Et voilà… suspense…
Mais bordel, tu vas arrêter de nous laisser dans un tel suspens
Avec autant de bordel, obligé de raconter quelque chose d’héroïque pour contre-balancer !
rhaaaa ! tu nous coupe encore en plein milieu !
tu veux te lancer dans le style cliffhanger au cinéma ?
Tout le monde attendait, le supense était insoutenable … Mais tout ce qui sortit de la bouche de Teanuanua fut : « Excusez-moi, mais j’vais pisser. »
Il nous refait le coup du suspense
C’est quand même un bon ami le Teanuanua, dans la friendzone la plus totale, mais tout de même serviable
A la mi-temps, il se leva et prit la parole : « Les gars, j’ai besoin de me faire remarquer, même si je reste sur le banc. Pendant que vous êtes là, à douter, moi je m’éclipse quelques minutes, et je vais aller chier dans les cages du gardien chinois »
"Et c’est alors que, contre toute attente, Teanuanua se leva. Un geste inattendu. Tous les regards se tournèrent vers lui.
« Temehani, j’ai confiance en toi ! Tu vas y arriver ! Défonce les, défonce les comme Alessio défonce ta soeur, vas-y, ne te retiens pas… Oups »
Et il sorti du vestiaire en faisant des grands doigts d’honneurs à tout le monde
ohhhhhhhh @alexgavi et @CaptainAmericka honte à vous mécreants.
Notre petit Teanuanua et trop gentil pour réagir comme ça enfin !!
Quoi que… peut-être est-il enfin entrain de se forger un caractère…
Te mau pahonoraa a te feia tai'o
@Tiien Oui, mais sinon, ça fait des chapitres trop long
@Pikouse C’est soit ça, soit vous avez un roman à lire
@Sythax Teanuanua n’est jamais héroïque
@celiavalencia je vais adapter la story au cinéma, bonne idée
@Manthyz J’imagine la scène
@alexgavi un bon ami, oui. En même temps, il n’avait qu’à la choper avant
@CaptainAmericka Je ne connais pas ce Teanuanua-là
@VertPourToujours Se forger un caractère, oui. Mais se mettre un vestiaire à dos, c’est peut-être encore un peu trop tôt
Teanuanua se leva brusquement, brisant le silence pesant du vestiaire : "Temehani, j’espère que tu n’es pas fier de toi.
Temehani releva la tête, interloqué, et murmura, surpris : « Tea? »
Mais son ami ne lui laissa pas le temps de réagir : « Je te connais depuis qu’on est mômes. On a passé les tests de sélection ensemble. On a tout vécu ensemble sur Mangareva. Mais là, je te pose une vraie question : jusqu’à quand tu comptes jouer en dedans, Temehani ? »
Un frisson parcourut la pièce. Les joueurs se regardèrent, surpris par cette attaque frontale. Temehani, lui, resta silencieux.
Teanuanua poursuivit, plus déterminé que jamais : « J’espère que tu te rends compte de ce qui se joue aujourd’hui. On n’est pas là pour faire joli. On doit gagner. Pas seulement pour nous, mais pour la Polynésie. On est venus ici pour représenter notre peuple, nos îles. Et je suis persuadé que tu peux faire mille fois mieux que ce que tu as montré. »
Sa voix résonnait dans les murs du vestiaire. Même Teva Snow ne disait rien, croisant les bras, un léger sourire en coin, curieux de voir où cela allait. Teanuanua continuait son monologue: « Mais je vais te le dire franchement : je suis déçu. »
Il leva le bras et pointa Temehani du doigt, sans détour : « Depuis le début de la compétition, tu ne fais qu’adapter ton jeu à celui des autres, qui sont loin d’être performants pour une Coupe du Monde. Et je m’inclus dedans. Et le pire ? C’est que tu t’en contentes. »
Il haussa encore le ton, le regard brûlant : « Temehani, tu comptes encore longtemps rester dans la médiocrité ? Du banc, je veux voir un jeu digne de l’élite mondiale ! Digne d’un joueur de Ligue 1, digne d’un mec qui représente la Polynésie sur la plus grande scène du foot ! »
Puis, il se rassit lentement, laissant retomber la tension dans un souffle plus calme : « Continue comme ça si tu veux. Peut-être qu’on passera le tour. Mais on ne verra jamais la vraie Coupe du Monde, la vraie gloire, celle que notre peuple mérite. »
Un silence de plomb s’installa dans le vestiaire. Temehani, les mains jointes, baissa à nouveau la tête, bouleversé. Personne n’osait bouger.
