La branlée
ouais mais ca va, c’est le rôdage
Conférence de presse d’Éric Cantona : entre renforts et fous rires
C’est dans une ambiance aussi détendue que survoltée qu’Éric Cantona s’est présenté en conférence de presse ce matin. Au menu : les dernières arrivées au mercato, un 6-0 éclatant contre l’Union Saint-Gilloise, une victoire arrachée chez OHL, et le tirage de la Coupe UEFA. Préparez-vous, c’est du Cantona pur jus !
« On prépare le futur, même si c’est demain »
Cantona : « Alors, on commence avec les renforts, parce qu’on n’est pas venus ici pour tricoter, hein ? On a fait venir Bruno Iglesias du Real Madrid pour 400 000 euros. Oui, vous avez bien entendu, le Real Madrid. C’est un peu comme acheter une Rolex sur un marché aux puces. Bruno veut rebondir, il a du talent et de l’envie. On ne va pas lui demander de nous faire la magie tout de suite, mais il a ce petit quelque chose, vous savez, cette étincelle qui pourrait allumer la mèche. On prépare l’avenir, et pas seulement pour dans dix ans, hein. L’avenir, parfois, c’est demain matin. »
Les journalistes éclatent de rire alors que Cantona continue avec un large sourire.
« Et puis, il y a Alessandro Nunziante, un jeune gardien italien de 17 ans. On se projette sur le long terme, vous voyez ? À cet âge-là, il est déjà plus grand que moi, et avec un peu de chance, il arrêtera plus de ballons que j’ai donné de coups de pied dans ma carrière ! Pour l’instant, il est là pour apprendre, grandir, et surtout, regarder Amir Saipi de près. »
« Ensuite, Gabriel Busanello, notre nouveau latéral gauche brésilien. Il est rapide, il a la technique, et il vient du Brésil, là où les enfants naissent déjà avec un ballon aux pieds. Il va nous apporter ce petit côté samba qu’on n’avait pas encore dans l’équipe. Et pour finir, Toma Basic, un milieu qui ne vient pas pour rigoler. Il est là pour mettre de l’ordre, distribuer les ballons, et si possible, en marquer quelques-uns. Avec lui, on aura un milieu de terrain qui sent la sueur et le talent. »
Cantona fait une pause, lève un sourcil et reprend avec un clin d’œil.
« Ah, et on continue de surveiller les fins de contrat pour l’année prochaine. Je vous l’ai dit, on ne tricote pas ici. On cherche aussi un joker pour épauler Vazquez et Dolberg en attaque. Quelqu’un qui, quand il rentre, fait trembler les filets et pas seulement les mains des défenseurs adverses. »
« Si tu ne tires pas, tu ne marques pas… sauf si tu joues contre nous ! »
« Alors, parlons des matchs, parce qu’il y en a des choses à dire. On a atomisé l’Union Saint-Gilloise, 6-0. Je vous le dis, c’était presque cruel. À 2-0, leur gardien, Morris, se blesse… et là, surprise, pas de gardien sur le banc ! Ils ont dû faire rentrer Castro-Montes, puis Lapoussin dans les buts. Je les admire pour leur courage, mais c’était comme demander à un plombier de réparer un satellite. Ils ont fait ce qu’ils ont pu, mais on a déroulé comme jamais. D’ailleurs, vous savez que c’est la première fois de ma vie que je vois une équipe finir un match sans tirer une seule fois ? Même moi, j’ai failli m’endormir sur le banc ! »
Les journalistes rient de bon cœur tandis que Cantona poursuit.
