

@Groot Pour ma part, je déguste. Il est aussi possible qu’après une soirée trop chargée, je déguste aussi mais c’est pas la même dégustation.
@CoachLudo J’ai un peu d’avance dans l’écriture et je me dis que ça commence à prendre la gueule d’un roman. Merci !
@Loozar Ah ben tu vas être très prochainement servi. Il y aura bientôt un épisode avec du suspens et de la gastro mais j’en dis pas plus, faudrait pas spoiler.
@Nehoc Merci, ça va se calmer un peu maintenant que j’ai introduit le contexte, faut que j’arrive à placer ma première saison dans cette histoire mais pour la saison 2 et les suivantes, ça va partir dans tous les sens.
L’épisode du jour sera un peu moins dense, avec mes excuses préalables. Je ne raconterai pas d’histoire sur le Vitesse non plus, je n’en ai plus qu’une sous la main et je vous la garde pour le dernier épisode de la saison 1, qui sera le chapitre 10.
À partir de la saison 2, je vous parlerai en introduction des joueurs qui composent mon équipe, enfin ceux qui ont un rôle important dans ma partie. L’idée, c’est de faire un comparatif avec ce qu’ils ont fait dans la vraie vie. Et comme ma version a plus de dix ans, il y a parfois de sacrés grands écarts entre leurs parcours et le destin que FM leur réserve.


Tupac avait tout organisé pour faciliter le retour sur Terre de Fernando. Il avait arrangé un coup de foudre entre le gardien du centre d’entraînement et la gardienne du centre olympique situé juste en face pour qu’il emménage avec elle. La maison libérée, située au fond des bois dans l’enceinte du centre, était suffisamment isolée du reste du monde pour convenir à Fernando.
La petite demeure se composait d’une entrée donnant directement sur un salon-cuisine. Cette pièce principale ouvrait sur une chambre et une salle de bains. Ce n’était pas un grand logement et ce n’était pas le grand luxe, mais c’était suffisamment meublé et aménagé pour y vivre correctement. C’était plus que ce que Fernando avait connu jusque là de toute façon et il ne pouvait pas faire la fine bouche de toute façon : trouver un endroit où vivre quand on avait été transformé en homme à plumes avec une tête et des serres d’aigle ne devait pas être chose aisée…
Le cadre était superbe en plus : Papendal était situé en plein cœur d’un petit bois à l’extérieur d’Arnhem et, si les installations n’étaient pas les meilleurs des Pays-Bas, elles étaient quand même d’un très bon niveau.

Si sa mort avait fait grand bruit dans le gotha local et s’il prit conscience de la merde qu’il avait créé et des conséquences en cascade que cela provoquait, Fernando relativisa tout de même fortement ses responsabilités. Toutes les personnes qui l’avaient couvert et qui étaient dans la tourmente étaient en bonne partie responsables de leurs problèmes. Ils avaient parié sur lui, ils avaient perdu. Dommage pour eux, mais il n’allait pas pleurer sur leur déchéance.
Et puis tout se calma avec le début de la saison arrivant. Un mois après son éveil sur le canapé du salon, Fernando fut convoqué par le chargé de communication du Vitesse pour faire des photos et des animations avec de jeunes supporters pour marquer la reprise de l’entraînement. Il enfila son costume de Vito et participa à la première séance de la saison en public et pu observer la qualité de l’effectif actuel.


Il n’avait jamais été convoqué avec le groupe professionnel mais il connaissait les forces de cette équipe et pu confirmer qu’il y avait quelques joueurs de talent dans cette équipe. La star, c’était Wilfried Bony, un attaquant Ivoirien qui entamait sa troisième saison au club.
En défense, on pouvait compter sur une charnière centrale solide avec le Géorgien Kashia et le Tchèque Kalas. Ce dernier avait un potentiel dingue mais il était prêté par Chelsea, comme les autres joueurs en prêt d’ailleurs.



Sur le côté droit, Renato Ibarra débutait sa deuxième saison. Il était encore jeune et avait un bon potentiel à faire valoir.
On pouvait enfin compter sur quelques joueurs de bon calibre formés au club : Velthuizen en dernier rempart, le doyen Janssen au poste de milieu ou encore le jeune prodige Van Ginkel.


Pour mettre tout ça en musique, le club venait d’embaucher un nouvel entraîneur, un Allemand du nom de Herr Déhau. Fernando ne le connaissait pas et à écouter les supporters au bord du terrain, il n’était pas le seul. Vue la merde que sa mort avait soulevé, c’était assez logique que des entraîneurs côtés ne veuillent pas venir à Arnhem et que le Vitesse se positionne sur un jeune coach inconnu.
Aucun joueur n’avait encore mis les voiles, mais ça risquait d’arriver. C’était pour cela que les supporters étaient venus nombreux assister au premier entraînement, pour montrer leur attachement à une équipe qui avait fini à une bonne septième place, synonyme de Ligue Europa. Les brebis galeuses dans l’organigramme avaient été virées, le club repartait sur de bonnes bases.