Teva Snow brisa finalement le silence : « Allez ! Fini les beaux discours. C’est l’heure. Allez les gars… On y retourne. Montrez-leur ce que c’est, le football polynésien. »
Le coup d’envoi de la seconde période était lancé. Assis à côté de Teanuanua, Alessio dit à son ami: « Je ne t’avais jamais vu dans une telle colère. Et t’en prendre à Temehani, notre capitaine… Personne n’aurait osé. Mais tu le connais mieux que nous et je suis persuadé que tes mots résonnent dans son esprit. »
Sur la pelouse, Tahiti se projeta immédiatement vers l’attaque, déterminé à revenir au score. La Chine, surprise par cette agressivité retrouvée, peinait à résister à la pression des Océaniens.
Temehani avait clairement haussé son niveau de jeu. Était-ce le coup de sang de Teanuanua qui l’avait piqué au vif ? Peut-être. En tout cas, il touchait plus de ballons, prenait plus d’initiatives, dribblait, percutait, hurlait des consignes. Il était partout.
Tahiti poussait fort, très fort. Mais rien n’y faisait. La défense chinoise, compacte, bien organisée, résistait vaillamment. Chaque tentative polynésienne était repoussée, chaque ouverture aussitôt refermée. Le temps s’égrainait, et la frustration grandissait.
Teva Snow se leva et envoya plusieurs joueurs à l’échauffement. Puis il tourna la tête vers Teanuanua, resté assis jusque-là sur le banc.: « Tu y vas aussi. »
Le cœur de Teanuanua bondit dans sa poitrine. Il se leva aussitôt. Alessio, qui était toujours frustré de sa sortie, se leva à son tour, s’approcha de lui et lui donna une tape amicale dans le dos: « Aujourd’hui, c’est à toi d’être le héros du match. »
Teanuanua ne répondit rien. Mais dans son regard, on pouvait lire une chose très claire : il allait tout donner.
Teanuanua avait du mal à se concentrer sur son échauffement. Il n’arrêtait pas de jeter des regards vers le terrain. Ce qu’il voyait le scotchait : Temehani était tout simplement incroyable. Il ne l’avait jamais vu jouer à un tel niveau. À chaque ballon touché, il faisait la différence. La Chine ne parvenait plus à franchir la ligne médiane. Ils étaient acculés.
Sur une action venue de la droite, Temehani délivra une merveille de ballon en profondeur pour Aimé. Celui-ci frappa en une touche, mais le gardien chinois réalisa un arrêt exceptionnel, plongeant juste à temps pour détourner le ballon du bout des doigts. Teanuanua en resta bouche bée.
Le préparateur physique haussa la voix : « Teanuanua, concentre-toi ! Allez, on bouge ! »
Il hocha la tête et reprit ses mouvements, les jambes un peu tremblantes, l’esprit un peu trop ailleurs.
À la 70e minute, Teva Snow échangea quelques mots avec son adjoint. Celui-ci se mis à courir vers l’arrière des buts de Nino, là où s’échauffaient les joueurs de Tahiti : « Teanuanua et Florent, vous rentrez ! »
Deux joueurs offensifs d’un coup. Le coach faisait un pari. Il jouait le tout pour le tout.
Avant qu’il ne parte vers la ligne de touche, Teva l’attrapa par le bras et lui parla rapidement : « Tu vas être notre pivot de l’attaque. Joue avec ton corps, pèse sur la défense. Temehani passe en neuf et demi. Je veux que tu aimantes les ballons, que tu fatigues leurs centraux pour ouvrir des brèches à Aimé et à Temehani. »
Tout était clair : on basculait en mode offensif total. Il n’eut pas le temps de douter. Le ballon sortit en touche. Le quatrième arbitre leva son panneau. Théo sortait.
