:storygreen: :s2: đŸ‡Ș🇾 :betis: L’hĂ©ritage de Manuel Pellegrini


Vos réponses

@Manthyz Oui, pour une premiùre, c’est une belle saison !

@quywix Content de te voir ici ! :smiley: Oui, ils ont réalisé une saison de fou furieux


@Heisen Oui, le principal est lĂ  avec la qualif’ europĂ©enne !
SincĂšrement, sans trop te spoil, oui il va y avoir quelques mouvements. Mais ceux qui me suivent depuis un moment savent que je suis assez paternaliste avec mes joueurs et que j’ai du mal Ă  m’en sĂ©parer :joy:

@celiavalencia C’est clair ! C’était important de ne pas perdre !! SĂ©villa plus bas que nous ? Cheh ! :sac:

@alexgavi Haha ils ont eu chaud au cul !! :pasrire:

@Sythax Merci mon gars mais ça ne vaut pas ton exploit en :italy: !!!

@toopil Merci mon gars ! :heart_hands:

Chapitre 51 : L’heure du bilan.


Un rĂ©veil un peu compliquĂ© ce matin-lĂ . Pas Ă  cause de l’alcool car il n’en boit jamais, mais la fatigue se fait ressentir. La veille, la soirĂ©e avec tous les joueurs et le staff a durĂ© jusqu’à trĂšs tĂŽt ce matin et les quelques heures de sommeil risquent de se faire ressentir dans la journĂ©e. En ouvrant les rideaux de sa chambre, Ad fut Ă©bloui par le soleil qui brillait fort dans le ciel. Il lui fallut quelques secondes pour parvenir Ă  ouvrir grand les yeux et profiter de cette nouvelle journĂ©e ensoleillĂ©e qui l’attendait. La veille, il avait dĂ©cidĂ© avec toute l’équipe de fĂȘter la qualification en Europa League pour la saison prochaine. La saison qui venait de s’écouler n’avait pas Ă©tĂ© de tout repos et lui et ses joueurs avaient Ă©tĂ© malmenĂ©s sur tous les fronts.
Perdu dans ses pensées, il fut ramené à la réalité par une courte vibration sur sa table de nuit. Une notification de rappel : le rendez-vous avec son président à 15h00. Celui lui laissait un peu de temps pour se préparer.

Il se prĂ©senta devant la porte du bureau de Angel Haro Ă  14h45. PostĂ© devant la fenĂȘtre qui offrait une vue large sur la ville au loin, il songea Ă  sa future entrevue avec son prĂ©sident. Il avait hĂąte d’entendre ce qu’il avait Ă  lui dire. Il n’eut pas Ă  attendre bien longtemps puisque la porte du bureau s’ouvrit d’un coup sec et laissa apparaitre un Angel Haro Ă  la mine rĂ©jouissante, heureux de trouver son entraĂźneur devant lui.
“Hola Señor, toujours en avance Ă  ce que je vois ! Entrez donc ! ” lui dit-il d’un geste l’invitant Ă  franchir la porte.

“Hola Presidente. Merci, j’aime bien ĂȘtre en avance dans ce que je fais. ”
répondit Ad dans un sourire malicieux.

La conversation prit une tournure joyeuse durant les dix premiÚres minutes de la réunion puis le président se redressa sur sa chaise et rassembla ses mains sous son menton.
“Bon, Ă  prĂ©sent, parlons de choses sĂ©rieuses Ad. Pouvez-vous me donner votre ressenti sur cette premiĂšre saison passĂ©e Ă  nos cĂŽtĂ©s ? ” questionna Angel Haro.

Ad prit une profonde inspiration avant de répondre.
“Eh bien, Ă©coutez
 ” commença t-il. “Je suis arrivĂ© sur la pointe des pieds dans un club trĂšs bien structurĂ© et avec une histoire. Ce qui m’a grandement impressionnĂ© dans les dĂ©buts, je dois l’admettre. C’est la raison pour laquelle j’ai paru perdu et dĂ©passĂ© par les Ă©vĂšnements les premiĂšres semaines. Qui plus est, personne ne me connaissait. J’ai donc dĂ» me faire un nom. ”

“Il est vrai que vos dĂ©buts ont Ă©tĂ© un chamboulement pour les supporters et le club. ” le coupa le prĂ©sident. “Mais vous n’avez pas abandonnĂ©, au contraire ! ”