« Ensuite, OHL. Une victoire 0-2, tranquille, mais il a fallu attendre un penalty de Rits et… un but contre son camp de Pletinckx à la 92e pour faire la différence. Oui, un but contre son camp, ça compte quand même ! Parfois, il faut accepter les cadeaux, même quand ce n’est pas Noël. »
« À Édimbourg, on n’ira pas pour voir le château »
« Le tirage au sort de la Coupe UEFA nous a donné le club écossais de Heart of Midlothian. C’est un bon tirage, mais vous savez ce qu’on dit : un bon tirage, c’est celui qu’on gagne. Leur entraîneur, Craig Levein, est un vieux briscard. Il connaît son métier. Le 24 août, on va chez eux, et ce ne sera pas pour visiter le château d’Édimbourg ou goûter du whisky, non. On y va pour gagner, et pour ramener la qualification. Si on joue comme contre l’Union, je vous promets que le match retour ressemblera plus à une promenade au parc qu’à une bataille. »
Il conclut sur un ton espiègle, laissant les journalistes amusés et intrigués pour la suite.
« Voilà, vous avez tout. Maintenant, laissez-moi retourner travailler, parce que ces transferts ne vont pas se faire tout seuls, et les buts ne vont pas se marquer tout seuls non plus. À moins que je doive vraiment sortir de ma retraite ? Qui sait, peut-être que je m’en fiche assez pour essayer. »
La conférence s’achève dans un tonnerre de rires. Cantona, fidèle à lui-même, continue de captiver son auditoire par son franc-parler et son humour unique. Le message est clair : le RSCA veut gagner, et le spectacle sera toujours au rendez-vous.
L’Union a pris cher chez les voisins
La branlée infligée à l’Union. Bruxelles est mauve
faut dire que jouer sans gardien, compliqué
Bah putain ils sont là pour claquer des culs les Mauves Quand tu les affronte faut de la vaseline sinon ça pique le cul
Ouais franchement ça démarre fort. La défense est vraiment au dessus. Et l’attaque est bien alimentée, et la 2e ligne efficace aussi. Pense que c’est la première fois que je démarre aussi fort
C’est pas très réaliste, Anderlecht qui gagne tout
L’Union a pris super cher
L’équipe semble être sur une bonne dynamique. Il faut maintenant confirmer.
Pas de Bruges, Antwerp et Union SG dans le top 10 mais ce n’est que le début. L’Union n’est pas respecté dans FM je trouve.
J’aime vraiment bien ta présentation.
Sympa la pub pour Timotei
Très bon début de saison pour tes troupes, avec quelques fessées en option. On commence à avoir quelques belles punchlines de coach Canto
Pour poursuivre cette saison, notre effectif est constitué de 26 joueurs, avec des jeunes prêts à intervenir si besoin. Basic et Elis se révèlent déjà être des renforts de taille, avec 4 buts pour Basic en autant de matchs, et 3 buts accompagnés de 4 passes décisives pour Elis en 8 apparitions. Edozie contribue également avec 5 buts en 4 matchs, mais il restera mon joker de luxe pour remplacer Thorgan ou Elis si nécessaire. Je ne suis pas favorable aux prêts sans option d’achat, car cela ne favorise pas une vision à long terme, ce qui n’est pas l’objectif de ma gestion. En ce qui concerne Dedoncker, la situation est similaire, même si son salaire complique son placement sur le banc, ce qui représenterait un coût inutile.
Mes petits renforts ont un peu alourdi ma masse salariale, mais j’ai réussi à équilibrer les comptes sans trop de difficulté. À moyen terme, j’aimerais me séparer de certains profils pour envisager leur remplacement, mais il est très difficile de trouver des joueurs prometteurs à un salaire raisonnable.
En ce qui concerne la Jupiler Pro League, nous dominons actuellement les débats sur le plan collectif. Cependant, au niveau statistique, bien que le danger puisse venir de plusieurs joueurs, nous sommes assez éloignés des classements des buteurs, Ngoy de Malines étant le leader. Cela me convient mieux que de dépendre d’un seul joueur pour marquer. Néanmoins, je remarque que la majorité de nos buts proviennent de la deuxième ligne plutôt que des attaquants. En termes de note moyenne, Elis et Edozie se démarquent, avec Elis occupant également la deuxième place des passes décisives. Nous verrons si cette dynamique se poursuit.