Le numéro 21 s’afficha, celui de Teanuanua. Il souffla un grand coup, tapa dans la main de son coéquipier qui sortait, et entra sur le terrain. Il foulait pour la première fois la pelouse d’un match de Coupe du Monde U20, au Chili. Un rêve se réalisait.
Je crois quand même que plus on veut moins tu nous en donnes
c’est la première fois je crois, qu’ici je vois un gars faire 3 posts pour un seul match…
C’est pire que les épisodes de « 24h Chrono »
@toopil tu veux nous faire crever ou quoi ?
C’était @toopil aguichant ce post !
Un coup de pied au c*l ! Des fois, il faut se dire les choses pour les faire bouger
En tout cas, c’est le moment pour Teanuanua. Là, maintenant, tout de suite, il faut être décisif !
Y a plus de pubs qu’avant un film du dimanche soir sur TF1 bordel… A l’époque, ça commençait à 20h50, puis aujourd’hui on est passé à 21h20 et maintenant grâce à toi, on est passé au dimanche suivant…
Te mau pahonoraa a te feia tai'o
@Sythax Je serai comme ça ? Nooooon
@VertPourToujours il y a @Mr-T et @louhic qui sont pas mal dans leur genre aussi pour faire durer un match
@volatil Aucunement
@CaptainAmericka Je n’ai jamais dit que je bossais pour TF1 ?
Teanuanua entre sur le terrain avec les consignes claires en tête. Il les transmet rapidement à Temehani, son capitaine, et à Aimé. Il faut prendre des risques. Il faut marquer. Et vite.
Dès les premiers ballons touchés, Teanuanua sent que les défenseurs chinois sont à bout de souffle. Il a les jambes fraîches, l’énergie du remplaçant prêt à tout donner. Il tente de se rendre disponible partout, multiplie les appels, se bat dans chaque duel. Mais parfois, sa fougue le rend maladroit. Sur un ballon qu’il veut gratter au milieu de terrain, il écrase le pied de son adversaire. Faute. Coup franc pour la Chine. Le ballon est repoussé loin et leur permet de souffler un peu.
Temehani vient vers lui : « Du calme. Ne te précipite pas, c’est comme ça que nous échouerons. Sois calme et fais confiance à tes coéquipiers pour récupérer les ballons perdus. »
Teanuanua acquiesce. Il se recentre sur son rôle de pivot, d’appui. Il lutte pour se rendre utile face au bloc défensif chinois, toujours aussi bas et compact. Rien ne passe. Jusqu’à cette 83e minute.
Il reçoit un ballon dos au but, à l’entrée de la surface. Un défenseur est déjà collé à lui. Teanuanua le sent s’appuyer lourdement sur son flanc gauche. Il feinte alors une ouverture par la droite. Le défenseur anticipe… mal. Il tombe dans le panneau. Teanuanua pivote dans l’autre sens et se libère, glisse le ballon à Temehani, parti dans un appel croisé. Mais la défense revient vite. Temehani centre fort devant le but.
Teanuanua est un peu trop loin. Il voit le gardien s’avancer. Il tend la jambe et dévie le ballon du bout du pied pour le lober. Il contourne le portier et frappe fort dans le but vide… mais un défenseur surgit au dernier moment et détourne le tir. Sauvetage inespéré pour la Chine.
Deux minutes plus tard, l’occasion revient.
Cette fois, c’est Temehani qui le sert en profondeur. Teanuanua part dans le dos des défenseurs. Il prend de vitesse son vis-à-vis. Face au gardien, il reste lucide, ne tremble pas et ajuste parfaitement : but ! L’égalisation ! Il court chercher le ballon dans les filets, le serre contre lui et va le replacer au rond central. Pas de temps à perdre. Il reste cinq minutes, et les Tahitiens veulent encore y croire.
Mais les protestations éclatent. Les Chinois lèvent tous les bras pour réclamer un hors-jeu. L’arbitre est encerclé. Il demande à tout le monde de reculer, fait le geste de la VAR. Le but est en suspens.
