un club asiatique bien foutu ? ou un club européen ?
Non mais c’est quoi cette fin!!! Rembourser!!!
@toopil si tu veux concurrencer les séries Netflix, il nous faut un teaser avant la sortie du nouvel épisode la semaine prochaine, histoire qu’on theoricrafte
@toopil non c’est pas bon les oranges
Si le critère premier est de rester proche de l’océan je pense soit au Japon soit a un club australien ou néo-zélandais de A-League.
Trop de suspense !
Te mau pahonoraa a te feia tai'o
@Sythax J’aime être cruel
@CaptainAmericka Et pourquoi pas ? Dijon est une superbe ville
@celiavalencia un club Japonais ?
@Tiien Promis, comme c’est gratuit, je te rembourse et t’envoie un virement de 0€
@volatil Netflix ne vaut rien à côté de la plume Toopilienne
@Lincoln6Echo Ha ha, en voilà un qui a remarqué un détail important avec la proximité de l’océan
Dans le taxi, Avaro gardait son sourire éclatant sans en dire davantage. Teanuanua et Tevava se lançaient des regards interrogateurs, mais l’agente semblait savourer son petit effet. Même une fois installés dans l’avion, elle ne lâcha aucune information. Son silence, couplé à son expression triomphante, commençait à irriter Teanuanua. Il détestait ne pas savoir ce qui se tramait, surtout quand cela concernait son avenir.
À leur arrivée à l’aéroport, alors qu’ils attendaient leurs bagages, il ne put contenir son impatience plus longtemps: « Bon, ça suffit ! C’était quoi ce coup de fil ? C’est mon avenir, j’ai le droit de savoir. »
Avaro pouffa de rire, amusée par son agacement: « Relax, je voulais juste te ménager. Je ne voulais pas que tu cogites trop dans l’avion. »
Elle marqua un temps, laissant volontairement durer le suspense, puis lâcha enfin la bombe : « Fais tes bagages immédiatement. Demain, tu prends l’avion pour le Chili. »
Teanuanua ouvrit grand les yeux. « Quoi ?
— L’attaquant remplaçant de l’équipe U20 s’est blessé. Teva Snow m’a appelée pour te dire que tu es convoqué pour le remplacer. »
Un silence s’abattit sur le groupe, puis Teanuanua sentit son cœur exploser de joie.
« Je vais à la Coupe du Monde ? »
Avaro hocha la tête avec un sourire radieux.
« Oui. Tu arriveras là-bas la veille du premier match de Tahiti. »
Teanuanua n’en revenait pas. Quelques jours plus tôt, il se croyait déjà en vacances, prêt à tirer un trait sur ce rêve. Et voilà qu’il allait fouler les pelouses d’un Mondial. Il peinait à y croire.
"Oh, et j’allais oublier un détail, ajouta Avaro. La fédération prend en charge le voyage et l’hébergement pour cinq personnes de ton choix qui pourront assister aux matchs de l’équipe."
Teanuanua n’eut pas à réfléchir longtemps.
« Papy, bien sûr. Moerani, ma mère. Heiura, Moeata et Oro.
— C’est noté. Je contacte tout de suite la fédération pour qu’ils fassent le nécessaire pour eux. »
Tevava et son petit-fils quittèrent Avaro, et Teanuanua rentra chez lui le cœur battant à toute vitesse. Une fois arrivé, il ne perdit pas une seconde : il sortit sa valise et commença à préparer ses affaires. Maillot, crampons, affaires de sport, tout y passa. Mais il savait que ce n’était pas suffisant. Il devait se remettre dans le bain, retrouver du rythme. Alors, sans attendre, il enfila ses chaussures de course et sortit. Direction la plage. Le sable chaud sous ses pieds, le bruit des vagues en fond sonore, il se lança dans un footing intense. Il n’était plus question de regretter quoi que ce soit. Une Coupe du Monde l’attendait.
Le lendemain, à l’aéroport de Papeete, un représentant de la fédération attendait Teanuanua. L’heure du départ était venue. Il échangea une dernière étreinte avec Tevava, qui posa une main rassurante sur son épaule.
« Profite au maximum, mon garçon. C’est une chance incroyable. »
Teanuanua hocha la tête, le cœur battant. Il s’engageait dans l’inconnu, mais il était prêt. L’avion décolla en direction de Los Angeles. Pendant les longues heures de vol, il se perdit dans ses pensées, imaginant ce qui l’attendait au Chili. À L.A., il enchaîna directement avec un second vol, cette fois en direction de Santiago.