“Oui. ” reprit le français, heureux d’entendre les compliments de son prĂ©sident. “Il n’a pas Ă©tĂ© facile de se faire connaĂźtre et d’arriver dans un vestiaire rempli de stars comme le nĂŽtre. Mais Ă  force d’abnĂ©gation, j’ai prouvĂ© Ă  tout le monde que j’avais les Ă©paules solides pour diriger ce club ! ”. Il marqua un temps d’arrĂȘt et plongea son regard dans la photo d’équipe accrochĂ©e sur le mur, au-dessus d’une Ă©tagĂšre sur laquelle reposaient diffĂ©rents trophĂ©es miniatures que le club avait glanĂ©s par le passĂ©. “On a rĂ©ussi Ă  remplir les objectifs fixĂ©s avec l’équipe et je sais que nous ne sommes qu’au dĂ©but de cette belle aventure ! Je suis extrĂȘmement satisfait de la saison et j’ai hĂąte d’attaquer la suivante ! Mais aprĂšs des vacances bien mĂ©ritĂ©es tout de mĂȘme ! ”

Le président acquiesça.
“Vous pouvez ĂȘtre fier de vous Ad. Vous savez, j’étais trĂšs sceptique Ă  vos dĂ©buts car vous sortiez de nul part, sur recommandation de Manuel Pellegrini. Mais je reconnais qu’il a eu raison de vous choisir. Les supporters vous adorent, et les joueurs se plaisent Ă  Ă©voluer sous vos ordres. MĂȘme s’il n’y a pas de surprise, je vous annonce officiellement que je serai ravi de vous voir honorer votre seconde annĂ©e de contrat. ”

Ad eu un léger sourire, heureux et satisfait. Il se leva et serra la main de Angel Haro.
“Ce serait un plaisir de continuer l’aventure ! Bonnes vacances Presidente, je vais essayer de profiter avant de me remettre au travail. ”

Une fois de retour du centre d’entraĂźnement, Ad se laissa tomber sur le canapĂ©. La pression de toute une saison se dissipa et un poids s’envola de ses Ă©paules. La fatigue de la veille commençait aussi Ă  se faire ressentir. Lucia s’assit Ă  ses cĂŽtĂ©s et attrapa sa main. MĂȘme si elle se doutait que le rendez-vous se passerait bien vu les rĂ©sultats de son mari, elle voulait s’en assurer.
“Alors, comment ça s’est passĂ© ? ” lui demanda-t-elle.

“TrĂšs bien ! Que du positif, le prĂ©sident est heureux du travail accompli et souhaite que je continue Ă  diriger l’équipe. Ca y est, la saison est officiellement terminĂ©e, on va pouvoir souffler un peu. ”

Lucia s’en doutait, mais entendre sa moitiĂ© lui dire et voir le sourire sur son visage Ă  ce moment-lĂ  lui faisait plaisir. Elle savait la pression qu’il avait subie et les nombreuses remises en question au cours de la saison. Le voir aujourd’hui satisfait de ce qu’il avait accompli la rendait heureuse.
“C’est parfait ça, je suis fiùre de toi. Les vacances vont nous faire du bien. ”

Ad allongea sa tĂȘte sur les genoux de sa femme et ferma les yeux.
“Maintenant, si on partait ? Que dirais-tu d’aller en Corse ? ”

“C’est parfait comme destination. On va s’occuper de ça. ”

Mais en guise de rĂ©ponse, elle n’entendit qu’une respiration forte et lente. Il venait de s’assoupir, libĂ©rĂ© de la saison qu’il venait de vivre. Un sentiment de lĂ©gĂšretĂ© flottait dans l’air. Pour l’instant, le football ne sera plus le sujet principal entre eux deux. Les vacances allaient octroyer une coupure bien mĂ©ritĂ©e pour tous les deux.

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Entrevue logique avec le Président, coach Ad va pouvoir souffler.
Par contre, qu’il ne nous fasse pas le coup de sĂ©paration lors des vacances en Corse :grin:

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La lecture de l’article m’a perdu à ce moment-là :smiley:
Plus sérieusement, trÚs impatient de voir ce que va donner la saison suivante !
Et si j’aime bien ce que je vis avec Procida, ça a mis 10 ans !

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Quelle déception pour lui de la voir attraper que la main :sac:

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Vos réponses

@alexgavi Ca va faire du bien !
Non t’inquiĂšte, je ne suis pas si mĂ©chant que ça moi :joy:

@Sythax :joy:
Il va y avoir du changement !
Oui tu m’étonnes ! Ce fut long, mais bon ! :grin:

@toopil Tu sais que quand j’ai Ă©cris ça, je savais dĂ©jĂ  que tu allais relever et rĂ©pondre ça ? :joy: :joy: :joy:

Chapitre 52 : Le football n’est jamais trùs loin.


