réveillé. Il est un grand professionnel et fait attention à son rythme de vie. Il décrocha à la seconde sonnerie.
«REDGY, bonjour, comment vas-tu ? Je sais que je ne te réveille pas ! » lui dis-je d’un ton amical.
Je sentais son énergie positive à travers le téléphone.
«Oh ANDY, déjà debout ? T’es tombé du lit ou quoi ? » me répondit-il dans sa bonne humeur habituelle. «Que puis-je faire pour toi ? Tu te rappelles que tu nous as donné un jour OFF quand même ? »
«Haha oui je m’en souviens, ne t’inquiète pas, je ne vais pas te demander de venir t’entraîner aujourd’hui. Non, si je t’appelle, c’est parce que j’aimerai te voir aujourd’hui, en mode OFF justement. Ça te dirait de passer boire un verre à la maison avec ta petite famille ? »
Il n’hésita pas une seconde avant de répondre.
«Carrément Coach ! J’en parle à Mylena et je te tiens au courant. Merci de l’invitation ! ». Il laissa traîner un léger silence. «Tu ne vas pas m’annoncer une mauvaise nouvelle tout de même ? »
«Non, loin de là, bien au contraire ! Et puis c’est l’occasion de partager un moment en dehors du club ensemble, comme à l’époque où je jouais. »
«Ah oui, à l’époque des dinosaures ! » s’exclama t-il en riant.
«Attention mon vieux, je te rappelle que t’es proche de la retraite toi aussi avec tes 29 balais. » lui répondis-je en riant à mon tour.
«Allez, je te tiens au courant. À toute à l’heure ! » finit-il en raccrochant.
J’ai reçu le message de mon capitaine dans la matinée : “C’est bon pour nous ANDY, nous serons là pour 15h30 avec Mylena et Selena. Elle est ravie de revoir son parrain ! ”. Moi aussi j’étais ravie de revoir ma filleule. Cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu. A présent, elle approchait de ses 5 ans cette petite. Je répondis par la positive et me dirigea dans le salon pour avertir mon épouse.
Comme toujours, HAABO était ponctuel et à 15h30 pétante, la cloche sonna à l’entrée. J’ouvris la porte et une belle petite métisse aux yeux d’un bleu éclatant me sauta dans les bras.
“Parrain !!! ” me cria de joie SELENA dans les oreilles.
Impossible de la repousser tellement elle était toute joyeuse.
“Oh mais ne serait-ce pas la plus belle filleule de 5 ans de la Loire Atlantique ? ” demandais-je dans le vent comme si elle n’était pas là.
Des accolades chaleureuses entre nos deux familles. On s’appréciait beaucoup en dehors du terrain REDGY et moi-même, et nos familles avaient appris à se connaître depuis le temps, pour devenir les meilleurs amis du monde. Malgré nos 12 ans d’écart, nous avons noué une relation très particulière durant les 10 saisons où nous avons évolué ensemble. Je l’ai tout de suite pris sous mon aile et il m’a très vite considéré comme son grand frère. Nos liens se sont renforcés au fur et à mesure des années passées ensemble et c’est comme ça que notre amitié est née.
Cela faisait à présent une bonne heure que nous étions assis tous ensemble à rire et discuter du bon vieux temps. C’est alors que je décida d’aborder le sujet précis pour lequel je l’avais fait venir.
“REDGY, tu veux bien me suivre s’il te plait ? Je vais remplir les pichets dans la cuisine. ”
Sans même avoir besoin de répondre, il comprit tout de suite le sens de ma phrase et se leva pour me suivre. A vrai dire, même un malvoyant aurait vu mes appels de phare. Niveau discrétion, on repassera.
“Bon, mon gars, t’as vu ce début de saison que tu nous réalises là ?! C’est quoi ton secret ? ” lui lançais-je en lui tapotant l’épaule.
“Pour être honnête ? Toi ! Ta tactique, tes consignes ! Tu as transformé notre poste et tu nous as donné deux fois plus de responsabilités avec VINCENT, et vu nos profils, c’est exactement ce qu’il nous fallait ! On n’est jamais meilleurs que quand on doit prouver qu’on a le niveau pour porter l’équipe. ”
“Combien de temps ça va durer cette magnifique période ? “ lui demandai-je, abordant à présent un autre sujet plus délicat. “Tu sais que tu es observé depuis de longues semaines par de sacrés clubs et tu as été l’un des premiers à me parler de départ. Il est donc légitime de me poser cette question : vais-je pouvoir encore compter sur toi au-delà du mois d’Août ? ”
Etrangement, REDGY garda son sourire habituel et m’attrapa par les deux épaules en me secouant gentiment.
“Sacré ANDY ! C’est grâce à toi que je suis le meilleur buteur de la Ligue 1 en à peine 5 matchs et que je me régale dans cette nouvelle façon de jouer, que je peux continuer d’être appelé avec les Bleus et tu penses que je vais partir comme un voleur ? ”. Il s’arrêta un instant en me regardant droit dans les yeux. “Tu es mon meilleur ami, le parrain de ma fille et à présent mon entraîneur. Sache une chose : je resterai au club tant que tu voudras encore de moi. ”
Rassuré par ses paroles, je le pris dans mes bras, soulagé et le remercia. Il venait de m’enlever une belle épine du pied en me confirmant son amour pour le club et pour moi par la même occasion. Je me suis dit à cet instant que si lui décidait de rester, alors d’autres prendraient exemple sur lui et resteraient aussi.
En allant retrouver les filles, il se retourna vers moi et m’annonça : “Tu sais, si j’ai dit ça lors de ton premier jour, c’est parce que j’étais sûr que WILLIAM allait faire parler son expérience et montrer aux jeunes que des fois, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Mon intention a toujours été de retravailler avec toi et nous sommes beaucoup dans mon cas. Nous sommes tous très heureux de te retrouver ANDY, sois en sûr. ”
Ces derniers mots venaient de terminer une discussion ô combien importante à mes yeux, que je ne regrettais pas d’avoir entamée. A présent, je pouvais retourner profiter de ma filleule et de mes amis en totale sérénité car je venais d’avoir la confirmation que j’étais très bien entouré. Et il n’y a pas mieux pour garder la confiance.
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, qui ne réalise pas le meilleur début de saison de son histoire. De mon côté, je me creusais la tête pour trouver l’identité de mon attaquant… et donnait confiance à ALVES. Mais encore une fois, ce ne sont pas les offensifs qui ont scoré. VINCENT DUPUIS a ouvert le score dès les premières secondes ! Il ne fallait pas arriver en retard. Même moi je n’avais pas encore eu le temps de m’asseoir sur le banc. Mais une absence de concentration a permis aux Sang et Or de revenir à égalité. Donc comme d’habitude ces dernières semaines, c’est MILAN KAVCIC qui nous a sortis d’une situation périlleuse en inscrivant le but de la victoire.