À son arrivée, fatigué mais excité, il fut accueilli par Teva Snow en personne. Le sélectionneur lui serra la main avec un sourire satisfait.
« Bienvenue, Teanuanua. Un taxi nous attend. »
Sur le trajet, Teva prit le temps de lui expliquer la situation: « Demain, Tahiti joue son premier match. Comme tu viens d’arriver et que tu n’as pas pu t’entraîner avec le groupe, et qu’en plus tu dois encaisser le décalage horaire, tu seras en tribunes pour cette rencontre. Mais demain matin, dès 8h, tu as rendez-vous avec le préparateur physique, puis avec le kiné. Il faut te remettre dans le rythme au plus vite. »
Teanuanua acquiesça. Il savait que chaque détail comptait. Même s’il n’allait pas jouer immédiatement, il devait se montrer prêt à saisir la moindre opportunité. Lorsqu’ils arrivèrent à l’hôtel où résidait la délégation tahitienne, il sentit immédiatement l’énergie du groupe. À peine avait-il passé la porte que plusieurs joueurs se précipitèrent vers lui.
Temehani fut le premier à l’attraper dans une accolade puissante avant de lui frotter énergiquement les cheveux: « Hé, frérot ! Ça y est, t’es là ! Ce n’est que le début d’une grande carrière pour toi. »
Teanuanua rit, touché par cet accueil. À côté, Alessio s’approcha, un sourire en coin. Il posa les mains sur les cuisses de Teanuanua, puis prit un air faussement surpris: « Hé, mais il a enfin pris du muscle ! C’est un miracle ! On croirait presque un mec qui fait du sport ! »
Tout le monde éclata de rire.
« T’es con, Alessio ! » répondit Teanuanua en lui mettant une tape sur l’épaule.
D’autres joueurs vinrent le saluer chaleureusement. Nino, déjà bien installé dans le groupe, lui tapa dans la main avec un large sourire. Aimé et Théo, qu’il avait connus en U19, lui donnèrent une accolade.
L’intégration s’annonçait facile. Il n’était pas un étranger ici. Il était chez lui, dans cette équipe. Et carambole sur le po’e (une cerise sur le gâteau mais façon Tahitienne), il allait faire chambre commune avec Alessio.
Le lendemain matin, alors que l’équipe était réunie pour le briefing d’avant-match, Teanuanua était déjà sur le terrain, en plein effort. Sous un soleil encore timide mais déjà mordant, il suivait un programme de remise en forme intensif. Malgré la fatigue du voyage et le décalage horaire qui alourdissait ses jambes, il se donnait à fond. Chaque sprint, chaque appui, chaque exercice de renforcement musculaire comptait. Il voulait être prêt. Il devait être prêt.
Après plus d’une heure d’efforts, il quitta le terrain en sueur pour rejoindre la salle de massage. C’était la première fois qu’il passait entre les mains d’un kiné alors qu’il n’était pas blessé, et il découvrit avec surprise à quel point c’était agréable. Les mains expertes du professionnel dénouaient les tensions accumulées par les entraînements et la fatigue du voyage. Il se sentait déjà mieux, plus léger.
L’équipe tahitienne était installée dans le centre d’entraînement du club chilien d’Audax Italiano, un complexe ultramoderne où rien ne manquait : terrains impeccables, salles de musculation, équipements de pointe. Teanuanua était impressionné. Il n’avait jamais vu d’installations de ce niveau auparavant.
L’après-midi, le bus de la sélection prit la route en direction du stade Elías Figueroa Brander à Valparaíso, à une heure et demie de Santiago. Le silence régnait dans le véhicule, chacun plongé dans sa concentration. Ce soir, Tahiti affrontait l’Algérie.
Dans le vestiaire, l’excitation était palpable. Teva Snow, le sélectionneur, prit la parole d’un ton calme mais déterminé: « Vous avez mérité d’être là. Croyez en vos chances, jouez avec fierté et discipline. »
Les visages étaient fermés, tendus mais concentrés. Temehani et Alessio, tous deux titulaires, s’échangeaient un regard complice. Ils allaient devoir mener cette équipe.
Après la causerie, alors que les joueurs enfilèrent leurs maillots et crampons, Teanuanua quitta les vestiaires pour rejoindre les tribunes. Il n’était pas seul : Théo, légèrement gêné au mollet, était lui aussi laissé au repos pour ce match.
Il s’installa aux côtés de la délégation tahitienne et balaya du regard les tribunes du stade. Quelque part, sa famille était là. Il ne les voyait pas, mais il savait qu’ils étaient présents. Et cela suffisait à le remplir de fierté.