Assis en terrasse d’un bar en centre ville d’Ajaccio, Ad profite de ses vacances avec sa femme, alors que la saison de Liga vient de se terminer. ArrivĂ©e en Corse depuis 24h, l’entraĂźneur français a pour le moment totalement coupĂ© avec l’Espagne et le Real Hispalis. InstallĂ© sur l’üle de beautĂ© pendant 10 jours, le couple a prĂ©vu de se changer les idĂ©es avec diffĂ©rentes activitĂ©s et sorties comme une sortie en bateau le long de la cĂŽte est de l’üle ou une balade en jet ski.
Mais c’est par un baptĂȘme de plongĂ©e qu’ils ont commencĂ© leur semaine. ArrivĂ©s sur la plage de l’HĂŽtel Cala di Sole, ils ont retrouvĂ© un groupe de participants qui se sont joint Ă  eux pour l’aprĂšs-midi. Les consignes donnĂ©es par les moniteurs demandaient de se changer et laisser tous leurs effets personnels dans les casiers prĂ©vus Ă  cet effet. Ils s’exĂ©cutĂšrent et allĂšrent retrouver le groupe devant les bateaux. Ad n’entendit pas son tĂ©lĂ©phone sonner dans le casier.

Les gerbes d’eau projetĂ©es par le bateau venaient fouetter leurs visages. Le soleil brillait de mille feux, haut dans le ciel. DerriĂšre ses lunettes de soleil, Ad savourait le moment prĂ©sent. Une fois arrivĂ©s au spot de plongĂ©e, et aprĂšs s’ĂȘtre Ă©quipĂ©s, les plongeurs sautĂšrent dans l’eau pour s’enfoncer petit Ă  petit vers le fond.
Des centaines de poissons de toutes les couleurs les entouraient, massĂ©s au-dessus de grands rochers entourĂ©s de longues algues qui dansaient au rythme du courant. A travers ses lunettes de plongĂ©e, Ad observait l’incroyable spectacle qui s’offrait Ă  lui. Il fut rejoint par sa femme qui souriait derriĂšre son tuba. Ce moment d’évasion Ă©tait ce dont ils avaient besoin, loin des tumultes du football professionnel, loin de toutes pressions inhĂ©rentes.

De retour sur la terre ferme une heure plus tard, les deux amoureux rĂ©cupĂ©rĂšrent toutes leurs affaires et retournĂšrent au centre-ville d’Ajaccio.
“La plongĂ©e Ă©tait absolument magique ! ” lança Lucia, toute heureuse de profiter du soleil brĂ»lant sa peau.

“Tu as raison, on a vu des images magnifiques. ” lui rĂ©pondit son homme, heureux de voir sa femme si rayonnante.

Ils continuĂšrent Ă  discuter des moments passĂ©s lorsque Ad sentit son tĂ©lĂ©phone vibrer dans sa poche. Un coup d’Ɠil rapide sur l’écran : “LEONARDO”. “Tant pis, il laissera un message. ” pensa l’entraĂźneur. Mais le directeur sportif ne laissa pas de message, il ne cessa d’appeler son entraĂźneur.
“Je suis dĂ©solĂ© chĂ©rie, c’est Leonardo, il ne fait que de m’appeler
 ” dit-il d’un air embarrassĂ©.

Déçue mais compréhensive, elle accepta la situation.
“Vas-y dĂ©croche. Le temps qu’on rentre Ă  la maison, tu as le temps. ”

Il l’embrassa sur la joue et dĂ©crocha.
“LEO, que me vaut ton appel ? Je suis en vacances je te rappelle et j’aimerai
 ”

“Ad, je suis dĂ©solĂ© et je ne te dĂ©rangerai pas si ce n’était pas aussi important ! ” s’exclama le brĂ©silien, surexcitĂ©. “J’ai commencĂ© Ă  regarder les opportunitĂ©s du mercato et nous avons 2 occasions Ă  concrĂ©tiser qu’il ne faut pas laisser passer ! Nous avons reçu une offre de 14,5 M€ pour AYOZE PEREZ de la FIORENTINA qui expire demain car le club italien travaille aussi sur un autre dossier. Son agent nous a demandĂ© de nous dire ce soir ce que l’on comptait faire avec le joueur. Sachant qu’il n’a pas trop jouĂ© cette saison
 ”

Le cerveau d’Ad fusait dans tous les sens. Il avait encore en tĂȘte les diffĂ©rents poissons qu’il venait de voir quelques heures plus tĂŽt, mais en mĂȘme temps, il rĂ©flĂ©chissait aux paroles de son directeur sportif, et Ă©tait en train de peser le pour et le contre concernant le buteur espagnol.
“Accepte ! Nous n’aurons sĂ»rement pas une meilleure offre vu son Ăąge et ses annĂ©es de contrat restant. Et puis comme tu l’as dit, je ne compte pas vraiment sur lui. Quelle est la deuxiĂšme chose ? ” s’empressa-t-il de rĂ©pondre, voulant couper court Ă  la discussion.