En ce qui concerne le tirage de l’UEFA, il semble encore basé sur l’ancien système, la mise à jour n’ayant apparemment pas avancé le nouveau tirage de championnat d’un an. Nous avons donc été reversés dans un groupe classique de 4 équipes, où nous affronterons les deux Dinamo (Zagreb et Kiev) ainsi que le Servette FC. C’est un groupe très ouvert, avec un premier match prévu le 21 septembre contre Zagreb, à domicile.
Ce mois-ci, le championnat semble très accessible, avec des confrontations contre Dender, le Cercle et le Beerschot.
Eric Cantona s’avance vers les micros, l’air impassible mais avec une lueur malicieuse dans les yeux. Les journalistes, déjà prêts à dégainer leurs questions, attendent avec impatience les premières déclarations de l’entraîneur d’Anderlecht.
Cantona : « Ah, le football… ce sport magnifique où vous pouvez passer de l’agonie à l’extase en l’espace d’une mi-temps. Ce soir, on a vécu tout ça, mais à la Cantona, on finit toujours avec une petite touche dramatique. Un match comme ça, c’est un peu comme un bon film : vous croyez que le héros est foutu, mais il revient toujours à la fin pour sauver la mise. Et ce héros-là, ce soir, c’était Sardella à la 94e minute. »
Un sourire en coin, il laisse la salle éclater de rire avant de reprendre.
Cantona : « Je vous le dis, j’avais presque l’impression de regarder un film de suspense. On encaisse ce premier but de Pjaca, ça fait mal, mais pas autant qu’un coup de pied de karaté à l’époque, je vous assure. Puis Vazquez nous remet à égalité, juste avant la mi-temps, comme pour nous dire : ‹ Hé les gars, on n’est pas encore morts. › Mais après, on leur donne un pénalty… cadeau de la maison. Et ce Pjaca encore, il nous met à 1-3. Là, ça commençait à sentir le roussi. »
Cantona fait une pause et fixe un journaliste dans la salle avec un air amusé.
Cantona : « Vous voyez, à ce moment-là, les gens se disent : ‹ C’est fini, Anderlecht va plier bagage. › Mais moi, j’aime les histoires avec des retournements. Edozie nous remet dans le coup à la 79e. Et puis… Sardella. Sardella ! Le gamin qui n’a pas beaucoup marqué, mais qui a le flair pour choisir le bon moment. La 94e, alors que le Dinamo se préparait à fêter, et BAM ! On les surprend. »
Les journalistes rient et notent frénétiquement.
Cantona : « Bon, évidemment, ce n’est pas un scénario idéal, loin de là. On ne devrait jamais être menés comme ça à domicile. Mais ce point, il est précieux, car il prouve une chose : à Anderlecht, on ne lâche rien. On ne s’effondre pas comme certains autres clubs qui, disons… étaient occupés à boire un expresso à Rome pendant qu’on faisait le spectacle ici. »
Un sourire carnassier s’affiche sur le visage de Cantona, faisant référence à la défaite du Club de Bruges contre la Lazio (1-3).
Cantona : « Je crois que c’était la semaine des fins dramatiques, non ? Eux aussi ont pris trois buts, mais la différence, c’est que nous, on est revenus. Parce qu’à Anderlecht, on sait que tant que l’arbitre n’a pas sifflé, rien n’est terminé. »
La conférence de presse se termine dans un éclat de rire général, les journalistes repartent avec des citations mémorables et l’impression que la saison européenne d’Anderlecht, avec Cantona à la barre, ne manquera pas de rebondissements.
Des fois il faut oublier la manière et penser résultat
Alalala ces interviews ! Je sens bien Cantoche quand je lis
@Sythax : je m’y efforce ^^
@toopil : on peut pas tout gagner, mais la mentalité était là
j’ai oublié le classement et les images de match
Wouaaaah, Canto, la drogue c’est mal
Excellents résultats cela dit, je sais pas ce que tu prends & donnes à tes joueurs mais c’est efficace par contre !