Teanuanua veut discuter avec l’arbitre mais celui-ci lui ordonne de s’éloigner. Il insiste. L’arbitre commence à s’agacer. Temehani intervient, le pousse doucement en arrière : « Laisse-le faire. Ne gâche pas tout. Je suis le capitaine, c’est à moi de gérer ça. »
L’arbitre appelle les deux capitaines et prévient : « Le prochain, en dehors de vous deux, qui s’approche prendra un carton. »
Temehani demande à ses coéquipiers de se calmer et de patienter. Tout le monde retient son souffle. L’arbitre écoute les consignes dans son oreillette. Puis fait un signe clair : il annule le but. Stupeur. Incompréhension. Les Tahitiens protestent, entourent l’arbitre qui reste inflexible. Teva Snow hurle sa frustration depuis le banc et écope d’un carton jaune.
L’ambiance retombe brutalement. Il reste peu de temps, mais l’énergie semble s’être évaporée. Tahiti essaie malgré tout. Teanuanua s’arrache encore sur un centre venu de la gauche. Il claque une tête, mais le ballon file à côté.
Les minutes défilent. Six de temps additionnel. L’arbitre lève le bras. Coup de sifflet final. Tahiti est éliminé.
Les joueurs s’effondrent sur la pelouse, terrassés par la déception. Les Chinois, eux, célèbrent leur qualification. Ils seront parmi les meilleurs troisièmes et poursuivront l’aventure. Les Tahitiens voient leur rêve s’arrêter là.
Teanuanua pleure, à genoux sur l’herbe. Temehani vient vers lui, le relève doucement, sans dire un mot. Il n’en a pas besoin. Lui aussi est profondément touché. Ils échangent un regard, lourd d’émotion. Les remplaçants ont les fesses vissées sur le banc de touche. Personne n’a le cœur à se lever.
« On va remercier nos supporters », dit simplement Teva Snow, la voix tremblante.
Les joueurs, les yeux gonflés et le cœur serré, se dirigent vers la tribune où quelques Tahitiens brandissent leurs drapeaux. Ils les applaudissent avec gratitude. Puis, ils se tournent vers le public chilien qui les acclame. Ce public qui, match après match, les a soutenus, adoptés même, comme si cette petite équipe venue du Pacifique était devenue la leur.
Dans le vestiaire, un silence pesant accompagne chaque pas. Teanuanua retire son maillot, le regarde un moment. Ce numéro 21, son nom brodé dans le dos… C’est un symbole, un rêve devenu réalité, et qui s’éloigne déjà. Il le jette doucement au sol. Il sait que ce moment va lui manquer.
Les douches sont rapides. Pas de chansons, pas de blagues comme les jours précédents. Seulement le bruit de l’eau et des respirations encore haletantes.
Teva Snow prend la parole, debout au milieu de ses joueurs: « Les gars… Vous pouvez être fiers de vous. On a fait douter l’Algérie. On a tenu tête au Brésil. Et à dix contre onze, on a dominé la Chine. Ce n’est pas rien. N’oubliez pas d’où nous venons. Nous sommes de Tahiti. Une terre loin du football de haut niveau. Et on est venu jusqu’au Chili. On a fait vibrer le public local, qui nous a soutenu. Nous étions le petit poucet. Nous ne pouvons pas avoir honte de notre compétition. Certains d’entre vous ne rejoueront plus en U20. Pour les autres, souvenez-vous de cet échec. Apprenez-en. Et revenez plus forts. Et tous ensemble, je caresse le dos rêve qu’un jour, vous portiez ces couleurs à la Coupe du Monde, la grande, la vraie, et que le Monde découvre que le foot Tahitien est un foot qui se joue avec le cœur. Bravo à vous les gars. Maintenant, rentrons au pays la tête haute. »
Quelques applaudissements du staff puis un instant de silence. Et Temehani se lève: « Je veux vous remercier. Tous. Je n’ai pas été au niveau dès le début, et je m’en veux. Mais je vous promets que ça n’arrivera plus. Jamais. Merci de m’avoir soutenu, malgré tout. Et le coach a raison. Faisons de la Coupe du Monde notre rêve à tous, notre rêve en commun. Cette participation ne doit pas rester sans lendemain. »
L’équipe l’applaudit, sincèrement. Le lien est fort, même dans la défaite.