“Super ! La deuxiĂšme chose, c’est que pour seulement 12 M€, nous pouvons faire signer LO CELSO et le faire revenir au club. Le joueur souhaite revenir et les supporters l’adorent. Mais il a reçu une offre d’Arabie Saoudite et on connaĂźt les dirigeants des clubs saoudiens, ils n’ont pas beaucoup de patience
 Et avant qu’il reçoive un contrat oĂč l’on ne pourra pas s’aligner, je me suis dit que ça serait intĂ©ressant de se positionner. ”

Ad s’arrĂȘta net dans sa marche.
“GIOVANNI LO CELSO ? Vraiment ? ” s’étonna-t-il.

Le français avait cochĂ© le nom du milieu argentin sur sa short list mais sans rĂ©ellement y croire. En effet, il connaissait l’amour des supporters pour le petit prodige de l’AlbicĂ©leste et lui-mĂȘme avait fortement Ă©tĂ© sĂ©duit par le passage de l’ex-Parisien au club. De plus, il rĂȘvait secrĂštement d’associer ensemble ISCO, FEKIR et LO CELSO dans son trio offensif. Il voyait lĂ  cette opportunitĂ© comme une aubaine.
“Fonce ! Fait le, il ne faut pas qu’on passe Ă  cĂŽtĂ© ! Si on peut faire plaisir aux supporters en plus, c’est que du bonus. LEO, je te remercie de m’avoir tĂ©lĂ©phonĂ© ! ”

“Avec plaisir ! Je m’occupe de ça ce soir. Bonnes vacances coach ! ”. Et il raccrocha.

Ad s’en alla rejoindre Lucia qui s’était posĂ©e sur un banc sur la place NapolĂ©on Bonaparte, en train de prendre des photos.
“J’ai terminĂ© chĂ©rie ! Et ça valait le coup de rĂ©pondre ! ” lui dit-il en lui expliquant la conversation qu’il venait d’avoir avec LEONARDO

Ils reprirent la route vers leur location de vacances, main dans la main, en continuant de planifier la suite de leurs vacances. Sans surprise, le football n’était pas totalement sorti de l’esprit d’Ad. Mais pour une fois, il ne regretta pas d’y avoir consacrĂ© quelques minutes.

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Miam, c’est bon le poisson :sweat_smile:

Bref, Leonardo semble avoir retenu la leçon, et t’appelle pour te demande ton accord !
Lo Celso serait une superbe recrue ! Coach Ad va davantage penser à Lo Celso qu’à sa chùre et tendre durant les prochaines heures !

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Sur que Léo a une surprise sois le coude pour notre Ad :joy_cat:

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Ca semble pas mal comme deals

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Ce type a fait des choses tellement dĂ©testable que voir des places portant son nom c’est comme si on me disait place Adolf Hitler :sob:

DĂ©solĂ© pour les Corses du forum (mais j’adore l’histoire de Pascal Paoli :smiley: )

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Vos réponses

@alexgavi Oui, quelques mois sont passĂ©s depuis, chacun a appris comment l’autre aime travailler et ça va bien mieux depuis ! Haha, LO CELSO c’est une TOP RECRUE OUI !!! :star_struck:

@volatil Non ne soit pas mauvaise langue pour une fois :joy:

@Sythax Ca se signe hein ! :smiley: :handshake:

@toopil Je ne suis pas Corse, mais j’y vais depuis 5 ans, et l’endroit est incroyablement beau ! Mais oui, le bonhomme
 :sac:

Chapitre 53 : Mercato, mouvements et crispations.


Cela fait maintenant quelques jours que le couple est revenu de vacances. A leur grande surprise, ils n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©rangĂ© une nouvelle fois pour le club, exceptĂ© l’appel de LEONARDO en tout dĂ©but de sĂ©jour. Ainsi, ils ont pu profiter d’une coupure nĂ©cessaire et bĂ©nĂ©fique, loin des tumultes d’Espagne.
NĂ©anmoins, dĂšs son retour de Corse, Ad s’est immĂ©diatement renfermĂ© dans son bureau, chez lui, pour se plonger dans la prĂ©paration de la nouvelle saison. Un sentiment de culpabilitĂ© le rongeait, d’avoir Ă©tĂ© si longtemps absent. Il avait bien essayĂ© d’en faire part Ă  Lucia, mais cette derniĂšre ne comprenait pas son ressenti.
“Tu sais, le club ne s’est pas Ă©croulĂ© en ton absence. Les membres du club ont eux aussi besoin de souffler, besoin de couper ! Ça ne fait de mal Ă  personne ! ” lui avait-elle dit d’un ton sec Ă  leur retour de l’aĂ©roport.