Le coup d’envoi fut donné par Aimé. Depuis les gradins, Teanuanua se crispa légèrement. Ce Mondial, il n’allait pas seulement l’observer. Il comptait bien y jouer.
Dès le coup d’envoi, Aimé joua la balle en retrait vers Temehani, le meneur de jeu tahitien. Celui-ci contrôla, observa le placement de ses coéquipiers et fit basculer le jeu sur l’aile droite. Une passe, un une-deux, et il reçut de nouveau le ballon. Il leva la tête et aperçut Aimé qui plongeait dans la profondeur. Sans hésiter, il lui adressa une passe millimétrée.
Le numéro 9 tahitien contrôla avec aisance, leva rapidement les yeux, puis arma une frappe sèche. Le ballon fila comme une fusée et alla se loger au fond des filets adverses.
À peine une minute de jeu et Tahiti menait déjà 1-0 contre l’Algérie.
Dans les tribunes, c’était l’explosion. Teanuanua et Théo se levèrent d’un bond, se prirent dans les bras et, dans leur euphorie, tombèrent en arrière, riant comme des gamins. Ils étaient au sol, mais heureux. Ce Mondial ne pouvait pas mieux commencer.
Sur la pelouse, Aimé célébra en mimant une pirogue, rendant hommage à Marama Vahirua et à son geste mythique réalisé lors de la Coupe des Confédérations au Brésil. Les supporters chiliens, neutres au départ, tombèrent immédiatement sous le charme de cette équipe tahitienne audacieuse. Désormais, chaque action des Aito Taure’a était encouragée par des clameurs enthousiastes du public.
Mais rapidement, la réalité du haut niveau reprit ses droits. L’Algérie, piquée au vif, augmenta l’intensité et imposa son jeu. Tahiti tenta de résister, mais la pression était trop forte.
À la 20e minute, les Maghrébins trouvèrent l’égalisation. À la 25e, un deuxième but vint crucifier la défense tahitienne.
Le rythme algérien était infernal, leur pressing implacable. Les Tahitiens subissaient, n’arrivaient plus à sortir proprement le ballon.
À la 35e minute, l’Algérie frappa encore. 3-1. Le rêve commençait à s’effriter.
La seconde période ne fut qu’un affrontement stérile. L’Algérie, en maîtrise, géra son avance et empêcha Tahiti de se relancer. Malgré quelques incursions et tentatives lointaines, les jeunes Aito Taure’a ne purent réduire l’écart.
Score final : 3-1 pour l’Algérie.
Mais malgré la défaite, les Tahitiens n’avaient pas démérité. Ils quittèrent le terrain sous une ovation des 25 000 supporters présents, impressionnés par leur combativité et leur audace.
Dans le vestiaire, Théo et Teanuanua furent les premiers à aller féliciter leurs coéquipiers malgré la défaite.
« Vous avez fait un super match, les gars » dit Teanuanua en tapant dans la main de Temehani.
« Ouais, c’était dur, mais vous avez tout donné. Des tribunes, on était fier de vous. » ajouta Théo.
Les visages étaient fatigués, mais personne n’était abattu. Ils avaient perdu, mais ils avaient appris.
Dans le bus du retour, le silence régnait. Chacun repassait le match dans sa tête, essayant de comprendre ce qui aurait pu être fait autrement. Mais déjà, un nouveau défi se profilait à l’horizon. Dans trois jours, Tahiti affrontera le Brésil.
Le géant sud-américain, cinq fois champion du monde, venait de s’imposer 2-0 contre la Chine et avançait avec confiance. Un immense défi attendait les Tahitiens.
Cool pour lui, il va prendre de l’expérience sportivement et mentalement
Une petite rentrée face au Brésil, ça serait beau. Génial pour lui de retrouver la sélection, ça va booster sa confiance !
Quoi qu’il arrive, il n’était pas prévu qu’il participe. Donc c’est que du bonus pour lui. Il ne faut pas qu’il boude, comme à son habitude, s’il ne joue pas…
Tahiti Brésil ça va être une boucherie
Le coup du destin pour Teanuanua. Et même s’il ne joue pas au final, il a l’occasion de profiter de l’expérience.
Et s’il finit par fouler le terrain et se montrer performant, d’autres opportunités pourraient bien se présenter !
Bon, il a pas encore de club.
Mais ça va être rigolo cette Coupe du monde. Espérons que la troisième équipe soit plus abordable.