Dans les couloirs, les familles attendent. Les joueurs sortent un à un. Teanuanua passe devant Manava. Elle lui glisse doucement : « Bravo Tea, pour ta rentrée. »
Mais il ne répond pas. Pas même un regard. Il continue son chemin, le visage fermé. Puis il voit sa mère. Elle s’avance, lui ouvre les bras. Il s’y jette sans réfléchir. Et là, il craque. Tout ressort. Les larmes, les efforts, les sacrifices, l’élimination, le rêve qui s’éteint. Il s’écroule, submergé. Moerani le serre contre elle. Rien ne peut consoler, mais au moins, il n’est pas seul.
La nuit fut longue. Très longue. Peu de joueurs réussirent à fermer l’œil. Dans le noir de la chambre, Teanuanua ressassait cette action. Ce tir face au but vide qu’il avait cru décisif. Ce ballon qu’un défenseur avait sauvé in extremis. Il revoyait la scène en boucle. Et s’en voulait. Pourquoi ne l’avait-il pas vu plus tôt ? Pourquoi ce dixième de seconde d’hésitation ?
Même Alessio, d’ordinaire toujours à faire des blagues ou à parler fort, restait silencieux. La défaite pesait sur tout le monde.
Le lendemain matin, le groupe se réduisit encore. Temehani et Alessio prirent un autre vol. Ils rejoignaient l’équipe A pour disputer les qualifications de la zone Océanie de la Coupe du Monde. La grande cette fois-ci.. Un honneur, mais qui n’effaçait pas la déception. Toute l’équipe, soudée, est venu leur dire au revoir. Temehani glissa un petit mot à Teanuanua: « Quelque soit ta prochaine destination, je sais que tu feras le bon choix. »
Le reste de l’équipe patienta toute la journée. Leur vol partait en soirée, via Los Angeles. Long voyage. Fatigue accumulée. Ils arrivèrent le lendemain après-midi à Papeete. Mais là, surprise: une foule immense les attendait. Les applaudissements, les cris de joie, les colliers de fleurs… Tahiti n’avait peut-être pas gagné sur le terrain, mais elle avait conquis les cœurs. Le peuple était fier de ses jeunes guerriers.
Parmi les visages connus, Teanuanua vit son grand-père Tevava, sa mère Moerani et ainsi qu’Heiura, Moeata, Oro… Tous étaient là. Avaro aussi, qui s’approcha avec un sourire doux: « Bravo, Teanuanua. Tu as été grand. Tu peux être fier de toi. »
Le retour à Moorea se fit tous ensemble, direction l’appartement de Tevava et Teanuanua. Là-bas, l’ambiance était plus calme. Plus intime. On savourait les retrouvailles.
À un moment, Avaro s’approcha de Teanuanua.
« Repose-toi, Teanuanua. Prends le temps qu’il te faut. On parlera de ton avenir ensuite. »
Mais Teanuanua secoua la tête. Il n’hésita pas: « Je sais où je veux aller. »
Avaro le fixa un instant, un peu surprise: « Tu es sûr ? Tu ne veux pas réfléchir encore un peu ? Tu viens de rentrer du Chili. »
« Non. C’est le choix du cœur », répondit Teanuanua avec un sourire.
Le silence s’installa. Toute la famille attendait la suite.
« Je jouerai pour l’AS Tefana pour devenir le meilleur joueur de l’île. »
dommage ! l’équipe s’est bien battue…
AS tefana , enfin un plus grand club ! même si c’est toujours qu’a tahiti
Superbement raconté !
On y a cru jusqu’au bout et on a envie d’avoir la suite, de le voir évoluer et s’imposer à Tefana !
Dégouter par l’amour, il fait le choix de rester sur son île…
Je ne sais pas si c’est la bonne solution
C’est peut-être pas si mauvais de continuer à percer à domicile…
Il va devenir une légende locale ! C’est toujours mieux qu’un anonyme du championnat moldave