“Je le sais chĂ©rie, mais j’ai l’impression d’avoir pris du retard dans le mercato
 Je sais que tu as raison, il faut juste que j’arrive Ă  me le faire comprendre. ” rĂ©pondit Ad tendrement en attrapant la main de sa femme. “Excuse-moi
 ”

Ce n’est que le lendemain qu’il commence officiellement Ă  prĂ©parer cette deuxiĂšme saison Ă  la tĂȘte du Real Hispalis. InstallĂ© confortablement chez lui, sur la terrasse, il dĂ©cide de se plonger dans le mercato du club. Il y avait plusieurs dossiers brĂ»lants dont il fallait s’occuper. D’un cĂŽtĂ©, il fallait gĂ©rer les retours de prĂȘt (BORJA IGLESIAS, JUANMI, ALEX COLLADO, FELIX GARRETA
), puis tenter de faire partir les indĂ©sirables (BAKAMBU, JUANMI, JUAN CRUZ, MARC ROCA
) et enfin commencer Ă  travailler auprĂšs des joueurs ciblĂ©s pour renforcer l’équipe.

Ad attrapa son téléphone et composa le numéro de Leonardo. Celui-ci décrocha à la troisiÚme sonnerie.
“Hola LEO, como estas ? Est-ce que tu pourrais m’organiser une rĂ©union avec BAKAMBU, JUANMI, JUAN CRUZ et ALEX COLLADO s’il te plait ? ”

Surpris par cette demande, LEONARDO commençait néanmoins à rédiger le mail.
“Oh là, pourquoi tout ce monde ? ”

“Tout simplement parce que je ne compte plus sur eux, mais je souhaite le leur dire en face. Nous avons beaucoup trop de monde sur les postes offensifs et je ne veux pas bloquer la progression de nos jeunes joueurs par des joueurs qui touchent un salaire qui ne correspond pas Ă  leur importance dans l’équipe. ”

“TrĂšs bien, je m’en occupe. ” acquiesça le brĂ©silien. “Cependant, pour ALEX COLLADO, je te conseille plutĂŽt de le prĂȘter encore un an ou deux. On ne sait jamais ce qui peut arriver, et il peut nous ĂȘtre utile Ă  l’avenir. ”

“S’il accepte cet accord, alors c’est avec plaisir. Si jamais il est contre, il sera poussĂ© vers la sortie. ” rĂ©pondit Ad avec fermetĂ©.

“Ok, on fait comme ça. Je t’ai envoyĂ© Ă©galement une notification de rendez-vous avec BORJA IGLESIAS, il souhaite te rencontrer et discuter avec toi de son avenir. ”

Ad mit la communication en haut parleur et regarda dans ses mails.
“Surprenant. Le Bayer Leverkusen a une option d’achat, alors s’ils la lùvent, on ne pourra qu’accepter ? ”

“Certainement oui, mais d’aprùs les dires de son agent, nous en sommes loin, pour les deux parties. Tu verras ça demain en direct. ” conclut Leonardo avant de raccrocher.

Une fois la discussion terminĂ©e, Ad saisit son bloc note posĂ© sur la table en verre. Dessus, il avait pris soin de noter tous les noms des joueurs qui composaient son effectif, accompagnĂ© des salaires et de la durĂ©e de leur contrat. D’un coup de fluo, il surligna le nom des joueurs qu’il souhaitait voir quitter le club : AYOZE PEREZ (400 000€/mois), JUAN CRUZ (35 000€/mois), JUANMI (70 000€/ mois), CEDRIC BAKAMBU (200 000€/mois), ALEX COLLADO (50 000€/mois). Cela reprĂ©sentait un total de plus de 750 000€ de masse salariale mais surtout cinq places libres dans l’effectif. Un sourire se dessina sur son visage. Si chaque joueur parvenait Ă  trouver une porte de sortie, toutes les parties seraient comblĂ©es et surtout, le club ferait de belles Ă©conomies et pourrait se renforcer Ă  des postes oĂč il y a le plus besoin.

Mais chaque chose en son temps. Pour l’instant, la prochaine Ă©chĂ©ance serait le rendez-vous avec l’attaquant espagnol prĂȘtĂ© au Bayer Leverkusen, demain aprĂšs-midi. Ad se demandait bien ce qu’il voulait lui dire. D’un hochement de tĂȘte, il balaya ses questions et rentra Ă  l’intĂ©rieur retrouver sa femme, assise sur le canapĂ©, occupĂ©e Ă  lire. D’un geste lent, il lui retira le livre des mains, prenant soin de ne pas perdre la page, puis s’abaissa Ă  son niveau.
“PrĂ©pare toi, ce soir, je t’amĂšne au restaurant de ton choix. Pas de question, seulement un lieu. ” lui dit-il en lui dĂ©posant un baiser sur le front.