Tout ça pour ça… NAAAAAN je déconne c’est trop bien pour lui !! Qu’il savoure ces journées, ces installations etc… Il n’est pas habitué mais pourtant il est dans les meilleures conditions pour progresser !
Te mau pahonoraa a te feia tai'o
@Tiien que du bonus d’aller à ce mondial au Chili
@volatil Ça serait énorme. Réponse dans quelques lignes.
@VertPourToujours Espérons qu’il ne boude pas. Surtout qu’il n’aurait pas dû être là
@Rhino Je le sens aussi
@alexgavi et un départ pour l’Europe ?
@Sythax Trouver un club n’est plus le plus important pour lui à ce moment
@CaptainAmericka Ça va lui donner envie de signer au Chili
Le lendemain matin, Teanuanua rejoignit le groupe des remplaçants pour un match d’entraînement contre les U16 de Colo-Colo, l’un des plus grands clubs du Chili. Dès les premières minutes, il comprit à quel point les jeunes Sud-Américains étaient redoutables. Leur vitesse d’exécution, leur technique affûtée, leur agressivité dans les duels… Tout semblait aller plus vite, plus fort, plus précis. L’Océanie était définitivement le parent pauvre du football mondial.
Tahiti s’accrocha tout de même et décrocha un match nul 1-1, mais Teanuanua savait que, dans le contenu, ils avaient souffert. Ces jeunes joueurs de 16 ans jouaient déjà avec une maturité impressionnante. Teanuanua avait un an de plus mais était à des années-lumières de leur football. Il se rendait compte qu’il était très loin du niveau demandé pour être un jour professionnel.
Après la rencontre, l’équipe enchaîna avec un décrassage. Puis, en soirée, un entraînement collectif était prévu. Teanuanua, bien que fatigué par le match du matin, se donna à fond. Il voulait prouver qu’il méritait d’être là, qu’il pouvait exister dans ce groupe qu’il trouvait si fort.
Le lendemain, le soleil tapait fort sur Santiago. La chaleur était étouffante, mais l’intensité de l’entraînement ne baissa pas. Pas question de ménager les joueur*, surtout à la veille d’un match aussi important que Tahiti – Brésil.
Teanuanua ressentait chaque muscle de son corps brûler sous l’effort. Mais il ne lâchait rien. Il voulait gagner sa place, montrer qu’il pouvait être utile à l’équipe. Jouer quelques minutes face au Brésil serait une performance incroyable pour lui, le petit gars de Mangareva.
Les exercices s’enchaînaient : possession sous pression, travail devant le but, exercices défensifs pour repousser les vagues offensives adverses
Tahiti allait affronter une sélection brésilienne impressionnante. Les coachs le savaient, et ils exigeaient le maximum.
Après deux heures d’efforts intenses, l’entraînement prit fin. Épuisé, Teanuanua prit une douche rapide, mangea avec le groupe, puis se rendit dans la salle commune de l’hôtel.
La salle était étrangement vide. Seul Temehani était là, assis sur un fauteuil, en train de regarder des vidéos de ses futurs coéquipiers au Racing Club de Strasbourg.
Teanuanua s’installa à côté de lui. « T’as déjà choisi ton futur club, toi… » commença-t-il.
Temehani hocha la tête en souriant: « Ouais. Depuis un moment. »
Teanuanua hésita, puis se lança : « Moi, j’ai encore le choix. »
Il lui expliqua les différentes options qui s’offraient à lui: l’AS Tefana, qui jouait la Champions League et la Coupe de France. Hekari United, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui lui proposait un beau projet. Et peut-être d’autres clubs encore…
Temehani l’écouta attentivement, puis lui donna un conseil simple, mais sincère : « Écoute ton cœur, frérot. Fais ce qui est le mieux pour toi. Ou ce que tu penses être le mieux. Pour ta carrière. Pour ta vie personnelle. Si des clubs étrangers te veulent, c’est que t’as du talent. Ta réputation commence à dépasser la Polynésie. C’est énorme. »
Teanuanua sentit une vague de fierté l’envahir: « T’as raison. »
Un silence s’installa.
« On devrait aller dormir », lança finalement Temehani avec un grand sourire. « Demain, c’est le Brésil. Tu imagines d’où on vient et qui on va affronter. On en rêvait gamin et on va le faire. Ensemble! »
Teanuanua éclata de rire et avec son ami évoqua les folles parties de foot sur les plages de Mangareva. Puis les deux amis se levèrent et quittèrent la salle commune. Le plus gros défi de leur carrière les attendait.