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Le coach semble avoir une idĂ©e bien prĂ©cise de ce qu’il veut pour la prochaine saison. Attention Ă  ce que ça ne lui joue pas des tours

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Ça y est, retour dans le vif du sujet. C’est vrai que certains salaires sont colossaux !
Hñte de voir tout ce qu’il va se passer :smiley:

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@Rhino La premiĂšre chose qu’il veut faire c’est dĂ©graisser un peu. Il complĂštera ensuite selon ses besoins & envies :grin:

@alexgavi Oui, on va Ă©conomiser quelques centaines de milliers d’euros !

Chapitre 54 : Le dilemme Borja.

Conscient qu’il consacrait bien plus de temps que nĂ©cessaire au club, Ad avait choisi ce matin-lĂ  d’emmener sa femme se promener dans la ville, afin de passer toute une matinĂ©e loin des prĂ©occupations du football. L’atmosphĂšre Ă©tait dĂ©tendue et agrĂ©able en cette douce matinĂ©e d’étĂ©. Les rayons du soleil venaient rĂ©chauffer la peau et la lĂ©gĂšre brise rĂ©gulait parfaitement la tempĂ©rature. Les deux amoureux prirent la direction du parc, main dans la main, en continuant leur discussion. ArrivĂ©s Ă  hauteur des grilles de l’entrĂ©e, Ad s’arrĂȘta et fixa Lucia.
“Je tenais Ă  m’excuser d’ĂȘtre omnibulĂ© par le club. Tu as raison, il y a quelques fois oĂč je me prends trop la tĂȘte pour rien, je me mets trop de pression. Mais c’est la premiĂšre fois que j’ai la chance de vivre mon rĂȘve, alors je ne veux pas la gĂącher. Et tu es mon pilier, mon premier soutien. Mais je ne veux surtout pas que ça devienne un sujet de discorde entre nous. ”

Touchée par ces paroles, Lucia le regarda droit dans les yeux avant de répondre, choisissant chaque mot avec soin.
“Je sais Ă  quel point ce travail est important pour toi. Je sais que c’est bien plus que du travail, c’est ta passion. Et je serai toujours lĂ  pour toi tu le sais. Mais je te demande seulement de profiter des quelques moments de libre que tu as. Tu as du monde qui t’entoure au club, pense Ă  dĂ©lĂ©guer certaines tĂąches, ça ne pourra te faire que du bien. ”

“Oui, tu as raison, je ne le fais pas assez. Cette saison, je compte bien m’amĂ©liorer lĂ -dessus ! ” promis Ad. “Merci encore de tout ce que tu fais pour moi, je t’aime. ”

“Je t’aime aussi tu sais. ” lui dit-elle en l’embrassant. “A quelle heure est ton rendez-vous cet aprùs-midi ? ”

“A 15h00, pourquoi ? ”

“Chouette, cela nous laisse encore le temps de flĂąner tranquillement. ” rĂ©pondit-elle en regardant sa montre. “Allez viens, profitons-en. ”

Ad Ă©tait arrivĂ© avec trente minutes d’avance au rendez-vous de l’aprĂšs-midi afin de travailler un peu sur le mercato et la prĂ©paration de la nouvelle saison. Il s’installa dans son bureau en prenant soin de laisser la porte ouverte. BORJA IGLESIAS frappa Ă  la porte Ă  peine dix minutes plus tard.
“Hola señor, j’espĂšre que je ne vous dĂ©range pas ? ”

“Borja, tu es dĂ©jĂ  lĂ  ? ” rĂ©pondit Ad d’un ton surpris. “Non pas du tout, entre. J’avais prĂ©vu de travailler un peu sur l’équipe avant ton arrivĂ©e mais puisque tu es lĂ , commençons. Que me vaut ta venue aujourd’hui ? ”

“Vous le savez, Leverkusen a la prioritĂ© sur la transaction et j’ai appris ce matin qu’ils comptaient lever l’option d’achat pour que je m’engage dĂ©finitivement avec eux. Mais je n’en ai pas envie
 ”

EtonnĂ© par ce qu’il venait d’entendre, l’entraĂźneur français ne rĂ©pondit pas tout de suite.

“Je n’ai pas rĂ©ussi Ă  trouver mes repĂšres en Allemagne et l’Espagne me manque. Je n’ai pas rĂ©alisĂ© une belle saison qui plus est donc je souhaite prolonger mon contrat au club, si vous le voulez bien. ”

“Eh bien, c’est-Ă -dire que lĂ , immĂ©diatement, je ne sais quoi rĂ©pondre. Tu me prends de court Borja, je m’attendais Ă  tout sauf Ă  ça. ” balbutia Ad. “Es-tu vraiment sĂ»r que l’on puisse passer au-dessus de l’option d’achat, lĂ©galement parlant ? ”

“J’en discutais ce matin au tĂ©lĂ©phone avec mon agent. Il est actuellement en Allemagne pour nĂ©gocier avec les dirigeants allemands Ă  ce sujet et trouver un terrain d’entente. Mais comme il me reste encore un an de contrat avec le club, j’ai le droit de l’honorer. Donc je pense qu’une solution va ĂȘtre trouvĂ©e. Maintenant, c’est Ă  vous de me dire si vous comptez sur moi Coach. J’ai vu que vous n’aviez pas trouvĂ© de buteur phare cette saison
 ”

Il laissa planer un lĂ©ger silence. Ad comprit oĂč il voulait en venir.

“Et tu te dis que tu pourrais ĂȘtre l’homme de la situation ? Tu sais que le jeune NACHO FERRI a commencĂ© Ă  se faire une place ? Et je ne l’écarterai pas sous prĂ©texte que tu reviennes, dans un quelconque rĂŽle, tu en es conscient ? ” demanda Ad afin d’ĂȘtre bien certain que son joueur comprenait la situation actuelle.

“Tout Ă  fait Coach ! Je serais mĂȘme trĂšs heureux de l’aider Ă  progresser et j’accepte la concurrence. Du moment que je puisse revenir lĂ  oĂč je me sens le mieux, c’est tout ce que je demande. ” implora l’espagnol.

ComprĂ©hensif et sensible Ă  la demande de son joueur, Ad accepta la requĂȘte Ă  la seule condition que toutes les parties soient entiĂšrement d’accord. Si tel Ă©tait le cas, alors, il accepterait de revoir BORJA IGLESIAS accompagnĂ© de son agent pour entamer les nĂ©gociations autour d’une prolongation de contrat. Il y voyait lĂ  une occasion de densifier son attaque sans avoir Ă  sortir le chĂ©quier et donc concentrer plus de liquiditĂ©s lĂ  oĂč il en a le plus besoin : dans le secteur dĂ©fensif.

En attendant, aprĂšs avoir saluĂ© l’attaquant espagnol, il se replongea dans le travail qu’il avait commencĂ© plus tĂŽt dans l’aprĂšs-midi. Remodeler son Ă©quipe s’annonçait plus complexe que prĂ©vu. Entre Ă©chec de nĂ©gociation, accord inespĂ©rĂ©, revirement de situation, il allait passer par tous les Ă©tats. Mais aprĂšs tout, n’est-ce pas ce qui rendait lĂ  son mĂ©tier encore plus passionnant ?

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Et il vaut vraiment le coup ?

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Pourquoi pas, si le joueur est motivĂ© Ă  jouer, et prĂȘt Ă  se battre pour sa place, ça peut mĂȘme ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour le club :+1:

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J’attends de voir ce qu’il pourrait apporter mais sa motivation Ă  jouer pourrait faire la diffĂ©rence. Puis ça serait un poste en moins Ă  renforcer, ce qui est toujours bon pour les finances du club :grin:

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@Sythax Il est au club depuis quelques saisons, il connait le championnat
 Il n’y aura pas de temps d’adaptation au moins. Maintenant, j’espùre qu’il marquera


@alexgavi Oui ça peut ressembler à la bonne affaire ce coup-là !

@Rhino C’est ça ! C’est un coup gratuit et on faire d’une pierre deux coups.

Chapitre 55 : LO CELSO, c’est signĂ© !


L’annonce avait fait l’effet d’une bombe au sein des supporters du club mais Ă©galement en interne. Des rumeurs enflaient Ă  mesure que les jours passaient quant Ă  un possible retour au club du milieu de poche argentin. Selon les informations des journalistes qui suivaient ce dossier, l’ex-joueur du PSG quittait Tottenham contre un chĂšque de 11,25 M€ avec des bonus pouvant faire monter le deal Ă  15,5 M€. Toujours d’aprĂšs ces mĂȘmes journalistes, l’argentin toucherait un salaire de 350 000€ par mois, ce qui est nettement infĂ©rieur Ă  ses 600 000€ mensuels qu’il prenait chez les Spurs. L’effort financier consenti par LO CELSO prouvait Ă  quel point il aimait le club et jouer ici. A la lecture de ces nouvelles, les supporters ont dĂ©cidĂ© de se prĂ©senter massivement Ă  l’aĂ©roport pour accueillir leur petit protĂ©gĂ© comme il se doit.