Le Brésil… Quel gros morceau. Un adversaire redoutable, un mythe du football mondial. Pour ce match exceptionnel, retour à Valparaíso, toujours au stade Elías Figueroa Brander. L’ambiance était électrique. De nombreux supporters brésiliens avaient fait le déplacement et donnaient au stade une atmosphère bouillante.
Dans le vestiaire, Teva Snow prit la parole. Son discours était clair : « On doit les regarder en face. Ne pas faire de complexe d’infériorité. Personne ne s’attend à ce qu’on gagne, mais c’est justement là qu’on peut surprendre. Regardez la Coupe de France, les exploits réalisés par les petits contre les gros. Tout est possible. Jouez sans pression, mais avec fierté. Et n’oubliez pas: nous sommes en coupe du Monde. On vous regarde de partout sur la planète alors montrez-leur que Tahiti est une terre de foot et qu’on peut emmerder tout le monde, même le Brésil. »
Les joueurs l’écoutaient en silence, conscients du défi qui les attendait.
Teanuanua était sur le banc cette fois-ci. Une fois encore, Temehani et Alessio étaient titulaires. L’équipe était prête, du moins en apparence.
Dès le coup d’envoi, le Brésil imposa son rythme. À la deuxième minute, les Sud-Américains ouvrirent déjà le score sur une action d’école.
La délégation tahitienne n’eut même pas le temps de réagir qu’après la remise en jeu, la perte rapide du ballon permit aux Brésiliens de lancer un contre fulgurant. Résultat : deuxième but. Trois minutes de jeu, déjà 2-0 pour le Brésil.
Et ils ne comptaient pas s’arrêter là. Les vagues jaunes et vertes s’abattaient sans relâche sur la défense tahitienne. Les attaquants brésiliens multipliaient les appels, les passes en une touche, les combinaisons rapides. Tahiti était submergé.
D’ordinaire meneur de jeu, Temehani n’hésitait pas à redescendre plus bas sur le terrain pour aider la défense. Mais même avec cette solidarité, la pression était trop forte. Les minutes défilaient dans une souffrance collective.
Quand l’arbitre siffla la mi-temps, ce fut presque une délivrance. Les visages tahitiens étaient marqués par l’effort, la fatigue pesait déjà sur les corps. Pourtant, il restait encore quarante-cinq minutes à tenir.
Le scénario de la seconde période fut similaire. Tahiti tenta de résister, mais ne parvint jamais à véritablement inquiéter le Brésil. À la 76e minute, un troisième but tomba, scellant définitivement le sort du match.
Le Brésil géra ensuite son avance. Tahiti ne pouvait rien faire. Score final : 3-0. Tahiti tira une seule fois au but…
Dans le vestiaire, le silence était pesant. Les joueurs ayant participé au match avaient la tête baissée. Mais Teva Snow prit rapidement la parole : « Cette défaite était attendue. Ce n’est pas là qu’on devait prendre des points. L’important, c’est dans trois jours, contre la Chine. Ils ont perdu 3-0 face à l’Algérie. La qualification est encore jouable. »
Le retour à Santiago se fit dans un silence de plomb.
Le soir, alors que la majorité des titulaires récupéraient, Teva convoqua les remplaçants dans la salle commune et leur fit un discours simple mais direct: « Maintenant, c’est à vous de jouer un rôle important. Vous devez remonter le moral de l’équipe. Vous devez tout donner à l’entraînement pour mettre la pression aux titulaires. Ce n’est pas parce que vous ne jouez pas aujourd’hui que vous ne serez pas décisifs demain. »
Teanuanua écouta ces mots avec attention. Il savait qu’il devait se montrer. Que cette Coupe du Monde pouvait être l’opportunité d’une vie.
je trouve que perdre 0-3 contre le Brésil en étant Tahiti , c’est une belle performance ! ça aurait pu être beaucoup plus
On est tous derrière Tahiti pour le troisième match !
Oui ça va la branlée n’est pas là contre le Brésil.
Espérons un petit exploit pour le 3ème match
Ça va leur servir d’expérience et c’est toujours bon à prendre !
C’est maintenant que le plus important va commencer !
ou alors il va jouer, se faire les croiser, vous savez la blessure qui fait que de joueur, tu deviens entraineur… ?
La défaite face au Brésil est logique, bravo aux jeunes tahitiens d’en avoir encaissé que 3.
On verra le prochain match ! Les chinois vont se prendre une avalanche de buts ils vont rien comprendre.
Défaite logique contre le Brésil, l’équipe a souffert tout le match, mais rien d’anormal. Pas sûr que Teanuanua foule la pelouse, mais ça fait une expérience en plus