Ad ajustait les derniers plis de son costume lorsque LEONARDO fit irruption dans la salle.
“Ad, te voilĂ  ! Bon, la confĂ©rence de presse pour LO CELSO est dĂ©calĂ©e de 30 minutes Ă  cause des supporters qui bloquent un peu le passage Ă  l’aĂ©roport. ” annonça t-il. “Ca nous laisse un peu de temps devant nous finalement. ”

Non surpris par cette annonce, Ad sourit.
“Nous venons de rĂ©aliser un grand coup pour le club LEO, et c’est grĂące Ă  toi. ” rĂ©pondit-il chaleureusement. “J’ai hĂąte de pouvoir travailler avec GIOVANNI mais j’ai l’impression que les supporters ont encore plus hĂąte que moi de le retrouver. ”

“Je te remercie, ces mots me vont droit au cƓur Ad. D’ailleurs, j’avais pensĂ© Ă  quelque chose. C’est un petit dĂ©tail mais qui peut avoir toute son importance : si on redonnait Ă  GIOVANNI son n°20 ? Comme lors de son premier passage au club ? ” questionna le directeur sportif.

“Excellente idĂ©e ! PrĂ©parons lui un maillot qu’il pourra arborer fiĂšrement lors de la confĂ©rence de presse ! ” s’exclama AD, tout heureux de pouvoir prĂ©senter sa premiĂšre recrue.

Comme annoncĂ© par LEONARDO, GIOVANNI LO CELSO arriva avec trente minutes de retard au centre d’entraĂźnement. GĂȘnĂ© par ce changement imprĂ©vu, il s’excusa directement auprĂšs de son nouvel entraĂźneur.
“Hola Mister, je suis sincĂšrement dĂ©solĂ© du retard occasionnĂ©. Nous avons Ă©tĂ© surpris par l’accueil incroyable des supporters Ă  l’aĂ©roport, on ne s’y attendait pas
 ” commença LO CELSO, visiblement embarrassĂ©.

Son entraßneur posa une main réconfortante sur son épaule.
“Ne t’en fais pas, c’est trĂšs bien comme ça. Tu as pu voir Ă  quel point tu es aimĂ© ici et comme les supporters sont euphoriques Ă  l’idĂ©e de te retrouver sous ce maillot. J’espĂšre que tu as apprĂ©ciĂ©, car je pense sincĂšrement que ce n’est que le dĂ©but. ”

“SincĂšrement, c’était gĂ©nial, je ne m’y attendais pas. Mais ça n’a fait que confirmer ce que je pensais : je n’aurai jamais dĂ» partir d’ici. ” sourit l’argentin.

AccompagnĂ© de sa nouvelle recrue et de son directeur sportif, Ad se dirigea vers la salle oĂč se tenait la confĂ©rence de presse et les nombreux journalistes prĂ©sents pour l’occasion. La sĂ©ance dura un peu moins d’une heure, ponctuĂ©e par la traditionnelle photo avec le maillot du club. Lorsqu’il vit son maillot dĂ©jĂ  floquĂ© du numĂ©ro 20, LO CELSO regarda son entraĂźneur avec admiration.
“Merci beaucoup Señor ! Cette petite marque d’attention me touche sincĂšrement. ” dit-il, la gorge nouĂ©e.

Dans la foulée de la signature du prodige argentin, et à peine quelques minutes aprÚs la fin de la conférence de presse, la secrétaire du club appela Ad sur son téléphone.
“DĂ©solĂ© de vous dĂ©ranger señor, mais Monsieur IGLESIAS vous attend dans votre bureau avec son agent.”

Surpris par l’annonce, il n’en Ă©tait pas moins ravi que le deal se concrĂ©tise. Cela voulait dire que le Bayer Leverkusen avait acceptĂ© que l’attaquant espagnol refuse leur offre de contrat et revienne au club. Pour Ad, cette journĂ©e ne pouvait mieux se terminer : il venait de conclure deux bonnes affaires pour le prix d’une. En plus d’avoir fait revenir l’un des chouchou du Benito Villamarin, il venait de s’assurer la prĂ©sence d’un attaquant qui connaĂźt dĂ©jĂ  le club et qui n’aura pas besoin de temps d’adaptation.

Il se dirigea joyeusement vers son bureau. La pĂ©riode actuelle Ă©tait au beau fixe. Il savourait, car s’il y a bien une chose qu’il savait dans ce mĂ©tier, c’est que tout va trĂšs vite, dans un sens comme dans l’autre.

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J’arrive aprĂšs la victoire du Betis IRL sur le Real ce soir. Quelle prestation, en espĂ©rant qu’il se qualifie en EL comme toi la saison derniĂšre :sweat_smile:

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PlutÎt intéressant (et cohérent) comme recrutement

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C’est un long fleuve tranquille avec Leonardo maintenant :slight_smile:

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